l'art de la belle étoffe-échoppe de Boudicca

Boudicca rentra chez elle tard et épuiseé après une dure journée mais en charmante compagnie de Spm et de Lervia. elle apprécia surtout le tour de garde dans le verger pendant que Spm remplissait son panier de fruits plus appétissants les uns que les autres. Elle lui en vola queques uns au passage sans qu'il s'en rende compte, mais la marche dans la ville lui avait donné grand faim!
Une autre tâche l'attendait maintenant: faire de sa pièce d'entrée un lieu accueillant pour ces clients!
Mais avant cela, elle installa l'échelle que Spm lui avait gentillement prêter, sur la façade de sa maison pour pouvoir accrocher son enseigne; "L'art de la belle étoffe"; sans qu'elle tombe malencontreusement sur un client!
Elle se recula pour admirer sa devanture:



Bien! déjà une chose de faite! Maintenant un bon nettoyage de l'intérieur s'impose!


Elle rentra dans son échoppe et débarrassa quelques affaires qui ne devait plus rester dans cette pièce puis elle nettoya à grandes eaux le sol. Ensuite, elle installa quelques vêtements et accesoires en vitrine.

Voilà! C'est du plus bel effet!

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Elle donna à manger à ses pigeons tous aussi épuisés qu'elle par les voyages de cette semaine. Puis, elle se prépara son modeste souper.

(Dsl un problème techique m'empêche de mettre de jolies images bien que je mette entre [img]! Alors, faites place à votre imagination!
Une aide ne serait pas de refus, merci d'avance!Ya un truc qui coince!)

Boudicca terminait la robe de mariée quand on frappa à sa porte. Elle alla donc voir ce qu'il en retournait.

Bonjour, Grosssmama! Que vous arrive t il que cette robe?
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Boudicca écouta attentivement la dame opprise avec ce vetement bien récalcitrant. Elle regarda le vetement en question et sourit.

Cette robe est faite pour un homme en faite et non point pour une dame. Pour une dame, il n'y a que la houppelande. La robe pour homme est une sorte de mantel d'intérieur. Si vous voyez ce que je veux dire.
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Boudicca arriva tard dans le nuit aux portes de la ville. Le garde de la ville l'ayant reconnu l'avait aimablement laissé rentré chez elle. Elle prit à peine le temps de poser ses affaires et de me coucher Kaelig avant de s'effondrer comme une masse dans son lit. Elle avait à peine quelques heures de sommeil avant de se présenter au banquet de mariage de son amie Hermine.
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Boudicca, en ce soir de juin, prenait un peu le soleil tardif dans son jardin de fleurs au bourgeon éclosant à peine. Elle feuilletait un manuscrit précieux en tout point: par la qualité de sa matière et des teintes employées pour l'orner, par la valeur sentimentale que lui accordée la liseuse. Ce manuscrit, le Livre des Simples, lui avait été offert par une dame, partie trop tot, qu'elle vénérait. Cette dame l'avait elle meme reçu, en cadeau de mariage, par le Comte et Pair Theobald d'Azayes.



La jeune étudiante médicastre caressait doucement les pages de velin, si douces au toucher et produisant un bruit craquant particulier. La nuit approchait quand, la jeune femme dut quitter sa lecture par manque de visibilité. Nul doute qu'elle retournerait s'y plonger bientot.
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Boudicca dormait du sommeil du juste et faisait un beau reve romantique quand un bruit provenant de sa porte la réveilla en sursaut. Elle descendit en grommelant et en s'armant de sa dague au cas où. Elle entrebailla la porte suffisamment pour voir ce qu'il en retournait et permettre meme insulter le quidam qui osait le fermer lever à une telle heure matinale.
Quelle ne fut pas sa surprise de reconnaitre son ami l'archer. Son visage rembruni auparavant s'éclaira à cette vision, vite suivi par une expression inquiète.

Bonjour, entre vite ! tu ne m'a pas l'air bien en forme! Que t il arrivé?

Elle le fit entrer prestement et s'empara de son paquetage bien lourd et le déposa près de la porte. Elle le fit assoir dans un fauteuil confortable. Puis, elle prit son nécessaire pour les soins et fit chauffer de l'eau.
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Boudicca écouta ses explications, tout en préparant le nécessaire pour des soins. Elle l'observa du coin de l'oeil voyant bien qu'il ne tarderait pas s'évanouir. Il fallait à tout prix le faire parler pour qu'il rester éveiller malgré les douleurs des soins qu'elle devrait lui faire.

