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[RP] Reims ... ça aurait pu être un mariage royal ...

Elisabeth_stilton
[Reims, à deux pas de la cathédrale]

L'auberge à deux pas de la cathédrale les avaient vu arriver dans la nuit. Les ce sont Elisabeth et Lucine. Elle ne s'était pas préoccuper des invitations privées, elle ne s'était pas préoccupée de savoir si Gautier serait là, en gros tout ce qu'elle espérait c'est que la cérémonie et la fête couterait le plus possible. Tout avait été mis sur le compte d'Eusaias, il paierait pour lui avoir imposé un homme alors qu'elle n'en voulait pas. Le whirlicote s'arrêta devant son lieu d'habitation pour les prochains jours. Tractations avec l'aubergiste pour une chambre plus alcôve pour Lucine. Elle voulait quand même un minimum de confort. Le coucher fut rapide, la nuit était déjà bien avancée quand les deux femmes prirent possession de leur chambrée.

Le lendemain matin, alors qu'elle se brossait les chevaux, enfin plutôt tandis que Lucine lui brossait les cheveux, elle se remit à penser à tout cela. Pourquoi se mariait elle avec Gautier ? Pas par amour ça c'est sur, l'homme qu'elle aimait était loin d'elle à cause de ses actions. Alors pourquoi ? Elle était enceinte et il allait reconnaître les enfants, elle ne voulait pas perdre Lusigny ni mettre ses habitants en danger, il n'était pas pire qu'un autre, toutes ses raisons étaient suffisantes pour que le mariage soit fait.

Sa tenue made by Attia lui avait valu des heures de préparation selon Lucine qui pestait elle contre la robe. Enfin il fallait bien se préparer, la facture de la robe aussi serait envoyé à Bouillon, et oui, comme on fait son lit on se couche. La jeune femme était donc prête, elle attendait en bas dans l'Auberge qui au final était bien celle qu'elle avait fait réserver pour le banquet. Quand les cloches sonneraient cela annoncerait le début de la cérémonie et donc l'heure d'avancer jusqu'à l'autel.

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Cherche écuyer pour venir en joutes avec moi !!!
Gautier.de.kestel
[Reims : On est bien le 8 Juin ?]

Bien la peine de s'être dépêchés. Entre Genève et Reims, il y en a du chemin à faire malgré tout. Profiter un peu trop longtemps de leurs derniers jours de liberté avait suffit à les mettre presque en retard. Un cheval pour deux, budget oblige, Maureen montant de la même manière que Gautier : comme un homme. Pas le temps de jouer à la princesse, la première position étant bien plus pratique quand ils sont à deux sur la monture. Ils s'arrêtaient le moins possible et parfois la brune s'assoupissait un peu, bercée surement par les ballotements qu'imposait le cheval. Quant au Vaisneau, il savourait chaque instant en se demandant pourquoi ce mariage. Il aurait été si simple de refuser, de couper tous les liens, de refaire sa vie à Genève, devenir gueux et se marier avec Maureen. Pourtant, il se rendait où se faisaient sacrer les Roys pour y épouser une femme sans aucun rapport avec celle qu'il aimait. A l'opposée même. Le seul lien était l'enfant qu'elles portaient toutes deux en leurs seins. Au fond de lui, il connaissait certainement la réponse mais n'osait pas se l'avouer. Loin d'être une motivation sentimentale, dans tous les cas.

La dernière nuit fut courte, dans une auberge quelconque à Reims. Une seule chambre, et cette fois ce n'était pas une question d'argent. Pourtant ils avaient dormi comme des amis, comme une sœur et un frère, comme Gautier comptait faire tant que le mariage perdurerait. Il se serait de toutes manières trouvé trop fatigué pour autre chose qu'une chaste étreinte. Sans vraiment s'en apercevoir, une boule était née dans le ventre du jeune Vaisneau. Il préférait l'ignorer, il la jugerait ridicule. Le brun savait qu'Elisabeth viendrait, il n'émettait aucun doute là dessus et ne s'en souciait pas vraiment.

