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[RP] Rivet - Au fond du Prieuré : Le confessionnal

Kronembourg
La dame de compagnie de Xanthi ! Voilà qui était l'inconnue dans la nuit. Les yeux du Veilleur se fixèrent sur le rideau, le temps qu'il visualise la scène. Fugace. Brutale. Sans appel.
Et puis il y avait cette autre inconnue derrière la planche. Planche si fine au delà de laquelle se trouvaient tant de réponses.
Ou peut-être pas. Peut-être que chacune des questions qui traversaient son esprit n'avaient pas lieu d'être.
Il bougea chacun de ses doigts de pied dans l'eau de la bassine qui commençait à tiédir.


Comme vous l'avez compris, la raison et le coeur se placent souvent en opposition dans la vie de l'Homme. C'est sur ce fondement même que nous sommes si imparfaits.
Non que le coeur nous pousse toujours vers l'erreur, ce serait une maladresse de le croire, mais aussi souvent parce que la raison repose sur des préceptes erronés. Car Notre raison n'est pas forcément La raison, telle que le Très-Haut l'a conçue pour nous.


Il hésita un moment, ses doigts jouant avec son petit couteau d'ancien soldat. Puis reprit.

Vous dîtes avoir déjà blessé quelqu'un et ne pas en être fière. Avez-vous tenté de vous amender, de manifester votre regret, de réparer la blessure ?
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Jonhatan27
La personne qui se confessait devait comme on dit en avoir gros sur la patate, car habituellement c'était mon père j'ai pêché, patati patata et un amen et oups on s'en va.

Jonhatan restait tranquille, son tour viendra, son ventre commençait à crier famine, il prit donc un morceau de pain et le grignota.

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Jonhatan Ordre du Saint Esprit
Cyrinea
C’est que ça commençait à trépigner. Alors qu’elle, elle était en dehors du temps, plongée dans le passé, l’avenir et les tréfonds de son âme.
La sagesse. Elle réalisa combien elle en avait été loin, parfois. Oui, elle avait blessé, deux personnes.


Certaines blessures sont-elles réparables? Même si je me suis amendée, si j’ai demandé pardon, une part de moi-même ne regrette pas. Est-ce que cela fait de moi une mauvaise personne ? Est-ce que soigner la blessure d’un coup d’épée que l’on vient de donner est un acte qui nous absout ? Est-ce cet acte est sincère ? L’homme est-il condamné à vivre en acceptant le mauvais qui est en lui, à l’assumer, même si il tend vers la perfection...Et donc à vivre avec les blessures infligées aux autres, à jamais, quitte à ce qu’elles rongent son âme...

Elle réfléchit un instant.

Les hommes vont dans les églises et une fois qu’ils en sont sortis, font le mal autour d’eux. Et souvent, ce sont les plus honnêtes et les plus droits qui se prennent des coups. Le monde est injuste. Pourquoi ?
Xanthi
[Après le pré, en vue du Prieuré]


Il en fallait plus à la jeune femme pour la désarçonner. Elle se coucha sur l'encolure et se cramponna à la crinière. Elle apprécia le galop, laissant filer sa jument, riant, ses cheveux dénattés, ses jupons volants, elle se sentait libre.

Arrivées en haute de la petite colline le genet ralentit et là devant elles, enfin le Prieuré ou ce qu'il en restait.

Ah ! je comprends mieux ce galop !


Elle flatte la jument et s'exclame : brave bêêête !

Une ruade lui répond.

Gnéééé, mais ça va pô !

S'écria aussitôt Xanthi, s'accrochant toujours.


DiBi ! calme, regarde comme tu seras bien là !

Lui dit-elle doucement espérant calmer l'animal et descendant de monture.

Tu me couves quelque chose.

Elle la desselle et la débride, passant ses mains sur sa jument, cherchant une blessure ou autre. Ne trouvant rien, elle la laisse et se tournant vers les ruines continue son monologue :

A tout à l'heure, je reviens.
Elle marque un temps d'arrêt, se met face au cheval :
Tu le sais que je reviens toujours.
T'avais pas dit que tu ne parlerai plus …
Ahhhhhhhhhhh, tout gâche toujours tout, toi !

et ajoute à haute voix, juste pour narguer la petite voix de sa conscience,

Ben je sais maintenant qui est décrépi, remarque ça veut pas dire que le confesseur l'est pas aussi.

