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[RP] Reims ... ça aurait pu être un mariage royal ...

Karel
[Comme par hasard!]

Sémur, c'est ennuyeux après mai, les braves gens prennent une retraite non méritée, ou vont se dorer la pilule dans le sud pour chasser les hiboux, ramasser des cailloux, ou des coups sur les genoux s'il y a une guerre... Bref, pas grand monde, ce qui aurait dû satisfaire l'amnésique à tendance asociale. Mais là, il avait un grand besoin de voir du monde, oui, beaucoup de monde. Pourquoi?

Parce que la gamelle, ça ne se remplit pas tout seul, pardi! Et que mendier dans un endroit désert, c'est comme heu... prêcher dans le désert?

Le voilà donc à parcourir les parvis de France pour récolter quelques écus... tous les chemins menant à Reims...

Norf de norf, y'a pas un chat d'vant c't'cathédrale!

Rha! ça commençait mal! Et la faim qui pointait son nez... Et les vertiges qui allaient avec... Il ne restait qu'une option : entrer, et demander à manger au sacristain, ou mieux encore, piquer un peu dans le tronc, ça diminuait la réputation... seulement si on se faisait prendre...

Le bâtard tira la lourde porte...

Y pourraient penser qu'des portes crabousies comme ça, c'est joli, mais qu'ça transforme l'entrée chez l'tout puissant en épreuve norf de norf!
....
P'tain, c'plein comme un oeuf! ... Mhhh œuf!


Bon... il allait falloir attendre la fin de la cérémonie... Il ne jeta même pas un oeil sur la mariée, encore une gourde qui choisissait de s'enchaîner à un niais...
Notre mendiant s'assit au dernier rang, bien emmitouflé dans son capuchon et ferma doucement les yeux....
Arnaud_giboint
Il ne pouvait faire autrement que de répondre à l'invitation de se rendre au mariage du Bâtonnier des Dragons.
Arnaud avait donc pris la route de Reims tardivement se disant que, comme à son habitude chaque fois qu'il était convié à une cérémonie, il arriverait quand la messe serait dite ou presque.

De toutes manière il n'avait pas son pareil pour user des portes latérales des églises pour entrer sans se faire voir, et trouver un pilier confortable auquel s'adosser en attendant la fin des célébrations.

Bien qu'il soit fort en retard Arnaud penétra donc par une porte latérale de la cathédrale au moment ou un Curé faisait son entré sans doute pour célébrer le mariage, vu les atours qu'il portait.

Conclusion il allait devoir se tapper la totalité de la cérémonie avant de pouvoir féliciter la Mariée et de repartir, mais bon on ne pouvait pas gagner à tout les coups.

De loin il aperçu certains Dragon Jim, Caufield & Caufield, Une autre tête connue celle de l'Avocate Irlandaise amatrice de harengs marinés, mais la pluspart de ceux qui etaient là lui était inconnu, rien d'étonnant à cela Arnaud n'étant pas du genre mondain, préférant la solitude de son domaine mainois aux rassemblements de tous ordres.

Sans se faire remarquer il descendit la contre allée afin de rejoindre un endroit proche de la grande porte de sortie de la Cathédrale, et trouva un pilier qui lui semblait sympatique pas loin du bénitier, et il s'adossa contre pour ne pas faillire à la tradition qui était la sienne.
En fait s'adosser ainsi à un pilier en restant debout était surtout le seul moyen qu'il avait trouvé pour lutter contre le sommeil qui ne manquait jamais de l'envahir s'il s'asseyait dans une église quoi qu'il s'y passe, et çela faisait mauvais genre de dormir durant un office.

De loin il aperçu Elisabeth tout en haut de la nef et son promis, et se dit que les futurs étant là la cérémonie ne devrait pas tarder à commencer.
Uriel
Un instant, il s'était imaginé qu'un opportun lui ferait une remarque, que là n'était pas sa place où quoi que ce fut. Celui-là se serait fait bien recevoir.
Les futurs mariés semblaient donc d'accord sur le fait qu'il célébra le mariage, en lieu et place de Thomas. L'homme aurait le loin préféré que l'Archevêque de Reims officie, car cela aurait voulu dire qu'il n'était pas souffrant ; hélas c'était loin d'être le cas et les mauvaises rumeurs parlaient déjà d'un potentiel décès.

