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[RP] L'apothicairerie de la veuve Lacroix

Attia.
La gitane écouta attentivement.
Elle se mordit la lèvre.
Oui le plus compliqué était de donner naissance à un enfant mâle, le plus cher souhait de son mari.
Alors elle se fit plus à l'écoute que jamais grimaçant à l'évocation des intestins de lapin et autre cochonneries a consommer sous la lune.
Elle hocha alors vigoureusement la tête.

Elle tendit la main pour attraper la fiole qui semblait contenir du Safran. Elle la déboucha pour sentir ce qui était donné comme peut ragoutant.
Elle était prête à tout. Elle boirait.


- Les trois premiers jours des menstruations...

Les graines noires sont observées ensuite dans sa paume. Elle ignorait ce qu'était la Nigelle, pourtant il lui suffisait de les faire bouillir avec de la camomille et rajouter la poudre de baie de genévrier.

- Vous voulez dire que j'aurai... plus envie ?

Il était bien question de désir. Elle voulait être parfaite et en condition pour son epoux, pour la conception d'un garçon.
Le baume était serré presque amoureusement dans la main, il était là le remède à ses angoisses, la garantie de donner naissance à l'enfant mâle.

Elle sourit en coin quand il fut question d'un aphrodisiaque pour Azkaban;
Le blond n'en avait jamais eu besoin, mais la gitane préférait deux précautions plutôt qu'une seule.
Elle hocha à nouveau la tête.

Les yeux brillaient déjà en regardant les trésors que venait de lui livrer la veuve Lacroix.

Pourtant son regard se détourna lorsque l'apothicaire lui murmura ce que sera le remède au mal insidieux
qui la rongeait lorsqu'elle songeait avec mélancolie à son enfant perdu.

- Une pincée...

Elle doutait que cela puisse suffire, pourtant l'avertissement de l'apothicaire semblait réel.
Elle perdrait la raison si elle abusait du remède.
Encore fallait il qu'elle en constate les effets.

Sa main d'instinct se posa sur celle de la femme en face d'elle.


- Vous me sauvez la vie Maitre Lacroix...

Elle lui adressa un regard reconnaissant. Puis se redressa, caressant des yeux fioles et ingrédients.

- quel est votre prix ?


Citation:
( Desolée, je n'avais pas vu la réponse ici. )

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--Madame_lacroix


Elle répéta, la voix pressante, murmurant toujours :

Une seule pincée oui

Elle frémit lorsque la man de sa cliente l'effleura, la regardant, surprise par cette familiarité, ne sachant que répondre.

Se reprenant à la question de l'argent, toute émotion dissipée, elle réfléchit quelques secondes, évaluant le prix que la jeune femme serait prête à débourser.

Elle annonça son tarif, sur le ton de la faveur :

87 écus suffiront.

Cela suffirait amplement à sa bourse oui.

Je peux comprendre
Elisabeth_stilton
[Plus tard]

C'est une blonde qui vient. Une blonde qui ne veut pas que ça continue, une blonde qui n'aime pas ce qui se passe et qui pense que tout cela est médical. Alors quand on habite Paris on connait forcément toutes les boutiques, tous les coins de rues, bref on connait sa ville. Elisabeth approche donc de chez la veuve Lacroix espérant qu'elle ai un remède à tout ces maux. Elle entre dans la boutique, apprécie le côté rangé de la salle. Elles sont presque voisine en plus puisque les DO ont une succursale pas très loin. Elle n'espère qu'une chose qu'on la guérisse. Personne dans la boutique, elle soupire au moins elle sera tranquille pour raconter son problème, elle cherche du regard la propriétaire tout en lançant un :

Bonjour.
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© Auroreblack - Cherche ecuyer pour venir en joutes avec moi !!!
--Madame_lacroix


Toute à ses précieux comptes, la veuve n'a pas entendu la porte s'ouvrir.
Elle sursaute, range précipitamment ses pièces d'or derrière son comptoir, et se retourne rapidement, une mine d'enfant prise en vol de bonbons sur le visage.

Avisant sa cliente, elle se reprend, et adresse son sourire le plus mielleux :


Bonjour Madame, que puis-je pour vous?

Du regard, elle jauge la mise et l'allure de sa cliente, calculant combien elle pouvait espérer gagner de cette rencontre.
Elisabeth_stilton
A l’œil de rapace qu'a la blonde, il n'a pas échappé que la veuve avait fait une bonne recette. S'il y a de l'or c'est que la boutique tourne et si la boutique tourne c'est que les remèdes fonctionnent. Donc cela convient à la blonde. C'est qu'elle sait combien il est difficile de faire tourner une boutique. Encore que la veuve Lacroix n'avait pas une Attia pour la faire tout dépenser. Encore que elle ne le savait pas non plus. Enfin bon elle cherche un remède et elle est là pour cela.

Et bien j'ai besoin d'un remède pour soigner un mal assez dérangeant.


La blonde jette un regard ici et là vérifiant qu'il n'y a vraiment personne et baisse d'un ton.

Je n'arrive pas à honorer mon époux. Dès qu'on arrive au moment crucial, je me bloque et je n'arrive plus à rien. Pouvez vous m'aider ?
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© Auroreblack - Cherche ecuyer pour venir en joutes avec moi !!!
--Madame_lacroix


Pour le coup, c'était la veuve qui bloquait. Les yeux écarquillés, bouche ouverte, elle avait le plus grand mal à dissimuler son incompréhension.

Oubliant la nature "délicate" du sujet abordé, elle ne put s'empêcher de rétorquer un peu élégant :


Quoi?

Ce n'était peut-être pas la formulation idéale au final.
Ses joues rougirent légèrement, et elle bafouilla rapidement :

Enfin je veux dire
Euuuh....
Je crains de mal comprendre votre demande.
Elisabeth_stilton
On a jamais dit que ça serait simple. La blonde du prendre sur elle pour essayer d'expliquer l'affaire sans trop entrer dans les détails. Pas facile vu la situation.

Heu ... et bien disons qu'au moment de ... enfin quand un homme et une femme se rencontre de manière fort intime. Et bien là j'ai des images de mon passé, des images pas agréables du tout qui viennent tout gâcher et qui me bloquent en fait.

Oui tu va pas lui dire, je me suis fait violer par l'homme que j'aime et je n'arrive pas à faire l'amour avec mon époux.

Aidez moi.
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© Auroreblack - Cherche ecuyer pour venir en joutes avec moi !!!
--Madame_lacroix


La veuve Lacroix, apprentie sexologue, était toujours légèrement dubitative.
Embarassée par la tournure que prenait que prenait la conversation, elle essayait de trouver la formulation la plus adéquate.


Vous voulez dire euh...que vous n'éprouvez... aucun désir pour votre époux?

Mais n'était-ce pas le principe même du mariage? Songeait-elle avec ironie.
Elisabeth_stilton
M'enfin ... elle ne comprenait rien ou quoi. Bon la blonde allait devoir être plus directe. Elle vérifia encore une fois voir que personne ne soit dans les parages.

Si je le désire mais j'ai été abusée par un homme et quand mon mari entre en moi je revois les images de cet acte et je me bloque.

Bon là si elle ne comprenait pas hein.
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© Auroreblack - Cherche ecuyer pour venir en joutes avec moi !!!
--Madame_lacroix


Les détours de sa cliente commençait sérieusement à irriter la veuve. Elle avait habituellement le plus grand mal à feindre l'empathie devant ses clientes. C'était d'autant plus difficile quand elle ne voyait absolument où celle-ci voulait en venir.

Entendant les dernières précisions, ses lèvres se pincèrent.

La colère la submergea, et elle rétorqua, cassante :


Abusée?

Elle éclata d'un rire méprisant.

Mais jeune fille, ce n'est que la punition qui attend toutes les petites aguicheuses. Il fallait couvrir vos formes et vous montrez modeste en présence de cet homme.

Et vous vous plaignez, maintenant, que l'intimité avec votre époux vous est pénible?

Assumez donc le poids de vos erreurs, serrez les dents, et remerciez le Seigneur d'avoir trouvé un mari qui voulait bien de vous.