Elle laisse perler son rire et c'est d'un bon pas qu'elle pénètre dans la ruine.
--.kronembourg



Au regard du nombre de questions sur lesquelles la jeune femme se tourmentait, le Veilleur prit le temps de réfléchir. C'est que chacune méritait d'être étudiée avec soin, mais aussi avec la plus grande justesse possible.
Il se curerait les ongles plus tard, chaque chose en son temps.


Certaines blessures sont parfois infligées pour une question de survie. Selon la situation dans laquelle vous étiez placée au moment de blesser, vous avez pu estimer, au moment de le faire, que vous n'aviez pas le choix.
C'est pour cette raison selon moi, que vous pouvez tout à fait tenter de vous amender ou de demander pardon, sans forcément regretter votre acte au fond de vous. Cela ne fait pas de vous une mauvaise personne. Sur ce point précis, vous avez songé au bien-être de l'autre avant le votre.

Quant au regret, il faut le dissocier de la culpabilité. Que vous ne regrettiez pas votre acte est une chose. Chacun sa sensibilité, ses motivations, son vécu. Mais si cet acte vous ronge malgré tout, la confession pourra vous aider à vous en libérer.


Il réfléchit un instant.

Le monde n'est pas injuste, ce sont les faiblesses de l'Homme qui le rendent tel quel. Bon nombre de personnes oui, prient dans les églises mais ne tirent aucun enseignement des passages qui leurs sont lus dans le livre des Vertus.
Se montrer dans une église ne suffit pas. Tendre vers la Vertu, pour les êtres imparfaits que nous sommes, doit venir d'un comportement que nous devons adopter tous les jours.


Hochant un peu la tête à l'intérieur de sa cabane, il espérait à travers ce dialogue passionnant lui apporter un début de réconfort.

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Cyrinea
Plus de bruits d’eau, ni d’effleurement de papier. Le temps de la confession était-il venu ? Quoiqu’il en soit, il parvenait à apaiser sa colère, et toute idée de vengeance l’avait abandonnée. Elle décida de ne plus déguiser sa voix. En plus d’être épuisant, c’était certainement un péché de plus.

Je suis faible, oui, comme tout Homme que Dieu a fait. J’essaie de tendre vers la Vertu, aujourd’hui en tout cas, car j’ai commis par le passé de nombreux actes répréhensibles. ET je sais que le premier que j’ai commis, même si il a été dicté par la souffrance n’excuse rien car d’autres ont suivi.

Elle s’arrêta un instant de parler, ne sachant pas très bien comment il fallait qu’elle poursuive.

Heu...Je dois confesser tous mes péchés ?

Grand dieu ! C’est qu’alors, ils avaient pas fini !
Xanthi
La tête en l'air, regardant les sculptures, la jeune femme se retrouva bientôt en fâcheuse posture. Comme dans toutes les ruines, le sol n'était point lisse et une pierre en profita pour la faire trébucher - ... wé comme les platanes ... -

sgreu gne gneu !

platfff !

outch

Je vous laisse imaginer la culbute, apercevoir ce que vous voulez quand ses jupes se soulevèrent .... parce que là elle était assise sur le sol moitié terreux moitié dallé et elle avait un peu la tête tourneboulée.
D'ailleurs, elle repoussait les mèches de cheveux qui lui recouvraient le visage, laissant voir ses gambettes, jusqu'au dessus des genoux.


wouahhhh quelle chute !
Ben là pas de doute, j'ai la foi !


ben tu divagues .....
ben ... faut que je me lève là
wé lèves toi et marches
et si je cours au dehors c'est que j'ai pas la foi !
ah ! tu abandonnes déjà
meuh nan ! tout de suite .....


oh là là ! la bosse ! fichtre !

