Aimelin
[Vendôme, on y revient toujours.]
Sa cape grise posée sur ses épaules et qui dissimulait un peu une chemise de lin écru, des braies couleur terre, et des bottes recouvertes de poussière après leur chevauché de la journée, le brun ébouriffé contemplait les flammes qui dansaient, éparpillant leurs myriades de petites étincelles tout autour delles, le faisant à nouveau séchapper dans son passé.
Une nouvelle fois, une personne chère lui avait fait quitter un Duché, pour venir la retrouver. Cette fois-ci cétait une petite môme de neuf ans, à la chevelure rebelle et aux yeux pétillants, aux éclats de rires qui transperçaient le premier voulant rester de pierre, et à la caboche aussi dure que lenclume sur laquelle le forgeron saffairait à façonner lun des fers dAltaïr, en chantant. Aimelin le regarda dun air amusé tout en suivant le moindre de ses gestes. Cest que lorsquil sagissait dAltaïr, lébouriffé ne laissait rien passer. Il éleva la voix pour couvrir le vacarme des lieux.
- mm tu me feras les quatre mon ami. Il a bien besoin dêtre chaussé de neuf depuis que je le fais trainer sur les chemins !
- bien Seigneur ça nprendra pas ttrop temps !
Les mirettes grises se portèrent sur le côté, délaissant la forge pour les écuries à quelques pas, qui abritaient quelques chevaux à vendre.
- tu as de bien belles bêtes là elles sont à vendre ?
- oui toutes
Tout en se dirigeant vers elles il laissa un sourire safficher à la pensée de ce qui lavait fait quitter le Béarn, en septembre 58 après ce terrible été. Une missive dune amie lui mandant de trouver trois chevaux. Si ça nétait pas le métier du jeune lieutenant prévôté quil était en ce temps là, elle savait que sa passion et son amitié pour elle les lui feraient chercher et il sétait mis à faire le tour des foires et fermes environnantes pour dénicher victorieux les bêtes désirées quil avait menées lui-même sur Montauban. Un superbe demi trait qui ferait merveille au combat, s'il y avait combat, un cheval de gabarit raisonnable, c'est à dire à la taille d'Agnès, venant du nord, du côté des terres anglaises et qui galopait bizarrement mais à une vitesse impressionnante et ferait merveille aux joutes, et une jument bien proportionnée et docile qui serait une parfaite compagne de promenade. Et puis la suite... son voyage avec Kirika, son amie de toujours. Son visage sassombrit. Où était-elle aujourdhui ?
- zen voulez pas un ? clui là cest ma dernière acquisition, le demi trait
- non non... quoi que . murmura t il en pensant à Marine
- cest vrai que cest une belle bête quvous avez là.
Il porta la main à son menton et regarda tour à tour les quelques bêtes.
- vous navez pas vu une gamine avec un poney ces derniers jours ?
- non ca mdit rien jnai vu qudes soldats
Il espérait quaprès sêtre installée à lAuberge où il la rejoindrait, Aliénor ait pu avoir quelques nouvelles. Cette gosse finirait par le rendre dingue. Qu'elle ait voulu rester quelques jours de plus, cétait ce quil préférait croire plutôt que de montrer quil était fou dinquiétude à son sujet. Elle faisait partie de sa vie depuis janvier et il ne se pardonnerait pas de lavoir laissé partir seule sil lui était arrivé quelque chose. Non elle avait du vouloir rester un peu plus avec son amie Kay, cest ça quil essayait de se mettre dans la tête, tout en sappuyant contre la porte des écuries, observant lhomme qui saffairait à changer les fers de son mérens à robe sombre.
_________________
Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Sa cape grise posée sur ses épaules et qui dissimulait un peu une chemise de lin écru, des braies couleur terre, et des bottes recouvertes de poussière après leur chevauché de la journée, le brun ébouriffé contemplait les flammes qui dansaient, éparpillant leurs myriades de petites étincelles tout autour delles, le faisant à nouveau séchapper dans son passé.
Une nouvelle fois, une personne chère lui avait fait quitter un Duché, pour venir la retrouver. Cette fois-ci cétait une petite môme de neuf ans, à la chevelure rebelle et aux yeux pétillants, aux éclats de rires qui transperçaient le premier voulant rester de pierre, et à la caboche aussi dure que lenclume sur laquelle le forgeron saffairait à façonner lun des fers dAltaïr, en chantant. Aimelin le regarda dun air amusé tout en suivant le moindre de ses gestes. Cest que lorsquil sagissait dAltaïr, lébouriffé ne laissait rien passer. Il éleva la voix pour couvrir le vacarme des lieux.
- mm tu me feras les quatre mon ami. Il a bien besoin dêtre chaussé de neuf depuis que je le fais trainer sur les chemins !
- bien Seigneur ça nprendra pas ttrop temps !
Les mirettes grises se portèrent sur le côté, délaissant la forge pour les écuries à quelques pas, qui abritaient quelques chevaux à vendre.
- tu as de bien belles bêtes là elles sont à vendre ?
- oui toutes
Tout en se dirigeant vers elles il laissa un sourire safficher à la pensée de ce qui lavait fait quitter le Béarn, en septembre 58 après ce terrible été. Une missive dune amie lui mandant de trouver trois chevaux. Si ça nétait pas le métier du jeune lieutenant prévôté quil était en ce temps là, elle savait que sa passion et son amitié pour elle les lui feraient chercher et il sétait mis à faire le tour des foires et fermes environnantes pour dénicher victorieux les bêtes désirées quil avait menées lui-même sur Montauban. Un superbe demi trait qui ferait merveille au combat, s'il y avait combat, un cheval de gabarit raisonnable, c'est à dire à la taille d'Agnès, venant du nord, du côté des terres anglaises et qui galopait bizarrement mais à une vitesse impressionnante et ferait merveille aux joutes, et une jument bien proportionnée et docile qui serait une parfaite compagne de promenade. Et puis la suite... son voyage avec Kirika, son amie de toujours. Son visage sassombrit. Où était-elle aujourdhui ?
- zen voulez pas un ? clui là cest ma dernière acquisition, le demi trait
- non non... quoi que . murmura t il en pensant à Marine
- cest vrai que cest une belle bête quvous avez là.
Il porta la main à son menton et regarda tour à tour les quelques bêtes.
- vous navez pas vu une gamine avec un poney ces derniers jours ?
- non ca mdit rien jnai vu qudes soldats
Il espérait quaprès sêtre installée à lAuberge où il la rejoindrait, Aliénor ait pu avoir quelques nouvelles. Cette gosse finirait par le rendre dingue. Qu'elle ait voulu rester quelques jours de plus, cétait ce quil préférait croire plutôt que de montrer quil était fou dinquiétude à son sujet. Elle faisait partie de sa vie depuis janvier et il ne se pardonnerait pas de lavoir laissé partir seule sil lui était arrivé quelque chose. Non elle avait du vouloir rester un peu plus avec son amie Kay, cest ça quil essayait de se mettre dans la tête, tout en sappuyant contre la porte des écuries, observant lhomme qui saffairait à changer les fers de son mérens à robe sombre.
_________________
Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue