Cassius
L'aube nous éclaira de sa présence, signe que le départ était proche, Kervegon était en ébullition, le Comte prendrait ce jour la route avec une partie de sa garde personnelle pour des terres voisines.
Le Montfort fut trop longtemps bercé d'illusion tout au long de sa vie affective, il avait une vision de l'amour trop proche de ses valeurs martiales, loyauté, honneur, fidélité. Mais l'amour est pervers, les facteurs en compte sont bien différents que ceux auxquels ils s'attendait, il l'avait appris à ses dépends, préférant prendre recul plutôt que de chercher vengeance et anéantir sous la douleur tous ceux qui lui avaient porté offense.
Aujourd'hui, son coeur s'était apaisé, à l'image de sa haine, ses priorités s'étaient de ce fait révélées... ses enfants, ses jumeaux, son fils et sa fille... sa chair.
Voilà ce qu'il était venu chercher en ces terres Angevine, la pardon. Le pardon d'avoir laissé partir son épouse avec sa fratrie hors de Bretagne et de ne point avoir cherché plus tôt à les retrouver. Ses enfants lui pardonneraient ou pas, il respecterait cela et assumerait comme il l'avait toujours fait auparavant, bien que s'il avait à regretter une chose dans sa vie, ce serait cela.
Par contre, il n'accepterait point que quiconque s'interpose dans ces retrouvailles, seuls ses enfants auraient droit de le rejeter, si par malheur quelqu'un osait l'empêcher de retrouver sa chair, l'Anjou ou quelque autre duché ne compterait pas assez d'hommes d'armes pour l'empêcher de retourner chaque bâtisse ou castel. Le Montfort était un homme qui ne s'exprimait jamais pour ne rien dire, il s'était promis ces retrouvailles, il en serait ainsi, à tous les prix, même celui de la mort s'il le fallait.
Le départ de son Comté Breton se déroula sous un silence religieux, ses hommes avaient pour habitude de gérer une escorte, et le fait de se déplacer en léger contingeant accentua la chose. Les ordres et indications avaient été donné sur la place d'armes, chacun connaissait son office et sa place à tenir. Le Montfort avait appris que sa venue nenchantait point le plus grand nombre, il s'était donc préparait à recevoir quelques intentions belliqueuses, rien ne le renverrait chez lui avant qu'il n'ai pu accomplir ce qu'il s'était juré.
Une dizaine d'hommes montés sur leur destrier longèrent le contingeant armée et partirent en éclaireur afin d'assurer la route. Le Comte interpella le chef de file...
Gavril, nettoie la route avec ta section, ne laisse rien entraver la marche du contingeant.
Une quarantaine d'hommes quadrillait le cortège, deux dizaines sur chaque flanc avec à sa tête un meneur, sur sa gauche Eozenez, à sa droite Xhena. Avec leurs hommes, chacune d'elles veillerait à ce que nulle embuscade ne sorte des bas fond de la forêt que le convoi longerait.
Eozenez, garde l'oeil ouvert, au moindre signe, lance l'alerte et donne l'ordre de la formation en carré. Il en va de même pour toi Xhenia.
En front, était posté la section de Lauralyne, elle veillerait à ce que la route soit dégagé et que rien ne vienne retarder la convoi. Valoche commandait la dernière section, celle placée en arrière afin d'éviter en cas d'attaque de se faire encercler et d'être pris à revers.
Lauralyne, Valoche, vous savez ce que vous avez à faire, ce n'est pas la première fois que vous servez à mes côtés.
Le ton était donné, chaque combattant de ce convoi était aguerris, ils connaissaient leur fonction et leur place, les chefs de sections étaient montés, bastarde au baudrier, leurs hommes à pied, fauchon au baudrier et arme d'hast à la dextre prêt à former un carré de pique infranchissable en cas d'embuscade. Le voyage se déroulerait sous les meilleurs auspices.
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Comté de Kervegon
Le Montfort fut trop longtemps bercé d'illusion tout au long de sa vie affective, il avait une vision de l'amour trop proche de ses valeurs martiales, loyauté, honneur, fidélité. Mais l'amour est pervers, les facteurs en compte sont bien différents que ceux auxquels ils s'attendait, il l'avait appris à ses dépends, préférant prendre recul plutôt que de chercher vengeance et anéantir sous la douleur tous ceux qui lui avaient porté offense.
Aujourd'hui, son coeur s'était apaisé, à l'image de sa haine, ses priorités s'étaient de ce fait révélées... ses enfants, ses jumeaux, son fils et sa fille... sa chair.
Voilà ce qu'il était venu chercher en ces terres Angevine, la pardon. Le pardon d'avoir laissé partir son épouse avec sa fratrie hors de Bretagne et de ne point avoir cherché plus tôt à les retrouver. Ses enfants lui pardonneraient ou pas, il respecterait cela et assumerait comme il l'avait toujours fait auparavant, bien que s'il avait à regretter une chose dans sa vie, ce serait cela.
Par contre, il n'accepterait point que quiconque s'interpose dans ces retrouvailles, seuls ses enfants auraient droit de le rejeter, si par malheur quelqu'un osait l'empêcher de retrouver sa chair, l'Anjou ou quelque autre duché ne compterait pas assez d'hommes d'armes pour l'empêcher de retourner chaque bâtisse ou castel. Le Montfort était un homme qui ne s'exprimait jamais pour ne rien dire, il s'était promis ces retrouvailles, il en serait ainsi, à tous les prix, même celui de la mort s'il le fallait.
Le départ de son Comté Breton se déroula sous un silence religieux, ses hommes avaient pour habitude de gérer une escorte, et le fait de se déplacer en léger contingeant accentua la chose. Les ordres et indications avaient été donné sur la place d'armes, chacun connaissait son office et sa place à tenir. Le Montfort avait appris que sa venue nenchantait point le plus grand nombre, il s'était donc préparait à recevoir quelques intentions belliqueuses, rien ne le renverrait chez lui avant qu'il n'ai pu accomplir ce qu'il s'était juré.
Une dizaine d'hommes montés sur leur destrier longèrent le contingeant armée et partirent en éclaireur afin d'assurer la route. Le Comte interpella le chef de file...
Gavril, nettoie la route avec ta section, ne laisse rien entraver la marche du contingeant.
Une quarantaine d'hommes quadrillait le cortège, deux dizaines sur chaque flanc avec à sa tête un meneur, sur sa gauche Eozenez, à sa droite Xhena. Avec leurs hommes, chacune d'elles veillerait à ce que nulle embuscade ne sorte des bas fond de la forêt que le convoi longerait.
Eozenez, garde l'oeil ouvert, au moindre signe, lance l'alerte et donne l'ordre de la formation en carré. Il en va de même pour toi Xhenia.
En front, était posté la section de Lauralyne, elle veillerait à ce que la route soit dégagé et que rien ne vienne retarder la convoi. Valoche commandait la dernière section, celle placée en arrière afin d'éviter en cas d'attaque de se faire encercler et d'être pris à revers.
Lauralyne, Valoche, vous savez ce que vous avez à faire, ce n'est pas la première fois que vous servez à mes côtés.
Le ton était donné, chaque combattant de ce convoi était aguerris, ils connaissaient leur fonction et leur place, les chefs de sections étaient montés, bastarde au baudrier, leurs hommes à pied, fauchon au baudrier et arme d'hast à la dextre prêt à former un carré de pique infranchissable en cas d'embuscade. Le voyage se déroulerait sous les meilleurs auspices.
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Comté de Kervegon