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Information and comments (9)
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[RP] Reims ... ça aurait pu être un mariage royal ...

Jusoor
Jusoor fit arrêter le coche de location devant la cathédrale et posa pied à terre, toute dette effacée de quelques écus discrètement glissés dans la main du cocher.
D'un pas décidé malgré une légère claudication qui bientôt ne serait plus, elle traversa l'espace pavé qui la séparait du majestueux édifice. Assurant une discrétion relative, la capuche de sa mante dentellée était rabattue sur son visage, y invitant une ombre souveraine. Le front étant néanmoins droit et la posture, digne. Les marches gravies, ce furent quelques visages familiers qui l'accueillirent.

Là, elle rabattit la capuche sur ses épaules, découvrant un visage singulièrement pâle, mais vierge de quelconques blessures encore, ce dont elle rendait grâce. En ce jour cérémonieux, elle ne déchainerait nulle passion, ses convictions ayant pris quartier en Touraine, momentanément. Sa présence ici était amicale et point Frondeuse.

Saluant d'une inclinaison de la tête les inconnus présents, elle se dirigea vers le futur épousé, brisant sans gêne les rapprochements déja créés entre les convives. Face à lui, l'habituel sourire franc fut libéré, dévorant les joues quelque peu émaciées. La joie ressentie, bien que réelle, ne parvint toutefois pas à contaminer le regard plus orage qu'azur.


Gautier. Courte pause pour marquer le salut avant de reprendre, sans se départir de son sourire : Je vous remercie de m'avoir invitée à assister à ce grand jour... C'est un plaisir pour moi d'être témoin de cet évènement, même si l'endroit, Reims, est bien mal fréquenté depuis ce dernier rêgne... Eclair gêné dans les yeux de la Blanc Combaz aînée qui reprit tres vite, tachant de faire oublier l'allusion :
... Je profite de ce moment, certes prématuré, pour vous adresser mes chaleureuses félicitations et vous souhaiter une vie longue et heureuse. Elle aurait bien ajouté "autant que faire se peut", connaissant le caractère "carcéral" de l'union, mais s'en abstint. Il ne tenait qu'aux époux de rendre le mariage sinon comblé, au moins paisible. Serrant amicalement la main de Gautier elle lui souffla plus bas un "soyez heureux", criant de sincérité.

Elle salua aimablement ensuite les personnes qui lui étaient familières.

Della, c'est un plaisir inattendu de vous voir. Il faut donc de telles circonstances pour que nous nous croisions. Je suis ravie de vous voir si radieuse.
Puis elle se glissa aux côtés de son beau-frère. Le bon jour Enguerrand. J'aurais du me douter de votre venue, je vous aurais demandé d'accepter ma compagnie pour le trajet, ça aurait été plus amusant, ou moins ennuyeux... Ma soeur se joindra-t'elle à nous ?
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Cassian_darlezac
Bien fidèle à son habitude le jeune Blanc Combaz était en retard. Il faut dire qu’il avait pris le temps de s’apprêter et c’est en tenu d’apparat que le témoin était monté dans le coche. Chez lui point de reliquat de combat quelconque, il possédait tout, ses jambes et son teint se portait à merveille. Il faut dire qu’il était arrivé après la bataille pour relever les blessés et se portait donc comme un charme. Il était même particulièrement en joie. Jamais on n’aurait pu se douter qu’une mort puisse à ce point changer une vie.
En effet, quelques jours auparavant, sans doute serait-il arrivé maussade, peut être ne serait-il pas venu du tout. Mais la mort de sa promise avait su le réconcilier avec les mariages. C’est donc, pimpant, fringant et chantonnant qu’il entrait en ville, près à se faire déposer devant la cathédrale.


« Mon poulain s’appelle Gautier
Et je m’en vais le marier ;
Moi ils me marieront pas,
L’autre est passée à trépas ! »


« Aaaaaah par Aristote ! Douce journée que celle où l'on peut se gausser du malheur des autres, sans que la promesse d’un futur maussade ne vous en gâche le plaisir ! »
Avec entrain la porte du coche s’ouvrit alors pour laisser en sortir un jeune blond de seize ans, vêtu d’une chemise en dentelle que recouvrais un pourpoint pourpre, agrémenté de braie marron et de poulaines montantes à pompons vernies (les poulaines pas les pompons). Cependant sitôt qu’il mit pied à terre sa mine changea, feignant l’affliction qu’il sied à tout promis endeuillé. Il s’avança donc vers le futur marié et sa cours, saluant au passage.