Matin venu, son esprit s'était vidé. L'heure des préparatifs était venue. Le cadet Vaisneau fit préparer un bain et c'est lui qui lava la brune. Il aimait masser la peau devenue douce. Aider une gueuse à se préparer et à se vêtir n'avait rien d'une noble attitude mais, Gautier le savait, il n'avait plus grand chose de noble. Et puis la robe de Maureen n'avait pas non plus grand chose d'une robe de gueuse. Elle était faite de riches tissus, verts. Sans le savoir, Gautier était plus accordé niveau couleurs à Maureen qu'à Elisabeth. Cette dernière n'aimait pas le vert mais le brun n'étant pas devin, ne pouvait pas le savoir. Vrai que le vert rendait plutôt mal sur les blondes. On pouvait même rajouter que les futurs mariés ne s'étaient accordés sur pratiquement rien.

Maureen parée, Gautier se prépara à son tour, sobrement et précautionneusement, enfilant sa tenue, verte comme à l'habitude. Puis, pile dans les temps, ils évoluèrent tranquillement vers la cathédrale champenoise, avec la distance qu'imposait Gautier. A la base, il n'avait pas souhaité qu'elle l'accompagne au mariage car c'était effectivement une drôle de situation mais Maureen avait insisté.


Posté avec l'accord de JD Maureen.
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Linoa
[Reims, la veille du mariage, arrivée matinale]

La Valten n'avait pas autant voyagé que cette année pour se rendre aux diverses festes à travers le royaume. Pas un mal, cela lui permettait de we changer les idées mais l'éloignait aussi bien souvent de la Touraine et du coup, du Lavardin de même. Pire que les voyages précédents, celui ci l'avait fait ameuter nombreux parchemins, pot d'encre et plumes de rechanges car nombreuses invitations étaient parties la veille et pleins de choses restaient encore à organiser, entre les commandes de mets et de fleurs, entre les tissus qui décoreront les lieux, les bougies, les chambres, l'organisation interne de qui sera où pour faire quoi, pas une mince affaire mais le prix à payer pour faire cela dans un lieu privé et puis, cela lui plaisait tout de même car il s'agissait de choses joyeuses, pas comme celles qui concernaient la chapelle.
Quoiqu'il en était, la petite troupe prit ses quartiers dans une auberge non loin et la journée finie par une ballade pour visiter la ville, une de celle où elle n'avait jamais mit pieds jusqu'alors.
La ville était belle mais la ballade de courte durée, réserver du temps pour le mariage en lui même semblait bien mieux alors quand la nuit fut passée et que les première lueurs du jours poignaient, Line se préparait déjà pour l'évènement.
Passage d'une tenue bleu roy en règle, teinté de tissus translucides dorés, en adéquation avec la chaleur de la saison, assez simple, elle s'amusa même à faire passer un lien doré de même dans sa chevelure pour la tenir en place, point de crispinette ce jour, cela ne lui avait pas fait envie, un peu de changement! Un serre cou du même acabit que la robe et la voilà fin prête pour l'évènement normalement heureux mais qui ne semblait pas faire cet effet sur Elisabeth.
Si Line n'était pas présente pour la feste, au moins l'était elle pour exprimer son soutient à cette femme exceptionnelle.

Arrivée simplement en voiture aux pieds de la cathédrale, l'Amoureuse en descendit tranquillement, peu de monde encore présent, nan elle n'était tout de même pas la première?? pas le temps de réfléchir, un convoi arrivait déjà à sa suite, la rassurant à demi tant elle ne savait de qui était ledit convoi...
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Guillaume_de_jeneffe
Reims. Le retour. Et cette fois, pas grâce ou à cause des couronnements. Non, pour répondre à l’invitation d’une de ses anciennes officiers. Car même s’il n’avait que très moyennement goûté sa démission, le Flamand n’avait pas pour autant classer la Stilton dans la catégorie des infréquentables. Catégorie qui se réduisait presque à rien, d’ailleurs, tant il ne se refusait que peu de choses en matière de connaissances. Et puis, n’était-ce pas dans le semi-interdit que l’on éprouvait un des plus grands plaisirs ? L’interdit, ça, il le réservait pour des circonstances plus… exceptionnelles…

Revêtu d’un pourpoint bleu rehaussé de son collier d’argent et de son baudrier de charge, il ne se signalait pas par une mise particulièrement riche, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Mais la canne sur laquelle il s’appuyait encore – merci les félons au comte de Flandres – allait, pour sûr, attirer quelques regards sur sa personne. Il s’avança de l’auberge où il avait pris ses quartiers jusqu’à la cathédrale, escorté de deux gardes marchiennois.

