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Information and comments (9)
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[RP] Reims ... ça aurait pu être un mariage royal ...

Attia.
Agacée par la lenteur d'un Azkaban qui avait du mal sans doute a s'extirper du lit, la gitane prit le devants.
Il saurait bien la trouver.
Elle ne pouvait attendre plus. Attendre c'était penser, et penser c'était se souvenir et se souvenir... il n'en était pas question.

Elle n'accorda pas plus d'attention a Margot et Livia. Elle avait confiance.
Elle attrapa la petite bourse qui agrémentait la robe et sortit.

La cathédrale se trouvait tout près.
Elle visitait Reims pour la première fois.
C'était la disait on que l'on courronait les rois, elle sourit.
La stilton savait se montrer dépensière quand ils 'agissait de l'argent des autres, elle espérait ainsi secrètement qu'elle aurait fait des frais en macarons et autres sucreries.

Le pas lent, la démarche chaloupée, elle arriva a temps sur le parvis pour observer l'échange de baisers sans qu'a aucun moment ceux qui étaient censés se marier n'échangent une seule amabilité.

Elle sourit. Cela promettait en spectacle.

Elle reconnait quelques visages, Gautier, le fiancé forcément, le frère Vaisneau qu'elle considéra avec une moue boudeuse. Si elle en avait l'occasion, elle aurait sans doute deux mots a lui dire.
Della, encore et toujours, et de loin Linoa qui la fit revenir dans un passé ... passé.

Bon au final c'était comme d'habitude, a la différence que le présent mariage se préageait moins bien ennuyeux que les autres.

- Le bonjour...

Salua t'elle en s'approchant d'avantage d'Eli pour arranger un faux pli du col délicat.

- Tu es resplendissante Eli.

Elle rit doucement, se retenant de poursuivre sur un "Je me demande qui a bien pu te coudre une aussi jolie robe...", taquine autant qu'orgueilleuse. Elle avait été si longtemps absente qu'elle profitait des occasions qui lui étaient données de se montrer a nouveau.

Sans arriver comme un cheveu sur la soupe elle prit deux minutes le sourire aux levres pour observer ceux qui étaient déja présents.


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**[Oh j'emmerde bien le monde... Il me le rend bien cela dit !]**
Scath_la_grande
« Le gibier peut oublier les chasseurs, mais les chasseurs n’oublient pas le gibier. » - Proverbe africain


Que l’homme est faible de son humanité, que l’homme est sot. Ainsi empêtré dans ses sentiments, il se trahit lui-même.
Connaissez-vous la sensation du chasseur qui se délecte d’avoir pris dans ses rets sa proie ? Cette puissance qui assaille chacun de vos muscles d’une fébrilité certaine. C’est ce qui anime à l’instant de lueurs malines les fauves dans leurs cages d’ivoire.
Il ne faut jamais perdre de vue que Scath est un prédateur né, éduquée à cette seule fin. Alors que le spectacle est assuré, que les gens ignorent, s’offusquent, s’amusent de la situation, elle, elle chasse.
L’œil capte les mouvements, les gestuels, les regards de tous et surtout ceux de Gautier. Un cillement imperceptible du cadet Vaisneau, l’azur aguignant dans une direction bien précise et si furtivement dérobé qu’il attire l’attention de la rousse bestiole.
Maureen entre dans son champ de vision dans l’éclat d’une seconde, suffisant pour emprisonner dans sa mémoire cette rage contenue qui blanchit ses phalanges sur le bras de son amie, suffisant pour noter au passage certaines convexitudes de sa silhouette.
Calcul et déduction, cette jeunette et lui semblent bien liés, plus que de raison ? Ceci sera étudié en temps voulu.
Sourire morgue à l’adresse de la brune perroquetée, avant de retourner à son forfait.
A la blonde future épousée, la Musteile de cette voix impassible et froide avoue presque candide.


« Dòna, il est préférable que je le fasse avant que l’anneau nuptial ne vienne ceindre votre doigt. D’ailleurs je puis vous assurer que je ne touche pas aux hommes frappés d’union. »

Et c’est vrai ! Quoiqu’on en dise, quoiqu’on en pense.
La Belette est quelque peu superstitieuse sur ces choses là, et déteste le crêpage de chignon entre hystériques. Par Dieu qu’on ne touche pas à sa sacro-sainte chevelure, elle pourrait occire pour ce crime lèse-belettique..
En réponse au rabais réclamé par son charmant débiteur brun, la rousse lui souffle qu’il l’a dans l’os, et bien profond.