« Vicomtesse Della, c’est un plaisir de vous voir ! Ma sœur, tu es là aussi ? Enguerrand mon frère, je ne vois point Grouillotte dans les parages, elle se porte bien j’espère ? Ma brave Maureen, chère amie, il me plait de vous revoir enfin ! » Ect…ect… jusqu’à Gautier qu’il salua en bon dernier, gardant le meilleur pour la fin. « Ah Gauther ! J’espère que tu as une forme de cheval ! Ce n’est pas tout le monde qui pourra se vanter d’avoir su apprivoiser et monter une jument aussi splendide et talentueuse que ma cousine ! » Quelques tapes dans le dos marquent le coup. Certes, comparer la mariée à une jument n’était pas des plus délicat, mais il avait plancher pendant des heures pour trouver un trait d’esprit et n’avait retenu que celui-ci. « Enfin… Malgré les circonstances qui m’accablent, sache que je me réjouis d’une pareille union et que je témoignerai comme il se doit... »
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[Seigneur de Corcelles - 16 ans]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
Alienor_de_sabran
N'allez pas croire que la Blonde s'incruste à tous les mariages Blanc-Combaz et affiliés. Elle avait été invitée, si si. Par le marié en personne. Genève avait été pour la Vénus de Fréjus (en plus ça rime !) l'occasion de renouer ses liens d'amitié avec la fille de Thorvald, mais également de faire la rencontre de Gautier, qu'elle appréciait malgré la fâcheuse tendance qu'il avait de considérer la poitrine de Maureen mieux faite que la sienne. Alors que tout le monde savait qu'elle était la perfection incarnée, la Cianfarano. Elle mettait cela sur le compte de l'amour, qui rend aveugle, pour ne pas trop lui en tenir rigueur. Aussi avait-elle accepté de se rendre à Reims, ville qu'elle ne connaissait pas encore, la Provençale à peine sortie de sa garrigue. Quand d'autres trouvaient la ville laide, elle s'émerveillait de tout, elle s'était récemment découvert une passion aussi superficielle que passagère pour l'architecture. Le temps d'obtenir de Mateù qu'il lui fasse construire une bel hôtel particulier à Aix-en-Provence, et sa folie des pierres lui passerait. Deux passions - la mode et l'héraldique - étaient déjà bien suffisantes pour occuper le précieux temps de la belle. En parlant d'époux, elle ne l'avait pas emmené avec elle, il passerait le temps de son absence avec ses frères teutoniques, pour une fois qu'il pouvait aller tranquillement leur rendre visite !

C'est donc après avoir longuement observé l'extérieur de la cathédrale, depuis son coche (et aussi, et surtout, les toilettes des dames s'engouffrant dans le bâtiment), que Prunille se décida à sortir, pour franchir les portes, et remonter la nef, à la rencontre de la troupe amassée là, tout en écoutant d'une oreille ravie le froufroutement de la soie d'un rose très pâle de sa robe contre le dallage. Directement, repérer Maureen, et aller poser une main réconfortante sur l'épaule de la jeune fille. Elle était là, surtout pour elle. Elle osait à peine imaginer la réaction qu'elle aurait eu si Mateù en avait épousé une autre, alors... Au passage, murmure à la brunette un :


- Je suis là, ma jolie.

Avant de s'incliner, à l'intention de tous les autres, dans une révérence parfaite de Vicomtesse surentraînée. Et de les saluer, avec son accent si caractéristique de Marseillaise d'origine :

- Bonjour à tous.

Rapidement, les visages sont détaillés, et deux repérés, faisant naître un sourire sur son visage angélique. Il s'agit d'abord d'Enguerrand, pour lui le sourire est contrit. Après tout, elle avait... Oui, on pouvait dire qu'elle avait gâché son mariage. L'autre était Della. Encore pire, puisqu'elle lui avait carrément et littéralement mis le couteau sous la gorge. Certes, cela remontait à quelques années, mais... Elle ne l'avait sans doute pas oublié. Elle se tourne donc d'abord vers elle, qu'un jeune homme venait d'appeler "Vicomtesse". Large risette, amusée au plus haut point.

- Vicomtesse, c'est un plaisir. Et, avant toute chose, je me permets de vous assurer que je viens en paix.
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Gautier.de.kestel
Le cadet Vaisneau s'apprêtait à répliquer à son ainé pour poursuivre ladite querelle puérile à souhait mais la Mirandole vint interrompre leur... conversation. Une fois n'est pas coutume, Enguerrand vint lui voler ses mots.

- Mon frère dit vrai, vous êtes magnifique Della. C'est vous que j'aurais du épouser !

Léger rire, faudrait pas qu'on le prenne au sérieux quand même. Remerciement pour les félicitations puis réponse à la question posée.

- C'est Thomas d'Azayes, l'Archevêque de Reims, qui officie. J'espère d'ailleurs qu'il viendra... Il me semble que la perspective d'y croiser mon frère ne l'ait pas tant réjoui que cela, tout Apollon qu'il soit !


Ironie sur "Apollon", comme se doit de le faire le cadet taquin. Des retrouvailles bourguignonnes que l'on trouve ici ? A en voir les nouveaux invités qui défilent, il faut le croire ! Maud et Niall, un peu plus loin, qui sont gentiment salués par le futur marié et Jusoor, dont la venue arrache un sourire au Vaisneau. Sincère oui, il a toujours apprécié la Blanc-Combaz. Passe sur ses azurs le souvenir de quelques agréables moments en sa compagnie et même quelques échanges épistolaires.

- Jusoor, je suis ravi de vous voir, merci d'être venue. Cela fait bien trop longtemps que nous ne sommes pas croisés ni n'avons correspondu.

Et vint ensuite... le paon attendu ! Le beau frère pratiquement. Si Prunille n'avait pas interrompu le mariage de l'ainé. Quoi que Gautier suspectait Enguerrand et sa fiancée d'avoir prévu ce ratage. Un peu de bruit, d’inattendu ! En tous cas, ce ne serait pas surprenant. Le premier sourire d'abord offert à Jusoor se renouvelle à la vue de Cassian, avec plus de force encore. A ses propos, il hésita un instant entre s'offusquer et éclater de rire. Le Vaisneau opta finalement pour la seconde solution. Il se souvenait du duo formé destiné à agacer les vieilles mégères et pies de Sémur ou à scandaliser Maureen. Le blond avait d'ailleurs bien plus de facilités dans cet art que Gautier mais le second savait apprécier son humour. Le futur épousé (ou pendu) en aurait bien besoin, de cet humour, et ce pourquoi Cassian était son témoin.

