Heloise_marie
Petite balade dans les couloirs dAingeray. La robe rouge traine sur les dalles froides du château, tandis que ses mains sont prises, une par une chandelle, lautre par un bouquin. Son valet Archimède marche à ses côtés, tandis quun domestique Aingeraillet, ou quelque chose de ce genre-là, leur faisait visiter les lieux.
Vois-tu Archimède, une femme arrive toujours à ses fins.
Si Madame le dit.
Cette auberge était miteuse, tu laccorderas tout de même.
Je pense que votre Grandeur a eu raison dordonner quon refasse toute la pièce en bleu.
Oui, et ils ont refusé, timagines ou quoi ? Aaah, si jétais un homme
Vous nauriez surement pas eu une telle demande
Et quen sais-tu ? Tais-toi donc, sot ! Prends exemple sur les gens dici. Dailleurs, comment tappelles-tu, jeune homme ?
Luc, votgrandeur.
Et bien, Luc, pourquoi nallons-nous pas dans cette pièce-là ?
La main de la comtesse, retenant le roman se tend vers une grande porte en bois, close, tandis quelle fait arrêter le convoi, une moue dérangée sur son visage.
Cest la bibliothèque privée de monsieur.
Et alors ?
Et bien heuu, jpeux.. enfin, cest interdit pour quiconque
Ahahahaha, que tu es drôle, allons donc fais-moi entrer là-dedans.
heum Seul, seul monsieur a les clés de la porte.
Han, le fourbe, un tel mystère était juste intenable. Il allait le lui payer. Lui laisser un domestique incompétent et sans aucune clé pour faire une visite du château. Lui demander de tout visiter comme si elle était chez elle et lui refuser lentrée dune bibliothèque. Le visage se crispe et ses yeux se font noirs. Sapprochant de la porte, elle colle son oreille contre le bois, guettant le moindre bruit futile, les yeux plissés et lair très concentré.
Heuu, votre grandeur, cest bien le concept dune bibliothèque privée !
Ah nen rajoute pas toi ou je te fais brûler les yeux ! Et crois-moi, jexcelle ! Continuons, Luc. Je tirerai ça au clair avec môôôônsieur.
Bien votre grandeur
Dailleurs il est où ?
Il me semble quil est parti au castel de Nancy, votre grandeur.
Mmmmmh pfffff grmml gnégné...
Ah, votre grandeur, voici une pièce que vous allez apprécier. Cest un des salons préférés du seigneur.
Paaarfait, voilà qui est mieux.
Fourrant son bouquin dans les mains dArchimède dun coup sec, elle savance dans la pièce avec des yeux affamés. Pas trop mal, il avait du goût Enfin, non.. On sentait quune femme avait déjà habité dans les lieux. Surtout dans cette salle-ci. Quelques meubles bien frivoles avec des bibelots en céramiques, des fauteuils, des bibliothèques, tapisseries, brefouille une belle pièce en soi. Surement la pièce quil avait demandé quon lui fasse voir, se doutant quelle serait au goût de la Comtesse. Cétait le cas. Elle sapproche dun meuble et pose sa chandelle dessus pour glisser le bout de ses doigts le long dun vase bleu
Votre grandeur peut constater que la décoration a été totalement refaite, le seigneur dAingeray tient beaucoup à tout ce qui sy trouve Et dailleurs ce vase, votre grandeur lui a été confié par linestim
Oh, votre grandeur, regardez, je pense que le seigneur revient !
Archimède qui lui annonce ça, sétait positionné non loin dune fenêtre donnant sur la cour du château. Surexcitée par la nouvelle, la jeune fille voulu prendre dun grand coup sec les pans de sa robe et courir jusquà la fenêtre, mais ne parvint quà envoyer un brutal coup de coude sur le dit vase
CHHHHLLLIIIIIINNNNNNNNNK.
Dun mouvement de ses deux bras, elle se penche en avant pour tenter de rattraper louvrage et cogna la chandelle qui vacilla du meuble et tomba à son tour, contre le mur sur lequel pendait une grande et belle tapisserie.
Et meeeeeeeeeeeeeeeerde. ARCHIMEEEEEDE !
Paniquée, dabord devant les débris du vase éparpillés partout sur le sol, puis par la flamme qui commençait à prendre au bas de la tapisserie, et puis ensuite par la bouche en cul de poule quavait pris le domestique Luc devant la catastrophe ambulante blonde quil avait amené jusquici, elle lance un regard défaillant à son valet. C'est sûr, elle allait se pâmer dans les secondes qui suivaient si en plus Ersinn rentrait réellement. Première journée en ses lieux et elle casse déjà un vase, brûle une tapisserie.... Et puis quoi?
Archimède, le top de valet'compagny arrivait déjà vers la Comtesse, un récipient d'on ne sait où dans les mains, dont il jeta le contenu contre les petites flammes qui avaient commencées à dévorer le bas de l'ouvrage. Le tout finit par s'éteindre dans un psssshhht sonore. Elle, restait abasourdie, choquée et extremement pâle, les yeux rivés sur le carnage.
Viiiiite, viiiiiite, rangez tout ça.
Luc, perdu, regardait la Comtesse horrifié, comme s'il allait se faire fouetter dans les minutes qui suivaient. Archim' prenant les choses en main, ramassait, docile, les plus gros morceaux du vase. Héloise par contre, était droite comme un i, l'air très pâle. Déjà qu'elle venait de se réconcilier avec Ersinn... Alors si en plus elle détruisait ses affaires...