« Je te tiens ! »

Tu me tiens par la barbichette, le premier qui cédera sera une tapette ! Et le brun ne peut qu’admirer –subir ?- la babine animale qui se retrousse carnassière dans un sourire.
« Le faucheur n’écoute pas sa récolte.* » Le Faucheur c’est elle, le fauché c’est lui et elle a à présent le moyen de pression adéquate. Maureen.
Il ne faut jamais –Ô grand jamais- demander à une huguenote de rogner sur son bénéfice.
Jamais !
Elle le fait toujours payer. Et cher en plus !

Délaissant un peu les joutes jalouses et autres explications qui pourraient s’envenimer assez rapidement, la Frayner reporte son attention sur le vénérable flamand, qu’elle ne connaît ni d’Eve ni d’Adam.
Une sorte de plan B qui arrive à point nommé.
Le Papon pas si décati que ça, lui inspire confiance. Qu’a-t-on à redouter d’un vieux papy impotent ? En même temps la rousse n’est pas une experte en Guigui.


« Que Dieu me garde de me fourvoyer avec la bure - ricane doucement- vous êtes de la famille séhner l'Papon ? –moi c’est tout comme, je suis l’usurière- Je me présente, Aanor Scáthach Von Frayner, conchieuse attitrée des boiteux pour les mariages, baptêmes toussa. –En vrai, huguenote, mercenaire, frondeuse, progéniture improbable de Sancte mais ça on l’dit pas, ça fait mauvais genre.- J'ai pris l'option boiteux pour changer du borgne que j'ai eu à ma dernière invitation à célébrer un mariage. »

Un borgne qu'elle aimerait bien pendre par les tripes à l'occasion.


*citation de Terry Pratchett dans « Le Faucheur »
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[Si j'oublie de répondre à quelque part... un Mp et c'est le pied !]
Della
Un peu en retrait de la lice de combat, ring II.

Suzeraine et vassale dans les bras l'une de l'autre, c'était si beau.
La première oubliant les mots déplacés que la seconde a eu à son encontre, tout cela mis sur le dos de la sale ambiance qui régnait en Bourgogne, il y a peu...Ô que c'est beau.
C'est beau jusqu'au chuchotis de la vassale glissé à l'oreille de la suzeraine :

Pour la virginité.. ben comment dire.. je suis une ex pucelle..

SPLAF !

La main de la Duchesse restera très certainement imprimée pendant quelques heures sur la joue droite de la Dame de Beaumont.

Della repoussa Maud, sans ménagement, lui lançant un regard devenu acier, qui ne présageait rien de bon.


Comment avez-vous pu faire...ça ! Moue de dégoût.
N'avez-vous donc aucun honneur ?
Et le mien ? Vous vous en fichez comme de vos premières braies, j'imagine ! Un suzerain répond des actes de ses vassaux, ne savez-vous donc pas ?


Della en colère...faites gaffe...avança d'un pas vers Maud, la lèvre retroussée, le regard mauvais sur des yeux à demi-clos, siffla : Faites savoir à votre..."fiancé"...qu'il lui en coûtera une dote dont vous vous passerez et prévenez-le qu'il aura à me rendre des comptes. Quant à vous...j'exige que vous alliez vous confesser auprès de Monseigneur Fitz que je connais fort bien et qui me dira si oui ou non vous êtes allée le voir en confession.

Les évènements qui se déroulaient non loin des deux femmes, sur le ring I, attirèrent l'attention de la Duchesse qui saisit le bras de Maud pour l'amener avec elle jusque là.
Femme et curieuse, ça va de paire. Et profitant de l'occasion pour resservir un peu de morale à celle qu'elle considérait comme libertine :
Tenez, Maud, regardez et voyez...Voulez-vous quelque chose comme ça, à vos noces ? C'est ce qui arrive quand la vertu ne guide plus notre route.