- Ah, Cassian ! Enfin te voici. Mais tu es magnifique, c'est toi que j'aurai du épouser ! Ah mince, ça je l'ai déjà dit...

Après tout le Vaisneau scellait parfois dans une couleur de "tarlouze" et cela ne plaisait pas du tout à l'ainé alors quitte à l’embêter encore un peu... Une amicale accolade et Gautier en profite pour lui glisser :

- Toutes mes condoléances mon ami. T'en as une sacré veine !


Puis de se replacer à côté de Maureen, histoire de saluer la blonde et au passage de sourire à la reyne. Elisabeth n'était pas encore ici et jusqu'à présent le sourire ne tarissait jamais. Contre toute attente (même de sa part), il était au final content de retrouver tout ce monde. Le brun adorait s'exercer à la Cassian-attitude sur Prunille. Et il y réussissait pas trop mal !

- Oh ! Jolie prune que voilà ! Où est passé ton curé traumatisant ?

Le jeune homme ne parvint pas à s’empêcher de lui glisser :

- Vous auriez du me dire, que je vous offre une robe qui vous mette un peu plus en valeur... Vous faites bien plate à côté de Maureen.


Sourire taquin. Et puis après tout sa future épouse pensait qu'il offrait des robes à ses maîtresses et ne semblait pas s'en offusquer outre mesure alors autant en profiter. Même si Prune n'était absolument pas son amante. Entre cousines, ce genre de trahisons ne se font pas !
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Scath_la_grande
Un mariage ? Maaandieu quelle idée à la con encore.
Que ne ferait pas Musteile pour se rappeler au bon souvenir des écus prêtés au marié. Agrée à son taux d’usure son sourire carnassier et quand bien même si ce dernier ne solde pas sa créance dans l’heure, profiler sa silhouette –sublime n’est-il pas ?- comme une menace tacite, une manière de lui envoyer une subtile piqûre de rappel.
Fraichement éclose d’une auberge de bon renom dans les faubourgs de la ville de Reims, elle prend les premières heures pour visiter un peu la cité qui sacre les Roys, et ainsi satisfaire son appétit curieux.

Le temps file et l’instant de se présenter à la noce arrive irrémédiablement.
Se profile alors le museau fin fait de fierté et d’arrogance, la silhouette aguichante de par sa courbe ne se départant pas de ce noir usuel dont abuse l’huguenote avec le carmin qu’elle garde pour d’autres circonstances plus sanguinaires.
Houppelande de velours ceint de satin, dont le col haut se trouve surpiqué de fines dentelles blanches, occultant l’éclat laiteux de son cou et de sa poitrine, l’opulente chevelure cuivrée est pour l’occasion sagement tressée, couronnant son visage aux traits altiers et s’escamote sous sa coiffe, elle aussi de satin noir. Sur ses épaules une cape légère, d’un ivoire miroitant au gré de la lumière.
Malgré l’austérité de la mise, Scath dégage cette étrange volupté animale qui indique clairement que chasteté et pudeur ne font pas parti de ses vertus.
D’un regard elle embrasse la noble assemblée et même si elle est restée quelque peu en retrait pour observer la valse des présentations à sa guise c’est d’un pas qui ne souffre d’aucun embarras que la Frayner s’approche du cadet Vaisneau, tout en saluant l’aîné d’un léger sourire vissé en coin.
Les fauves se posent avec langueur sur le Gautier, œillade scandaleuse qui s’éclipse sous un lent battement de cil ou comment sans un mot mettre mal à l’aise le futur épousé.
Avec grâce, elle incline faiblement son front dans un geste élégant, et dépose sur le futur gibier de potence un baiser d'amante sans équivoque de ses lèvres gourmandes. L'esclandre, c'est elle.


« Lou bon jorn car esposo, après il sera trop tard pour le faire...
se tournant vers l'Enguerrand Moussu le baron… hmmm… les autres… »

La rousse n’a pas de tact, on vous l’a dit et répété.
Mouvement minime de recul, le pied botté de cuir rouge vient buter sur un morceau de bois, les iris remontent le bout de bois qui se trouve être une canne, le regard s’élève jusqu’à atteindre la vue du propriétaire, un vieux pépé –selon les critères de Scath aux sélections des mâles endurants et propres à la consommation (oui, oui, on parle bien de Guigui)-.


« Desencusatz Papon !* »

L’oc résonne presque moqueur à sa lippe insolente.
C’est pas faute de vous avoir prévenu, le tact c’est pas son affaire.


*En oc : Excusez-moi Pépé (affectif quand même)
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[Si j'oublie de répondre à quelque part... un Mp et c'est le pied !]
Della
Et Della rougit sous tant de compliments, baissant légèrement le regard et cillant comme le font si bien les femmes, pour cacher leur émotion.

Allons allons, un peu de sérieux, Gautier, si l'on vous entendait ! Un rire léger et innocent ponctua la phrase alors que Jusoor arrivait.

Jusoor, le plaisir est partagé, sachez-le. Elle aurait bien volontiers demander des nouvelles d'Eusaias mais...était-ce le lieu et l'heure pour cela ? Non, assurément pas. L'heure était aux jeunes mariés, à rien d'autre !

Ce mariage avec ses accents de Bourgogne, tous ces visages connus, de là-bas, tout cela émut une nouvelle fois la Blonde Bourguignonne dont la gorge se serrait aux souvenirs de ses terres qu'elle n'avait pas foulées depuis longtemps, hélas.

