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[RP]Taverne au divin nectar

Victoria.d.alaya
La jeune fille força un peu plus son sourire, après tout le travail l'aiderait a surmonter les heures difficiles qui s’annonçaient.

Je vous en prie dame Tirli, je vais faire préparer votre chambre immédiatement. Voulez un peu de soupe ? Les soirées sont encore fraiches et cela vous fera du bien ...

Elle hocha la tête, la discussion se poursuivit un moment, puis l’arrivée de la nuit décida les deux jeunes femmes a se séparer.
Le lendemain, la cliente reprenait la route et une nouvelle journee commençait pour Vicky, une journee de doutes et de questions.

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Wolf song (Celtic version)
Eleonora37
J'entrai dans la taverne, après avoir marchai sans but dans la ville, je regardai Vicky , m'approchai d'elle , l'embrassant avec tendresse ,je saluai d'un geste la dame présente puis j'allais m'installer dans un coin, le regard perdu part la fenetre.
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Carpe diem

Victoria.d.alaya
Après le départ de dame Tirli, Vicky vint s'asseoir près d'Eleo et lui rendit son baiser.

Tu sais ... Chaque jour, je me dis qu'il va passer la porte du Divin Nectar ...

Elle soupira doucement.

Je sais que le temps fera son œuvre mais ... c'est arrive si vite, si tôt ... beaucoup trop tôt ...

La jeune fille écrasa une larme sur sa joue, elle se devait d’être forte, elle était jeune et l'avenir s'ouvrait a elle, mais ses pensées la rattachaient encore tellement a lui ....
Elle se leva, prit une bouteille de genépi et deux verres , puis les remplit et en poussa un devant son amie.

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Wolf song (Celtic version)
Eleonora37
je regardai la douce Vicky

oui moi aussi Vicky je m'attend encore alors a l'entendre me taquiner

je souriai avec une legere tristesse

Oui il restera toujours pret de nous , c'etait un homme merveilleux

je la regardai servir les verres
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Carpe diem

Victoria.d.alaya
Vicky avala d'un trait le verre de génépi puis posa ses mains sur celles d'Eleo, et commença a chantonner tout bas, d'une voix tremblotante ...

Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront près de moi, sur mon chemin

Te dire que c'était pour de vrai
Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait
Qu'c'était pas pour de faux, que c'était bien

Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces mêmes matins

J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer
Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver
Et tout c'qu'on n'a pas loupé, le valait bien

Peut-être on se retrouvera
Peut-être que peut-être pas
Mais sache qu'ici bas, je suis là

ça restera comme une lumière
Qui m'tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi qui s'éteint pas **


** Confidentiel de JJG
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Wolf song (Celtic version)
Chipie..
Son brun était grognon. Et pour cause. C'tait un chat noir, dès qu'y avait des brigands qui rôdaient, c'tait pour sa pomme ! Il s'était bien battu, la brune l'encourageant, planquée derrière un arbre. Courageuse mais pas téméraire ! Enfin, elle f'rait l'infirmière comme t'jours et l'brun s'en plaindrait pas, c't évident ! Fallait trouver d'quoi s'loger en attendant d'pouvoir r'partir. Ils parcoururent la ville et une enseigne attira leur attention ! L'Divin Nectar !

La brune poussa la porte qui p'sait des tonnes ! P'tit coup d'oeil à l'intérieur. Découverte d'une grosse saucisse, étendue juste derrière la porte. T'm'étonnes qu'elle soit si lourde ! Elle tira l'bras d'son brun et l'installa à une table pendant qu'elle allait d'mander à la patronne si elle avait une chambrette de disponible.


B'jour m'dame ! Alizée, ravie !

Elle l'était pas forcément mais paraît qu'c'tait poli d'dire ça !

Z'auriez une chambrette pour mon brun et moi, par hasard, siou plaît ? Y s'trouve qu'on a ... Qu'il a fait une mauvaise rencontre sur vos ch'mins ! S'est tout fait chouraver, ses sous, sa nourriture ... L'gars lui a laissé qu'ses braies ! Encore une chance ! Vous rendez compte m'dame ?

La brune finit par s'taire et attendit la réponse d'la tenancière du bouge. Après, ils avis'raient ..
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Mini.
Un couple fit son entrée alors qu'elle lavait les chopes entassées dans le bac, Robert étalé de tout son long devant la porte ...

Robert, file !

Le cabot ne cilla pas et donc, ne bougea pas d'un poil !
Rho mais quel faignant ce Robert, elle allait en faire du saucisson la brunette, s'il continuait ainsi ...
La propriétaire des lieux, et accessoirement tavernière le temps que Victoria se soit changé les idées, esquissa un sourire à l'attention des nouveaux clients ...
De nouvelles têtes comme diraient certains !
Du nouveau sang ou de simples voyageurs ?!
Quelque chose lui disait qu'elle ne tarderait pas à le savoir ...
Effectivement, après avoir installé un homme à une table, la femme à la crinière indisciplinée, vint jusqu'au comptoir se présenter ...

Bonjour Dame ! Mini, enchantée ...

Les mains affairées dans le bac, la brunette l'écouta raconter leur mésaventure ...
Dommage qu'elle ne soit pas encore Sergent de Guet, elle aurait pris sa première plainte mais passons ...

Je finis la vaisselle et je vous prépare une chambre pour vous et votre compagnon ! Pensez à aller porter plainte, sait-on jamais, peut-être mettrons-nous la main sur votre agresseur ... Une de nos armées nettoie les routes à ce que je sais, avec un peu de chance, ce maladrin se fera poutrer ...

Encore fallait-il qu'il leur ait laissé son nom mais rien n'était moins sûr !
Mini voyait mal un brigand, laisser un petit message sympathique à ses victimes qui dirait : Merci pour tout ! Signé : X, détrousseur notoire !
Il ne fallait pas rêver tout de même ...
Alors qu'elle se perdait à nouveau dans ses pensées, la jeune femme à la démarche chaloupée, retourna auprès de son compagnon ...

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Fervente militante contre la bêtise humaine ...
.richard.
Nettoyer les routes, tu penses. Faudrait leur dire de ramasser leurs saletés au lieu de les fourrer sous le tapis ou de faire semblant de pas les voir parce que le gugus qui lui avait gentiment demandé la charité avait quand même une carriole sur le dos, remplie de bouffe et les poches remplies de bons vieux écus ...

L'Richard lorgna sur sa chipie en entrant dans la taverne pour la piaule ... Et la v'la qui commençait à raconter sa vie. Et alors d'entendre son prénom à sa donzelle. Ha ben 'reusement qu'il était assis. Il se renfrogna et croisa les bras, la mine sombre. Evidemment qu'il avait encore ses braies. Pis de toute façon c'était d'sa faute. Tellement qu'elle était pressée de faire grossir la fortune des tisserands de la capitale qu'elle était partie devant lui. Il avait un oeuf de poule derrière le crâne suite à la rencontre du troisième type. Sur que là l' allait voyager léger hein ... Et elle lui avait sorti quoi avant d'rentrer ? Que c'était bienfait et que comme ça ça ferait plus de place pour racheter la garde robe qu'il avait en partie , en partie seulement d'abord, utilisé lorsqu'elle était mourante sur les remparts de Bourges. Pis une nuit dans les très hospitalières geôles de la capitale alors qu'elle ne s'en était même pô rendu compte. Tout ça pour rendre service. Le Locke allait entendre causer du pays.