EDIT : ortho
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Enguerranddevaisneau
Pendant quelques secondes, il regretta que ce soit le Mariage de son cadet, son vassal, et qu'il ne puisse agir, par convenance, comme le fit Della avec Maud. Car pour sûr que si les deux frère eurent été seul, il aurait tancé le derme du jeune Vaisneau à coup de lanière de cuir jusqu'à ce qu'il demande grâce.
Mais non, Enguerrand ferrait preuve de réserve et fermerait son clapet, tout en rappelant Gautier à ses prérogatives, qui elles n'étaient pas négociables.


-Tu as parfaitement raison sur de nombreux points, tu te méprends sur beaucoup d'autres.

Il savait qu'il n'était pas le frère modèle, comme il savait qu'il laissait Gautier seul dans ses soucis, sans Problèmes. Il le savait et l'assumait parfaitement, lui s'était fait ainsi, seul, et il n'y avait pas de raison pour qu'il en soit autrement pour le seigneur d'Henripont. Il n'était plus un gosse, Gautier de Vaisneau était un homme.

-Ce qui me chagrine le plus, ce ne sont pas tous les maux dont tu m'accables, mais belle et bien que tu exposes tes griefs publiquement, comme un petit jouvenceaux mal dégrossi. Ou comme un gueux en manque d'éducation qui ne sait retenir quelques instants ce qu'il a sur le cœur et qui fait fi des convenances.

Il tourne lentement le pommeau de sa canne entre ses doigts, songeur.

-Je ne te parle pas de soumission, je te parle de respect. Alors quand bien même tu ne veuilles pas respecter ton ainé, tu as le devoir de respecter ton suzerain, tu as le devoir de contracter une union qui lui sied, et ceci sans broncher, sauf en lui rendant seigneurie. Ce que tu peux faire présentement si il t'agréer.

Et de conclure, le regard emplis d'une colère froide.

-Nous aurons discussion après la cérémonie, que je puisse répondre à ton ingratitude comme il se doit. Maintenant, comporte toi comme un homme, et maries toi.

Il n'ajoutera rien maintenant pour l'armée d'éclopés, l'armée d'Eusaias, le parrain de Gautier, ni même pour tout les propos affligeant qu'il venait d'entendre. Il se contenta d'hausser les épaules devant ce gamin qui sans son nom, sans la dévouement de son frère pour le faire reconnaitre Vaisneau, ne serait resté qu'un petit Paysan de bas augure bon à engrosser les paysannes à la ronde sans aucune morale.
Pour l'assemblée, il termine.


-Pardonnez cette petite incartade.
Gautier.de.kestel
Les sentiments du cadet étaient assez contradictoires. A la fois il sentait avoir fait une erreur, des paroles qui n'allaient pas dans l'ordre des choses et à la fois il sentait agir comme son esprit de réflexion le voulait. La question était bien là : voulait-il assumer sa noblesse ? Car effectivement, l'ainé avait raison, Gautier se comportait comme un jouvenceau mal dégrossi et faisait honte à son frère. Il réfléchit quelques instants, observant l'ainé.

- Vous avez raison en tous points. Je me suis emporté,veuillez m'excuser, nous discuterons plus tard. Mais sachez que si j'avais refusé ce mariage, il était bien évident que je vous rendais les terres.

Voilà, calmé. Ce qui remettait à plus tard les choix. Bien qu'au fond de lui, il connaissait déjà la réponse à ses questions. Et c'était surement cette réponse qui l'avait emmené jusqu'ici.

- Quant au mariage... il faudrait déjà que le cardinal se montre.
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Alienor_de_sabran
Avant qu'elle n'ait eu le temps de dire "Prunille est la plus belle", la douce et délicate Maureen avait empoigné son bras, avec plus de force qu'un docker, et s'employait manifestement à lui broyer l'humérus. De sa vie, elle n'avait jamais connu qu'une seule fois une pression aussi forte autour de l'un de ses membres (pas de pensée mal placée s'il vous plait !), il s'agissait de Constance qui s'évertuait à réduire les métacarpes de la Cianfarano en miettes lors de son accouchement. Alors quoi ? Maureen était-elle en train d'accoucher ? Ou plutôt, de perde son bébé ?

Nous l'avons déjà remarqué, Prunille est blonde. Ceci pouvant expliquer cela.