Ne sois pas désolé d'arriver ainsi. Tu as bien fais de venir. Je m'en serais voulu de te laisser dans un tel état malgré mon accueil un peu froid. Je suis pas du matin comme tu peux le remarquer et j'apprécie peu les réveiller matinaux.

Bon voyons cette blessure ! Peux tu me dire l'arme qu'avait ton agresseur?

Elle défit délicatement ce qui restait de la chemise pour dégager la plaie. Elle nettoya à l'eau tiède et appliqua un onguent autour de la plaie.

L'onguent va te piquer un peu quelques minutes le temps que les plantes fassent leur effet calmant. La plaie n'est pas belle et profonde. Je vais devoir te recoudre ... L'onguent devrait amoindrir la douleur de la suture. Mon aieule a bien fait de m'enseigner quelques vertus des plantes et soins ...
Hum ... ne rapporte pas trop cela, je risque de me faire bruler pour sorcellerie. Voila ce qu'on risque à connaitre certaines connaissances des druides.

L'onguent faisant son effet, elle prit du fil et une aiguille ébouillante et recousit la plaie béante. Elle savait la douleur qu'il devait endurer pour l'avoir subir mais c'était le solution.

Raconte moi ce que tu as fait depuis ton dernier passage. Cela te ferait oublier quelque peu la douleur.
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Boudicca écouta le récit de son ami tout en recousant la plaie. La douleur crispait le beau et doux visage et cela l'a peiné. Elle sourit à l'évocation d'un possible prétendant.

Mon coeur doit etre bien dur à prendre comme je suis encore solitaire. Et toi, une jouvencelle n'a pas tentait le tien?

Quand elle eut enfin fini de martyriser l'archer blessé, elle nettoya la blessure du sang qui s'était encore échappait et elle banda la plaie d'une tissu propre.

Tu as bien méritait un réconfort pour ton courage!

Elle déposa une bise sur la joue moite puis alla chercher une bouteille de chouchen et deux verres qu'elle rendit et lui tendit. Elle en but une rasade.

Bon, voyons si tu as d'autres coups. Peux tu enlever ta chemise, s'il te plait.

Elle l'aida à l'enlever puis alla vers son armoire où elle en sortit une chemise propre.

Tu pourras mettre celle ci quand j'aurais finir de t'examiner.

Elle ne peut qu'admirer le corps athlétique. Elle savait qu'elle devait en rendre jalousie plus d'une en ce moment. Elle examina soigneusement les coups et appliqua un autre onguent.

Il serait préférable que tu restes quelques jours ici. Tu es pas en état de te déplacer après avoir perdu tant de sang. Je préfères aussi surveiller l'évolution de ta blessure. Il ne faudrait pas qu'elle s'infecte. Que devrait mon archer un bras en moins !

Elle sourit tout en finissant son verre de chouchen.
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Boudicca emplit de nouveau les deux verres tout en l'écouta. Elle rougit à l'évocation d'une certaine jouvencelle. Elle se sentit mal à l'aise quand il lui prit les mains et frissonna. Elle lui sourit en réponse.
Son visage se rembrunit à l'évocation de son départ.

Messire, ne m'obligez à vous retenir de force ici en vous attachant avec une bonne corde de ma fabrication !! Tu n'es pas en état de faire quelques metres !
Tu ne me déranges point et je peux bien te garder quelques jours ici meme si je sais que la ville ne te plait pas beaucoup. Mon jardin pourra peut etre assouvir en partie ton désir de nature.
Je souhaiterais que tu m'accompagnes, si tu en as envie, des terres dont on m'a confié la charge récemment. Je me sens un peu angoissée à l'idée d'y aller seule. On pourrait organiser cela d'ici 2 ou 3 jours le temps que tu te remettent un peu.
Ces terres se trouvent en campagne, cela ne nous dépayseras pas et je pourrais peut etre aussi réapprovisionner mon stock de plantes.
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Boudicca attendait la réponse de son ami blessé quand la clochette de la porte de son échoppe retentit. Elle aperçut Fostine qui entrait.

