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[RP] La renaissance d'un père

Calyce..
Comment on impressionne une angevine ayant reçue une éducation plus que laxiste-pour ne pas dire barbare parfois ? On la met face à un Cassius.
Une frêle jeune femme qui ne sait plus quoi faire de ses mains devant un grand soldat plein d'assurance et aux belles manières... Ça fait contraste.
La tête de la Dénéré s'incline légèrement pour saluer l'homme qui lui est présenté.


Ravie.

Et d'écouter attentivement.
Une petite moue de se dessiner sur le visage Calycien.
Montures prêtes pour le départ ? Déjà ? Bon dieu, il venait tout juste d'arriver qu'il pensait déjà à repartir ! Elle a dû faire ou dire quelque chose de travers mais quoi ?
Attention, Duchesse en panique.
L'Archiduchesse va l'étriper.
Léger toussotement histoire de garder une certaine contenance et ce n'est que lorsque son regard croise celui du Montfort qu'elle respire à nouveau. Puis de sourire en coin, amusée par sa dernière question. Demander si on a de quoi boire en Anjou, tssss.
Et c'est toujours avec la même maladresse qu'elle répond en l'invitant à la suivre à l’intérieur du château :


Vous êtes en Anjou , si on ne trouve pas de quoi apaiser agréablement votre soif, je me fais mainoise !
Mon temps est vôtre tant que vous serez à Angers votre Grandeur, vous pouvez en abuser comme il vous plaira...euh sauf la nuit quand même. Parfois elle parle trop. Humpf.

C'est quand il arrivent enfin dans le petit salon de réception et qu'ils sont bien installés qu'elle demande à ce que l'on serve le meilleur vin que recèlent les caves du château.
Vin qui ne tarde pas à venir remplir deux coupes.
Et alors que le Comte se fait servir, Calyce ouvre à nouveau la bouche. Du sérieux pour changer.


J'ai écrit à ma chère nièce, Yolanda, damoiselle des Molières...celle chez qui votre fille loge actuellement et elles arrivent au plus vite.

Parce que c'était quand même la première raison de la visite du Comte en terre angevine et qu'au fond il devait surement se demander quand est-ce qu'il pourrait enfin revoir sa fille...Elle en est persuadée.
_________________
Cassius
[Le château d'Angers]


Les manières étaient certes présentes, le Montfort se devait de faire bonne figure, il avait une capacité d'adaptation qui n'était plus à démontrer. Qu'il soit dans la fange aux milieu d'un rude champs de bataille ou dans le confort d'un salon ducal, il savait savourer chaque moment, bien que différent en soit. Mais cela n'était point inné, que cela soit su, le Montfort était certes devenu Prince de Bretagne suite à tragédie, mais il n'était point né ainsi, disons même qu'il avait connu une certaine pauvreté dans son enfance bien loin de sa famille bretonne à l'écart de toute tractation politique et luxe ancestral. Mais le luxe et la richesse sont deux valeurs que l'on s’approprie bien plus aisément que la pauvreté, et cela avait fait son bout de chemin.

Revenons-en aux bonnes manières, certes présentes mais cela n'empêcha point l'homme qu'il était de contempler les chaleureuse forme de son hôtesse qui avait déjà pris les devants en direction de... Quoi déjà...


Vous êtes en Anjou , si on ne trouve pas de quoi apaiser agréablement votre soif, je me fais mainoise !
Mon temps est vôtre tant que vous serez à Angers votre Grandeur, vous pouvez en abuser comme il vous plaira...euh sauf la nuit quand même.


Ah oui, des salons ducaux justement...

Ne me faites pas l'affront d'un tel changement, mainoise! Vous risqueriez de faire ombre à toute la gente féminine, si tenté que nous puissions appelé leurs femmes de cette manière. Et puis si tel était le cas, ce n'est point au sein de votre castel que nous aurions possibilité d'échanger mais sur vos murailles.

Un délicat sourire se dessina sur le visage de l'homme à la suite angevine.

Restez telle que vous êtes, cela vous va si bien.

Un zeste d'humour plus tard, les voici au sein d'une luxueuse salle de réception, dont le le jeune comte ne se fit pas prier pour y apposer son ferme et si délicat fessier princier. Non pas que chevaucher n'était point dans ses habitudes, mais le repos sur ces confortables coussins de bonne facture n'était point à refuser.
Une coupe de vin est servit par l'un des pages du castel, le breuvage est porté à l'odorat du Comte, qui après avoir humer ce breuvage particuliers qu'il n'avait l'habitude de boire que chez son amie, sa Grâce de Cholet, il le porta à ses lèvres, ce qui lui permit d'en découvrir tout l'arôme.


