Cmyrille
Ils étaient en Bretagne depuis maintenant quelques semaines. Bien sûr ils n'avaient toujours pas le droit d'y élire domicile. "Si si, vous pouvez visiter, mais faut pas rester m'sieurs dames." Enfin le coup classique. Même en Bourgogne ils le font celui-là.
Mais en tout état de cause, s'ils n'avaient pas encore le droit de s'installer dans une maisonnette au coeur d'un village breton, on ne leur avait pas interdit de s'établir en rase campagne. Et pour dénicher des maisonnettes perdues en pleine cambrousse, Cmyrille avait un don. Il avait donc passé les quelques jours derniers à se promener entre Fougères et Rennes, dans les plaines, sur les collines, au fond des bois. Et... Ca n'avait pas loupé bien sûr. La maison était là, dans une clairière, une peu défraîchie certes, mais spacieuse.
Il fit le tour du propriétaire et fut convaincu qu'elle était déserte même s'il avait trouvé quelques éléments... Inquiétants.
Revenu à Fougères, il avait parlé à sa famille de la demeure cachée et ils avaient convenus qu'elle serait parfaite pour s'y adoner à l'activité qu'ils avaient prévu de démarrer.
Sa Moche-Soeur, en généreuse donatrice, lui proposa les services d'Anatole pour les travaux de réfection. Et toujours dans sa généreuse bonté, lui suggéra de s'y mettre lui-même aussi... Bien sûr sa femme, plutôt que de se proposer, préférais pouffer et ricaner bêtement.
Bref, Anatole et lui reprirent la route, entre limousins de bonne famille (eux!), avec la charette pleine d'outils.
Arrivés Devant la bâtisse, Cmyrille commença de décharger les outils tandis qu'Anatole partait en exploration. Il revint quelques instant après avec un panneau à moitié défoncé dans la main, sur lequel on pouvait lire "Au plaisir des sens". Il le montra à Cmyrille. Manifestement le don de Cmyrille était de trouver des maisons dans la cambrousse et celui d'Anatole était de trouver le grain de sable qui allait les foutre dans la mouise avec les deux frangines timbrées...
-...
Anatole.
Je vous dit ça en tant que compatriote et tant qu'ami.
-Il ferait beau voir qu'on soit amis tient... Je cire les pompes de vot' femme et de vot' Belle-Soeur je vous rapelle.
-Hum...
Ben alors je vous le dit en tant que compatriote alors.
-Vous êtes autant limousin que moi j'aime travailler pour votre famille.
-Ah ben du coup il y a bien quelques aspects de votre travail qui vous plaisent alors! Parce que je vous rapelle que je suis né en Limousin et que j'y ai passé mon enfance.
-...
-C'est toujours une joie de discuter sobre avec vous, Anatole...
Bref. Ce... Panneau... Ne doit jamais arriver sous les yeux de ma femme ou de la Moche-Soeur vous m'entendez? Jamais.
Ce que nous allons essayer de faire ici dépasse de loin une petite vengence envers moi, ou un quelconque plaisir pervers que vous pourriez trouver à leur montrer. Elles ne doivent pas savoir. Jamais.
-Et bien, et bien... A vous entendre on croirait que vous avez peur qu'elles apprennent à quoi servait cette maison.
-...
Vous savez très bien qu'elles ont tendances à voir des prostituées partout... Surtout quand il s'agit de moi. Donnez moi ça, on s'en servira pour le feu. Et allez réparer la porte, elle branle sur ses gonds.
Il n'était pas passé loin cette fois. Mais il doutait de la loyauté d'Anatole. ce panneau marquait déjà une évidente embuche dans la réalisation du futur projet commun. Enfin quoi? Créer un asile dans une ancienne maison de passe n'avait finalement rien de sordide. Ce qui importait dans l'histoire c'était "ancienne". Et puis de toute façon, l'asile est inviolable par définition... Il se mit lui aussi au travail, réparant une fenêtre cassée sur la façade principale. Il esperait avoir fini les réfections extérieures avant que les deux harpies n'arrivent avec des machins roses débordant de la charette...