Bon, les amoureux étaient donc présents ; il y avait un clerc ; on se trouvait sur un sol sacré ; il ne manquait qu'une seule composante pour que l'on puisse débuter.

Fort bien, en ce cas ...

Il sourit à sa filleule ; Uriel lui aurait bien dit que chacun avait son libre-arbitre et pouvait refuser, mais l'on ne se trouvait guère dans une taverne et puis l'on n'était pas là pour échanger des contes pour rire, mais bien pour une affaire des plus sérieuses.

... puisque j'ai donc face à moi les futurs mariés, que s'avancent maintenant les témoins et que prennent place les invités.

Peu lui importa où ils prennent place, que ce fut devant ou au fond de l'église.

Quoi que ... les églises des Royaumes devaient sans doute avoir un plan particulier, probablement en triangle, eu égard au monde qu'il y avait dans le fond et le peu de fidèles qui se trouvaient près du choeur. Les murs du fond, par ailleurs, avaient sans doute été renforcés plusieurs fois pour supporter le poids de tous ceux qui s'y appuyaient, ou alors, il aurait fallu directement faire des sièges dans la pierre ... une idée à méditer.
Kay
Revenu de loin, il avait pris connaissance de l'invitation adressée aux avocats du Dragon quand il avait pu, et aussitôt après avoir bouclé quelques affaires urgentes, avait sauté dans le premier moyen de transport venu... ah, bah c'était ses bottes. Tant pis ! Il trouverait bien de quoi louer une place dans quelque chose de plus confortable et rapide en ville.

Une fois à Reims, ville qu'il appréciait beaucoup, si seulement il avait pu y venir plus souvent... bref, il se dirigea vers la cathédrale. Il y avait déjà bien du monde quand il pointa son nez, et il se fit donc discret, rejoignant quelques coonfrères et consoeurs aperçus de loin, attendant que la cérémonie débute.
Nicolas.df
Inutile de signaler que le borgne voyait d'un très mauvais œil le mariage d'Elisabeth avec un Vaisneau. Un Vaisneau, non mais franchement ! Elle était déjà vassale de la crapule Blanc-Combaz, et voilà qu'elle s'acoquinait en plus avec un membre de la famille de son âme damnée. A croire qu'elle faisait ça exprès pour l'ennuyer, ou pour diminuer ses chances d'accéder un jour au fameux poste de Chancelier... quoi qu'à la réflexion la petite blonde tînt trop cette ambition à cœur pour que la première option ne soit pas la seule envisageable. Force était d'admettre qu'elle semblait par ailleurs tout à fait suffisante.

Comment expliquer autrement que, non contente d'exiger sa présence, le jeune dragon lui avait en sus demandé d'officier comme témoin ? Vile provocation que cela, à n'en point douter. Mais le Florentin avait eu beau rouspéter, grogner, ronchonner et produire tout un tas de sons et de borborygmes supposément inquiétants, la future mariée n'avait pas cédé.

C'est donc un Nicolas quelque peu bougon, mais déterminé à faire bonne figure pour le bonheur de son amie, qui se présenta à la cathédrale. Il avait peut-être pris un peu trop de temps pour s'assurer qu'il ne ferait pas offense à l'élégance de sa province natale, car les invités étaient déjà nombreux. Il remonta donc rapidement la nef, saluant d'un signe de tête ici un collègue officier royal, là un confrère des Dragons, avant de parvenir au niveau d'Elisabeth.


Bien. Je suppose qu'il est trop tard pour vous dissuader ?

Beaucoup de gens auraient pu prendre sa remarque au sérieux, mais il savait que son imperceptible sourire en coin renseignerait la future mariée.[/i]
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Della
A peine remise de ses émotions, cette conversation avec le Jeneffe ne resterait pas sans suite, Della eut la grande surprise de voir Uriel prendre la place du célébrant prévu !
De sa place, parmi les invités de la Noblesse donc, elle lui adressa un petit signe de tête doublé d'un sourire : "Vas-y, Uriel ! Marie-les !"

La Duchesse d'Orléans toucha le bras de Maud, lui indiquant sa Mère qui était arrivée et qui paraissait contrariée.

Pas le temps d'épiloguer, Uriel lançait la célébration.

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Elisabeth_stilton
Sérieuse Sérieuse c'est pas peut dire. Union de deux personnes qui ne s'aiment pas mais qui ont besoin l'une de l'autre - Bon Eli ne le sait pas encore qu'on aura besoin d'elle - don c'est un mariage de raison. On ne peut même pas dire que la tendresse et d'amitié c'est à peine s'il se supportaient. D'ailleurs Gautier partirait sitôt la nuit de noce achevée. Elle serait alors enfin tranquille. Si elle savait la pauvre. Elle savait que Tibère était mais elle n'avait pas vu l'amnésique curé de Sémur venir dans l'église. Ah si elle savait.

Uriel demanda à ce que les témoins s'avancent. Elle chercha Nicolas du regard. Il était sans doute son seul véritable ami, celui à qui elle pouvait tout confier ou presque, celui qui savait tout d'elle quasiment. Alors oui elle savait que ce mariage était hors norme. D'un côté une blonde royaliste avec pour témoin un borne florentin aussi royaliste qu'elle et de l'autre un Vaisneau non frondeur avec pour témoin le fils de son suzerain d'oncle. Ah vraiment la vie était étonnante. Enfin il arriva, elle lui sourit aussi - oui oui vous avez bien lu elle lui a sourit - privilège pour le florentin.

Oui il est trop tard, je vous expliquerais un jour pourquoi.

Cassian n'était plus dans son champ de vision, on attendait plus que lui pour finir la cérémonie et être enfin libéré de cette corvée.

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Cherche écuyer pour venir en joutes avec moi !!!
Sancte
Les mondanités sont un cercle vicieux. Casez autant de personnes aux intérêts et aux réseaux aussi antagonistes dans une même ville, et vous la transformerez irrémédiablement en ruine fumante. Il fallait donc maintenir ces gens en un sacré état d'aveuglement sur ce qu'ils étaient les uns par rapport aux autres, pour les tasser dans un lieu clos sans qu'ils ne s'étripent délibérément. De passage en Champagne pour revenir de Lorraine, le bâtard von Frayner était venu faire un petit saut à l'improviste dans ce qui constituait un petit évènement. Il choisit de se noyer dans la masse, au milieu de ce qui ressemblait au clan Écosso-Périgourdin. Autant se positionnait-il assez souvent contre ces râleurs et ces pingres invétérés que sont les Écossais, autant leur désinvolture sans affectation faisait naître en lui un sincère sentiment de sympathie à leur endroit. Mais si premièrement il était venu dans l'intention de goûter un moment de loisir, il se rendit vite compte que cette cérémonie allait le retenir prisonnier un petit moment.

Ou je n'ai aucun pouvoir, ou je supprimerai ces maisons de jeu qui m'ont l'air de causer bien des ennuis. Encore un pauvre homme qui a misé sa femme au ramponneau.

Et qui, semble-t-il, l'a perdue ...

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Arthanagor
Et ça arrive…
Et ça arrive encore.
L’Highlander lui en est encore à se poser des questions : Qu’est ce qu’il fout là ?....Est ce que tout ce monde là compte vraiment rentrer dans l’église ou est ce que le calotin va faire son office sur le parvis comme le veut la coutume ?...Où est ce qu’on boit ?...’fin bref vous voyez, que des trucs existentiels

La mariée, puisqu’il faut bien l’appeler ainsi leur fait un signe de la main. Arth y répond d’un signe de tête. C’est vrai qu’il a connu mère, sa sœur cadette aussi, la petite Thaïs…peu, mais il l’a connu,
La blonde par certains moments lui rappel franchement les traits de sa mère …
Mais ce n’est pas pour autant qu’il se sent à sa place, loin de là.
Un homme s’approche
.