C'est avec ce genre de saveurs, que je comprends plus aisément notre qualificatif de "barbare" en comparaison à notre chouchen traditionnel.

Le sourire décliné suite à cette affirmation, s'envola aussi rapidement à l'énonciation de la raison de sa venue.

J'ai écrit à ma chère nièce, Yolanda, damoiselle des Molières...celle chez qui votre fille loge actuellement et elles arrivent au plus vite.

Je vous suis redevable de cela, je ne l'oublierai point et je n'oublie jamais. Merci de faire office d'intermédiaire dans ces retrouvailles, je dois vous avouer que nos relations avec sa mère ne se sont point arrangées. Je vous avoue aussi ne pas être serein concernant ces retrouvailles, elle doit avoir tellement grandi.

L'homme présent dans cette pièce n'était pas du genre "incertain", il ne montrait quasiment jamais le moindre sentiment, cela lui avait d'ailleurs joué de mauvais tours dans sa vie affective notamment, mais aujourd'hui, à savoir qu'il allait retrouver son enfant, sa chair, l'inquiétude s'emparait de lui.

Voulant ne plus penser à cela avant de l'avoir en face de lui, il proposa pour se changer les idées...

Vous êtes toute à moi, vous m'avez dis?

Jetant un regard à l’extérieur, remarquant que le jour était encore présent

Qui plus est, la nuit ne nous sépare pas encore. Me feriez-vous l'honneur de me faire visiter les caves de ce château? Je suis sûr que nous trouverons quelques trésors cachaient qui sauront nous délecter à souhait.

Le Montfort en profita pour appeler un page posté dans l'un des coins de la pièces.

Veuillez prévenir mon compagnon aux écuries, qu'il peut rentrer se reposer, que je ne risque rien icelieu et que je rentrerais plus tard au camp.

Gavril était un fidèle combattant, que le Montfort apprenait à connaître plus précisément, il méritait un peu de repos et surtout sachant qui l'attendait au campement, il en profiterait plus là bas, qu'ici.

Qu'en dîtes-vous votre Grâce?
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Comté de Kervegon
Valoche
[le camps]

Val s'est très vite endormie mais quelque chose à l'instant venait de la tirer de son sommeil. La capitaine ne bouge pas mais tous ses sens sont en alerte.

Elle se détend très vite en reconnaissant la voix de Laly

Entre Laly cria-t-elle

Laly entrée, une délicieuse odeur se répand dans la tente et Val réalise soudain qu'elle a très faim. Elle s'empresse de remercier Laly

Merci Laly tu es très gentille d'avoir pensé à moi

Les deux capitaines s'appréciaient beaucoup, elles étaient même devenues amis.

Val mange de bon appétit puis va chercher deux chopes et elles dégustent un délicieux vin d'Anjou tout en discutant..
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Xhena
Xhena entra dans la ville d'Angers regarda les badauds tout se passa bien pour le voyage aucun incident,elle restait néanmoins sur ces gardes observant tout ces sens en éveillent prête à réagir,se retourna sur ces hommes et dit

"on ne se relâche, nous restons vigilant"

Xhena écouta le général donner ces ordres à son Capitaine

Veillez à ce que l'organisation du camp se fasse, organisez la défense et préparez les tours de garde. Prenez ensuite du repos et n'hésitez pas à aller visiter la ville, cela sera surement utile un jour.

Xhena se tourna sur ces hommes et dit

"Vous avez entendu les ordres du Général à notre Capitaine"

Ont montent les palissades,les tentes,restons vigilant une attaque imprévue et toujours à prévoir

Xhena rejoignit les hommes et les femmes et se mit au travail avec eux sa volonté de montrer qu'elle aussi était proche d'eux dans les bons comme les mauvais moments

Elle regarda le général et Gavril partir et se remit au travail
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Calyce..
[Château d'Angers toujours]

Ne pas être serein à l'idée de retrouver la chair de sa chair ?
Surprise, Calyce hausse un sourcil. Ainsi donc il avait aussi ses faiblesses cachées derrière son impassibilité d'homme de guerre. Sa fille...
Touchée, elle pose une main qui se veut rassurante sur le bras du Comte.


Tout ira bien vous verrez. Il n'y a pas de raison.