Derrière la porte, avec sa donzelle, il avait aperçu un chien ... mais tellement gras le cleb's qu'il servait de boudin contre les courants d'air. Pis alors aux aguets le chien, prêt à mordre et montrer les babines . Enfin, surtout lorsqu'un morceaux de pain ou de becquetance tombait des auges parce qu'il avait l'allant et la silhouette d'un phoque échoué à terre. C'était beau les chien de gardes. Il avait bien tremblé un quart de dixième de secondes mais ça devait être un courant d'air.

Y s'marrait tout de même le brun. La tenancière était agréable et polie. ça leur changeait de certains endroits sur les routes. Sauf qu'il comprenait pas mais y avait comme une senteur de cramé qui semblait incrustée dans les murs. Il eût un moment de crainte. Si y avait une chose avec laquelle il aimait pas plaisanter c'était bien avec sa gamelle. Il zyeuta avec un oeil coquin le déhanchement de sa belle. Hum. viv'ment qu'on leur file les clé de leur piaule. D'ailleurs pendant qu'il y pensait , il demanda à voix haute :


Pendant qu'vous z'yêtes ... faudrait aussi un baquet pour le bain ...


Il cligna de la mirette vers sa brune ...

hum ... un seul, ça suffira , on se débrouillera ...

Tu m'étonnes qu'ils allaient se débrouiller . Z'arrivaient toujours à se dépatouiller dans ces cas là. Il reprit pour la tenancière :


Et avec une bouteille de vot'meilleur génépi et pis de quoi se caler la dent creuse ... deux trois bricoles ... charcutaille, fromage ... pain ... c'que vous avez sous l'coude quoi ...

Il prit la main d'Alyzée et attira son esgourde près de son clapet pour lui chuchoter à voix basse :

Pff arrête de raconter ma vie hein. S'en battent les miches de savoir ce qui s'est passé. Et pis tu pourrais rajouter que tu m'as laissé tomber sur c'coup-là ... si, si un peu quand même ... si tu continues, privée de marché hein ...


Il se marra et ils se mirent à papoter en attendant, à manger et à boire, pis le bain, pis la piaule. Il réfléchissait quand même pasque le nom de l'établissement lui disait vaguement quèqu'chose. Il l'avait sur le bout de la langue mais ne parvenait pas à s'en rapp'ler. Cela r'viendra sur'ment ...
Chipie..
Oh l'baquet ! Il en avait d'bonnes z'idées son brun ! Comment n'y avait-elle pas pensé ? Elle opina du chef et s'y voyait d'jà fort bien ! Un bon bain, bien chaud, et son brun qui lui frott'rait l'dos, ça lui rapp'lait vagu'ment un truc à la brune ! Que'que part, perdus entre ici et là-bas, seuls au monde. Elle avait adoré c'te escapade.

Il commanda d'quoi rassasier leurs estomacs aussi. C'tait pas une mauvaise idée en soi, surtout lorsqu'Alizée entendit l'sien crier : J'ai faim ! En réalité, ça f'sait ça : Graouagrrrrrrr … Mais J'ai faim, c'est universel au moins !

Son brun attrapa ensuite sa mimine puis vint coller ses lèvres à son oreille. Elle en frissonnait d'jà la brune. Sauf que c'qu'elle entendit ensuite, la fit légèr'ment sortir d'ses gonds !!


Pff arrête de raconter ma vie hein. S'en battent les miches de savoir ce qui s'est passé.

Sa vie, c'tait aussi un peu la sienne puisqu'ils étaient mariés alors elle avait bien l'droit d'la raconter à qui bon, lui semblait ! Pis la tavernière, elle inspirait confiance. La preuve, elle leur avait même conseillé d'porter plainte alors … La brune était persuadée qu'ça l'intéressait la Dame, ça lui f'rait un truc à raconter à ses copines !

Et pis tu pourrais rajouter que tu m'as laissée tomber sur c'coup-là ... si, si un peu quand même ...

Mais pas du tout ! Qu'est c'qu'il allait chercher ??? L'gusse avait surgi d'vant la charrette et elle, elle avait senti les étals d'vêt'ments non loin. Pas pu résister à l'appel d'l'essayage en masse. Pas sa faute si c'est une victime d'la mode. Pis c'bon pour l'commerce d'abord !

si tu continues, privée de marché hein ...