Excuse moi une cliente. N'en profite pas pour te sauver. Du moins, tu te rentras compte que tu ne pourras pas aller bien loin. La blessure et les onguents calmants doivent agir. Je reviens vite.

Elle lui sourit et se dirigea vers Fostine pour l'accueillir.

Bonjour, Fostine. Je vais bien merci et toi?

Elle sourit rougissante à l'évocation de son invité.


Il devrait aller mieux d'ici quelques jours. Pour les tissus, je te conseille une cotonnade légere mais résistante quand meme au froid. J'ai mis en place un système de doublure démontable. Comme ça on peut la mettre en toute saison. J'ai différente différentes nuances de rouge pour cette matière . Je te laisse choisir.
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Choix du tissu fait et commande confirmée, Boudicca retourna auprès de son attirant visiteur. Elle écouta sa réponse, le visage un peu assombrit au départ puis retrouvait sa quiétude. Elle plongea son regard dans les yeux sombres, certainement ampli d'un désir impérieux.

Bien, l'on verra d'ici peu pour s'organiser. Il faudra que je te trouves un bon cheval. Le mien ne supportera pas nos deux poids. Il a déjà à supporter que je le monte. J'avoue avoir du mal à me passer de ta charmante compagnie.

Tu n'es nullement une charge pour moi, tu sais. Mais, j'avoue avoir peut etre besoin d'une nourrice, enfin le terme est appropriée, pour Kaelig ...
Mais je ne voudrais point abusé de toi.

Elle lui sourit et déposa un baiser sur la joue.

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Sispeo, portant son célèbre mantels et son tricorne, traversait la route de droite à gauche d'un air bizarre... Puis il arriva devant une échoppe ou il s'arreta et dit:

Boudicca, boudicca... Ca alors...

Sispeo n'hésita pas à entrer et cria en arrivant au milieu de l'echoppe:

Il y a quelqu'un?

Sis s'approche du comptoir, s'accoudde et dépose son tricorne en disant:

Le vent des grands voiles hissées au grand large que crois tu?

Sis se deplaça ensuite dans l'echoppe en touchant un peu à tout, discutant en même temps:

Je vois que tu t'es retranché, tu as su c'est bien... Alors tu attends quoi pour me servir un verre j'ai grand soif...

Il se rapprocha du comptoir

Sispeo prit un verre et dit:

Oh et bien tu sais une femme, une fille ... Une vie stable tu me connais voyons...

Sispeo remit son tricorne sur la tête et reprit:

L'envie des courants marins et du bon vieu temps me revienne sans cesse mais je reste près de ce que j'aime à présent... Je me tiens toujours au courant c'ést plus fort que moi...

Il se relève, dépose une petite besace de piècette d"or sur la table et lui dit en se dirigeant vers la porte...

Prends ceci en souvenir du bon vieu temps chère amie... Que le vent te mène la ou le ciel est bleu et le soleil brille face aux voiles...

Sis sortit ensuite tout en chantonnant un vieil air que boudi devrait se rappeller...

Boudicca avait reçu un pigeon apportant une bien triste nouvelle:

Ainsi, son ami et frère de coeur était mort suite à ces blessures reçues lors d'un duel. Cette nouvelle l'assombrit. Encore un homme qu'ele ne reverrait plus ...
Toutefois, ce frère qu'elle ne connaissait aps la laisser perplexe. Ato n'en avait jamais parler auparavant.
Elle lui fit cette réponse:

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Semaine chargée en événement que cette dernière semaine d'aout! Boudicca avait fini le séminaire de médecine de l'ordre Lescurien et elle venait de recevoir l'écu et le parchemin concernant le domaine de vassalité des Roches Saint Quentin.
Elle plaça l'écu sur la cheminée de la pièce principale de sa demeure. Les deux parchemins furent précieusement conservés dans un coffre aux armatures en métal sculptés.
Avant de les y placés, elle admira une dernière fois les documents:




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Boudicca, bien installée dans son jardin pour profiter des derniers potentiels jours de soleil tout en confectionnant un bouclier, vit débarquer un pigeon ressemblant Pioupiou. Vérification faite, c'était lui. Elle l'attrapa, enleva le message de sa patte, lui donna quelques boulettes revigorante de sa fabrication. Lecture rapide.
Ainsi, ses filleuls avaient achevés leur demeure. Elle s'en réjouissait d'avance. Néanmoins, leur passage dans sa demeure lui manquerait. Elle se retrouverait de nouveau seule avec son fils et Erin.
Elle alla chercher son nécessaire d'écriture et commença à rédiger sa réponse.

