Heloise_marie
RP de voyage qui date de la nuit du 7 juin 1460 au 8 juin 1460 et après.
Elle avait prétendu marcher,
Il avait proposé de monter.
Oh cétait bien là des mensonges. Oui, elle avait marché, un peu plus que dhabitude. Mais son carrosse nétait jamais bien loin. Juste que cette fois-ci, étrangement, elle prenait plaisir à sentir la douleur perler dans ses mollets, ses chevilles et la plante de ses pieds. Dentendre son souffle saccélérer quand la fatigue commençait à prendre part de tout son corps. De penser à la route quelle voyait devant elle, à où positionner ses pieds pour ne pas seffondrer sur une branche ou se prenant les pieds dans un trou. Oui, elle avait marché, telle une va-nu-pieds, telle une pauvre Dame sans sous, telle la gueusaille mais moins que la gueusaille. Si elle estimait avoir forcé sur la marché, il était certain que comparé à un voyageur pauvre, elle passait pour une molle sans force. Mais elle avait marché et sestimait gagnante de cette expérience qui avait été utilisée dans un but purement ostentatoire. Marcher pour ne pas penser ! Marcher pour ne pas sinquiéter. Marcher pour que le temps lui semble moins long. Marcher car de Dole à Luxeuil, cest seule avec ses domestiques quelle était.
Elle avait prétendu marcher,
Il lui avait proposé de monter.
Luxeuil, tard le soir, on veille encore. Les tavernes sont calmes, presque vides. Cest quils se sont souvent retrouvés seuls, ils en ont lhabitude. Même à Dole pourtant si peuplée, les soirs se montraient timides de toutes personnes. Chaque excuse était pour la jeune fille une excuse à saisir pour retarder le départ. Et pourtant elle attendait Epinal avec une impatience incomparable. Bien que comparable à cette boule de panique qui lui prenait les tripes à chaque fois quelle y pensait. Puis enfin, lheure du départ ne pouvait plus être évitée. Si elle se souvenait des derniers échanges taverneux ? Certainement Un échange cordial de propositions succinctes pour finalement arriver à la solution suivante :
La dernière route se ferait à dos de cheval dolois et pas très rassurant au niveau fougue. Et « On sétait dit rendez-vous près du lac ». Au moins ça ce nétait pas trop difficile à trouver pour son sens inné de lorientation. Au moins, ça laissait une vision assez superbe dun clair de lune sur un ciel dégagé se reflétant sur le miroir scintillant du lac Comtois. Au moins, lidée de quitter la Franche Comté suivie par toute sa maisonnée allait peut-être rester sur une note un peu plus joyeuse. Au moins la dernière chevauchée serait distrayante, attirante, excitante et non pas dun ennui profond au fond dun carrosse.
Plantée là, sur une des rives du lac, vêtue de sa robe de voyage souple et fine aux couleurs dArbois, donc bleue, ceinte dun petit couteau offert par son oncle, elle avait les yeux rivés sur quelques canards qui, dans la nuit, se laissaient aller dans les remous délicats de leau. Un seul léger coup de vent vint faire frissonner la petite Comtesse qui resserra autour delle son manteau. Son cur battait à tout rompre à chaque fois que son corps et son esprit manquait daction. Car elle y pensait. Elle y repensait. Elle craignait. Elle paniquait. Mais elle espérait de tout son cur et de toute son âme et avec une impatience douloureuse la confrontation avec Ersinn.
Un nouveau frisson lui parcourt léchine alors quelle entend des bruits de sabots approcher dans son dos. Il était lheure, apparemment. Silencieuse, la Comtesse se tourne et adresse un sourire au chevalier, jugeant le cheval dun il avisé.
Mmmmh, finalement, il semble bien plus résistant que ce que vous me disiez, vous ne lavez réellement pas mis à son avantage. Cest tellement cruel de votre part. Pauvre animal.
Un sourire amusé pointa sur ses lèvres alors quelle gagne la montre pour poser sa main entre ses deux yeux et lui caresser le museau. Lui nuit était totale à présent. Elle était peu rassurée dencore devoir chevaucher dans le noir. Mais assurée dune telle protection, sans nul doute quelle ne risquait rien Bien que Ne lui avait-il point conté quil avait mené Victoire à presque deux mois de repos complet suite à une erreur de parcours ? Pointant son regard azur sur le chevalier, il se teinta soudain dune légère inquiétude.
Elle avait prétendu marcher,
Il lui avait proposé de monter.