Alors ça, c'tait p'tit !! Privée d'marché, il avait qu'à essayer l'brun. La brune s'mit à sourire en coin, posa sa main sur sa joue, attira son oreille près d'sa bouche et murmura avant d'la lui mordiller :

S'tu m'prives d'marché, c'est ceinture mon vieux ! Et pour longtemps …

Elle plongea son r'gard dans l'sien et vérifia si son argument avait fait mouche. Puis la tavernière qui portait bien son prénom pa'ce qu'elle était vraiment p'tite, apporta d'quoi contenter leurs estomacs avant de r'partir derrière son comptoir. Alizée l'observa un instant et la vit mettre ses mains autour d'sa bouche, pour qu'sa voix porte probabl'ment et d'un coup, elle hurla en direction d'l'étage :

Loooooooooooocke ! Amène le baquet dans la chambre rose, s'il te plaît, mon ange !

Les murs en tremblèrent tell'ment la naine avait d'la voix …
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Locke
Locke soupira. Il avait pourtant tenté la discrétion, la ruse, sachant pertinemment en voyant ce couple de … vagabonds entrer qu’il allait être de corvée. Bon, il ne les avait pas vraiment vu puisqu’en entendant le grincement de la porte, il avait battu en retraite dans la cuisine, trouvant un intérêt subit et irrépressible à la contemplation des volailles qui tournaient sur une broche dans l’âtre. En même temps, il évitait la vaisselle, encore que ce n’était la corvée qui lui répugnait le plus. Il sourit en contemplant la peau dorée des poulets. Il essaya bien de jouer les plantes vertes quand sa brune déboula pour remplir un plateau de victuailles, lui jetant un regard amusé au passage.

Il bondit que la voix de sa brune traversa le mur, la taverne et la moitié de la rue, avisant la moitié du quartier qu’il devait préparer un bain … Même pô pour eux en plus … Il grommela et prit un air abattu en allant chercher le seau. Il sortit dans l’arrière-cour jusqu’au puit et entreprit de le remplir. De retourner dans l’âtre où il déposa un gros chaudron près des volailles et entreprit de vider le seau avant de repartir dans la joie et la bonne humeur, certes très peu visible sur son air blasé. Il intériorisait. Très … Tellement que c’était quasiment invisible. Il ronchonnait sa joie :

Fou ce que je suis heureux hein … je puise de la flotte, je le mets dans un chaudron que je chauffe … j’en r’viens pô d’mon bonheur …

Un voisin hilare apparut. Ha ben tu penses, devaient tous savoir ce qu’il faisait. Il avait bien essayer de persuader son épouse de baisser de quelques décibels lorsqu’elle l’appelait lais rien y faisait. Et encore, mieux valait ça que de l’entendre chanter. La dernière fois qu’elle avait poussé la chansonnette à l’automne, dans le parc au manoir, un vol de canard passait au même moment. Une hécatombe. Et un super diner . Aussi … Et on dira que la musique de nourrit pas son homme. Il pouffa à ses âneries avant de jeter un regard noir au voisin. Il avait bien envie de lui faire piétiner la tronche par son troupeau de phalanges à çui-là …

Il respira un bon coup et fit chauffer le bain. Maintenant monter ce foutu baquet à l’étage … Il traversa la salle commune, le visage caché par le baquet que Maurice et lui transportaient en ahanant sous l’effort … Ils redescendirent suant et le visage rougis … Maintenant, le remplissage … hop un second seau et forcément il se brula les mimines en vidant le chaudron … De quoi améliorer grandement son humeur déjà sombre …

-HOOOOO Mordiable …. Foutr ….
-LOOOOOOOCKEEEEEEE !!!!