Elle masse son cuir chevelu, sentant, tâtant une bosse grosse comme un oeuf de pigeon, essayant de se lever, regardant enfin autour d'elle à hauteur de ses yeux.
Kronembourg
La voix, de l'autre côté de la planche, se faisait différente. Elle adoptait un entremêlement à mi-chemin entre la clarté et la méfiance pour finalement former un timbre plus précis.
Pourvu que le bois ne déforme pas les sons puisqu'en cet instant précis, le sacristain devenait persuadé que celle qui se trouvait assise de l'autre côté du confessionnal n'était autre que celle qu'il craignait le plus de rencontrer.
Son souffle se coupa net un instant, puis reprit plus vivement.
Un bruit sourd se fit entendre derrière le rideau, proche et lointain à la fois. Curieux comme pas deux le barbu fut bien tenté de pointer le nez dehors pour observer ce qui se passait, mais le secret de l'anonymat se devait de rester respecté.
Il tendit donc l'oreille : Sa voix, ces voix, cette conviction soudaine, il lui fallait recouvrer son calme.


La confession résulte d'une démarche volontaire, répondit-il, faussement serein. Vous pouvez confesser tous vos pêchés, comme vous pouvez ne confesser que ceux qui vous pèsent le plus. L'important, c'est que vous vous sentiez libre de le faire. En accord avec vous-même, et avec Dieu.

Et là commençait l'exercice de haute voltige. Savoir écouter sans explorer, recueillir sans s'impliquer, ressentir sans exprimer. Autant dire, si c'était vraiment Elle de l'autre côté de la planche, que l'équilibre allait se révéler extrêmement vacillant.
Quel idiot aussi. Il aurait dû prévoir un trou, pour pouvoir regarder.

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Jonhatan27
Alors que jonhatan attendait tranquillement son tour en mangeant son pain, un vacarme se fit entendre.
On aurait dit un troupeau qui rentrait dans une étable, il se retourna et vit assis sur le sol une dame titubante et aussi sale qu'un cochon qui se boge.

il se leva et couru vers la dame.

Lui tendit la main.

Puis je vous aider et allez vous bien ?
Une inconnu, enfin presque, juste un vague souvenir de l'avoir croisé sur une estrade.
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Jonhatan Ordre du Saint Esprit
Cyrinea
Elle sursauta lorsqu’elle entendit le choc sourd sur le sol suivi d’un bruit de froufrous.

Eau, culbute et dentelles.

Drôle de confessionnal. Des images pas très aristotéliciennes en tête, elle tenta comme elle put de rester concentrée.

Car, faire le tri de ses péchés n’allait pas être une mince affaire. Il fallait qu’elle décide ce qui était important pour elle, tout en tenant compte que c’était Lui qui était planqué là derrière, sans omettre, sinon ça servait à rien...Bon sang, pourquoi Sœur Ellya qui lui avait proposé de venir n’était-elle pas là !?

Aaaaaalorsss.....

Tout déballer en silence comme quand elle avait vidé par terre sa besace le jour de sa convocation par la Duchesse ! Voilà la solution. Et ensuite, se débarrasser de ce qui la hantait et ranger le reste, définitivement, dans la partie des souvenirs avouables...Quoique...Oui, non, mais ça, même si ce n’était pas avouable, elle ne pouvait vraiment pas le dire ici, justement. Et pas à Lui. Et puis bon, avant de venir vivre à Montauban, elle n’avait pas vraiment péché puisqu’elle était mécréante. Donc, ça comptait pas.

Problème réglé.

Elle finit par se lancer, la voix la plus ferme possible, entreprise malaisée vue les circonstances.


J’ai commis un certain nombre de péchés, voire un nombre certain. J’ai tenté depuis de me racheter et je suis venue pour éviter d’en commettre un autre. Sœur Ellya m’a fait valoir qu’en parler me soulagerait et ferait peut-être en sorte que ma souffrance s’apaise si bien que la vengeance dont je vous ai parlé au début de cet entretien n’aurait peut-être pas lieu d’être mise en œuvre.