Était-ce, finalement, vraiment une bonne idée.
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Elle avait prétendu marcher,
Il avait proposé de monter.
Oh cétait bien là des mensonges. Oui, elle avait marché, un peu plus que dhabitude. Mais son carrosse nétait jamais bien loin. Juste que cette fois-ci, étrangement, elle prenait plaisir à sentir la douleur perler dans ses mollets, ses chevilles et la plante de ses pieds. Dentendre son souffle saccélérer quand la fatigue commençait à prendre part de tout son corps. De penser à la route quelle voyait devant elle, à où positionner ses pieds pour ne pas seffondrer sur une branche ou se prenant les pieds dans un trou. Oui, elle avait marché, telle une va-nu-pieds, telle une pauvre Dame sans sous, telle la gueusaille mais moins que la gueusaille. Si elle estimait avoir forcé sur la marché, il était certain que comparé à un voyageur pauvre, elle passait pour une molle sans force. Mais elle avait marché et sestimait gagnante de cette expérience qui avait été utilisée dans un but purement ostentatoire. Marcher pour ne pas penser ! Marcher pour ne pas sinquiéter. Marcher pour que le temps lui semble moins long. Marcher car de Dole à Luxeuil, cest seule avec ses domestiques quelle était.
Elle avait prétendu marcher,
Il lui avait proposé de monter.
Luxeuil, tard le soir, on veille encore. Les tavernes sont calmes, presque vides. Cest quils se sont souvent retrouvés seuls, ils en ont lhabitude. Même à Dole pourtant si peuplée, les soirs se montraient timides de toutes personnes. Chaque excuse était pour la jeune fille une excuse à saisir pour retarder le départ. Et pourtant elle attendait Epinal avec une impatience incomparable. Bien que comparable à cette boule de panique qui lui prenait les tripes à chaque fois quelle y pensait. Puis enfin, lheure du départ ne pouvait plus être évitée. Si elle se souvenait des derniers échanges taverneux ? Certainement Un échange cordial de propositions succinctes pour finalement arriver à la solution suivante :
La dernière route se ferait à dos de cheval dolois et pas très rassurant au niveau fougue. Et « On sétait dit rendez-vous près du lac ». Au moins ça ce nétait pas trop difficile à trouver pour son sens inné de lorientation. Au moins, ça laissait une vision assez superbe dun clair de lune sur un ciel dégagé se reflétant sur le miroir scintillant du lac Comtois. Au moins, lidée de quitter la Franche Comté suivie par toute sa maisonnée allait peut-être rester sur une note un peu plus joyeuse. Au moins la dernière chevauchée serait distrayante, attirante, excitante et non pas dun ennui profond au fond dun carrosse.
Plantée là, sur une des rives du lac, vêtue de sa robe de voyage souple et fine aux couleurs dArbois, donc bleue, ceinte dun petit couteau offert par son oncle, elle avait les yeux rivés sur quelques canards qui, dans la nuit, se laissaient aller dans les remous délicats de leau. Un seul léger coup de vent vint faire frissonner la petite Comtesse qui resserra autour delle son manteau. Son cur battait à tout rompre à chaque fois que son corps et son esprit manquait daction. Car elle y pensait. Elle y repensait. Elle craignait. Elle paniquait. Mais elle espérait de tout son cur et de toute son âme et avec une impatience douloureuse la confrontation avec Ersinn.
Un nouveau frisson lui parcourt léchine alors quelle entend des bruits de sabots approcher dans son dos. Il était lheure, apparemment. Silencieuse, la Comtesse se tourne et adresse un sourire au chevalier, jugeant le cheval dun il avisé.
Mmmmh, finalement, il semble bien plus résistant que ce que vous me disiez, vous ne lavez réellement pas mis à son avantage. Cest tellement cruel de votre part. Pauvre animal.
Un sourire amusé pointa sur ses lèvres alors quelle gagne la montre pour poser sa main entre ses deux yeux et lui caresser le museau. Lui nuit était totale à présent. Elle était peu rassurée dencore devoir chevaucher dans le noir. Mais assurée dune telle protection, sans nul doute quelle ne risquait rien Bien que Ne lui avait-il point conté quil avait mené Victoire à presque deux mois de repos complet suite à une erreur de parcours ? Pointant son regard azur sur le chevalier, il se teinta soudain dune légère inquiétude.
Elle avait prétendu marcher,
Il lui avait proposé de monter.
Était-ce, finalement, vraiment une bonne idée.
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