Elle accrocha le message à la patte de Pioupiou puis le renvoya à la demeure de ses propriétaires.
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C'est avec bonheur que zebra passait à Tours, car à chaque fois, il allais discuter chiffons avec Boudicca, Il s'approcha de la boutique, suivant un jeune homme préssé au regard brillant
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Oui, cette invitation nous a fait très plaisir, j'ai toujours beaucoup de bonheur à venir à Tours, les amis y sont nombreux.

Et toi, comment vont les affaires ?

Sinon, je t'ai ramené les deux peaux "spéciales" de mouton noir que tu m'as pris ce matin au marché.
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Dégustant son verre de chouchen bien accompagné, zebra répondit

Mon commerce est au point mort depuis 3 mois. Je laisse les jeunes Tisserands Chinonais se faire la main. Ils ont bien founi le marché avec des prix corrects, donc je les laisse faire pour l'instant, je leurs vends mes peaux et ma laine à prix corrects.

Avec Lilou, c'est toujours le grand Amour et maintenant que nous sommes à Bourgueil , il y a temps à faire dans le domaine que nous avons bien peu de temps pour nous. Et les enfants ne sont pas en reste pour nous en faire baver...
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Bonjour, messire,
Je vous ajoute donc une paire de bottes à votre commande. La chemise coute 120 écus et les bottes 85 écus.
Je ne sais si j'arriverais à faire cela avant la fin de semaine mais surement que la semaine prochaine tout cela sera pret. Je m'excuse par avance de ce délai rallongé.
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Arrivée très tot à la porte de la ville ouverte à l'aube, Boudicca quitta ses amis à leur porte et se rendit chez elle pour profiter d'un court sommeil réparateur.
Son séjour à Loches avait bien agréable et tranquille enfin plutot animé qand meme par la fete de mariage d'Ellana. Elle y avait revu son ami Azzaros en bien triste état. Elle espérait lui avoir redonner un peu d'espoir et de confiance.
Sur ses pensées, elle s'endormit dans sommeil profond pour quelques heures avant d'entamer la journée.
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En cette belle journée, SentinelTemplar décida d'aller voir son amie Boudicca afin de la saluer.

Bonjour Boudicca,

Comment vas-tu ?
J'espère que ton voyage s'est bien déroulé, et qu'il a été sans encombre.
C'est un plaisir de vous voir de retour à Tours Je vous ai aperçu lors de votre arrivée au niveau de nos remparts.
Je vais te laisser te reposer, tu dois être épuisée.

SentinelTemplar était content de voir que Boudicca était bien rentrée de son voyage.

Il est vrai que vous avez eut de la chance de rentrer avant que l'état d'alerte ne soit décrété. Je suis content que vous ayez pu rentrer avant.
Il faudra te reposer ce soir.

Le jeune homme lui chuchotta :
Tu peux dormir sur tes deux oreilles, je serais en patrouille cette nuit

Sentinel prit la boisson que lui tendait son amie et mangea quelques friandises. Le jeune homme fit une bise à Boudicca pour la remercier

Ce n'est pas encore avec cela que je vais perdre du poids ma fois, mais c'est très bon.

Il se mit à rire.

Je voulais également te dire que la bourse pour payer mes commandes est prête, je l'ai mise de côté. Mais prends ton temps, je ne suis aux pièces, il fait encore beau ces jours-ci.

Tant mieux si les festivités ce sont bien déroulées. Il faut que ce beau jour reste gravé très longtemps dans l'esprit des jeunes époux.

Allez, je vais te laisser te reposer mon amie, tu en as besoin. Moi je vais aller continuer ma ronde.
Peut-être à ce soir en taverne.