Et visiblement, il était parmi les tout premiers. Seule une ancienne manieuse de caducées se trouvant là.

Abandonnant ses deux Flamands, qui s’empressèrent de trouver quelque taverne pour écluser une part de leurs gages, il s’adressa donc à la Valten :
« Damoiselle, je suis enchanté de vous voir présente icelieu. Cela faisait longtemps que nous ne nous étions plus revus ».

Puis, du coin de l’œil, il entr’aperçut une arrivée imminente de sinople. Qui cela pouvait-il bien être ? Vous aussi faites-vous inviter à des mariages où vous ne connaissez même pas le futur pendu, vous vous moquerez après...
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Attia.
[ Dans une auberge , Reims]

- Aaaaaaaz !! Debouuuut !!!

C'est sans délicatesse aucune que la brune venait de réveiller Az apres s'être elle même réveillée un peu à la bourre les cheveux en bataille dans la chambre sens dessus dessous qui avait connu durant la nuit les ébats enflammés d'un drôle de couple qui vivait de drôles de moments.

A la recherche de quoi se couvrir, c'est inconsciemment qu'elle tira a elle le drap dont elle s'enroula avant de démêler sommairement ses cheveux et de les nouer d'une épingle posée sur la table de chevet.

Elle connaissait des matins pareils depuis qu'elle n'était plus réveillée par les doux appels de la petite Livia qui se réveillait en même temps que le coq.
Margot veillait au grain, en attendant la gitane loin de vivre des instants aussi durs qu’après sa première grossesse retrouvait une seconde jeunesse auprès de son époux.

Alors qu'elle espérait qu'Az se lèverait et se préparerait pour la mariage de l'été, le mariage de la blonde Stilton, elle passa en revue la Tenue qu'elle lui avait préparée, la tenue qu'il avait portée le jour de leur mariage et qui s'accordait bien avec la robe qu'elle mettrait elle même.

Le pas lent, pieds nus sur le parquet de la chambre d'auberge, elle passa la tête par la pièce connexe pour observer Margot et Livia.


- Bonjour mes filles...

Son regard se fit tendre. Tout allait bien, cela finit de la rassurer.
A vrai dire, elle faisait confiance a Margot pour s'occuper de Livia, elle était bien trop occupée à ses mondanités et son retour au monde qu'elle avait adoré lorsqu'elle était encore une jeune fille sans attaches.

De retour dans la chambre, elle laissa glisser la couverture pour se pencher au dessus du bassinet d'eau dont elle se servit pour une toilette rapide.
Elle aurait bien proposé a Eli de venir l'aider a enfiler sa robe de mariée mais cette dernière ne lui en avait pas fait la demande.
Elle se concentra donc à sa propre apparence.

Son corps légèrement aminci trouverait a se mettre en valeur dans la Robe d'un rouge qu'elle adorait, Signée de Séléna, une couturière des plus prometteuses de la même vague qu'Elizabelle et qui avaient toutes les deux un succès fou depuis le défilé parisien auquel elle n'avait pu assister.

Elle soupira et se concentra a se faire belle, se retournant de temps à autre pour titiller Az d'un doux et fourbe
"Aaaaaaz il faut te leveeeeer".

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**[Oh j'emmerde bien le monde... Il me le rend bien cela dit !]**
Gautier.de.kestel
[Parvis de la cathédrale]

Tiens, le cardinal n'est pas encore là ? La dernière lettre du Vaisneau l'aurait elle dissuadé de bénir l'union ? L'idée arracha un sourire amusé au brun. Ironie si les actes de ceux qui avaient organisé ce mariage le faisait tout simplement annuler. Mais Thomas aurait prévenu, il ne fallait pas trop miser sur la possibilité qu'il ne vienne pas. Deux personnes en vue. A pas tranquilles, Gautier les rejoint. Inconnus. Il fallait s'y attendre. C'était aussi une chose qui l'amusait beaucoup. Habituellement, plus que Gautier, il était le frère d'Enguerrand de Vaisneau. "Votre nom me dit quelque chose..." était la phrase que le jeune homme entendait le plus couramment quand il se présentait. En ce jour il serait d'abord l'époux d'Elisabeth Stilton. La blonde connaissait tout le monde et le brun personne. Il préférait passer son temps à Genève où il y faisait des rencontres moins... présentables. Mais il en était totalement conscient et l'acceptait, son but n'était pas d'avoir le réseau de connaissances le plus étendu. Sa femme serait là pour cela.