Le plaisir de jeter son venin à la figure de la jeune femme lui faisait oublier tout intérêt pécunier.
Elisabeth_stilton
Non mais pour qui elle se prend elle ! La juger comme ça, elle n'avait jamais aguiché qui que ce soit et même si elle avait eu pléthore d'amants, il y a des choses qu'elle ne faisait pas !

Depuis quand couvre t - on ses formes devant son époux ? Et avant que vous n'alliez plus loin dans votre effronterie non ce n'est pas le même. Celui là ne fait plus partie de ma vie.
Alors maintenant j'ai envie de satisfaire mon époux actuel qui est tendre et délicat. Comptez vous m'aider oui ou non, que je ne perde pas mon temps avec des incompétentes.
Après je peux aller dépenser mon argent ailleurs je n'ai aucun soucis là dessus.


Le regard était glacial, elle lui donnait une dernière chance avant de partir et surtout de faire sa renommée dans le tout Paris.
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© Auroreblack - Cherche ecuyer pour venir en joutes avec moi !!!
--Madame_lacroix


La veuve sentit le rouge lui monter aux joues. Elle avait visé juste, et sa "cliente" inventait ce mensonge pour garder la face. Elle en était sûre maintenant, c'était sûrement une ribaude d'une de ses maisons closes des beaux quartiers. Jamais une femme convenable n'oserait ainsi étaler ses déboires conjugaux.


Eh bien Madame, allez donc dépenser vos écus ailleurs.
A la façon dont vous étalez ainsi votre vie intime, je ne préfère pas savoir comment vous les avez gagné.

La porte est là!


Et joignant le geste à la parole, elle désigna la sortie.
Elisabeth_stilton
Là s'en était trop. Pas question de laisser faire cela.

Bien Madame. Sachez néanmoins qu'après une telle insulte votre réputation est définitivement perdue icelieu.
Vous fermerez avant que j'ai eu le temps de parler à tous de votre conduite inqualifiable.

Il ne faut jamais contrarié Elisabeth surtout en l'insultant. Elle sortit de la boutique bien décidée à faire couler ce commerce.
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© Auroreblack - Cherche ecuyer pour venir en joutes avec moi !!!
Quentin_locke
La mine fatiguée, les traits tirés et la gueule dans le coltard, Quentin n’était pas de ces individus qui appréciaient les réveils aux aurores.
La nuit avait été agitée, comme à son habitude et les clientes de la veille avaient été plutôt insatiables voir voraces…
En somme, c’est vidé et épuisé qu’il arpente les ruelles de Paris afin de trouver une solution à ses maux.

D’ailleurs, on lui avait parlé d’un apothicaire qui serait en mesure de le soulager et dont le verbe tranchant était à la hauteur de ses remèdes prodigieux.
Ainsi, l’anglais à la chevelure sauvage traverse les ruelles, croisant quelques visages encore inconnu et d’autres qui malheureusement lui rappellent la courté de ses nuits.
Ces clients étaient les tristes responsables de son état de fatigue avancé, mais après tout comme pour toute chose, sa fortune aussi avait un prix.
Pourtant, il commençait à peiner, non qu’il se fasse vieux ou que sa vigueur se perde, bien au contraire, mais c’était surtout de sommeil dont il manquait cruellement et c’est uniquement à ce mal-ci qu’il comptait apporter une solution.

Finalement, il arrive devant la boutique soignée et discrète, croisant au passage les courbes d’une blonde au visage fermé et strict. Une cliente insatisfaite à en croire ces mots…Une de celle qu’il vaut mieux ne pas trop emmerder également.
De ce fait, Quentin laisse simplement couler son regard sur la jeune, habitude de courtisan, avant de pénétrer les lieux.
Il est temps pour lui de retrouver un sommeil réparateur et profond, sa réputation d’amant en dépend. D’un naturel serein, l’Anglais observe la boutique et finit enfin par croiser le regard de l’apothicaire.