Un peu plus loin, le bruit d'une gifle, qui distrait l'attention de la blonde, tandis que la petite La Lande se met à bavasser avec un dénommé Cassian. Manifestement, elle ne devait pas tant que ça être en train de perdre les eaux ou elle-ne-savait-quoi. Et les deux frères se disputaient, elle eut un sourire ému lorsque son visage se détourna de la claque de Della à Maud, car à vrai dire Enguerrand et Gautier lui rappelaient Yueel et elle-même. Sauf qu'elle avait eu gain de cause, et n'avait pas accepté le destin de Marquise - Cardinale que lui prévoyait son aîné, pour aller épouser son Baron, dont elle était plus que satisfaite à bien des niveaux, elle ne comptait pas aller poser de réclamations au SAV d'ici peu. Même s'il aurait été un peu mieux avec un peu moins de brioche, en fait. Et sans ses verres grossissants. Et un tout petit peu plus jeune. Ah, et bien sûr, elle aurait préféré qu'il ne fut pas préalablement veuf. Bref.

Concentration sur la brunette.


- Que dirais-tu d'aller nous asseoir, ma douce ?

Tout ceci, en jetant un regard mauvais à la rousse. Elle n'aimait pas les rousses. Ces filles de la Sans-Nom !
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Maud
[Un peu en retrait de la lice de combat, ring II.]

SPLAF !
Et voilà, elle arrivait toute mimi la Maud, toute en joie, le coeur ouvert à sa suzeraine et la récompense dépassa son entendement.
Mettant la main à sa joue brûlante , yeux écarquillés devant tant de violence, elle écouta le sermon de Della et sa voix monta d'un cran:

Ah non Madame Della, hein? Vous allez pas faire la grenouille comme la Princesse, misère!


Pour retomber quelque peu.
Si ça se trouve, vous aussi vous en avez invité du monde dans votre bénitier hein? Et, ce sont pas mes affaires. Et, mon honneur il est sauf puisque je vais l'épouser lui.
Je dis pas si il m'avait engrossée en plus. Mais il est tellement occupé et aussi blessé que moi, hein? On peut pas dire que ça aide non plus.
Et puis, vous n'aviez qu'à être là d'abord. C'est de votre faute.

Grimaçant sous la poigne de sa suzeraine, et trainée au milieu de tout ce monde qui chahutait, vers le Ring I, elle montra Guillaume de Jeneffe du doigt et d'une voix plus mesurée:

Vous auriez voulu que ce soit lui qui me dépucèle? Parce qu'il a essayé hein lui, je vous dis pas. Tout Grand écuyer qu'il est. Bon.. c'était la guerre.. On était perdus en pleine cambrousse.. et puis moi, je me sentais perdue aussi.. Et lui, ben il a pas perdu le Nord moi je vous dis. Vous pouvez lui demander... Vous verrez.
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Attia.
[ Vous avez dit le mariage le plus people de l'année ? ]

La gitane n'en revenait pas. Aussi bien les yeux que les oreilles se delectaient d'un spectacle vulgaire a souhait quand on savait que tous les protagonistes ci présents se réclamaient de la belle noblesse du royaume.

Elle ne regretta pas de n’être qu'une bourgeoise dans ce parterre fleuri et un sourire amusé ne quitta plus le visage halé.
Du temps de sa jeunesse, accompagnée de sa soeur de coeur Bysance, elles auraient bien ri.

Profitant d'un moment de calme relatif, elle se permit d'adresser la parole a Enguerrand dont elle se rapprocha furtivement, sans prêter attention a l'esclandre entre les deux blondes bourguignonnes.


- Bonjour Messire de Vaisneau. Comment se porte ma cousine ? j'ai cru comprendre qu'elle ne sera pas parmi nous en ce jour, il m'aurait plu de la revoir cela fait si longtemps...

Continuant d'un ton amusé.

- J'ai été fort fâchée de ne point avoir été conviée a vos épousailles dont on m'a rapporté les faits...

Si on invitait pas forcément la couturière, quoique Attia avait l'habitude des invitations qu'elle refusait poliment en y envoyant un cadeau, elle était la cousine de Griotte et de fait de la famille non ?

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**[Oh j'emmerde bien le monde... Il me le rend bien cela dit !]**
Della
Ouverture du ring III.

La main de la Bourguignonne se serra davantage sur le bras de la Dame de Beaumont alors que toujours de la couleur de l'acier, les yeux semblaient sonder l'âme de la Dame.

Qu'est-ce que vous me racontez là, Maud ? Insinueriez-vous que le Grand Ecuyer de France a voulu vous forcer ?
Allons-y !