Au début Arth n’y prête guère attention. Un de plus ou moins dans la foule…Mais en y regardant de plus près, les traits lui semblent plus… « Familiers ». Il l’a déjà vu. C’était il y a longtemps…plus de deux ans. Combats de chiens,…Montauban….
L’homme lâche sans préambules:

- Ou je n’ai aucun pouvoir, ou je supprimerais ces maisons de jeux qui m’ont l’air de causer bien des ennuis. Encore un pauvre homme, qui a misé sa femme au ramponneau…..et qui semble-t-il, l’a perdue …

L’Highlander opine du chef, et resserre d’un cran la courroie de cuir qui maintient sa Claymore en place dans son dos, et sur le même ton:
- C’est une Angloyse, dit-il, …personne ne se plaindrait de perdre une Angloyse à moins d'être foldingo.
Il étouffe ici.
Trop de monde qu’il ne connaît pas.
Où sont les grands espaces qu’il chérit tant?

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Brygh_ailean
Pas de canne, pas de canne. Un point, c'était tout. Elle se rappela ce jour de mars, où elle l'avait transmise à Soren. Maigre consolation pour le jeune homme que de se voir offrir une canne comme objet de substitution maternel. Mais visiblement, il y tenait. Alors, tant mieux.

Alors comment être sûre d'avoir identifié cette voix ? Elle était sûre. Elle doutait seulement d'elle-même, plus que de son intuition. Ne lui restait donc plus pour faire son demi-tour qu'à poser délicatement la main sur l'avant bras de son mari. Frisson d'appréhension. Double. D'abord au contact du muscle bandé par ce qu'elle savait être de la contrariété. Etait-ce simplement à cause du mariage ou bien avait-il également reconnu la voix ? Ensuite, parce que ses yeux gris se posèrent rapidement sur d'autres yeux gris... plus froids et plus profonds encore, que les siens. Plus bas, également, mais tout était plus bas, ici bas.


Si nous n'avions pas d'Angloyse, de quoi pourrions-nous bien nous plaindre, mo ghrà... ? Des Normands ? des Bretons ?... Alors pourquoi les perdre... Nous nous perdrions nous-même, non ? Peut-être avez-vous également une idée sur la question, Iohannes ?
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Natale
Curieusement la petite chapelles rémoise attirait bien du monde, ce n'est même pas une conjonction de coordinations, quoique.
Un curé trouvé sur le pouce parmi les invités, bientôt on lui demanderai de faire le service lors du banquet, quitte à remplacer le marié le soir des noces, pourquoi pas. Que cela faisait mauvais genre ! Enfin... Il est là pour la Dragonne avant tout.
Le blond ne s'empêche pas pour autant d'afficher un sourire efficace et un peu hypocrite.
*Comme vous devez être fiers* (*)
Il avait répété la phrase de félicitation aux mariés, un truc passe partout quoiqu'un peu mièvre quand même.

Ainsi donc il n'avait même pas eu le privilège d'être en retard, les doigts pianotant sur le prie-dieu et lui de bailler le four grand ouvert :

- Ouaaa ahhhhh
Et d'en profiter pour s'étirer un peu.
- La célébration était prévue pour les vêpres vous croyez ?




(*) in : "Quatre mariages et un enterrement".
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blaz en finition, bardé de titres
Maureen.
Toute la chapelle se plaignait... Et Cassian qui n'arrivait plus ! et elle... Elle éttoufait dans cette jolie robe verte ! Elle elle voulait juste que ca se finisse, qu'elle puisse aller se reposer... Parce que le bébé avait beau n'etre qu'un amas de cellules... Il la fatiguait ! Sale bête.
Au bout du compte et en ayant marre d'attendre la brunette se leva marcha droit sur l'autel. Et marmonna au cureton


C'moi l'témoin d'Gautier.

Et si il était pas content le Cassian. Et bien elle lui casserait la tête na !
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Gautier.de.kestel
Se taper le plat de la main contre le front. Il ne le ferait pas mais l'envie était là. Bordel ! Les ongles s'enfoncèrent dans les paumes tant ses mains se serraient forts. Il ne voulait pas. Pourquoi fallait il qu'elle fasse... ça ? Elle n'était pas bien, assise sur le ban de l'église ? Non, il fallait qu'elle se rapproche pour mieux les observer en train de se dire : "oui", pour mieux les voir s'embrasser, pour avoir mille meilleures raisons de les haïr ? Fallait il qu'elle le sorte de là, encore une fois ? Bordel ! Et pourquoi, surtout, fallait il qu'il soit si lâche ? Pourquoi ne pouvait il pas répondre : "Non, tu n'es pas mon témoin Maureen, ce serait dégueulasse". D'ailleurs pourquoi ne lui avait il pas dit, bien plus tôt : "Non tu ne viens pas Maureen, ce serait dégueulasse".

