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l'art de la belle étoffe-échoppe de Boudicca

--Archer_arbitre

La principale blessure était maintenant nettoyée. L'archer enfila la chemise propre tout en surprenant le regard de Boudicca qui semblait s'attarder sur son torse d'une manière un peu moins... médicale !
L'homme vida d'un trait son verre de chouchen et continua la conversation
:
Oh tu sais, je suis également un grand solitaire. Je me sens souvent davantage en sécurité dans une forêt qu'au coeur d'une cité bruyante (sauf aujourd'hui !)
J'ai bien croisé le regard d'une ou deux jouvencelles mais de là à ce que mon coeur soit tenté...
Non, je crois que ce dernier préfère une femme moins... sensible : une qui pourrait sans ciller enfoncer une aiguille dans ma chair par exemple ! C'est tellement plus... poignant !


L'archer sourit, plongea son regard dans celui de Boudicca, attrapa sa main et, quelque peu troublé par la beauté et la douceur apparente de son amie, avec toute la sincérité dont il était capable, lui dit un simple :
Merci.

Mais je ne voudrais pas te déranger davantage. Tu as ta vie ici. Si je fais attention, je devrais pouvoir te laisser en paix dés la fin de la journée non ?
Boudicca
Boudicca emplit de nouveau les deux verres tout en l'écouta. Elle rougit à l'évocation d'une certaine jouvencelle. Elle se sentit mal à l'aise quand il lui prit les mains et frissonna. Elle lui sourit en réponse.
Son visage se rembrunit à l'évocation de son départ.

Messire, ne m'obligez à vous retenir de force ici en vous attachant avec une bonne corde de ma fabrication !! Tu n'es pas en état de faire quelques metres !
Tu ne me déranges point et je peux bien te garder quelques jours ici meme si je sais que la ville ne te plait pas beaucoup. Mon jardin pourra peut etre assouvir en partie ton désir de nature.
Je souhaiterais que tu m'accompagnes, si tu en as envie, des terres dont on m'a confié la charge récemment. Je me sens un peu angoissée à l'idée d'y aller seule. On pourrait organiser cela d'ici 2 ou 3 jours le temps que tu te remettent un peu.
Ces terres se trouvent en campagne, cela ne nous dépayseras pas et je pourrais peut etre aussi réapprovisionner mon stock de plantes.
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Fostine
fostine ne pouvait plus retarder sa commande elle frappa discretement chez boudi qui lui ouvri la porte de son echoppe sans tarder

bonjour boudicoment vas tu ?
et ton invité ?va t il mieux ?

je ne vais pas te retenir longtemps je veux juste te confirmer la commande pour ma jupe,rouge,quel tissus me conseille tu ?
Boudicca
Boudicca attendait la réponse de son ami blessé quand la clochette de la porte de son échoppe retentit. Elle aperçut Fostine qui entrait.

Excuse moi une cliente. N'en profite pas pour te sauver. Du moins, tu te rentras compte que tu ne pourras pas aller bien loin. La blessure et les onguents calmants doivent agir. Je reviens vite.

Elle lui sourit et se dirigea vers Fostine pour l'accueillir.

Bonjour, Fostine. Je vais bien merci et toi?

Elle sourit rougissante à l'évocation de son invité.


Il devrait aller mieux d'ici quelques jours. Pour les tissus, je te conseille une cotonnade légere mais résistante quand meme au froid. J'ai mis en place un système de doublure démontable. Comme ça on peut la mettre en toute saison. J'ai différente différentes nuances de rouge pour cette matière . Je te laisse choisir.
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--Archer_arbitre

L'homme avait vu le visage de son amie se durcir et le vouvoiement qu'elle avait employé alors en le menaçant le fit sourire malgré la douleur. Se pourrait-il qu'elle tienne quelque peu à lui pour employer ce langage si impérieux ?

L'archer laissa sans peine Boudicca aller prendre la commande d'une cliente et, pendant la conversation des deux femmes, il réfléchit à la réponse qu'il allait apporter.

Lorsque la tisserande revint vers lui, il l'accueillit du sourire le plus tendre dont il était capable
:
Ne te fâche pas. La colère colore tes joues d'un joli teint rosé mais je préfère tout de même ta douceur habituelle !
Tu m'accueilles et me soignes ici et je t'en remercie encore. Et si je peux à mon tour te rendre un petit service, je ne saurais le refuser et ce sera en plus avec grand plaisir.
Alors soit, je vous accompagnerai sur les terres dont on vous a confié la charge noble Dame et cela me permettra de voyager avec vous ; ce qui ne saurait laisser mon coeur indifférent.

