Mammylou
[Arrivée à Châteauroux]
Malou avait tenue le coup jusqu'à ce que les première lueurs de la ville lui apparurent. Le moment de vérité allait bientôt arrivé et elle commençait à craindre un peu pour la suite des événements. Ce petit Messire commençait à prendre une grande place dans sa vie un peu trop sans doute pour son bien-être.
- Malgré qu'il soit taquin et point trop bien éduqué encore il était attachant.
Surtout pour quelqu'un qui venait de perdre ses enfants d'un seul coup. Elle ne savait trop comment la rencontre père fils allait se passer mais elle resterait auprès de lui pendant tout ce temps ça elle n'en doutait point une seconde. Elle se dit qu'il serait temps pour elle de prendre du repos quand elle pénétra dans la ville. On lui indiqua une place pour qu'elle puisse s'installer. Il y avait beaucoup de monde en ville à cause des joutes et se trouver une bonne place n'était point chose facile.Mais elle y arriva tout de même. Cela faisait à peine quelque minute qu'elle avait fermé l'oeil qu'elle senti Emery qui s'agitait pendant son sommeil. Doucement pour ne point l'éveiller elle lui caressa le front et lui parla avec douceur.
- Ça va je suis là dors Emery tu as besoin de repos petit ange.
Des mot revenait sans cesse :
" Le blageon non pas voler à moi. Non le feu ... maman ...Non..Vilain ... "
- Tu rêves Emery personne ne te fera de mal je suis là...
Puis le silence revint peu à peu il se calmait mais Malou ne dormit point beaucoup cette nuit là. Dès qu'il bougeait un peu elle était près de lui et lui parlait avec douceur pour qu'il s'endorme à nouveau pour quelques minutes mais cela ne durait jamais très longtemps. Puis juste un peu avant que les rayons de soleil ne vienne l'éveiller Malou se réveilla et se pencha pour voir s'il dormait paisiblement cette fois. C'est alors qu'il ouvrit les yeux et lui demanda:
"On est arrivés?"
- Nous y sommes presque mais c'est ici que l'on doit voire Mon Seigneur pour la joute tu te rappelles?
Malou savait bien ce qui allait aussi se passer mais chaque chose en son temps se dit-elle.
- Il faut pour commencer que j'aille chercher toute l'armure et ce qu'il a besoin pour les joutes Mais avant il faut faire un peu de toilette et merci pour mes cheveux ils sont bien même s'ils se mêlent un peu ça ne changera point trop. Je devrai les attacher cependant jamais Mon Seigneur ne m'a vu les cheveux défait mais je n'arrive plus à trouver mes rubans pour les tenir tu ne les aurais point vu par hasard? Pour le moment ce n'est point important de toute façon. Là nous allons prendre un bon petit déjeuner et on verra cela ensuite.
Ce qu'ils firent après une brève toilette. Malou n'aimait point ce qu'elle portait, cependant elle n'avait point le temps de passer au lavoir. Ils partirent ensuite chercher ce qu'il fallait qu'elle amène pour la joute...
Mammylou
[Devant l'Église]
Marianne et Emery avait fini par tout ramener et il ne restait que le temps de se rendre au rendez-vous fixé il avait dit devant l'Église elle y était. Emery lui demanda ce qu'il faisait là à attendre.
- Heu! Je dois trouvé mes rubans avant qu'il n'arrive de plus habillé de cette façon je passe pour une vagabonde ou pire encore une courtisane.
Elle essayait de fermer ce foutu corsage sans y parvenir ça la rendait de plus en plus mal à l'aise. À mesure que passait le temps moins elle en avait et sa robe n'était point encore sécher. Elle pestait de n'avoir point prise la vieille chemise d'homme qu'elle avait l'habitude de mettre quand elle travaillait à la forge ou encore à l'écurie au moins même si elle n'était point esthétique elle cachait mieux ses formes généreuses.
Emery lui la regardait d'un air amusé ce qui la rendit encore plus mal d'être ainsi devant un enfant.
- Emery soit gentil regarde ailleurs.
"Oui maman mais je me demande pourquoi tu es aussi nerveuse? Tu dois voir ton amoureux ou quoi?"
Marianne rougit encore plus ne sachant trop que lui répondre à ce moment précis. Puis elle lui dit:
- J'ai en effet un rendez-vous mais ce n'est point ce que tu penses garnement. Puis si ma robe n'avait point été sale je me sentirais beaucoup mieux. Quoique les braies pour ce que je vais devoir faire à la joute ça sera parfait. Et si tu m'appelles maman devant mon Seigneur je ne crois point qu'il comprenne.
Elle ne pu lui laisser le temps de répondre car elle le vit venir avec à son bras l'une des plus belle dame qu'elle n'avait encore rencontré.
- Ho! Par Saint Aristote il va me dire quoi sur ma tenue jamais encore il ne m'a vue ainsi et il ne le verra point de sitôt crois-moi.
Emery la regarda étrangement en la voyant rougir à l'approche du couple il se rapprocha d'elle et lui prit la main.
" Ça va aller je suis là Maman t'inquiète. Pourquoi tu es tout rouge tu as chaud?"