Puis le jeune Maréchal s'en alla en saluant Boudicca de la main, un sourire aux lèvres.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas forcément. Les temps calmes avaient fait place à l'angoisse d'une guerre et son cortège de maux.
Boudicca se préparait à se battre pour sa terre et à soigner les blessés si besoin.
Kaelig avait choisit cette période sombre pour tenter de se relever sur ses deux jambes et tenter d'y voir plus clair dans ce monde si cruel. L'air de rien, ses jambes se musclaient annonçant bientot les premiers pas du bambin. Il souhaitait également attirer l'attention de sa mère perdue dans les dossiers du tribunal.
Décidemment les temps étaient très agités !
La jeune femme savait qu'elle devrait surement quitter sa ville natale pour mieux la défendre. Elle espérait survivre à cette guerre inutile.

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Boudicca avait marché en compagnie de Zafara une bonne partie de la nuit pour rentrer sur Tours après son périple d’une semaine à tenter de reconquérir les deux mines du duché et à bouter les armées angevines hors des frontières tourangelles. Le trajet entre Loches et tours avait été plus calme qu’elle n’aurait imaginé. C’est avec soulagement qu’elle passa la porte des remparts de la ville. Enfin, elle était de retour chez elle!
Elle raccompagna bien vite Zafara jusque chez elle puis elle pressa le pas pour regagner son échoppe. Elle n’avait qu’une hate de se changer et de trouver son bon lit douillet au drap frais et propre. Mais avant ça un bon bain chaud s’imposait. La jeune femme ralluma son feu et y plaça un chaudron plein d’eau. Quand l’eau se mit à bouillir, elle en versa dans une grande bassine qui lui servait de baignoire, versant un peu d’eau froide pour ne pas s’ébouillanter. La jeune femme dans sa précipitation à se décrasser faillit s’immerger toute vetue mais elle se reteint à temps. Il faut dire que ses vêtements avaient aussi besoin de faire trempette.
Son brin de toilette fini, elle revetit une robe de toile fine blanche, se coucha et sombra dans un lourd sommeil entrecoupé de doux reves mais aussi de cauchemars, revivant les scènes de guerre auxquelles elle avait été confronté.
La jeune femme fut réveillé par du bruit à sa porte alors que le sommeil d’automne était déjà bien haut dans le ciel. Elle se leva donc sans réel envie, s’habilla et alla voir de quoi il retournait.
Un homme qu’elle ne connait pas voulait lui passait commande.

Bonjour messire. J’ai justement une chemise toute prete.

Elle lui apporta pour lui présenter et attendit sa réaction.
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Il comptemplait toujours les vêtements sur les étals lorsque la propriétaire des lieux surgit de l'arrière boutique, élégante bien que sommairement vêtue, ses traits légèrement tirés, laissaient transparaitre une certaine fatigue bien légitime au voyage qui fut le sien, et à son engagement physique qu'il imagine rude et de tout les instants à bouter l'envahisseur de la terre turone.Lui même avait également passé quelques nuits sur les remparts, à défendre la ville contre d'éventuels assaillants.

Mais gardant le sourire, elle lui présente une chemise de couleur bleue, d'une étoffe agréable au touché, aux finitions soignées et correspondant parfaitement à la taille qui était la sienne.
Il s'empresse de lui régler son achat, non sans la remercier encore pour sa rapidité d'exécution.

Merci pour tout dame Boudicca !! Je reviendrai vous voir pour d'autres vêtements d'ici peu, je pense !

Il la salue respectueusement et sort de la boutique, croisant au passage Sentineltemplar notre récent baptisé, qu'il salua à son tour et fila vite fait se présenter au comte lui arborer fièrement sa nouvelle chemise, en échange de quoi, il espérait bien qu'il lui octroie le choix d'un métier..... un moulin.....

On l'avait averti tard et c'est assez fébrile que Boudicca prépara son paquetage de voyage ainsi qu'un autre contenant les affaires de Kaelig. Elle ne pourrait pas l'emmener cette fois encore. Elle espérait qu'Hermine pourrait en prendre soin.
Une nouvelle menace se profilait sur Chinon et elle devait s'y rendre en renfort. Au moins, elle y retrouverait son ami Senti. Cemla l'a rendait quelque peu grognon quand meme car elle avait promis d'aider Hermine pour les festivités du port. Elle s'en voulait de la laisser tomber comme cela à la dernière minute mais elle n'avais pas d'autre choix. Vivement que cette guerre et ces combats s!
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Sentinel se décida à aller rendre visite à son ami Boudicca.

Il arriva près de la porte, frappa, puis attendit qu'elle lui dise de rentrer.

Bonjour Boudi, ça fait plaisir de te revoir.
Comment vas-tu depuis tout ce temps ?

Moi ça va, je suis content d'être rentré.

Je passe te voir car quand tu auras le temps, je te prendrais une ceinture et un chapeau.
Mais il n'y a rien d'urgent à cela ne t'en fais pas.

Je t'ai rapporté des friandises de Chinon, j'espère qu'elles seront à ton goût.

Boudicca fut surprise et ravie de revoir son ami attendu depuis des semaines mais qui lui avait paru des lustres. Elle lui sauta au cou et lui fit des bises. Elle se reprit vite et le fit entré, espérant que des commères n'avaient point été témoin de cet épanchement.

Bonjour! te voila enfin de retour! et en bonne santé à ce que je vois! Je te remercie pour ces friandises.

Elle sortit quelques gateaux et lui servit un verre d'hydromel.

Pour ta commande je prends note. Alors, raconte moi comment c'est passé ton séjour à Chinon? sais tu ce qu'à Hermine, comme souci de santé? N'as t elle pas trop forcément? Son voyage m'avait inquiété avant qu'elle parte dans son état.


[ Plus tard dans la soirée]

Boudicca s'affairait à préparer les fournitures dont elle aurait besoin pour sa prochaine quand une voix derrière elle la fit sursauté. Instinctivement, elle sortit sa dague et se retourna vivement pour parait à tout éventualité. Elle se ravisa quand elle découvrit le visage de son frère.

Oh Alta! c'est toi! Tu m'as fait une de ces peurs !

Elle lui sauta au cou et lui fit des bises.

Que deviens tu depuis tous ce temps?


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De retour du port, zebra passa devant la boutique, fermée à cette heure...
Une autre fois, pensa-t-il, j'essayerais de trouver le temps de m'y arrêter en journée...

Il prit un bout de laine, et fit un noeuds sur la porte, en signe de son passage.
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Boudicca l'invita à entrer. La chaleur de la pièce l'apaisa. Elle s'installa.

J'ai un petit quelque chose pour Kaelig! Mais ce n'est pas la seule raison de ma visite, tu t'en doutes sûrement... Tu sais, Phyll est assez stressé en ce moment, ce doit être partiellement à cause de ma grossesse, je penses que si il était sûr que j'allais bien, il aurait quelques tracas en moins, tu sais, je te le demandes à toi, parce que je te fais entièrement confiance,on est amies depuis si longtemps...

Elle regarda son amie, en pensant qu'elle saurait bien interpréter ses paroles, espérant aussi qu'elle accepterait.. Même si c'était dans quelques jours, quelques semaines...

C'est vraiment gentil de ta part, tu sais, çe devrait se passer au printemps, si tout se passe bien,quelle merveilleuse saison que celle de la renaissance de la nature, n'est ce pas! Je te remercie mille-fois.


Zafara sourit et posa les mains sur son ventre, les jumeaux se remirent à bouger avec entrain. Quelle merveilleuse aventure que celle de devenir mère. Voir un sourire, un rire, leurs yeux grand ouverts, c'était merveilleux, d'autant plus que ce serait les siens, à elle et à Phyll. Il avait été si heureux quand elle lui avait annoncé qu'il allait être père.


Tu sais, pour le cadeau pour Kaelig, je l"ai trouvé il y a quelques jours chez un marchand, je l'ai trouvé si joli, je l'ai tout de suite achetée, me demandant à qui j'en ferait cadeau à mon tour, et j'ai pensé à Kaelig.

Sentinel passa voir son amie Boudi afin de récupérer le chapeau qu'elle lui avait confectionné.

Bonjour Boudi,

Comment vas-tu ?
Il commence à faire froid depuis quelques jours je trouve.

Je passe récupérer le chapeau que je t'avais commandé.
Je t'ai apporté mes écus, et quelques friandises

Boudicca observait avec attention et amusement depuis un bon moment le jeu des faucons Prince et Erin. Ces derniers se lissaient l'un l'autre les plumes, dans la cage à la porte ouverte offerte par Altaiir, puis l'un des deux allait cherchait soit un bout de tissu soit un bout de laine. Il ne faisait pas de doute qu'un nouveau couple était né et préparait amoureusement leur nid douillet. Pendant ce temps, Kaelig installé sur une chaise près de la fenetre observait avec ravissement, peur et attention la neige tombant au dehors.
Cette scène fut soudain interrompue par l'arrivée de Sentinel qui fit sursauté Boudicca.

