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[RP] L'apothicairerie de la veuve Lacroix

--Madame_lacroix


Madame Lacroix contempla la devanture avec satisfaction.

Veuve depuis peu d'un riche apothicaire provincial, elle avait profité de sa liberté nouvellement acquise - et de l'héritage qui l'accompagnait - pour s'installer dans le quartier le plus commerçant de Paris.

L'intérieur de la boutique avait été soigneusement épousseté, les murs briqués. Tout reflétait le soin maniaque qu'apportait la propriétaire à la propreté de son logis

La boutique regorgeait de simples et d'épices. Racine d'angélique, feuille de sauge, écorces de cannelle et autres plantes aussi communes qu'exotiques se côtoyaient, confondant leurs effluves, composant un parfum lourd et entêtant.

Dans l'arrière-boutique, fermé par un lourd cadenas, était rangés les poisons et drogues les plus précieux... et les plus mortels.

Au centre trônait un large comptoir en chêne massif, derrière lequel la veuve s'installa, attendant le client.
Lissandre
Lissandre boitait désormais. Ses chaussures trouées avait laisser libre passage aux cailloux et autres morceaux de bois blessant. Ses orteils en étaient meurtris, mais surtout un objet lui avait coupé tout une longueur de dessous de pieds. Son pieds avait en une journée rougie, puis du pue était apparu empêchant sa propriétaire de se déplacer aussi facilement qu'avant.

Maitre Watelse avait eu la gentillesse - gentillesse un peu forcée en réalité - de lui indiquer l'office d’apothicaire le plus proche. Aussi, trouva t'elle facilement le chemin de celui qui, elle l'espérait, lui rendrait toutes ses capacités de marche.

Lissandre ouvrit la porte:


Hé ho! Il y a quelqu'un?

Elle avança dans l'office, son pieds à la traîne entra à sa suite.
--Madame_lacroix


Une planche de cire à la main, un stylet dans l'autre, la veuve faisait s'adonnait son activité favorite : s'assurait que les gredins qui l'assistait ne profite pas de sa légendaire bonté pour la dérober.

L'oeil fixé sur la balance, elle pesait soigneusement les ingrédients, comparait les poids avec ses registres, et reportait le tout sur sa tablette.

Interrompue, elle releva la tête, et détailla la mise de la nouvelle venue d'un air revêche.
Si elle avait voulu accueillir tous les gueux de Paris, elle se serait installée à la cour des miracles.

Elle hésita un bref instant sur l'entrée en matière. Signaler que le guet était proche, ou informer que la maison ne faisait pas crédit?

Elle opta pour un banal et hautain :

Bonjour
Lissandre
Bonjour Dame. Avez-vous de quoi soigner ... cela?

Lissandre, prenant appui contre un mur, leva son pieds en la direction de l'apothicaire qui n'avait pas l'air plus heureuse que ça d'avoir un client. Le torchon enveloppant mal la blessure était désormais tout empourpré de sang.

Bien entendu, vous serez grassement payée. Maitre Watelse s'en chargera.

Et toc! Voilà un nom qui ne pourrait passer inaperçu. Bien sûr, il faudra bien amadouer le vieux grigou ce soir pour qu'il accède à ces frais. Mais Lissandre savait y faire, le vieil homme ne saurait lui refuser quoi que ce fut. Le chantage, ça marchait toujours.

Je suis sa filleule, Lissandre LeCordelier...

Rien de plus faux. Aucun lien entre eux, sinon financiers. Mais cela, l'apothicaire n'en saurait rien. Et le Watelse ne nierait pas non plus.


Donc pour mon pieds...?
--Madame_lacroix


Elle ne pu retenir une grimace en voyant l'état du pied. Voilà à quoi cela mène de passer ses journées à mendier dans les rues, au lieu de faire un travail honnête.

Pourvu qu'elle ne ramène pas tous ses amis truands. Elle avait payé assez cher son installation.
Ou peut-être qu'il s'agit d'un piège? Elle avait pu s'allier avec d'autres malandrins, qui profiteraient de la distraction pour la piller.

Elle frémissait à cette idée. Et la jeune femme dit les mots magiques :


Bien entendu, vous serez grassement payée. Maitre Watelse s'en chargera.