C'est la voix de Cassian qui la sortit d'une espèce de torpeur qui doucement l'aurait rendue tristounette...
Cassian ? Cassian, est-ce bien vous ? Mais...mais vous n'êtes plus...vous êtes un homme, pardi ! Et un bel homme !

Une dame avança...et Della eut un réflexe de survie : chercher une arme !
Une Provençale avançait vers elle qui l'avait prise en otage autrefois, menaçant de lui trancher la gorge ! Gloups.
Le sourcil se leva lorsque la dame Prunille s'exprima, assurant que Della ne courait aucun danger.

Hum...un plaisir...êtes-vous sans arme ? Le sourcil retomba et le visage se détendit...Bonjour dame Prunille. Note à elle-même : rester loin de la Provençale quand même.
Et d'ailleurs, voilà Della qui fait quelques pas, un peu plus loin, semblant aller saluer quelques autres personnes et là, le regard croise celui de sa vassale et le sourire est heureux, le regard pétille...
Maud ! Maud...
Et la suzeraine bouscule un et un autre pour rejoindre la Dame de Beaumont, ignorant donc tout du baiser de l'amante au futur époux, chacun ses préoccupations.

Ah Maud...enfin !
Les bras s'ouvrent pour y recevoir une amie.
Tiens, au fait, l'amie est accompagnée...oui et alors ?

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Maud
Madame Dellaaaaaaaaaa!
Ah bah oui.. comme au premier jour... Maud s'élance dans les bras de sa suzeraine.
Au mépris des convenances.
Ne saluant personne même le marié..

Madame Della! Vous m'avez tant manqué si vous saviez.; comme je regrette.; comme je regrette ce que je vous ai écrit...
S'écartant légèrement..
Vous êtes toujours aussi belle ma suzeraine...
Jetant un regard en arrière:
Et je suis venue avec Niall... Mon futur... Vous savez celui à qui vous avez promis ma main. .. Par contre ..
Lui murmure à l'oreille:
Pour la virginité.. ben comment dire.. je suis une ex pucelle..
Un bon moment pour le dire en fait. Maud pariait sur le fait que sa suzeraine ne ferait pas de crise devant tout le monde..; Un mauvais pari peut-être . Vu que sa suzeraine n'avait jamais eu la langue dans sa poche.. Nulle part.

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Guillaume_de_jeneffe
Arrivée, en fanfare, de celui qui avait passé quelques mois en Flandres avant que lui-même n’y revienne. Et salut envoyé en retour. Pas plus car, déjà, le jeune blond se trouvait attiré par une autre société que celle du chevalier qui, de ce fait, eut tout loisir de reporter son attention auprès de celle à qui il avait dû de ne pas arriver le premier et donc d’attendre des plombes dans la peau du type-qui-se-demande-si-on-lui-avait-pas-posé-un-lapin-par-hasard…

- Ma dame, donc, pour me faire excuser de cette greffe de n bien déplacée, je gage que le moins serait d’accéder à votre demande.

Mais à peine eut-il le temps de finir que déjà la suite des évènements s’imposait à lui. C’était au tour de la duchesse d’Orléans d’entrer dans la danse. Allez, on ne faiblit pas « l’Ancien ». Montre-leur, à ces jeunots, que t’es pas encore repiqué.

« Belle dame, le plaisir est mien. Je me porte encore fort bien, soyez-en assurée, même si un récent baiser d’acier m’a contraint à investir dans cet extravagant accessoire » conclut-il en soulevant sa canne, une canne tout ce qu’il y avait de plus commun. Bah oui, quand vous êtes certain de ne plus en avoir besoin après quelques semaines, autant ne pas gaspiller des écus pour la rehausser d’ivoire ou de jaspe… Et vous acheter un nouveau gorgerin, par exemple.

Trois autres inconnus arrivèrent ensuite, dont deux furent rapidement affublés des pancartes « Prune » et « Cassian » dans la caboche du chevalier. Cassian… C’était donc lui… Avant que… Avant qu’on ne l’agresse, pardi. Bon, heureusement, cette fois, ce n’était pas avec une épée, une lance ou quelque autre objet fondamentalement créé pour tout autre chose que la survie de l’espèce humaine. Non, l’objet du délit était bien moins désagréable, quoique doté d’une capacité à se ficher de la situation absolument remarquable. Et en plus il, l’objet voyons, ça me permet de ne pas être contraint à décliner les synonymes du mot « femme » trop tôt, parlait l’Oc, une langue dont il ne maîtrisait presque que l’Oc, justement. Pour un peu, juste pour voir son visage, il aurait envie de lui répondre en flamand. À voir si avec des « g » et des « ch » un peu partout elle ferait encore sa spécialiste des langues, namého ! Mais ce qui avait court en taverne devait rester en taverne.