Il avait honte. Honte devant Maureen, honte devant Elisabeth, honte devant tous les invités. Ce ne serait pas le bon cardinal, ce ne serait pas le bon témoin, manquerait plus que ce ne soit pas la bonne mariée. Pourquoi fallait il que ce soit toujours ses cérémonies qui foirent ? D'abord son baptême qui s'était passé trois mois après la date prévue et ensuite ce mariage qui n'avait toujours pas commencé et qui ne voulait jamais se finir.


- Très bien. Nous pouvons commencer à présent. Je crois que tout le monde commençait à s'impatienter.

Ah ! Il frissonna. Ses paroles futiles, calmes, gentilles, le dégoutaient. Il s’écœurait tout seul. Gautier leva les yeux sur Maureen puis les baissa pour les relever sur Elisabeth. Au moins, il pouvait la regarder sans mourir de honte. Dire qu'il lui avait dit de ne pas choisir un de ses anciens amants comme témoin. La honte le rattrapa et il fixa définitivement ses yeux sur le cardinal. Ah, voilà un homme commode.
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Uriel
[Il y a du grand art dans tes retards !*
*Quatre Mariages et un Enterrement
]

Les derniers invités arrivèrent, Uriel attendit que chacun fut prêt et débuta son énième cérémonie ; c'était bien parce que c'était Ely. D'ailleurs il arrivait en général en retard afin d'éviter d'être soit pris à témoin soit à parti.

Il posa sa main sur son Livre des Vertus, un cadeau de l'Empereur du Sring, il regarda l'assemblée et dit alors :

Bien chers fidèles, chers croyants,
Bien chers Elisabeth et Gauthier,

Aujourd'hui, voici un grand jour, celui où une femme et un homme, ont décidé de clamer devant nous et devant Dieu leur Amour, leur Amitié.
Elisabeth et Gauthier vont en ce jour béni recevoir le sacrement du mariage.


Il tourna alors les pages du Saint-Livre et prit un passage de la Vie de Christos :

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


Il marqua une courte pause afin de laisser chacun réfléchir à ce texte, puis reprit :

Ainsi donc, Christos nous rappelle que le mariage est un engagement à vie, un choix à ne pas prendre à la légère.
Bien souvent, des jeunes gens s'engagent dans cette voie et se rendent compte, quelques semaines plus tard, qu'il n'ont pas fait le bon choix.
Et au contraire, d'autres trouvent réellement leur "âme-soeur" et s'unissent ainsi pour toute leur vie terrestre.

Afin d'être purs pour cela, je vais demander aux futurs mariés, et à ceux qui le veulent, de réciter le Confiteor et ensuite le Credo Aristotélicien.


D'un geste, il invita les jeunes gens à se prononcer ... c'était comme ça, une cérémonie somme toute classique et si ça ne plaisait pas, rien, ni personne ne les empêchait de dormir tant que leurs ronflements ne perturbaient pas l'assemblée.
Gautier.de.kestel
Pourquoi n'avait il pas acheté un casque invisible qui empêche sons et images de passer pour le mettre sur la tête de la brune à côté de lui ? Ah bah sans doute parce que cela n'existait pas... Le regard n'avait toujours pas quitté le cardinal (qui regarder d'autre ?), Gautier l'écoutait à présent (que faire d'autre ?). Son histoire ne tenait pas de bout. Promettre l'amour jusqu'à la mort ? Quelle bêtise ! Tandis qu'au moins, en se mariant avec une femme qu'il n'appréciait pas à la base, il ne pouvait y avoir que des améliorations dans la vie de couple. Ou alors ça ne change pas du tout, mais dans tous les cas cela ne peut pas vraiment empirer.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.

Gautier avait taché de ne pas prendre une voix trop morne non plus, cela lui semblait réussi. Il poursuivit avec le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen.

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