Sans même attendre la réponse qui était inutile puisque Maud l'avait déjà donnée dans ses explications, Della repartit, avec Maud toujours en main, pour revenir à l'Ancien devant lequel elle se campa et Maud aussi, forcément.

Ce mariage était, comme tous les mariages, le théâtre de bien des saynètes, pour le plus grand plaisir des spectateurs alors, profitez-en !


Dites-moi, Vicomte...vous avez là une fort belle canne...l'aviez-vous déjà lorsque vous tentiez de soulever les jupons de la Dame de Beaumont, MA vassale ?
Tu parlais d'un baiser de ferraille, l'Ancien, tu ne dois pas avoir eu maille à partir avec la Mirandole Fille, toi.

Vous conviendrez avec moi...Le ton se voulait calme mais l'on pouvait deviner aux battements des ailes du nez de la Duchesse qu'elle cachait en elle un volcan...que voilà une attitude qui sied bien mal à un homme de votre trempe !
Pensez que jusqu'il y a peu, Della voyait en cet homme, un être d'exception, un modèle pour ainsi dire pour tout jeune homme.

Relevant la tête, défiant je Jeneffe du regard, elle se posa, attendant qu'il tente une excuse ou une explication.
Maud venait, sciemment ou pas, de passer de coupable à pauvre victime dont tous les péchés étaient absous, du moins momentanément parce que pour ce qui était de la dote...il faudrait en reparler.

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Guillaume_de_jeneffe
Se fourvoyer avec la bure… Ce qui laissait entendre qu’il était d’autres vêtures avec lesquels elle frayait… Ou comment, en une parole, se retrouver prête au classement définitif dans l’esprit pas si impotent que ça du Flamand. Sourire en coin, donc, il répondit à la belle petite-belle-fille de la reyne de France qui lui avait remis ce si caractéristique baudrier d’azur et d’or.

- Guillaume de Jeneffe, Grand Escuyer de France, chevalier de ces dames, et maître d’armes de ces hommes, pour vous servir. Qui est heureux de savoir que vous n’avez pas décidé en ce levant ce matin de jouer à la collectionneuse de cannes.

Mais, alors qu’il allait poursuivre son duel à mots plus ou moins mouchetés, surgit une nouvelle Mirandole. Enfin, une nouvelle, pas vraiment, puisqu’elle l’avait déjà salué et qu’il avait déjà remarqué son majestueux retour de volée dans le visage de la Saint-Anthelme. Mais après le vicomte flamand, la duchesse mainoise et son homologue bourguignonne, il se retrouvait à échanger avec cette Mirandole plus que des banalités. Bien plus.

Car on l’accusait. Oui monsieur ! Lui, cet exemple de vertu, ce parangon du vivre noblement, ce… on va s’arrêter là, je suis persuadé que même la plus mauvaise foi ne saurait me suivre dans ces affirmations.


« Duchesse », tiens, c’est de famille la couronne aux fleurons ?, « si cela peut vous rassurer, non, j’étais alors bien plus vaillant que ce jour lorsque je rencontrai votre vassale ». Ou comment, en restant d’un calme olympien, rajouter de l’huile sur le feu… « Qui alors, je puis en jurer, ne portait guère jupon mais plutôt parure plus… guerrière… » Choix judicieux, tiens, de contredire une femme en colère… « Mais cela étant, si effectivement, et je le maintiens aujourd’hui, je trouvais la dame de Beaumont dotée d’un charme certain, elle semblait alors bien peu formée aux us de la noblesse. Figurez-vous qu’elle voulut monnayer… sa virginité. Et, pour répondre à votre question, je gage que lui avoir fait traverser un camp de routiers en rupture de ban sans que mal ne lui en vienne est une attitude qui convient à l’homme que vous me jugiez être ».

Bon, il avait zappé le moment où, effectivement, il avait tenté d’être « le premier ». Mais cela n’avait eu qu’un temps, au final. Et la damoiselle était restée damoiselle. Méthode Coué… peut-être…
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Maud
[Ouverture du ring IV.]

Mais elle lui faisait mal sa suzeraine. Si ça continuait tous les points qu'elle avait au bras allaient sauter comme des pépins de pastèque.

Elle lui aurait bien répondu que "Ouiiiiiiiiiiiiii" il avait voulu la forcer en la faisant rouler dans les buissons..

