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[RP] Sang Royal et Fleur de Lys

Anne_de_breuil
Ce rp fait suite à un rp en gargote du Limousin Lady Clarisse et dont voici un résumé


Mars 1460, Limoges

Anne de Breuil accompagné de son acolyte Gatien de Rochefort prennent une chambre dans une auberge de Limoges. Anne se présente aux douaniers et à toute personne croisée sous l'identité de Lady Clarisse, une angloise.

Dès son arrivée elle fait parvenir une missive à Aldraien de Malemort-Carsenac, la belle fille de feue Sa Majesté Nebisa de Malemort, Reine du Royaume de France dans la fin de sa vie. Elle laisse entendre à la femme qu'elle détient les secrets d'un complot visant le Royaume, que sa vie est en danger et l'invite à la rencontrer "seule" sur la tombe de Nebisa à la nuit tombée.

Les deux femmes se jouent l'une de l'autre puisque Anne y va accompagnée de Gatien qui se cache à l'ombre d'un arbre tandis qu'Aldraien se fait accompagner d'Harchi un vieux soldat charismatique et à l'âme torturé qui lui se fait passer pour un mendiant, un ivrogne.

Alors qu'Anne croit être seule avec Aldraien, elle se saisit d'une dague qu'elle avait au préalable caché près de la tombe la veille et dirige la lame de l'arme contre la gorge de sa proie et riant comme une démente certaine de sa victoire.

Son orgueil la met vite en défaut puisqu'Harchi intervient pour sauver sa maîtresse, la mère adoptive d'une fillette qu'il aime comme un père. Le vieillard est prêt à saigner la blonde mais Aldraien l'arrête préférant la livrer à la Justice. Anne est arrêtée et envoyée dans les geôles du domaine d'Aldraien tandis que Gatien comprenant que la situation leur échappe prend la fuite.


Le lendemain, après qu'Anne ait passé une nuit sans boire ni manger, elle est emmenée par la princesse et sa garde jusqu'au bureau du procureur qui est très vite informé par la victime des faits de la veille.
Anne joue l'innocente, elle choisit de laisser entendre qu'elle n'est qu'un pion dans quelque chose de plus grand. Elle en appelle à l'humanité du procureur en demandant si elle peut boire mais lorsqu'il lui demande de décliner son identité, elle répond "Lady Clarisse".

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Aldraien
Les questions de Balian avaient pris de court notre rousse Malemort. Où était l’arme du crime ? Elle n’en avait strictement aucune idée, sans aucun doute l’avait elle laissé sur le lieu de la tentative d’assassinat, trop remuée pour y prêter une quelconque attention. De toute façon, elle ne pouvait pas être bien loin, la fausse anglaise ne pouvait pas l’avoir emporté avec elle en cellule alors qu’elle était pieds et poings liés, et dans la crypte de sa Mère, d’adoption sinon de sang, la dague n’aurait pas pu se sauver toute seule.
Cependant, un détail revint à son esprit : Clarisse ne s’était pas présentée seule, elle non plus, au rendez-vous qu’elle avait fixé. Son homme de main, qui avait détalé tel un rat dès que la situation avait pris une tournure défavorable, aurait très bien pu revenir sur les lieux du crime pour récupérer l’arme et effacer un maximum de preuves. Dans ce cas, que restait-il contre cette femme ? Sa plaie à la gorge, et sa parole ainsi que celle d’Harchi ; voilà suffirait amplement à la faire condamner.


- Je ne sais pas où se trouve la dague, je t’avoue qu’après avoir failli être égorgée, c’était le moindre de mes soucis. Mais il faut que tu saches, Balian. Elle n’était pas seule, elle avait un complice, caché, Harchi l’avait repéré mais il a détalé quand il a compris que la situation devenait clairement périlleuse. Je vais envoyer un homme vérifier la tombe de Mère, peut-être l’arme est-elle restée là bas, mais peut-être son complice l’aura-t-il récupéré, je ne peux pas te promettre de la retrouver.