Maître Watelse? Le célèbre joaillier? Mais voilà qui changeait tout.
Un homme aussi éminent ne souffrirait certainement pas de laisser des dettes à son nom.


Je suis sa filleule, Lissandre LeCordelier...

Sa filleule. Probablement la nouveau terme à la mode pour désigner une maîtresse. C'était là une idée bien ingénieuse, pour justifier les allées et venues, sans s'attirer les commérages du voisinage.

Elle haussa les épaules. Cela ne la regardait en rien. Il fallait surtout faire bonne impression maintenant. Maître Watelse devait connaître du beau monde, et sa reconnaissance pourrait certainement lui ouvrir bien des portes.

Elle adressa un sourire hypocrite à la jeune femme, et répondit sur un ton obséquieux :


Mais Mademoiselle LeCordelier, nous soignons ici les pauvres hères avec autant de soin que les grands de ce monde.


Faisant signe à ses assistants :

Apportez une chaise à Mademoiselle, et un tabouret pour qu'elle puisse reposer son pied.


Elle reporta son attention sur sa cliente, toujours aussi cauteleuse :

Prenez place, je vous en prie.
Si vous voulez bien m'excuser, je m'absente un instant chercher de quoi vous soulager.


Et esquissant une rapide courbette, elle se dirigea vers l'arrière-boutique.
Lissandre
Le mot magique : Watelse. Elle ne s'était pas trompée en se rapprochant du vieil ami de son père. Lissandre pourrait faire du Beau Monde, Son Monde! Finis les semaines de disette, les soirs de jeûnes forcés, les dettes, la mère qui pleurait sur leur malheur, les petites soeurs qui geignaient de faim. bientôt Lissandre pourrait les extirper de la misère, pour une vie humble toujours mais moins pénible. La blondinette ne songeait pas à soutirer à l'orfevre toute sa fortune. Juste de quoi sauver les LeCordelier.

Pour le moment, Lissandre avait toujours le pieds en l'air, confortablement installée sur une chaise. Sa chausse effilée était désormais à terre et la blessure ne frottant plus contre, Lissandre ressentait la douleur un peu moins intensément.

Elle attendait l'apothicaire, laissant trainer son regard sur les étagères environnantes. Des bocaux de verre renfermant quelques poudres et herbes que seuls les savants avaient le secret. Et Lissandre était loin d'être une savante
.

La blessure, est ce que ça guérira vite? Lança t elle vers l'autre pièce où la propriétaire s était rendue pour faire je ne sais quoi. Sa mère lui avait parlé de sorcières empoisonneuses dont raffolaient les nobles. Faire avaler des mixtures mortelles à un père pour en hériter le domaine et le nom, quoi de plus normal, n'est ce pas? Lissandre sourit seule à cette pensée: ils sont fous ces nobles!
--Madame_lacroix


L'apothicaire n'étant malheureusement pas sorcière, elle ne pouvait guère lire dans les pensées de sa cliente.
Si cela avait été le cas, elle aurait sans doute froidement songé que la noblesse n'était pas seule à employer de telles pratiques.

Elle fouilla rapidement les étagères, et prit des bandages et de quoi préparer un cataplasme. Inutile d'utiliser un baume trop cher. Après tout, elle lui faisait crédit, à cette jeune femme. Elle se contenterait de soins simplement efficace, tant qu'elle n'aurait pas en mains espèces sonnantes et trébuchantes.

Elle revint dans la boutique, tendit la farine de lin à un assistant et l'envoya faire bouillir de l'eau. Se rapprochant de sa patiente, elle examina de plus près les dégâts, et répondit en grimaçant légèrement :


Le meilleur médicament serait une bonne paire de bottes, ou de rester assise quelques jours.
Cela vous soulagera en attendant, mais si la blessure s'infecte, il faudra voir un médecin. Il y a un Hôtel-Dieu au besoin.


Surveillant d'un oeil méfiant la préparation du remède, elle ajouta :

Je vais vous fournir de quoi faire un cataplasme. Il vous faudra le changer trois fois par jour jusqu'à guérison de la plaie

Retournant à son bureau, elle versa quelques herbes dans un pilon, et commença à les broyer d'une main experte.
--Madame_lacroix


Plusieurs semaines s'étaient écoulées depuis la venue de la va-nu-pied, et la veuve n'avait toujours pas vu la couleur de son argent.