« Fillette » car oui, malgré tout, un petit quelque chose lui disait que, non, papon n’était pas dénué d’une certaine connotation, ce que venait d’ailleurs confirmer l’air de défi de la rousse « il va vous falloir regarder avec plus d’attention. Il serait mal venu que vous en culbutiez sur le cardinal de Reims… »

Bon, pas sûr qu’un homme de chair s’en serait offusqué, certes, mais un homme de Dieu… Et surtout un dont il n’avait pas eu écho de mœurs dépravées. Quoi qu’en parlant de mœurs en légère marge des canons aristotéliciens, voici venir une jeune Bourguignonne qui ne lui était pas tout à fait inconnue. Sourire en coin tandis que, manifestement, elle ne le voit pas.
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Elisabeth_stilton
La blonde tourne en rond dans la salle de l'Auberge. A force de tout vérifier elle aurait pu nommer chaque ingrédient de chaque plat et elle en avait marre. Elle avait surement du se préparer bien trop tôt et c'est pourquoi elle n'entendait pas les cloches. Et bien faisons fi de la tradition, elle arriverait au mariage comme une grande. Après tout la tradition elle s'en souciait plus depuis longtemps et faisait beaucoup de chose comme une grande. Alors un peu plus ou un peu de moins. Après avoir vérifié sa tenue made by Attia comme pour son premier mariage Aristotélicien, elle décida de sortir voir si des invités étaient déjà arrivé, en plus elle serait là dès que le Cardinal-Archevêque de Reims serait là, ils perdraient moins de temps en cérémonial pompeux et plus vite elle pourrait retourner à sa vie parisienne. Parce que Paris ça pue peut être mais c'est chez elle, Reims c'est provincial mais se marier là où sont sacrés les roy ... c'est la classe et surtout un pied de nez non prémédité à Vonafred. Elle avait ses raisons toutes à fait personnelles pour le détester et qui n'ont rien à voir avec la fronde de son oncle. En parlant d'oncle, elle se demandait s'il allait venir et contempler l'argent qu'elle avait dépensé en son nom.

Elle sorti donc de l'auberge pour se rendre à la cathédrale à deux pas. Elle avance doucement. Au loin, un groupe, un homme se tient à l'écart. Pourquoi ne se joint il pas à eux ? Quelque chose se dégage de lui. Comme si elle devait aller vers lui. Une attirance telle qu'elle ne l'avait qu'une seule fois dans sa vie, une attirance dangereuse qui l'avait conduit sur un terrain très dangereux. Est ce que cela pouvait être lui ? Elle observa l'homme pour en être sure. Cependant au plus profond d'elle même elle savait que c'était lui, l'amour de sa vie, l'homme le plus mauvais qu'elle avait rencontré et avec qui elle avait vécu une passion dévastatrice. Et qu'elle aimait plus que tout encore. Comme un écho aux pensées du Lioncourt ...

Oui je me souviens

De notre nuit mémorable.
De ta jalousie.
De nos combats.
De notre mariage.
Des jours heureux.
De mon amour pour toi plus fort que tout.
De ta folie.
Des dernières douleurs que tu m'a infligé.

Non ! Elle ne voulait pas, elle ne voulait plus. Il ne devait plus intervenir dans sa vie. Elle lui dit adieu mon amour, je t'aime, je te hais, je te veux et je veux que tu sortes de ma vie ! Son regard se posa sur le groupe présent. Elle distingua des amis pour la plupart, des relations aussi, que des gens qu'elle appréciait. Linoa qu'elle avait connu à Belrupt, Guillaume, son GEF à elle, celui qui lui avait fait confiance pour les Ecuries même s'il ne voulait pas lui laisser son scel, celui qu'elle avait quitté avec regret, plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Della, ah Della, amie de sa défunte mère, ennemie en un premier temps, amies ensuite et bientôt suzeraine si rien ne changeait. Maud et Niall, elle connaissait mal le couple, elle savait que Tib avait demandé Maud en mariage ce qui l'avait énervé mais la jeune femme n'y était pour rien, de plus elle avait appréciée cette femme dès leur première rencontre au concours des fournisseurs. Un regard plus loin c'est la famille qu'elle trouve, ses cousins, Jusoor et Cassian, Mère les avait connu, Jusor notamment il y a longtemps, elle ne les connaissait pas si bien que cela au final. En parlant de famille c'est sur Enguerrand que son regard se posa en dernier, celui ci, ah elle l'a détesté mais au final maintenant elle se moquait bien de ce qu'il était et de ce qu'il avait fait.

Doucement elle approcha, allant rejoindre le petit groupe grandissant, allant vers son destin, son futur, pourtant l'enfant de Tibère en son sein. Personne ne le savait sauf elle et Gautier. Seulement en approchant elle trois femmes entourant son fiancé. Une qu'elle avait déjà croisé en taverne en Bourgogne, une autre qu'elle n'avait jamais vu et la chevelure de feu ... elle embrassait Gautier ! Comme ça devant tout le monde ! Elle était arrivée sans un mot et avait embrassé l'homme qu'elle allait épouser. Qu'il ai des maitresses, elle s'en moquait bien la blonde mais la honte que provoquait ce baiser elle ne pouvait le tolérer. Dire qu'il lui avait demandé de ne point choisir un amant comme témoins. Lui il apportait bien sa maitresse, et encore elle ne sait pas tout la blonde. Puisqu'il en était ainsi, elle approcha d'un pas ferme de son futur beau frère qu'elle embrassa comme l'aurait fait une amante. Le regard furieux elle se tourna vers Gautier.


Et bien puisqu'il est de coutume d'embrasser ses amants je me voyais mal ne pas respecter la tradition. Vous en avez d'autres dans les parages ?
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Cherche écuyer pour venir en joutes avec moi !!!
Alienor_de_sabran
Elle se retient fort de rire, en voyant le visage anxieux de Della. Seigneur, comme cette incartade à la basilique Saint-André lui paraissait lointaine à présent ! Mais elle s'inquiète, alors réponse lui est apportée, d'une voix posée malgré l'amusement sous-jacent.

- Point d'arme, non !