Sa brune avait entendu … donc les clients aussi … Il se mordit la lèvre. Bon ben ça c’était fait aussi …. Il emmaillota sa main dans un chiffon et reprit sa corvée. Il remarqua bien que le brun le zyeutait étrangement. Et plus encore lorsque la brunette le quittait pas des yeux non plus … Il tenta avec discrétion de vérifier sa tronche et l’état de sa tunique, ainsi que … hum … de vérifier négligemment si les cordons de ses braies de ne s’étaient pas desserrés … Non tout est en place … Même sa tronche, pas pire que d’habitude hein … D’accord ça peut surprendre mais bon …

Il s’approcha prudemment pour les prévenir que le baquet était prêt, serviette et seau d’eau chaude pour se rinçer aussi … Plus qu’ç faire tremper les deux zigues ... Il allait parler quand le brun regarda sa compagne et prit un air effeminé, minaudant en imitant son épouse …


Alors mon Lockinouchet, tu veux bien me monter l’eau dans la chambre roooose ?

Le brune pouffa. Locke non. Même qu’il était énervé presque. Le brun leva la main et ajouta précipitamment :

Alors vielle carne, on r’connait p’us les amis ? … ça fait un bail mais c’toi qui nous a fait v’nir … vais t’en causer d’t’a l’heur’ … Fait un choc de t’voir en honnet’ gars … fini les routes alors ?
… désignant sa Mini, il sourit … c’ta donzelle ? … elle t’supporte ? …

Locke ouvrit de grand yeux de stupéfaction … Richard … Il passa à sa compagne qui souriait tout grand, affichant un sourire utra bright avant de lui sauter dans les bras …. Chipie ? … VIIIIIIIi …. Deux bises résonnèrent avant qu’elle ne le relâche et tire une chaise …

Allez, s’talle toi et raconte …

Il les dévisageait, sans voix … Ces deux là n’avaient presque pas changé. Les silhouettes fines des voyageurs, le regard sombre et vif de Richard, son visage buriné par la route et les intempéries. Quelques cicatrices qui l’interrogèrent mais ils y reviendraient. Sa compagne, Chipie aux yeux assez proche de ceux de son épouse, mais avec un gout visiblement toujours aussi prononcé pour ls tenues à la mode à en juger par sa mise … Il rendit enfin la bise à la brune et donna une accolade au brun … Sur que ça faisait un bail … Il sourit enfin et se tourna vers le comptoir :

Mini !!!!! Mon ange, laisse tomber ce que tu fais et prend deux verres au passage !!!! ….
Je veux te présenter ces deux là !!!


Avant de revenir aux deux zoziaux :


Et vous, pas la peine de raconter dans le détail toutes nos épopées hein … hum … enfin pas celles lorsque je suis arrivé sur le continent hein … et pas mon surnom … merci …

Il s’installa et nota de suite le regard malicieux qu’ils é changeaient. Il soupira en souriant … Pas changés d’un pouce …
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Alwenna.
[ Le 07 Juin 1460 ~ Arrivée à Chambéry~]

Le voyage avait été long, mais les petits bonheurs étaient venus le jalonner, la Rousse bénissait ces temps heureux, au côté d'un homme patient, tendre et amoureux, elle se laissait guider sur les voies de l'amour sans crainte et sans aucune résistance...

Les derniers noeuds avaient quand à eux donnés plus d'envie à la Rousse, sa folie lui avait tant parlé de cette Terre, les yeux pleins d'étoiles, qu'il lui en avait donné une envie aussi de la découvrir.

Pendant le trajet il lui avait parlé de ses amis, Locke et Mimi, sans même les avoir rencontrés elle ne doutait point de leur gentillesse.