Ah. Si. En se rapprochant, il reconnait la femme. Gautier n'avait pas bonne mémoire mais cette fois ci, hasard, il savait où elle avait été rencontrée. L'intronisation du Roy d'Armes, elle était arrivée en première. Juste avant le cadet Vaisneau. L'homme y était certainement lui aussi mais Gautier ne devait pas l'y avoir remarqué puisque son visage ne lui disait rien. Et pourtant, il l'avait également croisé aux écuries. Mais comme dit précédemment, Gautier a mauvaise mémoire.

Il salua simplement les deux premiers arrivés, leur offrant même un sourire, avant de se présenter. Le jeune homme espérait ne pas faire que cela de sa journée, il risquait sinon de se lasser rapidement.

- Le bon jour. Je suis Gautier de Vaisneau et voici Maureen de la Lande. J'espère que vous ne patientez pas depuis trop longtemps.
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Guillaume_de_jeneffe
Réponse rapide. Le marié. Sa présence rassurait quelque peu le chevaler qui, en matière de suspense « le marié va-t-il enfin arriver ? » avait déjà plus que donné. C’était drôle quand vous étiez vous-même parmi les chercheurs de disparus mais quand vous deviez patienter le séant vissé à un banc dont le confort était tout relatif, c’était nettement moins plaisant. Un Vaisneau. Devant qui on n’évoquerait pas les contemporains – entre Enguerrand qu’il ne connaissait que de nom et Paul Ooghe qui n’entretenait visiblement pas les meilleurs relations avec eux, le choix eut été pré-cornélien – pas plus que le défunt – Romuald qui avait rejoint son Créateur – par crainte d’un impair, le lignage étant une véritable poudrière relationnelle. On se limiterait à un double salut tout ce qu’il y avait de plus courtois.

- Enchanté, ma Dame, messire. Permettez donc que je me présente à mon tour. Guillaume de Jeneffe, Grand Escuyer de France, ce qui explique l’invitation faite par votre future épouse

Car non, le Flamand n’était absolument pas au courant des tenants et aboutissants de l’union. Aussi pensait-il simplement avoir été convié à une alliance négociée ou d’amour, mais qui en aucun cas ne charriait avec elle de telles… complications. Ce qui explique l’épée de quinze pieds fichée dans le cœur de ladite Maureen et retournée avec entrain.

« Et voici, j’ai failli manquer à tous mes devoirs, dame Elenice de Valten. Dont la présence, même si j'avais dû patienter longuement, aurait tôt fait d'ôter ce souci de mon esprit ».
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Enguerranddevaisneau
[Reims, le Retour.]

Le frère, l'ainé, le bel et récemment, l'estropié Vaisneau faisait apparition à l'union de son vert cadet.
Etre traitre à la couronne ne présentant guère beaucoup d'avantages, celui qui se faisait Frondeur de qualité venait de faire son arrivée dans un coche uniquement teinté de noir, anonyme, où les lettres de noblesses d'Ittre n'étaient pas visible, de crainte de voir l'épisode d'Orléans -où le Vaisneau perdit sa jambe- se répéter.
Ainsi, le premier signe distinctif de son arrivée fut le claquement sec et régulier du bois contre le pavé, provoqué par la fraichement posée jambe de bois gauche. Une canne pour assurer l'équilibre du philanthrope unijambiste pas encore habitué à sa prothèse, voila qu'il approche à grand pas -tout du moins essaye-t-il- la mine réjouie de voir Gautier enfin fait homme.

"Clap clap clap"

Entrée, sourire qui rehausse la cicatrice faciale, naissante aux coins des lèvres, souillant la joue droite, mains libre qui ajuste le pourpoint Rouge brodé d'Or tandis que l'autre resserre son emprise sur la canne à pommeau d'argent, blanchissant la rainure de ses doigts bagués. Et la voix rocailleuse de l'éphèbe déchu qui interrompt la conversation.