Ce qui n'empêche pas la Duchesse d'Orléans de s'éloigner, manifestement à la rencontre d'une jeune femme manifestement prénommée Maud. Mais pas le temps de souffler pour la Blonde, car déjà le futur époux s'approche, et s'inquiète du curé. Étrange, d'habitude, lorsque quelqu'un faisait référence au curé traumatisant, il parlait de Yueel, et non de Mateù, qui n'était pas plus curé qu'elle n'était nonne. Diacre, il était. Di-a-cre ! C'est tout pareil, sauf qu'il pouvait se marier, et aller se battre à sa place dans les armées comtales de Provence. Pas le pied, ça ?

- Il est parti s'enivrer avec ses frères teutoniques, profitant que je ne le surveille pas. Enfin, c'est ce qu'il croit.

Mignonne, mais pas un tout p'tit bretonne, la Prunille ! Hors de question qu'elle laisse son époux ivre et sans surveillance, ne manquerait plus qu'il aille se récolter de l'herpès ou autre maladie tellement glamour entre les cuisses d'une bordelière genevoise. Après tout, elle pouvait le dire, la seule prostituée qu'elle tolérait était hors service pour cause de maternité imminente. Que de femmes enceintes, d'ailleurs, et encore, la Vicomtesse de Fréjus ignorait l'état de la future épouse !

D'ailleurs, son état d'engrossée (mais pas encore trop, son ventre était encore invisible à l'oeil nu, même si elle était persuadée d'avoir déjà pris 20 kilos) causait bien du souci à la belle blonde. C'est que, voyez-vous, ses seins déjà bien volumineux avaient presque doublé de volume en quelque jours, ce qui l'empêchait de fermer correctement ses robes, et l'avait conduite à se coudre celle qu'elle portait à présent, et qui était, soit dit en passant, plus que ravissante. Et, comme par hasard, c'est sur ce sujet que l'entraîna le benjamin des Vaisneau, sous entendant de 1 que sa robe était moche, et de 2 qu'elle était une planche à pain.
Alors elle s'exclame, l'accent en force, comme toujours lorsqu'elle est agacée :


- Eh ! Tu as les yeux guinches, fangoule ?!

Mais à peine avait-elle eu le temps de terminer sa phrase qu'une rousse s'était frayée un passage pour rouler une pelle au futur marié... Alors, elle, la future épouse ? Bizarre, elle se l'était imaginée plus... Moins... Bref. Et voilà qu'une autre rivalise, baiser donné au Vaisneau #1... Hé mais attendez, sa femme à lui, celle dont elle avait gâché le mariage, elle n'était pas sensée être brune ? Et puis, à sa phrase, elle comprend. Et bien, voilà qui n'allait pas manquer d'animation.

Oh.

Une seule onomatopée réussit à franchir les lèvres de la Marseillaise, qui de suite, tourne son visage vers Maureen, s'apprêtant à la retenir si besoin était. Au cas où elle aurait envie de mettre une beigne à l'une ou l'autre, s'entendait.
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Tibere.
Il était venu pour se morfondre, pour se mortifier, pour la voir, elle, pour haïr encore plus et pourtant, là dans son coin, un peu plus loin, spectateur fortuit de la scène, il se marrait. Il ne riait pas à gorge déployée, mais il retenait la furieuse envie de rire qu'il avait.

La Belette embrassant à pleine bouche le futur époux et ce, sous les yeux d'Elisabeth. C'était vraiment à se tordre de rire. Finalement, ils allaient bien ensemble. Nul doute que les deux épousés après s'être mariés, seront très heureux et auront beaucoup d'enfants! C'était aussi évident que le nez au milieu de la figure.

Calmant son rire nerveux, Tibère la regardait, elle. Il se fichait pas mal des autres. Il se fichait même de Gautier. Il esquissa un sourire plus large encore lorsqu'Elisabeth embrassa Enguerrand. Il savait à quoi s'en tenir à ce propos, aucune jalousie à l'égard de celui-là. Mais pour le coup, il éclata de rire.

Ce n'était pas un mariage, c'était une bouffonnerie. Il allait bien s'amuser. Il pensait observer une Elisabeth qu'on mène à l’abattoir, mais visiblement, c'était bien plus divertissant que ça!

Il mit sa main devant sa bouche pour ne pas être plus bruyant qu'il ne l'était déjà. L'envie de courir vers elle et de l'enlacer en l'embrassant sauvagement s'était envolée et il souhaitait voir le spectacle jusqu'au bout. Il se cala contre le mur, réajustant sa capuche sur sa tête et, entre ses doigts gantés de cuir, il faisait tourner l'émeraude.

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Gautier.de.kestel
Ah non ! Hors de question que son mariage devienne une aussi grande mascarade que celui de l'ainé. Il y avait des limites à ne pas franchir. Le marié qui se faisait embrasser et la mariée qui s'exerçait sur un autre. Le brun se tapa le plat de la main sur le front, dans un geste de découragement.

- Mais ma chère Elisabeth ! Vous vous trompez de Vaisneau ! Ma foi si j'avais su que ma future femme possédait une si mauvaise vue incapable de rattraper la mienne... sans doute aurais je fais un autre choix.

Bon, rembobinons. Erreur une : inviter Scath. Elle n'avait certainement rien compris à sa lettre. Peut être ne saisissait elle que l'Oc ? Quand Gautier parlait d'amitié pour tout oublier (créances comprises), elle venait l'embrasser le jour de son mariage. Bon, et bien puisqu'elle l'avait mis dans une situation délicate, coincée entre sa future femme qui comme par hasard venait de débarquer et Maureen qui, espérait il, se contrôlerait; il ne se gêna pas pour lui glisser :


- Vos actes valent - 25% de la somme à rembourser. Dommage.