Enfin les portes de la Ville furent passées, enfin elle pouvait découvrir et embrasser du regard cette ville, un coup de coeur oui elle en avait un, tout était magnifique en ce lieu, les demeures, les paysages, un tout et solidement accrochée à la main de son amour qui la soutenait pour ne pas qu'elle vacille de la fatigue causée par sa grossesse. Elle avait marché doucement à ses côtés, ils riaient comme toujours, se chuchotant mille choses au creux de l'oreille, ils s'aimaient tout simplement.


Mon aimé je crois que voici la Taverne de tes amis!!


Elle lui sourit et passa la porte admirant la beauté de la bâtisse et le gout raffiné mis à la décoration de celui-ci, se tournant vers son futur époux, elle reprit



Dis moi est-ce que tu sais si tes amis sont ici?

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--Lily_ann


Une grosse dame passa l'seuil d'la taverne de ma môman alors que j'f'sais mes exercices de calcul, assise dans un coin ! Que dis-je ?! Une énooooooooooorme dame à la crinière de feu ! C'tait la deuxième qu'j'voyais a'c une crinière pareille d'ailleurs ! La première, c'tait Eno, une amie d'ma môman. Et de hurler comme une enragée qu'y avait des clients dans l'estancot pour qu'ma môman vienne les r'cevoir, c'tait quand même la moindre des politesses, non ?

Môôôôômaaaaaaaaaaaaaaaaan y a une groooooooooooooooooosse dame et m'sire Gui qui veulent boire un coup !!

J'l'avions bien r'connu le Gui, l'était v'nu au mariage ... Mais la grosse dame, j'la connaissais pô hein ! C'tait p't-êt' l'amoureuse de m'sire Gui ??? Bah j'savions pô mais môman manquerait sûr'ment pô d'poser la question à ma place, elle est tellement curieuse ... Tiens d'ailleurs sa douce voix mélodieuse s'éleva des cuisines :

LILYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY, espèce de petite peste, viens ici de suite !! Ne t'ai-je pas dit mille fois de ne pas parler ainsi ?!

Oh ! Oh ! Je sens que j'vais me faire toute p'tite moi, môman a l'air en forme aujourd'hui ... Bah quoi ?! C'tait vrai hein ! La Dame à la crinière de feu était quand même bien grosse, j'dis qu'la vérité moi !
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Guigoux
Le voyage, hein le voyage... Après être resté un mois à Montpellier, ils resteraient au moins un mois ici. Ce qui lui couterait au moins 24 écus. M'enfin, l'argent ne sera pas un souci. Il arriverait par une porte qu'il n'avait pas encore emprunté, mais les ruelles qui défilaient sous ses yeux ne lui étaient pas inconnues. Il souriait, ils étaient arrivés. Enfin, le premier groupe. Le second arriverait plus tard. Il savait où était le Divin Nectar. Pour ce qui est de boire, il n'est jamais le dernier.

-Le Divin Nectar mamour, super taverne, super tavernière.

Ils entrèrent, et il répondit à sa douce.

-Il y a quelques mois j'ai envoyé un émissaire chez Mini, mais cela fait quelques temps que j'ai plus de nouvelles. Théoriquement ils devraient être dans le coin puisque...

Une gamine hurle. Mon Dieu que c'est agaçant les gamins qui hurlent.

-Oh ma mignonne, cries pas...

Puis la mère hurle. Il se tourna vers Elora:

-Ouais euh... Ils sont complètement barrés dans ce pays, mais c'est pour ça qu'on les aime. MINI! DEPECHE TOI, J'AI FAIIIIIIM!

Puis il se tourna vers la petite:

-J'ai pas droit à un bisou? Tu faisais quoi de beau?

Il se pencha vers Elora et lui souffla:

-Ce truc qui hurle, là... C'est la fille de Mini. Et elle a bien grandit...
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Mini.
C'est rouge de colère (envers Lily) et de honte (envers le couple) que Mini fit son apparition ...
D'abord où était cette petite peste blonde qui lui servait de fille ?!
Elle allait commencer par la baillonner, puis elle la pendrait au plafond par les pieds pour lui apprendre les règles de la bienséance et ne la détacherait que lorsque la leçon serait entrée dans son crâne de piaf !
Bon plan, nan ?!
Plus sérieusement, elle jeta un regard sombre qui en disait long, à sa fille et lui dit sèchement ...