Si je n'étais pas en si piteux état, je tenterais bien une révérence mais je crains que tu ne doives attendre quelques jours !
Je te laisse le temps de t'organiser et ensuite nous partirons ensemble. En attendant, comment puis-je alléger ta charge de garde-malade que je t'ai imposée ?
Boudicca
Choix du tissu fait et commande confirmée, Boudicca retourna auprès de son attirant visiteur. Elle écouta sa réponse, le visage un peu assombrit au départ puis retrouvait sa quiétude. Elle plongea son regard dans les yeux sombres, certainement ampli d'un désir impérieux.

Bien, l'on verra d'ici peu pour s'organiser. Il faudra que je te trouves un bon cheval. Le mien ne supportera pas nos deux poids. Il a déjà à supporter que je le monte. J'avoue avoir du mal à me passer de ta charmante compagnie.

Tu n'es nullement une charge pour moi, tu sais. Mais, j'avoue avoir peut etre besoin d'une nourrice, enfin le terme est appropriée, pour Kaelig ...
Mais je ne voudrais point abusé de toi.

Elle lui sourit et déposa un baiser sur la joue.

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--Archer_arbitre


La blessure allait mieux. La suture était propre et ne paraissait pas s'infecter. L'endroit était encore sensible et il usait son bras avec parcimonie.
Sa vie s'écoulait étrangement : au rythme de la vie turonne ce qui le changeait grandement de la vie de sauvage qu'il menait jusqu'alors. Curieusement, cela ne lui pesait pas : entendre les cloches de l'église, les salutations bruyantes des mineurs puis des cueilleurs ; les rondes de la maréchaussée, les marchands installant leur étal au marché... Ces bruits quotidiens ne lui paraissaient pas si étrangers.
Souvent, le matin, Boudicca partait au château ou à son échoppe en lui laissant Kaelig. Il s'en voulait d'être une charge pour elle mais lorsqu'il avait essayé de travailler dans son champ de maïs, la blessure s'était rouverte et sa jolie médicastre l'avait menacé de le jeter dehors s'il ne faisait pas davantage preuve de jugeote ! Depuis, il se tenait tranquille.

L'enfant l'avait bien accepté. Lorsque le soleil commençait à poindre, l'archer nouait une longue écharpe autour de lui et y attachait Kaelig. Son épaule meurtrie ne lui permettait pas de le mettre sur son dos alors ils formaient un drôle d'équipage et partaient ensemble battre la campagne turonne. L'archer parlait, montrait l'envol d'un héron cendré, la force d'un scarabée doré, faisait respirer la menthe ou le chèvrefeuille envahissant. Ils s'arrêtaient parfois au bord de l'eau pour suivre la nage d'une truite brillante. Et les cris de Kaelig lorsqu'il apercevait le poisson le faisait fuir prestement et rire tous les deux aux éclats.
Les marches étaient longues et souvent, l'enfant s'endormait contre la hanche de l'homme. Et les ballotements de cet être fragile le troublait bien plus qu'il n'aurait pu le soupçonner quelques semaines plus tôt.

L'heure était maintenant aux préparatifs du départ pour les terres récemment acquises par Boudicca. Un sentiment étrange l'envahissait : il était à la fois heureux de retrouver cet aspect nomade qui faisait partie de sa vie mais l'angoisse de ne jamais revenir dans cette demeure l'étreignait également.
L'attirance qu'il avait pour la jeune femme s'était, au fil des jours enrichi de complicité et de tendresse réciproques. Il ressentait pour elle une sorte de respect muet et les jours qui venaient de s'écouler ressemblaient fortement au bonheur.

Ce jour là, Kaelig se reposait dans la demeure fraîche. Assis sur le perron, l'homme taillait de minuscules flèches aux bouts arrondis. Un arc à peine plus grand était posé à ses côtés. L'enfant, en se réveillant, pourrait trouver un nouvel amusement.


Sispeo
Sispeo, portant son célèbre mantels et son tricorne, traversait la route de droite à gauche d'un air bizarre... Puis il arriva devant une échoppe ou il s'arreta et dit:

Boudicca, boudicca... Ca alors...

Sispeo n'hésita pas à entrer et cria en arrivant au milieu de l'echoppe:

Il y a quelqu'un?
Boudicca
Boudicca affairée dans sa boutique à filer et tisser quelques tissus, crut entendre une voix quelque peu familière. Elle alla voir et un homme se tenait là.