-GAUTIER!!!!! Mon jeune frère, mes plus fraternelles félicitations!

Trainant sa jambe de bois jusqu'à ce qu'elle forme une ligne droite avec son corps, il se redresse, et salut l'assistance, comme si ils n'étaient pas des gentils royalistes et lui un gentil frondeur qui mettrait de côté ses idées en ce jour.

-Monsieur, Mesdemoiselles, Le Bon Jour!!! Enguerrand de Vaisneau, frère adoré du futur Mari, qui je gage, est ravi d'épouser Elisabeth en ce jour. N'est-ce pas monsieur mon frère.

Car si il est bien une personne que cette union réjouissait, c'était Enguerrand, qui voyait son frère, grâce aux terres d'Elisabeth, à ses relations, et à ses charges, rappelé à son rang de Noble, à l'abri des turpitude gueuse dont il semblait s'enticher dernièrement.
Linoa
Alors que ses doigts étaient entrelacés dans son dos pour se tenir droite et éviter quelques désagrément sous formes de douleurs musculaires, ce fut au GEF de débuter à sa suite, la liste des invités présents. Un sourire naquit sur les lèvres de Line, ravie de revoir l'homme, se demandant même où et quand était la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Un "damoiselle" une fois de plus inadéquate mais qui la fit sourire, comme à chaque fois car il était un bon signe, celui d'une jeunesse que les âges ne flétrissaient que trés peu.
Le plaisir est partagé sachez le, quant à la dernière fois que nous nous sommes vus, je ne saurais vous dire! Mais ne commencez pas avec quelques compliments, je ne suis plus dans une prime jeunesse depuis belle lurette, finit elle par ajouter taquinement avant d'être interrompue par le promis accompagné d'une femme qui s'était présenté juste après les avoir salué. Hochement du chef en règle avant de se poster aux côtés du Jeneffe.
Pas le temps de se présenter que le GEF s'en chargea, même si son prénom se retrouva avec un "n" en sus, Line ne lui en voulu pas et ce, même s'il n'avait rien dit au sujet de l'attente.


Eléïce pour être plus exacte, il ne s'agissait pas de laisser un prénom qui n'était pas le sien, lui être rattaché pour peu que celui ci soit usité par la suite à de nombreuses occasions sans qu'elle puisse y réagir.
L'arrivée du frangin fit totalement disparaitre le restant de sourire qu'elle avait, non pas qu'elle ne l'aimait pas mais cet homme ne l'intéressait guère de par son statut de félon et surtout, de par son comportement plus qu'exécrable probablement accentué par sa condition physique, guère de réjouissances à l'horizon.
Pauvre Elisabeth.
Pivotant d'un quart vers Guillaume,
puis je rester à vos côtés ce jour?
Autant être en bonne compagnie pour notamment se garder de celle bien moins intéressante voir dangereuse du dernier arrivé.
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Maureen.
[Reims: Oui, oui on est bien le 8 Juin !]

Le voyage s'était passé, sans même qu'elle ne songe a se plaindre des courbature, des nausée qui l'assaillait ou bien même de ce mariage. Non, Maureen s'était contentée d'être douce et agréable, de profiter des derniers instant de liberté qu'elle aurait avec son beau brun avant de devoir retrouver sa place de roturière au milieu des Nobles, avant de retenir sa langue. Pire avant de devoir cacher a tous qu'il était a elle. Mais au lieu de faire comme les derniers mois et de retourner le problème dans sa tête la jeune femme se contentait de se reposer de s'économiser. Si ce n'était pour elle, ce serait au moins pour le bébé et pour Gautier.

La dernière nuit qu'ils passèrent fut étrange, ou du moins semblable aux toutes premières... Blottie contre lui, sans rien faire d'autre que dormir, dormir de tout son saoul, sans ses cauchemars, sans ses réveils intempestif dont elle ignorait la raison, sans insomnie. Comme si Dieu avait compris qu'elle avait besoins de dormir simplement puisque le lendemain soir, jamais elle ne saurait trouver le sommeil. C'était limpide dans sa tête, demain soir Maureen dormirait seule alors que gautier... Gautier dans les bras d'une blonde. C'était comme imaginer Gautier partir et l'abandonner. Ce n'était pas de l'angoisse, c'était de la jalousie. Une jalousie terrible, elle aurait voulue la tuer cette blonde. Après tout ne dit on pas tel père tel fille ?