Tu as intérêt à présenter tes excuses, jeune fille ! Sinon ...

Sinon, elle ne savait pas encore ce qu'elle lui ferait mais elle trouverait bien quelque chose !
Puis elle se tourna vers Gui et la Dame qui l'accompagnait, manifestement, ils avaient faim si elle avait bien compris les hurlements de son ami ...
Qu'à cela ne tienne : Pain cramé pour tout le monde !
La dernière fournée avait quelque peu noirci, allez savoir pourquoi tiens !
Mini essuya ses mains sur son tablier et se précipita aux devants du couple, elle salua poliment la rouquine et claqua une bise sonore sur la joue de Gui, tout en le grondant gentiment ...

Tu aurais dû prévenir que tu venais ! Je vous aurais préparé une chambre ... Tu me diras, il n'est pas trop tard et en plus, ça tombe bien, vous êtes dans la meilleure auberge de la capitale !

ça va les chevilles oui ?!
Oui, oui ! Parfaitement bien, toujours aussi fines !

Ne restez pas debout !

Elle tira une chaise pour la grosse dame comme disait la blondinette et en présenta une autre à Gui avant de faire demi-tour ...
Elle alla trifouiller derrière le comptoir et revint avec des verres et une de ses meilleures bouteilles de Génépi ...
Elle posa les godets devant chacun d'eux et servit ...
Sachant que Gui était imbattable au jeu du "levage de coude", elle laissa la bouteille sur table !

Alors ? Qu'est ce qui vous amène ? Vous restez longtemps ? Qui est cette magnifique jeune femme qui t'accompagne ? C'est pour quand ?

Curieuse la brunette ?!
Rho mais nan, qu'est ce que vous allez imaginer !

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Fervente militante contre la bêtise humaine ...
Alwenna.
Elle était toute affairée à regarder la beauté des yeux de son aimé, qu'elle faillit en tomber quand elle entendit hurler


Citation:
Môôôôômaaaaaaaaaaaaaaaaan y a une groooooooooooooooooosse dame et m'sire Gui qui veulent boire un coup !!


Grosse elle?!? Non enveloppée et la faute à qui? Hé bien celle de son mamour de Gui, hé oui elle n'a pas fait cet enfant toute seule, mais elle en supportait les conséquences et le poids dans son petit corps de femme qui est si svelte en temps normal...

Elle sourit à la jeune demoiselle, en posant ses mains sur son énorme ventre, bientôt se dit-elle elle ne passerait plus les portes mais qu'importe elle était heureuse quand même. La voix chaude de son aimé se fit chuchotis à son oreille pour lui expliquer que la jeune demoiselle était la fille de son amie Mimi et dans un sourire chaleureux elle reprit

Enchantée Demoiselle, je suis Alwenna ravie de vous rencontrer, en tout cas vous avez là un bien joli timbre de voix.


Elle sourit un peu plus en voyant la propriétaire et la salua à son tour, tout en gardant précieusement la main de son tendre, elle n'était jamais à l'aise dans les lieux où elle ne connaissait pas, mais une fois les présentations effectuées elle se sentirait bien mieux.

Ravie de vous rencontrer Dame, mon cher et tendre m'a parlé de vous en beaucoup de bien.


Elle posa son fessier sur une chaise, écoutant les questions de la propriétaire, un regard vers son tendre et puis un autre vers la Dame.


Je suis Alwenna, maman dans peu de temps, en voyage avec ce charmant Messire Gui qui est mon futur mari, je crois que j'ai tout résumé.

Elle lui sourit encore avec beaucoup de gentillesse et attendit que son aimé décolle son nez de son godet.

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