D'un hochement de tête à toutes celles et ceux qu'elle connaissant, elle fit un sourire contrit à Gautier, Dame Elisabeth.. n'eut même pas le temps de dire à Enguerrand comme elle était heureuse de le voir en vie et trouva juste à chuchoter à sa suzeraine
:Non mais madame Della, tout le monde va entendre hein?.

Essayez d'arrêter une Mirandole en plein vol, autant stopper un raz de marée avec une petite cuillère..
L'avantage c'est que sa colère avait dérivé sur le Jeneffe. A nous deux , cher ami. Et sa réponse fut comme une claque sur l'autre joue. Pas crier devant autant de mauvaise foi.. Maud avait quand même appris certaines choses depuis qu'elle mangeait tous ses mots. Prenant une grande respiration:


Misère Madame Della, avec tout le respect que je dois à un Grand Officier Royal.. ce que je ne savais pas à l'époque hein? Il s'est bien gardé de me le dire.. Il serait arrivé à ses fins, vous pensez au scandale que je n'aurais pas manqué de faire hein? Et pensez devant un guerrier aguerri, les ruses que moi toute jeune pucelle j'ai du inventer pour qu'il ne mène pas à exécution un plan qui semblait le ravir. A sa merci et sans défense, je lui donc proposé de payer 1000 écus! Et comme je le prévoyais.. Il a non seulement refusé mais s'est dégagé de moi.

En secouant la tête:
J'avoue que je ne sais toujours pas si c'est par radinerie ou simplement par moralité.. Parce que je peux vous dire qu'il me trouvait bien à son goût hein?
Mais devant mon refus, il a bien été obligé de me reconduire au campement..


Regardant le bout de ses chausses, Maud n'allait pas trop charger cet homme. Trop contente d'avoir sa suzeraine de son côté. Et, avouer que elle avait déçue et même frustrée que Guillaume n'insiste pas, plutôt mourir que de l'avouer devant tout le monde.
Et les routiers nous ont laissé passer il est vrai, tant ils ont cru que j'étais sa fille ou sous sa protection
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Della
Ah mais, ils la prenaient pour une dinde, tous les deux ou quoi ?

Hum...quand bien même la Dame de Beaumont aurait voulu tirer avantage de votre entrain, Vicomte, il m'aurait plu de croire qu'un gentilhomme, Grand Officier de surcroit, se montre moins enthousiaste à dépuceler une jeunette, pas n'importe laquelle mais ma propre vassale ! Oui, ça, c'est important, SA vassale, pas celle de Trucmuche, non non, la SIENNE.

Je me sens en droit, Vicomte, de vous demander dédommagement au nom de l'honneur que vous avez voulu bafouer sans vergogne. L'exemple que vous avez donné n'est en rien digne du rang que vous occupez.
Regard sur Maud avant de revenir au Grand Officier.
Délier les cordons de votre bourse sera considéré comme un premier pas de votre part. Il se fait que justement dame Maud va se marier, voici une belle occasion pour vous de garnir sa corbeille. Petit sourire à peine ironique.

Pour la suite, je vous laisserais juge envers vous-même. A votre place, je filerais droit chez mon confesseur, pour mettre mon âme en paix avec le Seigneur.


Nouveau regard sur Maud, sévère cette fois-ci, parce que oui Della était vertueuse et oui, le Très Haut avait une place prépondérante dans sa vie et oui encore, elle était arrivée vierge à l'autel !

La main libéra sa proie, rendant à Maud la liberté de ses mouvements.

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Scath_la_grande
[Daaaaaaaalaaaas, ton univers impotoyable ! Ah non, oups, on est à Reims]


Nan mais c’est qu’on lui piquerait son vieux à elle, qu’elle a choisi d’enquiquinouiller pour la durée de la cérémonie afin de palier au terrible ennui qui guette tapi dans l’ombre, prêt à atteindre sa pauvre proie pour lui arracher des soupirs déchirants au fond de la cathédrale si ce n’est des ronflements.
Néanmoins l’on peut reprocher beaucoup de chose à ce mariage, comme des époux mal assortis, mais pas d’être ordinaire.
Par Dieu, si la rousse Musteile avait su que ce genre d’assemblée censé célébrer l’union dans l’amour et la joie se trouvait être un terrain propice à tout déballage de vieilles rancœurs, elle serait venue plus tôt.