Le lendemain, Gautier l'aida a se préparer, elle n'avait pas besoins de fard ou d'autre artifice pour maquiller sa peau et la rendre pâle. La brune était blapharde, de se teint si blanc qu'on la penserait malade. Pourtant les yeux gris sont vifs et le sourire sur ses lèvres, bien que factice fait bonne figure. Il ne voulait pas qu'elle vienne, et elle avait insisté. Qu'il admire jusqu'au dernier moment ce qu'il ratait en épousant la blonde. Un bras tendu un perroquet qui s'y hisse et grimpe jusqu’à l'épaule de la donzelle de vert vêtue. Et puis il lui paraissait logique que la plus proche "amie" d'un jeune homme soit présent à son mariage, comme elle comptait rester proche de Gautier et le hanter après la cérémonie, il n'aurait point fallut que cela jase.

Elle s'arreta devant l'édifice, l'angoisse lui montait au ventre, la jalousie aussi. Mais Gautier avançait d'un bon pas et elle aurait eut l'air idiote et lui stupide si elle n'avait point été dans les parage quand il la présenterait à ses nobles personnes. Ce qui ne tarda guère d'ailleurs... Révérence devant ses Messers et Dame et fait profiles bas petite Demoiselle. Que d'aucun ne viennent à trop se poser de question sur ta venue ici. Et il lui dit enchantée le nobliot, et elle que doit elle répondre ? Jouer la timide et le voir s'embrasser devant son manque de politesse ? La main fine se perd dans les plumes de l'étrange animal avant qu'elle ne lui réponde avec un sourire fin

Je suis ravie de vous rencontrer Messer, ma Dame.

Maureen et son bel accent du sud, Parisienne de naissance, mais c'est a Marseille qu'elle à passé une grande partie de sa vie. Et si elle ne marmonne que quelque mots d'occitan, elle à attrapé l'accent et ce irrémédiablement.

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Tibere.
[8 juin. A quelques pas du parvis. Contemplation]

Là. Pourquoi? Parce qu'il le devait. Là, c'était sa place. S'il n'y était pas venu, il s'en serait voulu jusqu'à la fin de ses jours. Il y avait déjà assez de regrets dans sa triste vie, pour ne pas en plus en rajouter. Les mots de la Leftenante du Coeur Navré, qu'il avait quitté de la veille, lui tambourinaient aux tympans.

Vous êtes son laquais... Elle n'aura qu'à claquer des doigts et vous accourrez.

Touché la belle... Comme le chien qu'il était. La mâchoire serrée, tout vêtu de noir, excepté la cape immaculée qui le recouvrait, le visage caché par la capuche dont l'immaculé se perdait avec la blondeur de ses cheveux.

Il était là pour un dernier adieu. Il avait imaginé tous les scenarii possibles. De la dague qui s'enfonce dans le cadet des Vaisneau, au mur de l'auberge ou la future épousée se trouvait, escaladé, la fenêtre ouverte, l'enlèvement. La haine.


Te souviens-tu Elisabeth?

Te souviens notre première nuit à la Rose Noire?
Te souviens-tu ma jalousie?
Te souviens-tu comme nous avons voulu nous détruire?
Te souviens-tu les jours heureux? La paix, le bonheur, le quotidien.
Te souviens-tu comme nous nous sommes aimés.
Te souviens-tu, ma vie, ma joie, mon amante, mon amour?
Te souviens-tu ma haine, ma rage, ma folie, ma mort?
Te souviens-tu de nos adieux?


Les traits tirés, il guette, à l'affût. Premières arrivées, des inconnus. Nul doute qu'Elisabeth aura fait les choses en grand. Un mariage à Reims, elle déploiera le faste, signe extérieur de richesse.

Cache-toi sous ton masque, cache ton coeur, cache ton âme. Moi je les connais.

