Bossuet
L'inspiration du poète est une chose difficile à cerner. Pour certain la boisson aidera, d'autre se satisferont de quelques paysages à vous fendre l'âme, et encore d'autre auront la rime facile pour décrire un amour déçu, perdu, naissant ou quoi d'autre encore.
Mais certains poète ont la muse difficile. On dira qu'il faut être fou pour uvrer de tant de bassesses pour quelques mots. Certes, mais aller donc expliquer cela à la troupe de gueules d'angelots piquants qui hier ont fait leurs la Ville de Montluçon.
Le Bossuet, ou Roy Fol comme il signe, savoure les instants de liesse d'une fête réussie. Le masque des grands jours encore vissé sur le visage, et une bouteille dérobée à la main, il achève de clouer sur la façade de la mairie le fruit d'un labeur de malandrin.
Il porte à la ceinture une bourse alourdie, mais point trop n'en faut ; Les miséreux de la ville en auront eu leur part. Un vol? Mais quel nom pourrions nous donner aux impôts, si le mot est déjà pris!
"La guerre s'abat sur la lande de préférence quand les greniers sont pleins et la fille jolie" à écrit un homme dont la plume avait un talent certain et un sens de la vérité plus qu'acerbe. C'est un fait, la femme est la ville du soldat, qui prend tel un assaillant de fortin ce qu'elle n'a droit de refuser. Et bien soit, nous prendrons les villes comme des femmes s'est dit le poète, bien que sale, point si vilain.
Voilà la muse du Roy Fol, une ville qu'on allonge, qu'on force et qu'on moque d'être si piètre.
Une ville sur qui les Piques passent...Tous.
La tortue lui rongea les flancs comme un chien fou sur un reste de roti, la funambule lui parcourue l'échine avec un sourire de dentiste alors que son molosse en attendait les reste, le blondin grimé lui vautra une pique si fort dans ce qu'elle pu que la terre en frémit. Le Borgne lui a certainement fait pire que tout autre, mais qui le blâmera, lui ou son rire de bourreaux. Le Duc lui aura certainement décoché une illade mais pas sans une arrière pensée lucrative, et l'oiselle lui aura fait des choses qu'elle raconterait mieux elle même. Chaque Piques pique si fort que ça en est presque délicieux.
Le poète rend son oeuvre à sa source, comme une offrande à la muse tout en chantonnant:
"Vilains, crasseux,
Gredins, lépreux,
Et tout malandrins,
Piquez, piquez fort..."
Mais certains poète ont la muse difficile. On dira qu'il faut être fou pour uvrer de tant de bassesses pour quelques mots. Certes, mais aller donc expliquer cela à la troupe de gueules d'angelots piquants qui hier ont fait leurs la Ville de Montluçon.
Le Bossuet, ou Roy Fol comme il signe, savoure les instants de liesse d'une fête réussie. Le masque des grands jours encore vissé sur le visage, et une bouteille dérobée à la main, il achève de clouer sur la façade de la mairie le fruit d'un labeur de malandrin.
Il porte à la ceinture une bourse alourdie, mais point trop n'en faut ; Les miséreux de la ville en auront eu leur part. Un vol? Mais quel nom pourrions nous donner aux impôts, si le mot est déjà pris!
"La guerre s'abat sur la lande de préférence quand les greniers sont pleins et la fille jolie" à écrit un homme dont la plume avait un talent certain et un sens de la vérité plus qu'acerbe. C'est un fait, la femme est la ville du soldat, qui prend tel un assaillant de fortin ce qu'elle n'a droit de refuser. Et bien soit, nous prendrons les villes comme des femmes s'est dit le poète, bien que sale, point si vilain.
Voilà la muse du Roy Fol, une ville qu'on allonge, qu'on force et qu'on moque d'être si piètre.
Une ville sur qui les Piques passent...Tous.
La tortue lui rongea les flancs comme un chien fou sur un reste de roti, la funambule lui parcourue l'échine avec un sourire de dentiste alors que son molosse en attendait les reste, le blondin grimé lui vautra une pique si fort dans ce qu'elle pu que la terre en frémit. Le Borgne lui a certainement fait pire que tout autre, mais qui le blâmera, lui ou son rire de bourreaux. Le Duc lui aura certainement décoché une illade mais pas sans une arrière pensée lucrative, et l'oiselle lui aura fait des choses qu'elle raconterait mieux elle même. Chaque Piques pique si fort que ça en est presque délicieux.
Le poète rend son oeuvre à sa source, comme une offrande à la muse tout en chantonnant:
"Vilains, crasseux,
Gredins, lépreux,
Et tout malandrins,
Piquez, piquez fort..."
Citation:
Ce fut en Mai quils lobservaient, froide et belle,
Mais cest en juin quelle cessa dêtre pucelle.
Nous la croyions fraîche, farouche et chafouine,
Coquine, quelle surprise, chaude comme rabouine!
Les Piques tallongent, te couchent dans un fourré,
De science et de patience, les Piques ont rusé,
Luçonne, les Piques te saluent en amants,
Durs, beaux de tes charmes, en tendres soupirants.
Luçonne, en âme et cuisses ouvertes nous te laissons,
Couché dans la fange, le ventre boueux, nous te rions,
Ton Mont forcé, ton verger ébouriffé et tes coffres tintants,
Ouverts, vidés, comme tes reins laissés pantelants.
Vois tu le soldat qui prend femme comme ville;
Les Piques prennent ville comme femme, un bel idylle.
Luçonne tombe comme une Catin qui signorait,
Et elle nous regarde partir, mi honte, mi regret.
Pleure mais ne tinquiète donc pas tant, joli Mont,
De honte, nous tavons arranché le cur du ventre,
Pour te le rendre un jour les Piques reviendrons!
Roy Fol des Piques.
Mais cest en juin quelle cessa dêtre pucelle.
Nous la croyions fraîche, farouche et chafouine,
Coquine, quelle surprise, chaude comme rabouine!
Les Piques tallongent, te couchent dans un fourré,
De science et de patience, les Piques ont rusé,
Luçonne, les Piques te saluent en amants,
Durs, beaux de tes charmes, en tendres soupirants.
Luçonne, en âme et cuisses ouvertes nous te laissons,
Couché dans la fange, le ventre boueux, nous te rions,
Ton Mont forcé, ton verger ébouriffé et tes coffres tintants,
Ouverts, vidés, comme tes reins laissés pantelants.
Vois tu le soldat qui prend femme comme ville;
Les Piques prennent ville comme femme, un bel idylle.
Luçonne tombe comme une Catin qui signorait,
Et elle nous regarde partir, mi honte, mi regret.
Pleure mais ne tinquiète donc pas tant, joli Mont,
De honte, nous tavons arranché le cur du ventre,
Pour te le rendre un jour les Piques reviendrons!
Roy Fol des Piques.
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