En résumé : Elle n’était pas prête de pouvoir se reposer. Il allait lui falloir envoyer des hommes à la recherche de cette fameuse dague perdue, et voir Harchi pour lui parler de ce fameux témoignage écrit. La nuit avait déjà été courte pour elle, mais ça n’allait pas s’arranger dans les heures à venir visiblement.
A la question « Pourquoi voulait elle te tuer ? », elle se contenta de hausser les épaules. Comment pouvait-elle le savoir ? La femme n’avait pas livré ses aveux à peine le crime commis, même si cela l’aurait bien arrangé, il fallait donc faire sans. Néanmoins, la Malemort sortit la fameuse lettre qu’elle avait reçu de « Lady Clarisse » avant leur rendez-vous et la donna au Procureur. Si ça ne prouvait pas qu’elle ait levé son arme sur elle, ça assurait au moins qu’elle avait bien cherché à la rencontrer seule à seule. Une preuve écrite avant d’obtenir le témoignage d’Harchi.
Voir sa captive en pleine tentative pour rendre le Procureur plus mielleux la faisait grincer des dents et lui donnait envie de la corriger elle-même pour la faire taire ; mais c’est seulement un regard glacial qui se posa sur elle à défaut d’un coup bien mérité.


- Ne te laisse pas avoir par son numéro de pauvre femme. Je ne peux pas dire pourquoi elle a voulu me tuer, mais vu le lieu qu’elle a choisi pour ça, je parierai sur quelque chose en rapport avec mon nom. Elle ne te dira rien, elle ne m’a rien dit, et sa langue est visiblement mieux pendue lorsqu’il s’agit de larmoyer que lorsqu’il faut passer aux aveux.

La dernière réplique de la prisonnière fit remonter en elle la colère qu’elle avait étouffer la veille, et se tournant franchement vers elle, elle haussa d’un ton.

- Et vous ne voulez pas non plus que nous vous fassions préparer un bain chaud dans les appartements royaux et que je vous offre l‘une de mes toilettes réalisées par les plus grands couturiers de Paris, non ? Vous êtes prisonnière ! Vous n’aurez droit à rien d’autre que ce que les prisonniers peuvent avoir, c’est-à-dire juste assez de pain et d’eau pour vous maintenir en vie jusqu’au moment où vous répondrez de vos crimes, lors du procès.

A nouveau, elle se retourne vers son vieil ami, inspirant pour faire retomber la colère.

- Si tu me permets, je vais me retirer. Je laisse mes gardes ici, tu pourras finir de l’interroger et ils la ramèneront ensuite en cellule jusqu’au procès, tu peux leur faire toute confiance pour mener leur tâche à bien. Je vais, pour ma part, rentrer chez moi et envoyer des hommes chercher cette dague, et convoquer Harchi pour rédiger ce témoignage et te le faire parvenir au plus vite.
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--Gatien_de_rochefort


Il avait rendu la chambre de l'auberge par précaution. S'il avait été vu par la princesse ou son vieux soldat, nul doute que bientôt son portrait circulerait dans tout le Limousin si ce n'est plus.

Feutre sur la tête et épée au fourreau, il était retourné dans le cimetière à l'aurore. Marchant à pas feutré de crainte que quelques représentant de la loy en uniforme ne soit déjà là. Une crainte plus forte l'animait cependant, celle de se trouver face au cadavre d'Anne. Si cette dernière l'effrayait, il devait avouer qu'elle avait un magnétisme, quelque chose en elle qui faisait qu'on était irrémédiablement attiré. L'araignée tissait une toile de soie dans laquelle on souhaitait de toute son âme se faire un cocon quitte à y laisser notre vie. Et surtout elle était belle et ce genre de femme méritait de ne point voir leur corps souillé à l'heure de leur mort.

Sans un mot, caché derrière le même arbre que la veille, Gatien scrutait chaque tombe, chaque recoin se méfiant cette fois du moindre ivrogne qui oserait s'approcher.

Rien en vu. L'homme rejoins en quelques enjambées la sépulture de la Reine Nebisa de Malemort. Les températures quasi estivales avaient le défaut de ne pas apporter de pluie, aussi les tâches de sang séché qui souillaient la pierre tombale attirèrent son regard.


Est-ce ton sang Lady ?, demanda t-il dans un murmure.

Rien d'autre ne semblait digne d'intérêt alors il tourna les talons pour rebrousser chemin sans voir la dague cachée dans les herbes hautes et ce, bien qu'elle brillait avec les reflets du soleil sur sa lame.

Ce qu'il remarqua se trouvait bien plus loin alors qu'il approchait de la taverne dans laquelle il avait décidé de boire. Une femme rousse et deux gardes entouraient Anne visiblement très affaiblie mais point blessée. Serrant les poings il eut tout de même l'intelligence de cacher sa silhouette dans l'ombre d'une maison sur les pavés. Il était évident qu'en cet instant il ne pouvait rien faire pour l'aider. Quelques minutes d'observation encore et il vit où la Malemort avait emmené Anne. Bien décidé à suivre de loin toute l'affaire, il entra dans la taverne dont les fenêtres permettait d'avoir vue sur le bureau du procureur, et il commanda un verre d'eau de vie.
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