C'est vrai quoi. Pourquoi se faire une montagne de rien du tout ? Ce n'est là qu'une visite d'un père à sa fille. La duchesse en aurait haussé l'épaule si le Montfort ne venait pas la troubler encore d'une de ses questions....troublantes.

Vous êtes toute à moi, vous m'avez dis ?

Un coup à lui faire cracher la gorgée vin qu'elle n'avait pas avalée encore.
La jeune fille pique un fard et déglutit avant de finir de vider sa coupe d'une traite pendant que son invité s'adresse au page.
Il rentrera plus tard ? Que nenni !


J'en dis que... Elle quitte la banquette sur laquelle elle était posée, prête à jouer les guides. J'accepte de vous accompagner à nos caves, de vous faire découvrir ses trésors si vous acceptez d'occuper les appartements qu'on a fait préparer en votre honneur ! Ca sonne presque comme un ordre, ça raisonne comme une supplique...Nanméo, c'est pas pour rien que Calyce elle se décarcasse. Sourire au coin des lèvres, elle tend le bras. Vous venez, votre Grandeur ?
Qui la connait bien notera qu'elle se contient. Qu'en temps normal elle n'aurait pas attendu de réponse et se serait simplement contentée de l'entrainer-de force- jusqu'aux caves en courant dans le dédale de couloirs et escaliers.
Mais aujourd'hui elle est sage, elle a décidé.

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Gavril
Gavril attendait patiament tout en jouant avec son couteau. Ses lancés et autre acrobaties étaient éxécuter a grande vitesse, pour dire que si on le regardait, il ne passait point pour un gogole, mais plus pour un foux dangereux qui jouer avec une lame de 10 centimétre auguisé comme un rasoir, on pouvait dire un gogole enfaite.

Il remarqua des sa sortie du chateau un page, au début, il n'y fit pas attention puis quand il comprit qu'il venait dans sa direction, il arréta nette son petit jeu et se redressa en cas de probléme. Il l'examina, pas d'arme a priori, mais on pouvait jamais savoir. Mettant ses mains derrière son dos, avec la lame cché tenu fermement, il le regarda arrivé. Il venait lui expliquer que le comte l'autorisait a partir pour rejoindre le camps. Gavril se demanda si cela pouvait être un piege, il exerça un regard sombre et perçant sur le pauvre homme jusqu'a se dire que dans tous les cas, cet homme ne fesait pas partit d'un combine et qu'il disait la vérité. Il lui répondit d'un hochement de tête et se dirigea vers l'intérieur des écuries.. Il ne savait pas si il devait laisser les deux cheveaux ou en prendre un. dans le doute, il se dit qu'il vallait mieux laisser les deux, si le moindre soucis arrivé et que Gavril ne pouvait revenir a temps, les deux montures pouvait être util, une rien que pour faire diversion par exemple. D'ailleurs sa l'embétait d'abandonner le général mais les ordres étaient les ordres.

Il sortit donc des écuries et se dirigea vers la herse qu'on lui ouvrit et on le laissa passer sans la moindre question, les gardes devait se souvenir de son arrivé derrière l'hote de marque. gavril avait un physique assez peu banal , non pas de beauté, mais les cheveaux long et assez irsute, il fesait plus barbare qu'autre chose, mais c'était fait exprés, le cerveau dans les combats assimilés les images, et l'impact psychologique n'était pas a prendre a la légère. Il regagagna le camp a grand pas, se retournant souvent vers le chateau, ayant vraiment peur d'abandonner le général..

Il arriva rapidement au camps qui ressemblait déjà a une forteresse, il rentra aisement reconnut par les hommes de gardes puis alla rejoindre sa douce femme aprés avoir repéré sa tente. Au passage il récupèra de quoi manger pour lui et sa Xhena ne sachant si elle avait déjà manger.. Il se faufila par l'ouverture de la tente avec des bonnes bouillasses, un festin de roi pour une mobilisation! Et il devait s'occuper un peu d'elle au passage, il l'aimait tellement..

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Xhena


Xhena était allongée soudain elle entends des bruits de pas,glisse sa main dans sa manche et en sort sa dague ne bougeant pas

Qui peut bien venir à cette heure

Elle reconnut la silhouette de son amour et lui dit

Oh mon cœur heureusement que je t'est reconnu, j'étais sur mes gardes la sinon.......