Son humeur se faisait plus mauvaise à chaque nouvelle facture qui venait s'ajouter, et les commis faisaient les frais de ses colères

Si elle ne se faisait pas rapidement une clientèle et ne trouvait pas de quoi rembourser ses créanciers, elle pourrait rapidement mettre la clef sous la porte et retourner s'enterrer dans sa petite ville de province.

Rongeant son frein, derrière son comptoir, elle attendait le client, essayant sans grand résultat d'avoir l'air affable.
--La_baronne
Les rues de Paris était toujours égale à elles mêmes, sales, encombrés et grouillant d’individu tous répugnant les un que les autres. Mais pourquoi donc était-elle obligée de venir ici sans cesse ? A croire que la puanteur et la saleté venait faire parti de son quotidien maintenant. Même les quartiers plus « chic » ceux la même que toute la noblesse aimait fréquenter n’avait à ses yeux que dégout et répugnance, bien loin de la tranquillité de ses terres.
Enfin ! Puisqu’il fallait être là !

La voiture s’arrêta dans une de ces rues commerçante de Paris, juste devant une boutique quelconque que la Baronne ne regarda même pas.


-Diantre ! Pourquoi nous arrêtons nous !
-C’t’ici ma Dame. L’personne qu’vous vouliez voir. C’que vous m’avez d’mander d’chercher.

Hochement de tête, dubitatif. Regard légèrement hautain en direction de l’officine avant d’esquisser un sourire sans joie voir même dédaigneux. Ainsi, c’était ici. Ici que son informateur de cocher lui avait assuré qu’elle trouverait ce qu’elle cherchait.
Cela ne payait pas de mine, mais pourquoi ne pas essayer.


-Très bien. Attend moi là. Mais gare à toi si ce n’est pas le bon endroit ! Je ne suis vraiment pas d’humeur conciliante !

Et sans aucune sympathie à l’égard du pauvre cocher, la nobliote pénétra dans la boutique, en regardant bien un peu partout ce qui l’entourait. L’endroit ne payait pas de mine, l’endroit ne lui plaisait pas, mais elle n’avait guère le choix. Plus vite elle aurait régler l’affaire, mieux ce serait.
Se tournant donc vers le comptoir, avisant sans aucune émotion la dame se trouvant derrière, la baronne lança simplement :


-Bonjour. Des informateurs m’ont dis que vous pourriez sans doute m’aider. Si du moins, vous êtes bien celle qui s’occupe de cette officine.
--Madame_lacroix


Son coeur manqua un battement en entendant le coche s'arrêter devant son enseigne.

Si la personne avait les moyens d'avoir une voiture, elle avait ceux de la rémunérer grassement. Devant ses yeux, une poignée beaux écus sonnants et trébuchants dansaient avec allégresse.

La rêverie ne dura qu'une seconde. pour que cette vision devienne réalité, il allait falloir faire bonne impression.
Avisant ses commis qui risquaient fort de compromettre ses chances, elle siffla rageusement :


Vite, vite, cachez vous dans la réserve! Vous ne voyez pas qu'une personne de qualité va se présenter?

Elle rajusta rapidement sa coiffure, passa ses mains nerveusement sur sa robe pour la défroisser, et jeta un coup d'oeil rapide à sa boutique, s'assurant que tout soit bien à sa place.

Elle se dirigea vers la porte afin d'ouvrir à cet invité de marque, et se ravisa. Cela ne risquait-il pas de la faire paraître désoeuvrée, et surtout, incompétente?

Ne valait-il mieux pas paraître débordée de travail?
Et dans ce cas, plonger le nez dans ses livres de compte? Faire semblant de s'atteler à une préparation délicate? Ranger les onguents?

Et c'est sur ces considérations hautement philosophiques que sa future cliente la surprit, nez en l'air au beau milieu de l'échoppe. Son attitude trahissait sans l'ombre d'un doute de hautes origines, bien loin des nobliaux et notables de province qu'elle était accoutumé à côtoyer.

