Jusoor
Jusoor fit arrêter le coche de location devant la cathédrale et posa pied à terre, toute dette effacée de quelques écus discrètement glissés dans la main du cocher.
D'un pas décidé malgré une légère claudication qui bientôt ne serait plus, elle traversa l'espace pavé qui la séparait du majestueux édifice. Assurant une discrétion relative, la capuche de sa mante dentellée était rabattue sur son visage, y invitant une ombre souveraine. Le front étant néanmoins droit et la posture, digne. Les marches gravies, ce furent quelques visages familiers qui l'accueillirent.
Là, elle rabattit la capuche sur ses épaules, découvrant un visage singulièrement pâle, mais vierge de quelconques blessures encore, ce dont elle rendait grâce. En ce jour cérémonieux, elle ne déchainerait nulle passion, ses convictions ayant pris quartier en Touraine, momentanément. Sa présence ici était amicale et point Frondeuse.
Saluant d'une inclinaison de la tête les inconnus présents, elle se dirigea vers le futur épousé, brisant sans gêne les rapprochements déja créés entre les convives. Face à lui, l'habituel sourire franc fut libéré, dévorant les joues quelque peu émaciées. La joie ressentie, bien que réelle, ne parvint toutefois pas à contaminer le regard plus orage qu'azur.
Gautier. Courte pause pour marquer le salut avant de reprendre, sans se départir de son sourire : Je vous remercie de m'avoir invitée à assister à ce grand jour... C'est un plaisir pour moi d'être témoin de cet évènement, même si l'endroit, Reims, est bien mal fréquenté depuis ce dernier rêgne... Eclair gêné dans les yeux de la Blanc Combaz aînée qui reprit tres vite, tachant de faire oublier l'allusion :
... Je profite de ce moment, certes prématuré, pour vous adresser mes chaleureuses félicitations et vous souhaiter une vie longue et heureuse. Elle aurait bien ajouté "autant que faire se peut", connaissant le caractère "carcéral" de l'union, mais s'en abstint. Il ne tenait qu'aux époux de rendre le mariage sinon comblé, au moins paisible. Serrant amicalement la main de Gautier elle lui souffla plus bas un "soyez heureux", criant de sincérité.
Elle salua aimablement ensuite les personnes qui lui étaient familières.
Della, c'est un plaisir inattendu de vous voir. Il faut donc de telles circonstances pour que nous nous croisions. Je suis ravie de vous voir si radieuse.
Puis elle se glissa aux côtés de son beau-frère. Le bon jour Enguerrand. J'aurais du me douter de votre venue, je vous aurais demandé d'accepter ma compagnie pour le trajet, ça aurait été plus amusant, ou moins ennuyeux... Ma soeur se joindra-t'elle à nous ?
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D'un pas décidé malgré une légère claudication qui bientôt ne serait plus, elle traversa l'espace pavé qui la séparait du majestueux édifice. Assurant une discrétion relative, la capuche de sa mante dentellée était rabattue sur son visage, y invitant une ombre souveraine. Le front étant néanmoins droit et la posture, digne. Les marches gravies, ce furent quelques visages familiers qui l'accueillirent.
Là, elle rabattit la capuche sur ses épaules, découvrant un visage singulièrement pâle, mais vierge de quelconques blessures encore, ce dont elle rendait grâce. En ce jour cérémonieux, elle ne déchainerait nulle passion, ses convictions ayant pris quartier en Touraine, momentanément. Sa présence ici était amicale et point Frondeuse.
Saluant d'une inclinaison de la tête les inconnus présents, elle se dirigea vers le futur épousé, brisant sans gêne les rapprochements déja créés entre les convives. Face à lui, l'habituel sourire franc fut libéré, dévorant les joues quelque peu émaciées. La joie ressentie, bien que réelle, ne parvint toutefois pas à contaminer le regard plus orage qu'azur.
Gautier. Courte pause pour marquer le salut avant de reprendre, sans se départir de son sourire : Je vous remercie de m'avoir invitée à assister à ce grand jour... C'est un plaisir pour moi d'être témoin de cet évènement, même si l'endroit, Reims, est bien mal fréquenté depuis ce dernier rêgne... Eclair gêné dans les yeux de la Blanc Combaz aînée qui reprit tres vite, tachant de faire oublier l'allusion :
... Je profite de ce moment, certes prématuré, pour vous adresser mes chaleureuses félicitations et vous souhaiter une vie longue et heureuse. Elle aurait bien ajouté "autant que faire se peut", connaissant le caractère "carcéral" de l'union, mais s'en abstint. Il ne tenait qu'aux époux de rendre le mariage sinon comblé, au moins paisible. Serrant amicalement la main de Gautier elle lui souffla plus bas un "soyez heureux", criant de sincérité.
Elle salua aimablement ensuite les personnes qui lui étaient familières.
Della, c'est un plaisir inattendu de vous voir. Il faut donc de telles circonstances pour que nous nous croisions. Je suis ravie de vous voir si radieuse.
Puis elle se glissa aux côtés de son beau-frère. Le bon jour Enguerrand. J'aurais du me douter de votre venue, je vous aurais demandé d'accepter ma compagnie pour le trajet, ça aurait été plus amusant, ou moins ennuyeux... Ma soeur se joindra-t'elle à nous ?
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