Bah oui quoi, tant pis pour elle et tant mieux pour le brun ! Donc, Elisabeth arrive, tout aussi joliment parée que Della, pas du tout en accords de couleurs avec Gautier mais tant pis et elle se trompe de frère. Quelle gamine ! En plus, ne voit elle pas qu'il est devenu horrible avec sa jambe en moins et sa joue trouée ? Dommage, lui qui voulait faire une remarque à Enguerrand comme : "Aucune femme n'a fait cela, à ton mariage, si je ne m'abuse.". Balo maintenant. Et c'est bien à lui qu'elle jette un regard aussi furieux ? Nan mais ce n'est pas juste ! Il n'a rien fait pour cette fois ! Par contre elle lui imposait un enfant qui n'était pas de lui, Gautier avait eu la bonté d'accepter et voilà ce qu'elle lui faisait pour le remercier ? Parfait. Le jeune homme hésita un instant à embrasser Maureen, par pure provocation mais ne le fit pas. La brune était bien trop importante pour qu'il sacrifie la présence qu'elle pourrait avoir par la suite auprès d'Elisabeth sur un simple coup de tête.

- Non par contre si vous avez par le passé partagé la couche de mon ainé, je ne pourrais décemment pas vous épouser.


Oui, c'étaient les principes de Gautier. Il ne pourrait pas toucher avec une femme si elle était déjà passée par Enguerrand. Le regard se posa calmement sur la blonde Lasteyrie. Et ouais cocotte, t'as pas choisi la bonne personne pour m'agacer, je te signale que c'est toi qui es en mauvaise posture ! Gêne pour discuter de cela avec tout ce monde autour ? Aucune, non, même le baiser ne l'avait embarrassé que par la présence de Maureen. Et doucement, de manière à ce que seule Elisabeth et à la limite Maureen qui était la le plus proche de Gautier entendent, il ajouta.

- Tu es vraiment gonflée, et à tous les sens du terme.
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Enguerranddevaisneau
Les arrivées s'enchainent, et l'éphèbe salut à la ronde, ayant un mot gentil pour chaque femelle qui se présentait face à lui. Ainsi, dans l'ordre, commençons par les deux Blanc-Combaz.

-Jusoor, douce ami, ma foi, oui, il aurait été amusant de partager coche pour venir, mais fi, nous ferons route ensemble pour le retour, après les festivités, et si je suis suffisamment Ivre, peut être vous conterais-je une ou deux coquasseries de mon cru.

Et d'ajouter, pour Cassian, et Jusoor.

-Griotte va bien, mais elle ne sera pas présente en ce jour, il semblerait, à ma plus grande surprise, qu'elle se plaise à éduquer notre enfant, et qu'elle ne veuille pas l'abandonner aux bon soins d'une nourrice plus de deux jours.

En effet, sa femme n'avait confiance qu'en elle même, et la faire abandonner Ygerne de Vaisneau, leur fille, était impossible. Il avait déjà du bien trop lutter pour qu'elle abandonne l'allaitement au profit d'une nourrice.
Petit mot de deuil d'ailleurs, pour le veuf.


-Mon frère, mes condoléances, je compatis à votre peine. Sachez néanmoins que le souvenir de votre défunte fiancée perdurera parmi les ans, car notre fille porte le même prénom, en hommage.

Ygerne, la morte, lui avait sauvé la vie et était une des plus grandes amis de la cerise, ainsi, ils avaient pris la décision de nommer leur enfant pareil, sachant que la mort de la jeune femme se situait presque à intervalle avec la naissance du nouveau né.

Voila qu'une nouvelle femme fait son arrivée, et quelle est la surprise de l'ainé que de constater qu'il s'agit de celle qui a eu l'excellente idée de mettre Griotte en colère pendant leurs noces. Ainsi, du bout des lèvres il crache un bonjour tout en lui tournant exagérément le dos.

Place à la flamboyante Von Frayner qui elle est gratifiée d'une œillade appréciatrice. Il s'apprête d'ailleurs à la saluer quand ses lèvres sont obstruées par celle d'Elisabeth.
Celles d'Elisabeth? Grand dieu, voila une entrée en matière qu'il savourerait avec grand plaisir, hésitant même à glisser la langue entre le carmin de la mariée du jour.

Quand elle a finit, il lui faut quelques secondes pour remettre ses idées en place et reprendre son souffle.


-Foutrecul! Vous vous sentez bien, Stilton?

Il ne savait pas ce qu'elle avait pris au petit déjeuner mais pour sûr qu'elle devait arrêter, embrasser l'homme qu'on est censé détester n'était pas bon pour la santé. D'autant plus quand il s'agissait du frère de votre futur époux. D'ailleurs, voila que l'époux s'exclamait, et frisait encore l'insolence, au grand désespoir de l'unijambiste, qui bien qu'amoindri, n'avait pas perdu son aplomb.

-Il suffit, nous n'avons rien partagés jadis, c'était d'ailleurs le pourquoi de notre conflit. Et même si cela aurait été le cas, vous épouserez Elisabeth, que vous le vouliez ou non. Eusaias et moi même n'avons pas écoulés une partie de nos fortunes respectives pour voir une noce mise à sac par un jeune fier, qu'il soit Vaisneau ou non. Vous géreriez vos rentes correctement, vous comprendriez notre position.