Silencieuse dans ce débat qui ne la concerne nullement, elle savoure les piques, et les détails habilement détournés par l’un ou l’autre camp pour son avantage néanmoins elle ne peut réprimer une œillade qui glisse sur le Grand Ecuyer accompagnée d’une lippe rehaussée de gouaille.
« Tiens donc Pépé ? Ainsi se cache une canaille sous ces airs honorables… »
L’intérêt commence à pointer doublée d’une certaine curiosité.
Une fois le venin dellatique diffusé en vertes paroles amères, l’huguenote fronce son museau blanc. Battement de cils.


« Dòna, imaginez qu’il n’y ait plus de relations en dehors des liens sacrés du mariage, il n'y aurait alors plus de bâtards pour servir la France, le Royaume serait dépeuplé et la lignée des Malemorts éteinte. »

Ironie quand tu nous tiens.
Et surtout, surtout ! S’abstenir de tout commentaire –vitriolé- sur les calotins et sur leur foutue pratique de la confession.
On se confesse qu’à Dieu et point à l’homme.
Alors que l’accalmie semble vouloir s’installer, la Frayner en profite pour s’accaparer un peu le Guigui.


« Exactement, en quoi consiste cette fonction de Grand Ecuyer de France, hormis de monter ? […] Hmm sur des chevaux je veux dire. »

Candide sourire qui habille le museau de la Musteile.
N'est-elle pas exquise ?

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[Si j'oublie de répondre à quelque part... un Mp et c'est le pied !]
Jusoor
Une profusion ! Il y avait de tout, partout, en trop grande quantité. Mots haut placés, intentions dérangeantes, rancoeurs familiales... Gifles offertes, baisers arrachés... Ou bien l'inverse.

Malgré ce à quoi sa famille l'avait habituée, Ju resta d'abord inerte. "Médusée" était le mot en fait. C'était comme ça aussi ailleurs ? Et sans en être revenue encore, un crieur public prit vie dans son imagination féconde et s'égosilla :


"Aujourd'hui, M'sieurs-Dames, jour de noces !...
Sur le parvis d'la Cathédrale est donné un spectacle guignolesque gratuit !!! V'nez donc M'sieurs-Dames. Allez chercher mouflets, tantines, vieillards, époux, maîtresses... Spectacle pour toute la famille !!!! Offert !".


Crieur public, c'est moins désagréable que d'écorcher des porcs, non ? et puis moins salissant, ça c'était sûr. Et puis là, c'est toi qui gueule, pas le cochon. P'tête même que c'est pas trop mal payé, la preuve ils avaient multiplié comme des petits pains ces derniers mois en Bourgogne... mouais. Le jour où Cassian s'ennuierait ferme, ou qu'elle voudrait elle, l'ennuyer, elle l'enverrait essayer, histoire de le redescendre sur terre. Méritait un peu de plomb dans la tête le gosse desfois. Enfin... le jeune homme.

Jusoor fronça les sourcils et secoua la tête, elle s'égarait et ratait tout du spectacle. Elle s'interrogea rapidement sur le comment elle allait pouvoir appréhender ce qui se déroulait sous ses yeux.

S'outrager ? Il lui en aurait fallu plus. Aussi, chacun des participants savait ce qu'il avait à faire. Ou pas.
Pleurer sur le sort des mariés ? Ils ne donnaient pas leur part au chat dans la représentation publique.

Alors elle s'amusa du burlesque, sans moquerie aucune, ni mauvais esprit. Ces gens là, elle les appréciait pour la plupart, les autres lui étaient inconnus.
Le regard glissait d'un groupe à l'autre, d'un convive à l'autre, d'une saynète à une autre en fonction des tirades qui s'en échappaient. Sous son regard égayé, les liens qui unissaient les protagonistes commençaient à prendre forme et se matérialisaient presque, en un tissage un peu confus.

Son regard finit par se poser sur son jeune frère -Cassian, parce que P'tit Lion n'était pas là- curieuse de voir comment lui digérait le moment. Elle l'imaginait fort amusé du spectacle.

Elle ignorait combien de temps ça durerait, ni même comment l'homme de Foy réagirait aux évènements sur son parvis, si sa bure apparaissait à cette seconde dans l'ouverture obscure des hautes portes. Devrait-elle dépécher pour de vrai un crieur ? Histoire que les badauds s'amassent devant la cathédrale et assistent à l'ire cléricale ?