Bonjour ... oh mais ... Sispéo !! Quel bon vent t'amene?
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Sispeo
Sis s'approche du comptoir, s'accoudde et dépose son tricorne en disant:

Le vent des grands voiles hissées au grand large que crois tu?

Sis se deplaça ensuite dans l'echoppe en touchant un peu à tout, discutant en même temps:

Je vois que tu t'es retranché, tu as su c'est bien... Alors tu attends quoi pour me servir un verre j'ai grand soif...

Il se rapprocha du comptoir
Boudicca
Boudicca sourit à sa réponse.


Je suis la route que trace le vent pour ma barcasse.Ne me parle pas sur ce ton, marin d'eau douce. Tu sais que je le supporte pas !
Je peux te proposer un vin de Vouvray ou du chouchen fait maison à ta convenance.

Elle l'invita à s'installer à la table, amena deux bouteilles, des verres et quelques friandises.


Alors que deviens tu, Sispéo ?
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Sispeo
Sispeo prit un verre et dit:

Oh et bien tu sais une femme, une fille ... Une vie stable tu me connais voyons...

Sispeo remit son tricorne sur la tête et reprit:

L'envie des courants marins et du bon vieu temps me revienne sans cesse mais je reste près de ce que j'aime à présent... Je me tiens toujours au courant c'ést plus fort que moi...

Il se relève, dépose une petite besace de piècette d"or sur la table et lui dit en se dirigeant vers la porte...

Prends ceci en souvenir du bon vieu temps chère amie... Que le vent te mène la ou le ciel est bleu et le soleil brille face aux voiles...

Sis sortit ensuite tout en chantonnant un vieil air que boudi devrait se rappeller...
Boudicca
Boudicca, rentrant de la mairie, fit part à son ami l'archer du duel amical avec Gati. Elle demanda de lui enseigner quelques moyens de défense et d'attaque, autant que lui permettait sa blessure en cours de guérison.
Leur complicité agrandissait de jours en jours. Le séparation inéluctable s'annonçait difficile et pourtant il le fallait bien. Avant cela, devait avoir lui ce voyage au terre des roches Saint Quentin et le duel ...

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Boudicca
Boudicca avait reçu un pigeon apportant une bien triste nouvelle:

Citation:
*******************Avis de décès*******************

Je vous envois ce courrier pour vous informer de la mort de atomicsim le Dimanche deux aout de l'an de grâce 1657 (je sais pas si c'est sa)

Il à mis fin à ces jour lors d'un duel. il s'est laisser mourir.

il n'a laisser aucun message, ni aucun objet personnel et à apporter toute sa fortune avec lui et ses secrets.

Cordialement, Ato til'sayan, frère de Atomicsim.


Ainsi, son ami et frère de coeur était mort suite à ces blessures reçues lors d'un duel. Cette nouvelle l'assombrit. Encore un homme qu'ele ne reverrait plus ...
Toutefois, ce frère qu'elle ne connaissait aps la laisser perplexe. Ato n'en avait jamais parler auparavant.
Elle lui fit cette réponse:


Citation:
Messire,
Je suis attristé par cette sombre nouvelle. Je vous pries d'accepter mes condoléances. Atomicsim était un frère pour moi. Son départ de Tours m'avait peiné car il partait le coeur triste. J'espère qu'il retrouve la sérénité là où il demeure à présent.
Bien à vous
Boudicca d'Arkan

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--Kaelig_d_arkan
La charge de maire de sa maman l'occupait énormément et la demeure s'en ressentait. Meme Kaelig semblait s'interroger sur le manque d'attention de sa mère envers sa personne. L'archer nommé Viggo avait du reprendre la route, sa blessure s'étant refermée. Il avait promit de revenir pour le voyage jusque terre des roches Saint Quentin. Ce dernier avait du etre repoussé suite à la nomination de Boudicca.
Kaelig se sentait bien seul. Heureusement que Erin était là pour veiller à sa protection et servait aussi de jouet avec ses plumes. Viggo lui avait fait de nombreux joujoux en bois qui l'émerveillaient mais son jeune ne lui permettait pas encore d'apprécier leur utilisation. Bientot cela serait une autre histoire ...
Profitant de l'instant où sa mère était assise, il rampa jusqu'à elle et grimpa sur ses genoux quemandant un calin offert avec affection.
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