Merde alors, c'était pas un jeune branleur insolent qui allait lui gâcher sa journée. C'est pas par ce qu'il avait trois poils au cul qu'il devait se prendre pour un ours.
Gautier.de.kestel
- Oh ! La bonne blague ! Non mais laissez moi rire ! Et pendant ce temps là mon frère, ouvrez un peu les yeux.

Alors il rit, comme prévenu. Le rire n'est même pas exagéré tant cette situation est ridicule. Son frère se trouvait bien plus naïf que Gautier ne l'aurait imaginé. Dire que, par exemple, il y a peu encore, il projetait de le faire dépuceler. Maintenant il pensait que le cadet Vaisneau lui obéirait en toutes choses ? Alors non, l'ainé n'avait absolument rien compris. Et si Gautier avait horreur d'une chose c'était que l'on remette en cause sa liberté de choix, qu'il prônait en tous moments.

- Quelle naïveté, quelle bêtise ! Je me fiche bien de votre fortune, Enguerrand. Tout autant que vous ne vous préoccupez pas de moi, je vous laisse gérer vos affaires. Je peux vous prouver que ma vie vous indiffère et que je ne vous ai jamais obéi. Tout d'abord, ce mariage, sans mon consentement et mon... implication, n'aurait pas eu lieu. Qui s'est chargé de trouver un officiant, une église, une date ? Moi. Avant cela, il n'y avait pas de mariage et personne ne semblait vouloir s'en occuper. Et puis sans ma présence ou si j'en avais épousé une autre, pas d'union. Ce qui aurait très bien pu se passer car je n'ai absolument pas peur de vous.

Maintenant qu'il était lancé... on ne l'arrêterait plus.


- Ce n'est pas votre armée d'estropiés que je vais craindre. Je suis ici parce que je l'ai choisi, que vous le vouliez ou non. C'est beau de vouloir de l'autorité sur moi quand vous n'avez jamais été là. Vous m'avez offert des terres mais jamais ne m'avez écrit, jamais ne m'avez rendu visite, sauf quand il était question que j'y passe dans une guerre idiote. D'ailleurs encore une fois où je vous ai désobéi. Quand j'avais besoin d'argent, ce n'est pas au près de vous que j'en ai obtenu, quand j'avais besoin d'un père ou d'un frère, ce n'est pas non plus de votre côté que je l'ai trouvé. Je ne savais même pas que j'avais une nièce, c'est tout dire... En bref, je vous aime parce que vous êtes mon frère et que les liens de sang perdurent toujours mais allez vous faire voir pour une quelconque soumission.

Voilà. Donc ça c'est dit. Et ça fait du bien. Tout est déboulé, jamais Gautier n'aura autant parlé devant si nombreux public. L'ainé voulait de l'insolence ? Il avait maintenant de quoi s'empiffrer !
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Maureen.
Par Déos ! Par Dieu ! Norf (mais chuuut le berrichon c'est moche !) ! Peuchère ! Macarelle de Merde ! Non d'un chien !
Voilà l'étendue totale des jurons et autre que notre douce Maureen connaissait. Voilà ce qu'elle pensa en voyant cette sorcière, cette fille des fées embrasser son brun. SON mâle ! SON homme ! Non d'un chien, déjà qu'elle le prêtait de mauvaise grâce à une blondasse... Que foutait cette catin de rouquine accrochée aux lèvres de son amoureux ? Le teint blafard se teinta d'un rosé léger, les beaux yeux gris brillants de colère alors que la main qui caressait le perroquet quitta les plume pour enserrer le bras de sa cousine, et ce de toute ses maigres force. Elle va la tuer. C'est ce qu'elle se dit notre brunette. Elle va la tuer ! Non mieux ! La dépecer vivante et la couper en petit morceau qu'elle donnera a manger aux chiens et qu'elle enverra aux différents... Ah non ca c'est autre choses pardon !
Maureen a cessé de respirer le temps que la catin se détache des lèvres du marié. Les deux poings serrés, dont l'un sur le malheureux bras de la Prune, elle hésite:
- option 1: se jeter sur la rousse et de lui enfoncé ses ongles dans ses yeux, de les lui arracher et de les lui faire avaler tout cru ou a la rigueur assaisonné.
-option 2: planter ses ongles et de labourer ses joues. et accorder les couleurs cheveux rouge visage rouge sublime non ?
-option 3 s'évanouir, elle aurait avec un corsage plus serré !
-Option 4: admirer Elisabeth rouler une galoche au frangin.
Le vainqueur reste évidement Eli !
What the "Bleep" ? C'est un mariage embrassez qui vous voulez ? Alors laissez lui Gautier peuchère ! A ce que je sache la seule femme enceinte de lui, et vraiment de lui c'est elle ! Maureen reprend une grande inspiration et regarde ahuri sa cousine. N'écoutant pas plus que ça la discutions entre le marié, la mariée et le frangin. C'est qu'il lui ont coupé court son moment de réflexion... Mau' en a oublier la rousse et reste un peu idiote devant la scène avant de lâcher la mine complétement défaite vers Cassian... Si seulement elle avait pu être plus pâle qu'elle ne l'était déjà...


Ah oui... Bonjorn Cassian ! Moi aussi... Ravie, ravie ! Comment va Isaure ?

Non parce que l'avantage de Cassian, c'est qu'il est fourré avec isaure, a moins qu'il ne fourre Isaure ? Non... Impossible ! Mais au moins il est obligé de savoir comment elle va.
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