Rouge de confusion, la veuve esquissa une révérence maladroite, et n'eu pas même le temps de saluer l'arrivante.


-Bonjour. Des informateurs m’ont dis que vous pourriez sans doute m’aider. Si du moins, vous êtes bien celle qui s’occupe de cette officine.

Elle ne prit pas la peine de réfléchir avant de répondre :

Je suis bien l'apothicaire Lacroix Madame, et quel que soit votre demande, je la satisferais
--La_baronne
Et bien au moins elle n’était pas venu pour rien et son cocher ne pâtirait pas de sa mauvaise humeur, enfin, pas tout de suite encore. Peut être plus tard si elle n’obtenait pas de cette dame ce qu’elle voulait. Après tout, en toute noble qu’elle était, elle avait bien le droit de passer son humeur massacrante sur qui elle voulait.
L’avenir très proche de son cocher en était donc décider, elle l’avait décidé ainsi ! Petit plaisir personnel dans cette déplorable journée.


-Parfais.

La baronne sortit alors une bourse de cuir, hautement travaillé et surtout bien rempli qu’elle posa d’embler sur le comptoir devant la veuve.

-J’aurais besoin de vos compétence pour un service particulier, un mal envahissant à faire passer.

L’argent parlait toujours plus que les mots. Nul besoin d’expliquer d’avantage de qu’elle attendait de l’apothicaire, son regard voulait tout dire.


-Ceci n’est bien sur qu’une petite partie de ce qui vous sera donner si vous parvenez à faire convenablement ce que j’attends de vous.
Il va de soit que cet affaire doit rester discrète et à l’abri d’oreille et regard indélicat.


Logique, si elle venait la voir c’est qu’elle ne voulait pas que ça se sache, d’autant que ce genre de chose était puni par l’église et par le royaume et par tous les nigauds qui ne voyait pas plus loin que le bout de leur nez.
Certes elle avait péché. Quelque heure de plaisir, juste un instant de bonheur dans les bras d’un mâle digne de ce nom, elle en rêvait encore en y pensant et aurait même était prête à recommencer si cette chose infâme n’était point venu se loger en son sein.
Du plaisir oui, mais pas le reste.


-Est-ce dans vos… Capacité ?

Un regard impérieux vers cette femme, sans aucune autre forme d’émotion, elle était noble, elle avait tous les droits, même les plus méprisants. Et dans ce genre d’action, il ne valait mieux pas montrer ses sentiments, a ce petit jeu, la Baronne était devenue très forte.
--Madame_lacroix


Elle tentait de conserver ses yeux brillant de convoitise modestement baissés, mais ne pouvait s'empêcher de jeter de furtifs coups d'oeils à cette bourse gravide nonchalamment alanguie sur son comptoir.

Ses pensées s'égaraient, elle imaginait déjà les pièces d'or, le métal imprégné de l'odeur de cuir neuf de l'aumônière, tintant délicatement entre ses doigts agiles.

La rêverie prit fin quand elle vit ses doigts s'agitaient, prêts à s'emparer l'objet de ses convoitises. Elle plaqua les mains sur sa robe, serrant les pans à s'en blanchir les jointures, et reporta son attention sur sa cliente.

Son regard s'éteignit quelque peu tandis qu'elle réfléchissait à sa demande, si banale, et si complexe à la fois. Elle avait très tôt compris que le commerce potions abortives lui permettrait de mettre facilement de l'argent de côté, sans que feu son avare d'époux n'en soupçonne l'existence.

Le souci n'était pas la fabrication. L'achat des plantes nécessaires se justifiait aisément. Le plus préoccupant, c'était le risque d'échec. Et cela sonnerait certainement le glas de sa carrière.

A cette idée, elle déglutit difficilement, et se lança. Autant annoncer la couleur de suite :


J'ai grand habitude de ce genre de potion, elle me sera aisée à préparer.

Vous devez néanmoins savoir que chez certaines patientes de faible constitution, des saignements importants peuvent survenir.