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Vois-tu Archimède, une femme arrive toujours à ses fins.
Si Madame le dit.
Cette auberge était miteuse, tu laccorderas tout de même.
Je pense que votre Grandeur a eu raison dordonner quon refasse toute la pièce en bleu.
Oui, et ils ont refusé, timagines ou quoi ? Aaah, si jétais un homme
Vous nauriez surement pas eu une telle demande
Et quen sais-tu ? Tais-toi donc, sot ! Prends exemple sur les gens dici. Dailleurs, comment tappelles-tu, jeune homme ?
Luc, votgrandeur.
Et bien, Luc, pourquoi nallons-nous pas dans cette pièce-là ?
La main de la comtesse, retenant le roman se tend vers une grande porte en bois, close, tandis quelle fait arrêter le convoi, une moue dérangée sur son visage.
Cest la bibliothèque privée de monsieur.
Et alors ?
Et bien heuu, jpeux.. enfin, cest interdit pour quiconque
Ahahahaha, que tu es drôle, allons donc fais-moi entrer là-dedans.
heum Seul, seul monsieur a les clés de la porte.
Han, le fourbe, un tel mystère était juste intenable. Il allait le lui payer. Lui laisser un domestique incompétent et sans aucune clé pour faire une visite du château. Lui demander de tout visiter comme si elle était chez elle et lui refuser lentrée dune bibliothèque. Le visage se crispe et ses yeux se font noirs. Sapprochant de la porte, elle colle son oreille contre le bois, guettant le moindre bruit futile, les yeux plissés et lair très concentré.
Heuu, votre grandeur, cest bien le concept dune bibliothèque privée !
Ah nen rajoute pas toi ou je te fais brûler les yeux ! Et crois-moi, jexcelle ! Continuons, Luc. Je tirerai ça au clair avec môôôônsieur.
Bien votre grandeur
Dailleurs il est où ?
Il me semble quil est parti au castel de Nancy, votre grandeur.
Mmmmmh pfffff grmml gnégné...
Ah, votre grandeur, voici une pièce que vous allez apprécier. Cest un des salons préférés du seigneur.
Paaarfait, voilà qui est mieux.
Fourrant son bouquin dans les mains dArchimède dun coup sec, elle savance dans la pièce avec des yeux affamés. Pas trop mal, il avait du goût Enfin, non.. On sentait quune femme avait déjà habité dans les lieux. Surtout dans cette salle-ci. Quelques meubles bien frivoles avec des bibelots en céramiques, des fauteuils, des bibliothèques, tapisseries, brefouille une belle pièce en soi. Surement la pièce quil avait demandé quon lui fasse voir, se doutant quelle serait au goût de la Comtesse. Cétait le cas. Elle sapproche dun meuble et pose sa chandelle dessus pour glisser le bout de ses doigts le long dun vase bleu
Votre grandeur peut constater que la décoration a été totalement refaite, le seigneur dAingeray tient beaucoup à tout ce qui sy trouve Et dailleurs ce vase, votre grandeur lui a été confié par linestim
Oh, votre grandeur, regardez, je pense que le seigneur revient !
Archimède qui lui annonce ça, sétait positionné non loin dune fenêtre donnant sur la cour du château. Surexcitée par la nouvelle, la jeune fille voulu prendre dun grand coup sec les pans de sa robe et courir jusquà la fenêtre, mais ne parvint quà envoyer un brutal coup de coude sur le dit vase
CHHHHLLLIIIIIINNNNNNNNNK.
Dun mouvement de ses deux bras, elle se penche en avant pour tenter de rattraper louvrage et cogna la chandelle qui vacilla du meuble et tomba à son tour, contre le mur sur lequel pendait une grande et belle tapisserie.
Et meeeeeeeeeeeeeeeerde. ARCHIMEEEEEDE !
Paniquée, dabord devant les débris du vase éparpillés partout sur le sol, puis par la flamme qui commençait à prendre au bas de la tapisserie, et puis ensuite par la bouche en cul de poule quavait pris le domestique Luc devant la catastrophe ambulante blonde quil avait amené jusquici, elle lance un regard défaillant à son valet. C'est sûr, elle allait se pâmer dans les secondes qui suivaient si en plus Ersinn rentrait réellement. Première journée en ses lieux et elle casse déjà un vase, brûle une tapisserie.... Et puis quoi?
Archimède, le top de valet'compagny arrivait déjà vers la Comtesse, un récipient d'on ne sait où dans les mains, dont il jeta le contenu contre les petites flammes qui avaient commencées à dévorer le bas de l'ouvrage. Le tout finit par s'éteindre dans un psssshhht sonore. Elle, restait abasourdie, choquée et extremement pâle, les yeux rivés sur le carnage.
Viiiiite, viiiiiite, rangez tout ça.
Luc, perdu, regardait la Comtesse horrifié, comme s'il allait se faire fouetter dans les minutes qui suivaient. Archim' prenant les choses en main, ramassait, docile, les plus gros morceaux du vase. Héloise par contre, était droite comme un i, l'air très pâle. Déjà qu'elle venait de se réconcilier avec Ersinn... Alors si en plus elle détruisait ses affaires...
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