Elle le regarda avec tendresse ce petit Messire qu'elle commençait à apprécier de plus en plus. En fait elle ne pensait plus à sa tenue à l'instant précis mais à lui. Comment il allait prendre cette rencontre, lui en voudra-t-il de l'avoir mener icelieu. Puis elle leva les yeux et les regarda approcher lentement. Quand ils furent à sa hauteur elle lui dit par habitude.
- Dominus Vobiscum Ritter Izidore et à vous aussi gente dame. J'espère que vous avez fait bon voyage avec les routes si peu sûres de nos jours. Il arrive que l'on fasse de mauvaise rencontre. Heureusement ce ne fût point le cas pour nous nostre voyage s'est passé comme un charme.
Elle fît une petite révérence et Emery la regarda faire étonné ne sachant trop ce que lui devais faire. Il la regardait et regardait le chevalier et ne disait mot lui non plus pendant un moment. Puis elle présenta Son Seigneur à Emery.
" Bonjour Dameee!"
Puis se retournant le regard fasciné par l'arrivée du Seigneur il le regarda avec attention. Marianne se demandait bien ce qu'il allait encore dire...
Marianne rougit et baissa la tête n'osant regarder son Maître dans les yeux attendit qu'il lui réponde, sans doute l'émotion de voir son fils il fût un long moment sans dire un mot ou était-ce que que le jeune Messire avait dit qui l'intriguait. Mais elle ne pouvait point reprendre l'enfant devant la dame elle se sentait un peu plus coincée...
Mammylou
Marianne allait répondre à Emery mais voyant que son Seigneur prenait la parole elle n'en fit rien. Elle se contenta de rester là tout près du jeune garçon sans mot dire. De toute façon qu'aurait-elle pu ajouter de plus le petit avait prit les devant en se présentant lui-même. Elle écouta la conversation entre les deux sans intervenir.
Elle restait silencieuse et gardait toujours la main d'Emery dans la sienne aucun des deux n'avait pensé à la retirer. Puis elle entendit:
Citation:Dis moi ... Il faut la mériter cette école ! As tu bien protéger cette charmante Dame qu'est Marianne durant votre trajet ? Elle me dira la vérité car c'est mon écuyère alors attention.
Elle rougit mais personne ne pouvait la voir puisque toute l'attention était portée sur Emery. Elle attendit de voir ce qu'il allait répondre.
Mammylou
Marianne aimait bien qu'il l'appel Malou après tout c'est ainsi que ses amis l'appelait toujours et ce petit Messire était très attachant tout au long du voyage elle avait appris à mieux le connaître. Il était bien bavard et manquait un peu beaucoup d'éducation mais elle aimait ce côté de lui qui en faisait un être à part. Il s'était sans doute senti gêné de lui tenir la main puisqu'il la lâcha au bout d'un moment. Elle ne dit rien car elle se doutait qu'il ne voulait point passé pour un gamin et un futur chevalier ne faisait point ce genre de chose semble t-il. Elle se contenta donc de rester là, à ses côté sans dire un mot.
Elle avait envie de sourire de voir comment il était fasciné par le chevalier qui était en face d'eux et qui semblait s'intéresser grandement à sa personne. Marianne elle savait la raison de son attitude envers le garçon mais ne pouvait rien dire. Elle l'écouta parler on aurait dit qu'il voulait tout dire en même temps elle se retient de ne point partir à rire en l'écoutant. puis il tourna son regard vers elle semblant l'implorer de lui apporter son aide lorsqu'il dit:
Citation:Mais jchuis pas sûr que j'l'mérite.
Malou ne pu faire autrement alors que de répondre.
- Oui bien sûr que tu le mérites voyons et le fait que tu penses ne point avoir bien agit est déjà un bien pour ton éducation. Car savoir reconnaître ses erreurs est une grande preuve de sagesse et cela est tout à ton honneur.
Puis Marianne regarda son seigneur et lui dit:
- Il a été très bien et il m'a beaucoup aidé pendant ce voyage. Il faisait ce que je lui demandait sans trop faire d'histoires. Je vous le recommande il sera un très valeureux chevalier un jour.
Malou vit le visage d'Emery s'illuminer tout à coup et elle lui fit un clin d'il complice.
- Il m'a très bien escorté je ne puis que confirmer.
Elle n'avait point à dire qu'il était espiègle et aimait lui jouer des tours car elle même était très taquine alors valait mieux taire la chose. Malou n'avait point menti il était un bon compagnon de route et suivait ce qu'elle disait.
Une fois qu'elle eut dit ce qu'elle avait à dire elle se tourna vers la dame qui s'était mit quelque peu en retrait juste un peu après les avoir salués. Elle s'était senti gênée qu'une dame de son rang la salue ainsi. Elle se permis de la regarder sans pour autant être impolie. C'était une grande dame à n'en point douter. Elle avait le charme et la classe de la haute société ça se voyait très bien. Puis elle remarqua que celle-ci semblait aussi fasciné par le père que par l'enfant. Un petit sourire se dessina alors sur ses lèvres .
Elle qui pensait que son voyage allait prendre fin après la joute se dit qu'il fallait qu'elle profite un peu de la compagnie d'Emery tant qu'elle le pouvait encore...