Heloise_marie
Dole, J-4 avant le départ.
Tu pars?
Nous partons !
Non, mais, tu pars vraiment? Pour ça?
Ta gueule ! ok? Laisse-moi! Fiche moi la paix! Je n'ai pas besoin de tes conseils. J'en ai marre de tes conseils, je suis lasse de tes conneries, tu me gaves, tu comprends ça?
Ok ok, je voulais juste t'aider.
Arrête, d'essayer de m'aider. Arrête...franchement, tu-tu-tu, tu es exaspérante, je n'ai pas besoin de toi, casse-toi!
D'accord... c'est bon.. pas de panique, je pars...
Et ce fut le silence dans sa tête et dans la pièce.
Un silence assourdissant, lourd de sens, mais tellement léger. Silence qui sèche les larmes qui dégoulinent de ses joues pâles et maigres. Un silence qui valait bien le prix de ses choix, de ses souffrances et de ses mensonges et trahisons. Elle n'arrêtait pas, où qu'elle aille, elle semait trouble et souffrance. Destructrice par ses paroles et ses gestes, annonçant à tout un chacun, tombant dans les rouages de ses yeux, un enfer éternel. Et elle reste incapable d'assumer, incapable d'oser, incapable de se montrer honnête, une fois dans sa vie. Elle, la digne fille de Erine, la femme la plus franche et la plus droite de Franche Comté, et de Bobyzz, tant franc que s'affirmant et s'assumant. Elle, leur digne fille, pas capable de s'assumer et de s'accepter. Son pâle et maigre reflet passe dans le miroir tandis qu'elle le voit, affreux, énorme, immense, et tellement laid. Un haut le cur lui prend soudain et elle se rue sur son pot de chambre pour vider le déjà maigre contenu de son estomac.
Révulsée, en larmes, lsophage brûlé, et les cheveux en bataille, elle se redresse pour reprendre ses activités. Un chiffon par ci, un jupon par là. Par chance, elle n'avait pas emporté énormément. Par chance, elle était encore assez lucide, bien que faible, pour terminer ses bagages seule. Alors qu'elle termine et ferme la malle qui est illico emportée par deux domestiques, la jeune Comtesse s'assoit devant le miroir du meuble pour regarder, observer, étudier son visage minable.
Affreuse ! Je suis affreuse...
Ses doigts fins viennent tirer sur ses joues et glisser ses cheveux fougueux dans un long ruban bleu. Puis, après un moment d'hésitation, guettant la voix de son autre elle du fond de son esprit, elle prend les boucles d'oreilles restantes pour les fixer une à une, puis agrafer son collier derrière son cou. Chose faite, elle se mire à nouveau, mécontente et blafarde. Bref, pas de quoi sortir dans un bal ou un cérémonie à la mord moi le noeud. Bien que il parait que c'est la nouvelle mode : toute blanche et tirée. Mode parlementaire powaaa, mode j'en prends plein la gueule mais tout c'qui arrive c'est de ma faute powaaaa. Avec une furieuse envie de laisser éclater les sanglots qui lui pourrissaient la gorge, elle se lève, les dents serrées et tourne les talons sans un regard pour cette chambre qui l'avait accueillie. Elle ouvre la porte d'un grand coup sec et se retrouve, dans un sursaut non moindre et un gémissement larmoyant et inondé des larmes qui coulaient maintenant sur son corset, devant....
Beren... Be...Beren ! C'est toi? Oh mon dieu, c'est toi !
C'est lui? oui, c'est lui ! Beren ! Mon dieu ! On est sauvées !
_________________
Tu pars?
Nous partons !
Non, mais, tu pars vraiment? Pour ça?
Ta gueule ! ok? Laisse-moi! Fiche moi la paix! Je n'ai pas besoin de tes conseils. J'en ai marre de tes conseils, je suis lasse de tes conneries, tu me gaves, tu comprends ça?
Ok ok, je voulais juste t'aider.
Arrête, d'essayer de m'aider. Arrête...franchement, tu-tu-tu, tu es exaspérante, je n'ai pas besoin de toi, casse-toi!
D'accord... c'est bon.. pas de panique, je pars...
Et ce fut le silence dans sa tête et dans la pièce.
Un silence assourdissant, lourd de sens, mais tellement léger. Silence qui sèche les larmes qui dégoulinent de ses joues pâles et maigres. Un silence qui valait bien le prix de ses choix, de ses souffrances et de ses mensonges et trahisons. Elle n'arrêtait pas, où qu'elle aille, elle semait trouble et souffrance. Destructrice par ses paroles et ses gestes, annonçant à tout un chacun, tombant dans les rouages de ses yeux, un enfer éternel. Et elle reste incapable d'assumer, incapable d'oser, incapable de se montrer honnête, une fois dans sa vie. Elle, la digne fille de Erine, la femme la plus franche et la plus droite de Franche Comté, et de Bobyzz, tant franc que s'affirmant et s'assumant. Elle, leur digne fille, pas capable de s'assumer et de s'accepter. Son pâle et maigre reflet passe dans le miroir tandis qu'elle le voit, affreux, énorme, immense, et tellement laid. Un haut le cur lui prend soudain et elle se rue sur son pot de chambre pour vider le déjà maigre contenu de son estomac.
Révulsée, en larmes, lsophage brûlé, et les cheveux en bataille, elle se redresse pour reprendre ses activités. Un chiffon par ci, un jupon par là. Par chance, elle n'avait pas emporté énormément. Par chance, elle était encore assez lucide, bien que faible, pour terminer ses bagages seule. Alors qu'elle termine et ferme la malle qui est illico emportée par deux domestiques, la jeune Comtesse s'assoit devant le miroir du meuble pour regarder, observer, étudier son visage minable.
Affreuse ! Je suis affreuse...
Ses doigts fins viennent tirer sur ses joues et glisser ses cheveux fougueux dans un long ruban bleu. Puis, après un moment d'hésitation, guettant la voix de son autre elle du fond de son esprit, elle prend les boucles d'oreilles restantes pour les fixer une à une, puis agrafer son collier derrière son cou. Chose faite, elle se mire à nouveau, mécontente et blafarde. Bref, pas de quoi sortir dans un bal ou un cérémonie à la mord moi le noeud. Bien que il parait que c'est la nouvelle mode : toute blanche et tirée. Mode parlementaire powaaa, mode j'en prends plein la gueule mais tout c'qui arrive c'est de ma faute powaaaa. Avec une furieuse envie de laisser éclater les sanglots qui lui pourrissaient la gorge, elle se lève, les dents serrées et tourne les talons sans un regard pour cette chambre qui l'avait accueillie. Elle ouvre la porte d'un grand coup sec et se retrouve, dans un sursaut non moindre et un gémissement larmoyant et inondé des larmes qui coulaient maintenant sur son corset, devant....
Beren... Be...Beren ! C'est toi? Oh mon dieu, c'est toi !
C'est lui? oui, c'est lui ! Beren ! Mon dieu ! On est sauvées !
_________________