On allait peut-être s'abstenir d'évoquer les risques de décès. Elle songea d'ailleurs sans joie que si la grande dame n'y survivait pas, elle pourrait difficilement la ruiner depuis la Lune.
--La_baronne
Elle ne montra aucun signe de crainte, de compassion ou autre. La dame pourrait lui fournir ce dont elle avait besoin, c’était tout ce qui lui importait. Le reste, était tout simplement sans importance. Cependant, voulant s’assurer qu’elle n’avait pas à faire à un charlatan comme ceux qui courrait les rues dans cette maudite ville, la baronne sorti une seconde bourse qu’elle garda dans ses main, bien visible de l’apothicaire.
Certaine personne ne pouvait comprendre que par le tintement de petite piécette s’entrechoquant entre elle. Celle là n’échappait pas à la règle, elle avait vu son regard sur la bourse posée sur le comptoir. Donc si elle voulait un travail bien fait, autant lui montrer quelque chose de… persuasif.


-Je connais parfaitement les risques encourus par ce genre de potion. Cependant, a vous de faire en sorte pour que tout ce passe bien. Si vous réussissez, vous aurez le double de ce qui se trouve dans cette bourse actuellement. Si vous échouez….


La baronne au regard insistant, ne termina pas sa phrase, laissant un sombre doute planer sur ses intentions. Si elle avait fait elle-même le déplacement c’est qu’elle désirait un résultat, et un résultat positif, par n’importe quel moyen.
Faisant tinter légèrement la bourse dans sa main, elle s’assura que l’apothicaire avait bien saisi son message avant de reprendre, sur le même ton.


-Bien. Quand pouvez-vous régler cette affaire ? Au plus vite il va de soit, la tâche n’en sera que plus difficile si nous attendons trop.


C’était une question, ne laissant pas trop de place a une réponse non plus. Ce que Baronne voulait, baronne obtenait, même si pour cette affaire, elle allait dépendre de cette femme. Difficile de le reconnaitre et difficile de s’y résoudre. Mais puisqu’il le fallait.
--Madame_lacroix


Une sueur froide parcourut son échine, et ses mains se serrèrent plus fort encore sur sa robe.
Elle en était convaincue, même dans les limbes, cette femme trouverait moyen de la poursuivre.
Le succès était sa seule planche de salut.

Elle prit une plume et un parchemin sur son comptoir, et s'interrompit, songeant que dans cette affaire, il valait mieux ne pas laisser la moindre trace écrite. Elle reposa le tout, et répondit d'un ton neutre à sa cliente, le visage toujours baissée de crainte de montrer sa frayeur :


Il me faudra 3 jours pour préparer correctement la...

Quel mot employé au juste?

... le remède.

Dans l'attente, je ne saurais que trop vous conseiller force viande et vin rouges pour épaissir le sang, ainsi que des bains de camomille.
--La_baronne
3 jours de plus à attendre. 3 long jour avant que ne vienne la délivrance. Une consolation tout de même que l’apothicaire ait compris le message et lui fasse ce remède miracle qui effacerait toute trace de son péché et de sa honte, même s’il lui faudrait attendre encore 3 longs jours.

-Fort bien, vous avez trois jours. Mais pas un de plus ! Je veillerais a ce que teniez paroles.

Nouveau regard froid, austère, et bien peu amicale que la Baronne offrit a la veuve en face d’elle. Le message était bien passé. Elle voyait dans son regard la crainte de représailles, car oui, elle n’hésiterait pas à user de son rang, ses connaissances et son argent pour arriver à ses fins. Et gare à celle ou celui qui oserait la trahir.

La commande maintenant passé, il ne restait plus qu’a régler le lieu de rendez vous pour la livraison et l’opération. Hors de question de la faire venir dans son Hostel particulier. Hors de question également d’opérer ici même, à moins qu’elle n’ait des chambres prévues à cet effet.


-Il nous reste encore un détail important à régler je pense. Nous n’avons pas parlé du lieu du rendez vous pour la livraison ni du déroulement de… de l’opération si l’on peut appeler ça comme ça.
Vous qui avez la pratique de ce genre de chose, vous devez surement avoir quelque habitude pour le lieu non ?


C'était plus une affirmation qu'une question, mais elle attendait quand même une réponse. Et une réponse qui la satisferait au plus vite. Elle se sentait déjà suffisamment contrarié d'attendre trois jours la délivrance, elle espérait n'avoir pas en plus a convenir d'un lieu secret.
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