Après tout, on était à Reims, le guignolesque y devenait peut-être une habitude... Quel gachis finalement. Mais elle ne s'appesantit pas plus sur cette idée et derechef reporta son attention sur les convives.

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Elisabeth_stilton
Elle se moque à vrai dire des avis extérieurs, non elle veut juste se venger de l’affront que lui avait fait subir le Vaisneau cadet. Qu'il palabre tant qu'il voulait rien n'y ferait elle avait eu sa vengeance. Bon c'est sur le fait qu'elle ai embrassé le frère n'avait rien d'anodin, elle avait failli et seulement failli partager sa couche et c'était justement pour cela qu'elle l'avait choisi lui. Contrairement à la belette, elle n'aurait jamais au grand jamais pu envisager ne serait ce qu'une demi seconde partager la couche du vieil GEF. C'était son patron aussi. Ah gnépapotib ! Niall elle ne l'avait même pas vu, Cassian était son cousin, Tibère, elle ne voulait plus l'approcher et Enguerrand était surtout le frère de Gautier, et aux yeux de la blonde c'était une chose importante.

Elle ne répond pas aux paroles de Gautier elle se contente de rester elle, hautaine et altière, tout autant pour la remarque d'Enguerrand. D'ailleurs, le ring continue entre frères. La blonde est très attentive à ce qui se passe entre eux deux. D'ailleurs elle remarque une jeune femme proche de Gautier qui elle aussi à l'air choquée de ce qu'il se passe. Comment pouvait il en être autrement, elle devrait savoir qui elle est, sa robe est magnifique et la blonde ne reconnait aucun signe d'un atelier connu. Elle verrait cela après le mariage, après tout si elle pouvait recruter une couturière de plus pour les DO ça serait tout benef pour eux. En plus pas besoin de la former. En parlant des DO, Attia arrive. Enfin une bouffée d'air frais dans tous cela. Malicieuse, elle lui répond.


Une couturière de talent m'a fait cette robe. Tu dois la connaître c'est la meilleure.

Tiens la rousse a une voix en plus de sa crinière de feu. Sorcière. Bon Eli est au dessus de cela mais elle l'a mauvaise de la honte que le geste de la femme a provoqué. Aussi son comportement ne change pas beaucoup de celui qu'elle avait pour les Vaisneau. Sa voix était aussi froide que celle de son interlocutrice.

Que vous l'ayez fait avant est une chose, en privé aurait été préférable.
Evitez d'embrasser d'autres promis durant cette cérémonie, il y en a encore ici.


Enfin peut être pas. La blonde tourna la tête en direction du ring II. Alors là, qu'est ce qui pouvait mettre Della dans un tel état ? Maud en était la responsable, c'est sur mais le sujet ? La blonde tendait l'oreille pour savoir seulement la discussion entre les deux frères continuait et elle était tout autant si ce n'est plus intéressante. Alors il fallu faire un choix et celui ci fut la fratrie Vaisneau. Enguerrand imposa à Gautier un argument qu'elle même avait donné à Gautier et qu'il ne voulait pas comprendre.


Vous voyez Gautier. Je n'ai pas le choix.


Pas le temps de développer en adéquation avec Enguerrand que déjà il veut régler tout en privé. A ce charmant tableau s'ajoute celui de Della qui traine Maud pour aller accusé son GEF. Oui le sien à elle ! Un modèle de vertu, normal vu l'âge. La blonde imaginait l'homme impotent. La conversation ne fit que chambouler la blonde. Ce n'était pas possible pas lui, pas son exemple. Elle ne savait que dire devant cette scène. Non mais c'est pas vrai ! Voilà que la rousse après en avoir après son futur mari en voulait après Son GO ! Non là la blonde ne laisserait pas les choses se faire.

Le GEF ne s'occupe pas de monter les chevaux c'est le rôle du PEF, moi !

Ouais on sait tous que la blonde ne l'ai plus mais elle l'est quand même, elle le sera toujours. C'est dans ses gènes.


Mais si vous avez un besoin de renseignements, je suis tout à fait disponible à vous les donner, en d'autres lieux et autre moment.
D'ailleurs il ne manque pas que le cardinal mais aussi mon témoin.

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