Mais la conversation avait été telle, qu’elle ne se souvenait plus exactement pour quelle raison précise elle était venue. Elle entortilla une mèche de cheveux pour mieux réfléchir et conclut, au bout de quelques secondes :

En fait, je n’ai plus aucune envie de me venger. Quant à mes autres péchés...la justice des hommes m’a punie. Mais je viens ici demander le pardon à Dieu.
Xanthi
Puis je vous aider et allez vous bien ?

En même temps qu'elle entend une voix, elle voit la main qui se tend et la prend.
Une fois debout, elle tente de sourire, relève la tête et reconnaît l'homme croisé il y a quelque temps en gargote. Elle lâche la main le salue, attrape sa super besace et ne voulant l'importuner plus encore, elle le salue :


Merci beaucoup Messire. Je regarderai où je mets les pieds la prochaine fois.

Elle voit pour lui raconter les sculptures, mais se retient et reprend :

Je vais m'asseoir et attendre là-bas. Je suis désolée de vous avoir déranger dans votre méditation.

Elle va se poser, ou plutôt se jeter sur le banc de pierre. Elle tâte son crâne, la bosse est toujours là. Si les vieilles pierres ont bien des choses à lui dire, elle ne veut qu'une chose à cet instant, s'allonger et ne pas penser au marteau qui tambourine, aux étoiles qui l'éblouissent … Elle ouvre sa besace, en sort une fiole un linge qu'elle humidifie et le pose sur ses cheveux.

Hey ! tu vas pas dormir ???
Ben t'entends pas les cloches ?
nan mais je vois les étoiles ....


gnééé oh là là ! gémit-elle.
Xanthi
Sa tête, que dire ..... elle ne savait.
Puis elle se souvint avoir vu une sorte d'auberge au dehors. Elle se leva et marcha lentement, serrant sa besace, souriant au gentil messire et se retrouva au dehors, et là elle la vit. Elle s'approcha et lut le mot de bienvenue affiché.




AMEN tes Fesses.

Propriétaire : Kronembourg
Tavernier(e) : Watelse
Bière à 0,90 écu, menus à partir de 5,85 écus
Non, ce n'est pas une taverne. Il y a déjà assez de poivrots à côté.

AMEN tes fesses est une annexe au Prieuré Sainte Illinda du Rivet. Une auberge où vous trouverez le gîte et le couvert, mais surtout des activités à partager tous les jours.
Mercredi : Linge sale à la rivière du Rivet.
Lundi et Vendredi : chorale.

Les responsables des lieux essayeront de vous imposer leurs activités mais vous n'y êtes pas obligés. Ils sont de toute façon assez déjantés pour brasser du vent tous seuls. Et même de la bière !

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Maïs réchauffé de la veille ( 2 PF ) 5.85 écus.
Saindoux pour les gros ( 3 PF ) : 8.60 écus.

Inutile de râler après le cuistot, il a préféré garder l'anonymat.

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N'oubliez pas la prière en entrant ( mais jamais en repartant ! ) en l'honneur de Sainte Illinda sans qui ce boui-boui infâme n'aurait jamais vu le jour.


Devant la porte de l'auberge, la jeune femme récite une prière brève mais fervente :

Cher Très Haut
Si tu vois ma tête
Où tintent des grelots
Ne cherche pas la petite bête
tu sais bien qu' j' t'ai dans la peau.


Ben tu t'entends ?
Nan j'entends rien à part les cloches, là !

grrrrrrrrrrrrrrr.

Elle poussa la porte et se jetta sur le banc le plus proche d'elle, lâcha son sac mary poppins et se prit la tête entre les mains.

Oh là là là là là là là là là là là là
Kronembourg
[ Dans la cage à lapins ]


Voilà bien une confession qui lui posait une colle, au Kro. Sans insister sur l'évidence qu'il n'était pas fondamentalement subtile, les mots qui lui parvenaient depuis l'autre côté de la planche, la voix qui le bouleversait au point qu'il en avait oublié que la peau de ses pieds se fripait dans la bassine, et la substance-même de la confession, lui posaient problème.
Bé oui : Comment mesurer l'importance d'un péché en vue de l'absoudre, s'il en ignorait la teneur et l'étendue ?
Et puis la curiosité prit le pas sur le reste. Il fallait qu'il sache.