Son poing se serre à l'arrivée du "nabot" Vaisneau, comme il se plaît à le surnommer. Il observe la jeune fille qui l'accompagne, l’assortiment de leurs couleurs. Gautier n'a pas de soeur... qui est-elle? Intrigué, il l'est. C'est l'arrivée d'Enguerrand qui le sort de sa torpeur et lui fait esquisser un fin sourire. LE Vaisneau. Le vrai, le seul, l'ami. Car s'il le connaît peu, il ne l'en estime pas moins. Cet homme a de la trempe, en témoigne la jambe de bois. Et la lumière se fait dans l'esprit du Lioncourt. C'est par son truchement qu'il agira, le temps venu. Entre ses doigts, il fait rouler une pierre précieuse. Bientôt.
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Gautier.de.kestel
Si. Gautier a bien une sœur. Et ce n'est pas Maureen, ça non. Il ne savait si Alix, l'ainée des Vaisneau, serait présente. Il espérait, ce serait une occasion de la rencontrer, après tout ce temps. En tous cas si elle ne venait pas, Enguerrand serait là pour rattraper le coup. Le voilà d'ailleurs qui débarque avec sa jambe de bois. Gautier, qui se fait plus "fraternel" que l'ainé, vient lui offrir une grosse accolade et il éclate de rire au passage. Ainsi présenté, on pourrait presque penser que le cadet porte grand amour à l'ainé. Pourtant Gautier jasait autant sur Enguerrand qu'Enguerrand sur Gautier (si la chose est possible !). Simplement il aimait son humour et il ne fallait pas que le blond le croit atteint par ses paroles. Ce qui n'était d'ailleurs pas le cas, le brun ayant pris la décision par lui même.

- Mais certainement mon frère ! Dites moi, arrêterez vous un jour de vous enlaidir ? Ma foi vous auriez mieux fait de vous marier la fois dernière car je ne sais si votre fiancée le voudra toujours, après ceci !

Le jeune homme avait bien fait d'éviter la guerre et de désobéir à son frère.

- J'espère surtout que vous ne m'en voulez pas pour ma dernière lettre mais... vos affaires sont vos affaires et les miennes se trouvaient ailleurs.

Et de lui glisser, pour conclure.

- Et sinon tachez de bien vous tenir aujourd'hui et de vous faire discret, je me suis porté garant pour vous. Voyez comme je suis un bon frère ! Vous avez déjà failli faire annuler le mariage avec vos idioties de gueguerres.


Plus du tout le jeune homme craintif face à l'ainé.
A l'écart de trouve Tibère. Drôle comme leur relation avait évolué en si peu de temps. Quelques mois plutôt ils s'échangeaient des lettres d'amour, voyageaient ensemble, Tibère possédant d'avantage le rôle de grand frère qu'Enguerrand. C'était d'ailleurs lors d'un voyage avec lui qu'il avait rencontré Maureen. Pourtant en ce jour, si Gautier remarquait le blond, ce dernier ne resterait pas très longtemps dans son champ de vision. Gautier avait fait une promesse à Elisabeth et même s'il avait mauvaise mémoire, il se souvenait toujours de ses engagements.

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Della
Reims...le retour. Aussi.
Si Paris pue, Reims est laide.
Ca c'est fait.

La Mirandole descendit du carrosse frappé à ses armes, prenant appui sur la main que lui avait tendue le cocher prévenant. C'est qu'il tenait à sa place, le cocher, fallait faire vivre la marmaille.

Quelques gestes habituels pour remettre les tissus de sa robe en place et la voici prête à gravir les marches du parvis de la cathédrale.

Au sommet, déjà du beau monde...Regard circulaire...Tiens, il n'y avait apparemment aucune personne à sagement éviter...que des connaissances...ou de parfaits inconnus.

La jeune femme s'avança, salua la Valten d'un "bonjour" neutre, fit pareillement pour l'autre jeune damoiselle inconnue au bataillon et sourit aux représentants de la gente masculine.

Honneur fut fait au futur épousé.

Gautier, mon ami...que je suis heureuse de ce jour merveilleux ! Toutes mes félicitations.

Restons en famille et passons au frère du précédent.
Baron, est-ce bien prudent de déjà vous promener de la sorte ? Vos blessures sont-elles suffisamment guéries ? Vos traits sont encore tirés...vous devriez encore prendre du repos.

