Isaure.beaumont
Droite sur sa chaise, Isaure écoutait léchange, impassible. Ce mariage lui semblait si irréel, si lointain, quelle ne se sentait que peu concernée par ce qui se jouait devant elle. Les prunelles allaient de lun à lautre, se perdant parfois sur les tapisseries. Ses doigts fins jouaient sur la table, attendant de pouvoir venir signer le document qui régirait sa vie future. Bientôt, un débat sur le nom quelle devrait porter débuta. Dabord simple spectatrice, elle fut rapidement mis à contribution. Elle resta silencieuse quelques instants, mais il fallait bien quelle se décide à parler.
-Je suis et je resterai une Wagner, quelque soit le nom que lon voudra bien me faire porter. Aussi, si cela peut vous plaire, faites comme bon vous semble.
Elle capitulait avant même davoir pris les armes. Quimporte le nom, puisquelle ne pourrait être une Blanc Combaz. Quant à celui de Wagner, il était le sien ad vitam eternam, elle pouvait bien faire une faveur à Judas, se promettant de le lui rappeler une fois mariés.
-Est-ce tout ? En avons-nous terminé ? Ajoutons peut-être que vous pourrez jouir des mes terres présentes et futures qui pourrait mêtre confiées, mais je souhaite garder lentière autorité sur mes gens.
Elle parlait encore de ses terres au pluriel. Miramont était pourtant bien son unique fief, mais elle ne pouvait se résoudre à accepter la perte de Morvilliers. Nétait-il pas encore un peu à elle ? Elle était persuadée que jamais Maltea ne le remettrait à quelquun dautre. Non, Morvilliers ne pouvait être que sienne. Pour ce qui était des gens, Isaure en était encore dépourvue, mais elle avait dans lidée de sentourer dun ou deux domestiques, qui lui serait totalement dévoués.
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-Je suis et je resterai une Wagner, quelque soit le nom que lon voudra bien me faire porter. Aussi, si cela peut vous plaire, faites comme bon vous semble.
Elle capitulait avant même davoir pris les armes. Quimporte le nom, puisquelle ne pourrait être une Blanc Combaz. Quant à celui de Wagner, il était le sien ad vitam eternam, elle pouvait bien faire une faveur à Judas, se promettant de le lui rappeler une fois mariés.
-Est-ce tout ? En avons-nous terminé ? Ajoutons peut-être que vous pourrez jouir des mes terres présentes et futures qui pourrait mêtre confiées, mais je souhaite garder lentière autorité sur mes gens.
Elle parlait encore de ses terres au pluriel. Miramont était pourtant bien son unique fief, mais elle ne pouvait se résoudre à accepter la perte de Morvilliers. Nétait-il pas encore un peu à elle ? Elle était persuadée que jamais Maltea ne le remettrait à quelquun dautre. Non, Morvilliers ne pouvait être que sienne. Pour ce qui était des gens, Isaure en était encore dépourvue, mais elle avait dans lidée de sentourer dun ou deux domestiques, qui lui serait totalement dévoués.
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