Mais en tout état de cause, s'ils n'avaient pas encore le droit de s'installer dans une maisonnette au coeur d'un village breton, on ne leur avait pas interdit de s'établir en rase campagne. Et pour dénicher des maisonnettes perdues en pleine cambrousse, Cmyrille avait un don. Il avait donc passé les quelques jours derniers à se promener entre Fougères et Rennes, dans les plaines, sur les collines, au fond des bois. Et... Ca n'avait pas loupé bien sûr. La maison était là, dans une clairière, une peu défraîchie certes, mais spacieuse.
Il fit le tour du propriétaire et fut convaincu qu'elle était déserte même s'il avait trouvé quelques éléments... Inquiétants.
Revenu à Fougères, il avait parlé à sa famille de la demeure cachée et ils avaient convenus qu'elle serait parfaite pour s'y adoner à l'activité qu'ils avaient prévu de démarrer.
Sa Moche-Soeur, en généreuse donatrice, lui proposa les services d'Anatole pour les travaux de réfection. Et toujours dans sa généreuse bonté, lui suggéra de s'y mettre lui-même aussi... Bien sûr sa femme, plutôt que de se proposer, préférais pouffer et ricaner bêtement.
Bref, Anatole et lui reprirent la route, entre limousins de bonne famille (eux!), avec la charette pleine d'outils.
Arrivés Devant la bâtisse, Cmyrille commença de décharger les outils tandis qu'Anatole partait en exploration. Il revint quelques instant après avec un panneau à moitié défoncé dans la main, sur lequel on pouvait lire "Au plaisir des sens". Il le montra à Cmyrille. Manifestement le don de Cmyrille était de trouver des maisons dans la cambrousse et celui d'Anatole était de trouver le grain de sable qui allait les foutre dans la mouise avec les deux frangines timbrées...
-...
Anatole.
Je vous dit ça en tant que compatriote et tant qu'ami.
-Il ferait beau voir qu'on soit amis tient... Je cire les pompes de vot' femme et de vot' Belle-Soeur je vous rapelle.
-Hum...
Ben alors je vous le dit en tant que compatriote alors.
-Vous êtes autant limousin que moi j'aime travailler pour votre famille.
-Ah ben du coup il y a bien quelques aspects de votre travail qui vous plaisent alors! Parce que je vous rapelle que je suis né en Limousin et que j'y ai passé mon enfance.
-...
-C'est toujours une joie de discuter sobre avec vous, Anatole...
Bref. Ce... Panneau... Ne doit jamais arriver sous les yeux de ma femme ou de la Moche-Soeur vous m'entendez? Jamais.
Ce que nous allons essayer de faire ici dépasse de loin une petite vengence envers moi, ou un quelconque plaisir pervers que vous pourriez trouver à leur montrer. Elles ne doivent pas savoir. Jamais.
-Et bien, et bien... A vous entendre on croirait que vous avez peur qu'elles apprennent à quoi servait cette maison.
-...
Vous savez très bien qu'elles ont tendances à voir des prostituées partout... Surtout quand il s'agit de moi. Donnez moi ça, on s'en servira pour le feu. Et allez réparer la porte, elle branle sur ses gonds.
Il n'était pas passé loin cette fois. Mais il doutait de la loyauté d'Anatole. ce panneau marquait déjà une évidente embuche dans la réalisation du futur projet commun. Enfin quoi? Créer un asile dans une ancienne maison de passe n'avait finalement rien de sordide. Ce qui importait dans l'histoire c'était "ancienne". Et puis de toute façon, l'asile est inviolable par définition... Il se mit lui aussi au travail, réparant une fenêtre cassée sur la façade principale. Il esperait avoir fini les réfections extérieures avant que les deux harpies n'arrivent avec des machins roses débordant de la charette...
Ceci est un RP totalement ouvert, tous les bretons sont bienvenus.