Tu as rapporté un repas de roi oula comme tout cela semble bon je meurt de faim qu'elle bonne idée tu as u

Xhena partage le repas avec celui qu'elle aime

lui chuchote à l'oreille si nous allions dormir

Se blottit dans les bras de celui qu'elle aime


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Alix_ann
Les deux blondes se prélassaient. Si il y avait une chose de sympathique dans le quotidien d'héritière apprit chaque jour aux cotés de Molière, c'était bien ce confort presque vulgaire ne serait-ce qu'aux yeux des serfs qui n'avaient pas le loisir de s'en occuper. C'était ces moments à discuter de rien dans un luxe qui frisait le ridicule, c'était cette banquette arrière avec des macarons, des madeleines comme Alix aimait tant et du vin aux épices, le tout agrémenté et meublé de cette agréable scène de vie ou une petite maigrichonne et une grande rondelette parlaient de tout et de rien, mais surtout de JB le lapereau qui venait fraîchement de rejoindre la mesnie de Yolanda. Le membre tout neuf était affalée, quoique non il avait l'air un peu distingué qu'avait les deux enfants, ou celui qu'elle trouvait à la Josselinière et qu'elle tachait de mimer.

Aujourd'hui, c'était un jour spécial. Ceux-là, c'était des jours comme elle les aimait, qu'elle coulait heureuse. On pourrait à ce stade supposer l'utopie et depuis qu'on lui avait apprit qu'elle était attendue à Angers, dans le grand château réservé aux angevins les plus important pour rencontrer son père elle n'y avait pas cru. Qu'elle réaction simple a t-elle eut alors, elle s'est bien gardé de crier sa joie, ou de rouler par terre comme le font les enfants mal éduqués non. Elle s'était contentée d'y voir un bon présage tout juste lorsqu'elle désespérait dans son coin de voir une lueur d'espoir et qu'elle s'était résignée. A quoi bon attendre les nouvelles d'un frère qui tombe malade, ou se lamenter des paroles à demi mot d'un frère? A quoi bon encore, attendre un père qui s'occupait de ses troupes, et de son gros château? Mais non, elle le savait enfin, il était là le saint Graal attendu à grand peine. La situation n'était pas si pourrie, tout s'arrangeait alors. Vous comprenez, elle va retrouver son père.

Jean-Baptise, aux cotés de Molière et de la Fadette est chouchoutée. Alix essaie de cacher poliment son impatience mais ne se contient qu'à moitié, mangeant à la chaîne les madeleine préalablement trempées dans la crème.

-« Et c'est sur, que la deuxième voiture va pas se perdre? Si il lui arrive des malheurs on n'aura même pas de quoi se vêtir! »

Ce n'était pas un caprice inutile, c'était important d’être bien habillée pour se présenter devant son paternel.
Angers, bientôt. La môme aux cheveux blonds, voire trop, se sentait prête à tout affronter si il le fallait. Qu'aucun n'essaie de se dresser sur son chemin, et elle était à l’affût, sur-active à l'idée de le revoir aux moins faits qui auraient pu troubler ce jour qui s'annonçait merveilleux. Oui, parfaitement merveilleux, elle en avait décidé ainsi et la gamine avait un petit coté borné. Et pourtant cette ville n'était pas dénué de sens pour l'enfant qui avait fuit la Bretagne avec sa mère et son frère jusqu'à Angers, pour retrouver celui qui avait... on ne savait plus, elle n'était au courant de rien. Toujours ses mots, prononcés à demi...

-« Tu penses que nous pourrions amener Jean-Baptiste devant mon père? Je lui présenterais mes nouveaux amis comme cela ! »

Ces nouveaux gens, ceux qui peuplaient son existence pour remplacer les absents, comblé ce manque qu'elle ressent comme as. Mais sauf Minouche. Sauf Minouche puisqu'il est alité, qu'il est souffrant, mais qu'il reste à Château Gontier. Mais le jeune garçon lui aussi peuple ses journées désormais, il lui avait même apprit combien la vie pouvait être tangible et combien il lui faudrait alors s'accrocher à celle ci.

Le château en vue, le petit convois s’arrête. Celui-ci était composé de deux voitures, une litière pour elles et JB avec la voiture de derrière composée des multiples habits prédestinés à être emmenés, surement pas tous portés vu comment ils proliféraient. Elles descendent alors, d'abord Molières, et la petit Montfort qui la suivait de près, toujours, chargée dans les bras du petit Lapereau au poil beige.
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Lauralyne
[Le camp]

Laly était entrée à l'invitation de Val, elles dégustaient un vin à présent.

As-tu des soucis, inconfort ou tes hommes? J'ai de quoi soulager les petits bobos avec moi.

Elles discutaient tranquillement, toujours aux aguets tout de même.

Je me demande si on ne doit pas proposer de ramener des denrées ou autres en même temps pour le retour

Un cavalier revint, un seul, On le laissa passer, c'était Gavril, le général était donc resté au château.
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Maman d'Elrick, Floraline, Krystal, Enoal et mère de coeur de Titouan et Klauss
Soeur de Debad, JEpl et Eldon
Eozenez
[Camp des Hermines]

Après un voyage sans aucun soucis ... même le vent allait dans leur sens ... ils étaient arrivés à une clairière assez proche de la ville pour que le Général décide d'y établir le campement.

Alors, la p'tite qui n'était pas bien grande, elle donnait un coup de main comme elle pouvait. Ce n'était pas une tâche facile que d'être partie d'une compagnie d'arme, il fallait être polyvalent !! Mais elle n'avait jamais été aussi heureuse. Elle avait trouvé une famille et elle aurait tout donné pour les siens.

Après avoir suer comme elle pouvait tout au long de la journée, elle alla s'installer au pied d'un arbre pour souffler un peu et ... s'y endormit !!! Lorsque le soleil daigna enfin poindre au lendemain matin, elle dû se débattre comme un diable pour sortir de "l'enclos" de couverture dans lequel on avait décider de l'emmitoufler pour la nuit.

Elle vit que la vie s'était déjà bien organisée au campement, les gardes, tout ça ... et décida d'aller au marché pour prendre de quoi faire un bon petit déjeuner.

Elle avait toujours aimé se promener dans les ville, en comprendre l'organisation, et se perdre dans les ruelles ... Angers était particulièrement belle, comme souvent les capitales, aimait-elle à croire.
Yolanda_isabel
N’est-ce pas le plus beau rôle qui soit ? Servir d’intermédiaire pour qu’une fille retrouve son père, elle a abandonné quant à elle, l’idée de revoir son paternel et garde par devers elle, cette image d’homme fort et vigoureux qui la faisait sauter alors sur ses genoux. Son père se repose, mais celui d’Alix Ann est là qui demande à la voir, alors une fois la petite prévenue et la bonne humeur canalisée, les malles sont faites et dans ce domaine, il vaut mieux trop que pas assez, et les litières rejointes pour une journée entière de route pour gagner Angers. Toujours plus ! Quelle idée aussi d’aller à Angers, n’aurait-il pu rejoindre sa fille à Château-Gontier ? Enfin bon, doit-on discuter les demandes de sa tante quand elle accepte de vous faire transmettre des nouvelles ? Non.

Et donc, elles se tapent une journée de route, courageusement, sans trop râler. Alanguie sur la banquette de la litière, la presqu’adolescente de douze ans observe avec un sourire la Fadette mettre un sort au stock de madeleines, tandis qu’elle-même se contente de quelques – pas plus d’une quinzaine – macarons avec un peu de vin aux épices pour faire descendre le tout, en calmant les angoisses et questions de la petite bretonne.


-« Ils ne se perdront pas. Ils n’oseraient pas. »

Etre incapable de se vêtir pour cause d’absence de robes ? La chose ne lui est jamais arrivée, habituée dès son plus jeune âge à porter des robes griffées même pour les tenues d’intérieur, la petite Lune n’imagine guère sa vie sans robe, et elle escompte bien apprendre ceci à Alix Ann. Avoir des robes, c’est bien. Avoir des robes venant de couturières reconnues et courues, c’est mieux.

-« Oui, nous amènerons Jean-Baptiste. »

Même si amener Jean-Baptiste partout équivaut à ne plus amener Ankou avec elle, pour ce que le jeune dogue a tendance à renifler de trop près le petit ami à grandes oreilles de la Fadette. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’Ankou est resté une fois encore à Château-Gontier auprès de Minouche. Mais trêve de son château chéri, puisque voici celui de sa tante qui se profile, et dans la cour, c’est une mule en cuir de Cordoue qui touche le sol andégave. Au premier planton qui traîne par là, elle désigne d’une main potelée les voitures à décharger, et la main de la petite bretonne est saisie dans la sienne tandis qu’elle l’entraîne à sa suite.

-« Je t’ai déjà dit que j’étais née sur le trône d’Anjou ? Je te raconterai un autre jour.. Bon où sont-ils.. Vous ? Je veux ma tante.. Oui, la Grâce, c’est ça. Maintenant. »

Un sourire doux, un clignement de cils. C’est mignon, mais ça ne souffre aucun refus surtout. Nièce Dégénérée téléphone Tata !
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Maman Durée m'exploite.
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