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l'art de la belle étoffe-échoppe de Boudicca

Callypsso
Cally venait d'arriver à Tours et son amour se reposait. Elle était descendu en taverne pour tromper l'ennui. Une charmante jeune femme avait proposé de vister la ville. Curieuse, Cally avait sauté sur l'occasion.
Son guide semblait avoir besoin de s'occuper...
Elles rentrèrent dans une boutique d'étoffe. Cally rêvait de bottes en priorité mais la vue de ses pièces de tissus chatoyantes la ravirent.

J'aimerais beaucoup ce tissu blanc, on dirait un nuage de douceur, pour un col.
Cally caressait le tissu, quand son regard fut attiré pas un tissu moiré rouge.
Oh une cape avec ce tissu serait une merveille!
Le tissu prenait vie dans ses mains...
Et vous? quel tissu vous sortirait de vos pensées?
Mokuren
Mokuren sourit. Visiblement, la touriste n'était pas dupe. Comme elle ne semblait pas mal me prendre, Mokuren se laissait aller à l'ambiance.
- Hmm maintenant que je commence à avoir un petit pécule, je recherche des étoffes fines et satinées... comme de la soie. J'aimerai beaucoup porter ce genre de tenues.
Mokuren soupira malgré elle, les yeux fixés sur un lé d'étoffe d'un bleu céruléen.
- Mais bon, porter une belle robe, juste pour soi, ce n'est plus mon envie du moment.
Callypsso
Le soupir et le ton de la voix de la guide était éloquant
Quel est votre envie du moment? Que vous est il arrivé pour que votre état âme soit si sombre?
Cally se mélait de ce qui ne la regardait pas mais elle ne pouvait s'empécher d'essayer d'apporter du baume au coeur des personnes qu'elle croisait.
Mokuren
Mokuren grimaça. Elle commençait à devenir transparente et ça l'inquiétait. Ma fille! Ressaisis-toi! Tiens, tant qu'à faire, essaye aussi de voir ce que cette jeune étrangère pourrait t'apprendre...
- Sans vouloir vous offenser, mon envie est ailleurs et avec quelqu'un d'autre... Ce genre de vague à l'âme vous est-il familier ?
Callypsso
Cally lui sourit
Je ne suis nullement offensée par vos propos.
Elle marqua une pause pour réfléchir avant de répondre
Non, je ne suis pas sujette au vague à l'âme plus aux éclats et si j'ai une baisse de moral mon chéri sait me redonner le sourire.
Mokuren
Mokuren soupira.
- Oui ça doit être agréable d'avoir quelqu'un de tendre sur qui compter...
Mokuren caressa un instant un lin, pers.
- Le blanc c'est joli mais... je me demande si ce cyan ne rehausserait pas mieux la couleur de vos yeux
Mokuren prit l'étoffe et en ceignit le col de Cally. Tout plutôt que de ruminer des questions sans réponses...
Callypsso
du cyan avec ma robe rouge?
Mokuren
Oui, vraiment ça tournait à l'obsession. Mokuren cherchait un prétexte ou une explication fumeuse pour ce flagrant manque de goût. Le salut vint sous la forme la plus simple : Dame Boudicca !
- A justement, vous tombez bien dame ! Vous qui connaissez votre métier, quelle teinte choisiriez-vous pour le col de cette dame ? Ohh... je suis étourdie ! Dame Boudicca, propriétaire de l'échoppe, je vous présente une nouvelle voyageuse de passage à Tours, Dame Cally.
Pas fameuse comme excuse mais cela ferait l'affaire...
Boudicca
Boudicca entendant papoter dans sa boutique s'avança.


Bonjour, Mokuren et dame. Enchantée de faire votre connaissance. j'espère que vous faites bon séjour en notre ville.
Pour un col avec une robe rouge, je verrais plutot une couleur sobre, pour contraster avec le rouge, comme du noir. Quoique du blanc serait joli aussi ...
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Mokuren
- Si vous le dites dame Boudicca...
Insensiblement, Mokuren se rapprochait de la sortie de la boutique, trop heureuse de confier la visiteuse à une autre.
Et en un éclair, elle franchit les derniers pas.
Enfin libre !
Boudicca
Rentrant enfin, après une bataille de boules de neige épique, Boudicca entreprit de montrer les joies de la neige à son jeune fils qui regardait émerveillé de la fenetre les petits flocons voltigés puis se posés délicatement sur le sol.
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Juliette.mansart
La nuit était déjà bien avancée mais la jouvencelle ne voulait surtout pas que sa marraine croit qu’elle n’avait point eu de pensées pour elle en quittant Tours. Elle ne voulait guère davantage qu'elle apprenne son départ par d'autres, comme cela avait été le cas pour ses deux amies, quelques mois plus tôt. Elle se dirigea donc, en quittant sa propre chaumière, à l’échoppe de Boudi, pour y laisser une missive à son attention au pas de sa porte, afin qu’elle la trouve à son réveil.





Chère marraine,

Depuis mon retour en Touraine, je t’ai à peine aperçue, et j’avoue que cela m’arrangeait presque, du moins, me facilitait la tâche. J’espère que tu sauras me pardonner d’avoir, moi aussi, quitté Tours en catimini. Certains adieux sont plus difficiles que d’autres… et je ne voulais point que tu tentes de me convaincre de rester, d’autres personnes, toutes aussi chères à mon cœur s’en sont déjà chargées.

Je te laisserai savoir plus longuement les raisons de mon départ un peu plus tard, mais de manière brève et générale, tu n’es guère sans savoir que je me sentais mourir à petit feu en cette ville un tantinet trop endormie pour moi.

Au moment où tu liras cette missive, je serai déjà loin, mais dans mon cœur, tout près nous resterons. J’espère que nous saurons garder contact ou oserons-nous même, qui sait?!, nous rejoindre à mi-chemin, entre Tours et ma nouvelle vie à venir?

Je glisse dans cette missive, la clé du bureau du cadastre. Pourrais-tu la remettre à qui de droit.

Très affectueusement,
Ta filleule,



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Boudicca
La solitude l'a gagné de plus en plus, sortant rarement de son échoppe où jusque pour se rendre à Vouvray ou Amboise, passant le semaine aux Roches Saint Quentin, passant dans les rues de la ville pour acheter juste ce qui lui fallait.
Ses amis et proches disparaissent les uns après les autres: Hermine et Juliette parties sur les routes du royaume. La politique lui avait laissé un gout amer. Rien ne changeait dans ce milieu: coups bas, querelles, diffamations, insultes. Elle préfèrait s'éloigner de tout cela, ni trouvant plus grand intérêt.

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Zebracolor
Zebra de passage à Tours entra dans la boutique...
Son amie Boudicca n'avais pas le moral.


Alors Boudicca... comment sa va ?
Je peux faire quelque chose pour toi ?
Ajout-a-il avec espoir...
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Boudicca
Boudicca rangea quelques étoffes qu'elle venait de recevoir quand Zebracolor entra.

Oh!! bonjour Zebra! Quel plaisir de te revoir à Tours. Je vais bien merci mais c'est plutot à toi qu'on devrait demander cela après l'attaque de ton armée. Comment va ta blessure?

La jeune femme l'invita à prendre place dans l'arrière boutique. Elle lui servit une assiette pleine de biscuit et un verre de Vouvray.


Il me semble avoir aperçu Lilouz au tribunal. Je suis heureuse d'apprendre qu'elle soit de retour du couvent. Mais, quelque chose ne va pas entre vous deux? Elle paraissait bien triste ...
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