Nous commettons tous des péchés, à différents moments de nos vies. Moi-même j'irai me confesser d'ici peu auprès de la sainte nitouche qui dirige ce prieuré.

Et il savait qu'il allait vivre un grand moment de solitude lorsque la soeur Ellya l'entendrait raconter ses derniers excès. Graaaaand moment.

La justice des hommes statue sur une peine, mais ne pardonne pas. Quand bien même un fautif exprimerait des regrets sur ses actions passées qu'il resterait fautif au regard de ses semblables.
L'église tente d'aller plus loin. Elle ne juge pas mais elle pardonne lorsque les regrets sont sincères. Contrition n'est pas un vain mot, au regard du Très-Haut. Si vous vous repentez sincèrement de l'avoir offensé, vous obtiendrez l'absolution pour le restant de vos jours.


C'est à cet instant que l'homme de dieu s'aperçut que depuis quelques minutes, tout le poids de son corps s'était déporté contre la planche.
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Cyrinea
Elle ne savait plus du tout où elle en était. Ni que dire, ni que faire. Etrange situation, bien trop étrange. Elle avait de plus en plus de mal à dissocier l’homme du confesseur, sentait son poids sur la planche, avait envie de s’y coller, le lieu était intime et confiné, elle avait chaud, et envie d’une tout autre confession.

Elle se rendait compte aussi que, de tous les péchés qu’elle avait commis, elle n’en regrettait finalement aucun et les assumait dans leur entièreté.
Ne lui restait que celui d’intention, pour lequel elle était finalement venue au départ.


Je confesse, mon Frère, avoir voulu blesser l’homme que j’aime alors même qu’il ne savait rien de ce que je ressentais pour lui. Nous avons vécu un éprouvant face à face en public et, devant les armes qu’il déployait pour me confondre, je lui en ai tant voulu que j’ai failli user des mêmes. Non pas parce qu’il jouait son rôle, mais parce qu’il portait ainsi atteinte à ce que j’avais de plus intime. Aujourd’hui encore, non pas vis-à-vis de lui, mais vis-à-vis d’autres personnes, la haine couve et je me sais capable du pire. Je lutte. Une lutte de tous les jours. Et je ne sais si elle aura raison de moi ou si c’est moi qui aurai raison d’elle. Lutter me rend faible et m’oblige à tuer en moi une partie de ce que je suis. La politique, mon Frère, le pire fléau qui soit en ce bas monde et qui puisse donner des envies de meurtre.
Kronembourg
Si cette maudite planche avait été plus fine, peut-être aurait-il pu respirer son odeur. Cette fragrance particulière en laquelle il aimait tant à se perdre. Peut-être même aurait-il pu percevoir la chaleur de son corps, assis là, à seulement quelques infimes centimètres de lui, et cependant intouchable.
L'amplitude de la distance entre leurs deux personnes, peut-être même entre leurs deux individualités, lui apparut soudain comme une évidence.
Il s'était fourvoyé. Et de cela aussi, le cistercien devrait se confesser. C'était l'homme de Dieu qui devait reprendre le dessus sur lui-même.


Il faut voir la haine comme une énergie qui peut vous aider à avancer, si vous savez la transformer positivement. Lutter contre cette énergie est une étape dans le processus de transformation. Mais le plus important, c'est d'en localiser la source. Quelle est cette partie intime en vous qui fut atteinte ? En quoi vous porte-t-elle à éprouver de la haine vis-à-vis de votre entourage ? La politique est-elle vraiment mêlée à votre haine ?

Comme il avait conscience que les réponses en retour seraient plus que difficiles à formuler, il ajouta.

Vous ne devez pas tuer en vous une partie de ce que vous êtes, mais bien exprimer cette partie pour être au clair avec elle. La politique est un jeu de dupes, pas plus que ça, dans lequel le " Paraître " est plus important que l' " Etre " . Je parle d'expérience mais ici dans ce confessionnal, il n'est pas question de cela.
Ici nous ne sommes que deux, seul le Tout Puissant nous écoute. Vous pouvez parler sans crainte.

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