Il nous en reste un. Le plus prestigieux...sisi...que l'on pourrait nommer "l'Ancien".
Vicomte...je suis heureuse de vous revoir également. Comment allez-vous ?

Au milieu de tout ce petit monde éclectique, gageons que la journée sera riche...
Qui officie pour la cérémonie ?
Question lancée pour qui voudra y répondre !
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Enguerranddevaisneau
Il gratifie d'un hochement de tête chaque protagonistes, son sourire ravi ne quittant pas une seule seconde son visage encore souillé de fatigue, même si il était vrai, ses joues avaient perdu leur pâleur macabre.

Ainsi, le Lioncourt se fait tapoter vivement l'épaule, la damoiselle qui l'ignore, Lino machin truc, celle au maintien aussi scabreux qu'indécent, est tout simplement ignorée, le Vaisneau se promettant de donner à son frère quelques leçons quant à ses invités. Celle qui aime son frère mais qui ne l'épouse pas est également saluée d'une oeillade amusée, et enfin le cadet, insolent, se voit rabroué, dans la joie et la bonne humeur -Soulignons qu'Enguerrand était vraiment très très de bonne humeur.


-M'enlaidir, m'enlaidir, comme vous y allez fort, mon jeune ami, je tente simplement de me mettre à votre niveau, même si ce n'est pas forcément intentionnel il est vrai, mais n'ayez crainte, en ce jour d'hui, je n'éclipse pas votre beauté le moins du monde, vous êtes le héros de cette journée!!

Il tapote de sa canne les pavés, comme pour souligner sa diatribe, avant de poursuivre sur le ton de la conversation.

-Mais n'étalons pas devant public notre amour fraternel, vous saviez qu'être Vaisneau n'est pas chose aisée quand l'on a un frère aussi.... Actif, faute de termes, que moi, même si ce n'est pas dans le sens de la majorité.

Et l'immensément belle Della de faire son apparition, sauvant les deux Vaisneau d'une querelle puérile à souhait. il l'accueille d'une légère révérence, tandis qu'il s'exclame.

-Grand dieu, Votre Grâsce, vous êtes sublime, pour sûr qu'en ce jour votre mari doit avoir grande fierté de vous avoir pour femme.

Petit clin d'oeil, presque invisible, à son attention.

-Et ne me reprochez pas de déjà parcourir campagnes, vous savez parfaitement comme la famille est précieuse, je ne pouvais décemment pas me permettre de rater l'union de mon frère à la "charmante" Elisabeth.
Maud
[Arrivés comme ils le peuvent.]

On peut pas dire qu'elle connaissait vraiment Elisabeth ou mal. Première rencontre au Tournoi des Fournisseurs Royaux" sous le règne de Beatritz. Maud pas encore dégrossie et événement des plus joyeux. Et quelques fois, Maud croisa cette juriste en taverne.. ou au Collège de la Noblesse ou encore à la Salle des Doléances .

Gautier, lui était une énigme . Plutôt brusque, et les ayant ignorés au mariage de son frère Niall et elle..Mais bourguignon.

Le voyage avait été pénible.. Les blessures pas encore cicatrisées étaient comme des épines enfoncées à chaque chaos. Un cheval pour deux comme la dernière fois. Niall et elle arrivèrent à Reims..Souvenir du Sacre de Beatritz.. Un sourire traversa le visage de la jeune femme. Pas de robe serrée.. Sa poitrine bandée ne supportait pas la pression d'une robe ajustée.. Chemise et braies propres. Bottes frottées, cheveux coiffés... Eh bien tant pis pour les froufrous.


Niall, tu as vu le monde, misère! Y a l'homme qui a failli me dépuceler sur les chemins du Berry.

Montrant du doigt une silhouette féminine. Un réflexe paysan bien impoli et les derniers événements avaient quelque peu effacé le vernis de la bienséance.

Ma suzeraine est là, Niall.. tu la vois?

Longtemps... trop longtemps sans la voir.. et leurs derniers échanges épistolaires avaient laissé comme un goût amer dans la bouche de la jeune femme. Et la joie des retrouvailles l'assaillit
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