Oh bonjour Senti. L'hiver est bien arrivée en effet. Ton chapeau est pret ainsi que ta ceinture. Viens donc prends une tisane et quelques biscuits.

La jeune femme se leva de son fauteuil d'observation ornithologique et invita son ami à la suivre à la table, préparant le nécessaire à une collation. Un bruit interpella son attention dans la boutique.


Excuse moi je crois que j'ai un client qui arrive. Je reviens vite.

Elle se dépecha mais peut etre pas assez vite car le visiteur était déjà reparti laissanant une bien étrange signature qui fit sourire Boudicca. Ainsi, Zebra était en ville. Elle espérait le voir bientot.
Elle retourna donc à sa cuisine, rapportant le chapeau et la ceinture par la meme occasion.

Voila, ta commande. Cela te convient il?
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Sentinel, se tenant devant la table de Boudi pris le chapeau et la ceinture qu'elle lui tendait.

Oui merci, cela me convient parfaitement.

Puis on entendit quelqu'un frapper à la porte.

Ah, je crois que quelqu'un d'autre frappe à ta porte.
Je ne voudrais pas te déranger trop longtemps.

Le jeune homme lui sourit.

Je vais bien, merci, et toi? Enfin, et vous?

Zafara sourit et referma la porte d'entrée et fit la bise à Sentinal et Boudi puis un peu plus tard, à Kaelig qui jouait non loin.

(même si on met du temps à répondre, la date est sensée être la même que celle du premier post) Elle but un peu de thé et dit:

Je viens apporter les cadeaux de fin d'année. ^^ J'en ai apporté pour vous deux. J'espère qu'il vous plairont.

Elle prit deux paquets dans son sac, en donna un à Boudicca et l'autre à Kaelig, qui ouvrant de grands yeux, déchira l'emballage.

Oh, Boudi, ne me remercie pas, ce n'est rien, ça me fait plaisir, j'ai le loisir de penser à des tad de choses puis que dans mon état, je ne puis pas faire des choses trop dures, j'ai beaucoup de temps libre.

Elle sourit et finit sa tasse, Kaelig jouait avec son nouveau jouet, de petits personnages de bois, avec un petit cheval, lorsqu'elle l'avait vu au marché, elle n'avait su résister tant ils étaient beaux. Elle avait offert à son amie quelques bijoux très jolis, elle était heureuse d'avoir des amis comme les siens. Cependant, il restait l'un ou l'autre paquets à la maison qui n'attendaient que le retour de leur destinataire pour être ouvert.

Toujours en chemin vers son chez elle, Satureia passa par la taverne de sa marraine.... Ellel n'y était point.....

Elle se rendit vers sa boutique, mais avait oublié qu'en ce dimanche, elle préférerait tenir compagnie à Kealig plutot que couper coupons et confectionner....
Ce fut devant porte close qu'elle s'arréta...

Elle sourit.... Rien n'avait changé à Tours.
Satureia reprit son chemin et nota quelque part dans sa mémoire qu'il lui fallait revenir saluer la dame.
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

Que d'animation ces derniers temps; élections ducales, mariages, nouveau poste au conseil ducal. Son échoppe ressemblait à un vrai capharnum mais peut etre autant que celui de ses deux filleuls à une époque.
La jeune femme avait pu trouvé le temps de s'essayer à la confection d'une petite voile, commande du chef de port de Tours. Elle y avait passé du temps mais le résultat n'était pas mal. L'objet se révélant multifonction et pouvait etre recyclé en drap de lit.
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Tristans n'a guère à patienter avant d'entendre des pas en provenance de l'arrière boutique se rapprocher et de voir la propriétaire des lieux arriver en portant un enfant dans les bras; Un instant étonné, il se rappèle bien vite que la jeune femme lui avait dit être maman, et en deduit rapidement que c'est sans doute son fils qu'elle porte. La saluant à son tour, il dit :

Bonjour Dame, excusez moi de vous déranger de la sorte. Je vous remercie pour votre proposition, mais j'ai déjà petit déjeuner ce matin.