Bonjour. C’est une bien belle boutique que vous avez là et j’espère que vous saurez trouver de quoi soigner mon sommeil ici lieu. Voilà bien des jours que je peine à faire une nuit complète et voilà la mine qui est mienne et dont je dois m’affubler à mes dépends. Il faut que je dorme, demoiselle, j’en ai cruellement besoin.

En toute simplicité il était venu en tant qu’homme, sans artifice, sans préparation aucune. Il n’est pas venu ici en tant que courtisan, ce métier n’est que son gagne-pain, son héritage et non son lot quotidien.
Rien ne laisse entrevoir d’ailleurs comment ce dernier peut occuper ses nuits ou remplir sa bourse. "Bien sur tout rapport, humain avant tout", une autre devise dont il pourrait se prévaloir.

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@Orpheelin.
Cyrielle.
    La Veuve Lacroix... Pas une légende, mais au moins une bonne adresse qu’on se devait, à Paris, d’avoir noté dans son carnet. Et qu’importe que la borgne ait une quasi-incapacité à lire & écrire de façon convenable. A défaut de carnet, elle peut encore compter sur une mémoire des plus solides.
    Mais si l’apothicairerie l’intéresse, ce n’est pas, aujourd’hui, pour satisfaire, combler ou soulager quelques maux étranges dont elle se plaint parfois, non. Cyrielle est en chasse, on peut dire ça comme ça. Elle court, elle court, la brûlée, derrière une bribe de famille qui sent bon la réussite.
    Ah, que l’argent brille bien. Ah, que l’argent sent fort. Ah, que l’argent l’attire.

    A la suite du jeune homme à la crinière brune, voilà donc une borgne à moitié défigurée qui s’engage dans l’apothicairerie tant renommée. Comme une ombre malsaine, elle se fond contre le mur, tendant une oreille attentive sur les propos de son neveu.

    Oui, son neveu. Neveu qui avait bien changé depuis la dernière fois qu’elle avait pu le croiser. Messagère malgré elle des lettres de ses parents, la trentenaire avait passé une partie de sa vie à voguer entre sa sœur Marie & le bordel, pour tendre ici la missive éplorée d’une mère à qui l’on a ôté l’enfant, & pour récupérer là celle parfumée d’un père courtisan. Et entre deux échanges dans la cuisine désertée du lupanar, parfois, le nez curieux d’un Quentin apparaissait dans l’embrasure de la porte. Parfois même, lorsqu’elle se sentait des élans maternels, la tante ainsi forcée acceptait d’offrir ses genoux à sa graine de neveu, qui effrayé par son faciès singulier, souvent pleurait, parfois boudait.

    Et l’âge passant, ses relations avec Marie s’envenimant, les missives n’étaient plus parvenues, & Cyrielle, tout simplement, avait disparu. Emportant avec elle les rares traces de la famille maternelle du futur courtisan.
    Et voilà qu’aujourd’hui, une quinzaine d’années après, elle se pointe, comme une fleur, dans la vie rangée -autant que puisse l’être celle d’un courtisan- de son neveu. Il n’a pas été bien compliqué de retrouver sa trace, tant ses effluves de rose & ses charmes assurés ne passent pas inaperçus. Lui imposer sa présence, toutefois, lui semble bien plus compliqué maintenant qu’il se tient là, à quelques pas d’elle, le dos tourné.


    « Il faut que je dorme, demoiselle, j’en ai cruellement besoin. »

    Oh Cyrielle, Cyrielle, Cyrielle & tes idées foireuses. Elle ne réfléchit pas, non, elle agit, vite & bien, aussi efficacement que possible, attrapant le premier objet qui lui passe sous la main -en l’occurrence, un énorme pot plein d’épices. Dès lors, un « boum » retentissant & un pot lâché par les mains traîtresses, qui s’éclate au sol.

    « M*rde... M*rde... M*rde ! Bon... C’était p’t’être pas la meilleure idée qu’j’ai eu… pis m*rde, vous auriez fait quoi, Lacroix, à ma place ? Il dort bien, là, au moins ! »

    Oh Cyrielle, Cyrielle, Cyrielle & tes idées foireuses.

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