Un petit mensonge? Certes, mais ce n'est guère important. Il ne veut pour abuser de l'hospitalité de Boudicca.

Je suis venu vous voir, tout simplement parceque j'aimerais vous acheter une de vos confections.

Petit temps d'arrét, le temps de réflechir à une explication plausible pour sa demande particulière, histoire de protéger son propre ego, et il enchaine :

Voilà, j'aurais souhaité vous acheter... un demi bas. Oh, je sais, ma demande va sans doute vous sembler saugrenue, mais... Je dispose déjà d'une paire de bas, dont l'un d'eux est... troué. Usé jusqu'à la moelle. c'est dû au fait que... que... J'ai une jambe plus grande que l'autre. Voilà. Ou une jambe plus courte que l'autre. C'est comme vous préférrés. Et forcément, chaque fois que je marche, j'ai un pied qui touche le sol avant l'autre, et... Cela use plus vite un bas que l'autre. Et comme je suis contre le gaspillage, et bien... Je souhaiterais un demi bas. Je ne vais pas jeter celui qui n'est pas usé, n'est-ce pas?...

Bon, son explication est un peu biscornue, mais c'est tout ce qui lui est venu à l'esprit en l'instant. Sentant la rougeur gagner ses joues, il détourne bien vite son regard de celui de la tisserande, faisant semblant à nouveau d'observer les vétements exposés...

A voir la tête que fait Boudicca en entendant sa demande, il semble qu'elle ne soit pas dupe quant à se demande, et ses paroles ne font que lui confirmer son impression

C'est la première fois depuis que j'exerce que l'on me fait une telle demande. Ne préfériez vous pas attendre que vos finances s'améliorent avant d'acheter des bas? je peux commencer à les confectionner et j'attendrais que vous aillez l'argent.

Mais bon, pourquoi s'arréter en si bon chemin alors que l'on peut s'enfoncer encore et encore... Ah! fierté, quand tu nous tiens..

La première fois? Vraiment? et bien.. j'avoue que cela me... surprend! Cela est très courant dans les villes que j'ai pu traversé! Par exemple, à... à... Loches! oui, à Loches, les tisserands vendent les chemises par... manche! Et les chausses se vendent à l'unité! Enfin, je ne veux pas vous faire déroger de vos habitudes... Je suivrai donc votre conseil et reviendrai quand j'aurai la somme me permettant de m'acheter une paire de bas complète....

Et hop! petite pirouette pour retomber sur ses pattes, le Tristans! Il ne se savait pas si doué en équilibre, comme quoi il se surprendra toujours! Et maintenant, détourner la conversation, histoire de noyer un peu plus le poisson...

Dites moi, elle est très jolie votre boutique! et vos vétements sont très beaux ; C'est vous qui les avez tous fait?? Vous étes très douée... Mais cela doit vous prendre du temps de faire tout cela. J'espère quand même que j'aurai le plaisir de vous recroiser en taverne tantôt, hein...

Boudicca rentra ce soir là et s'effondra sur son lit tandis que Kaelig vint se blottir contre elle quémandant du réconfort auprès de sa mère. Elle l'enlaça tendrement cherchant elle meme du réconfort.
Ces derniers jours l'achevaient chaque jours un peu plus mais elle irait jusqu'à sacrifier sa vie pour la Touraine. Elle l'avait presque fait d'ailleurs, les cicatrices de son dos lui laissant un cruel souvenir. La mairie de Tours avait besoin d'elle. Peut etre devrait elle y restait plus longtemps que prévu ...
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Boudicca entendant du bruit dans son échoppe désertée depuis bien des lustres, s'avança pour découvrir qui troubler la quiétude du lieu.

Bonjour, Annabelle! Comment allez vous? Trouvez vous votre bonheur? D'ailleurs, il me semble que vous m'avez commandé une chemise, il y a quelque temps. Elle est prete si vous la voulez toujours.
Souhaitez vous un rafraichissement par cette chaleur?
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Boudicca écouta sa demande puis l'entraina dans l'arrière boutique, l'invita à s'assoir à une table où des biscuits trônaient déjà dans une assiette.

Rassurez vous pour la chemise. J'aurais du vous relancer bien plus tôt mais des affaires m'ont retenu et j'ai fini par oublier moi meme. J'ai eu des clients qui m'ont laissé commande sans prévenir.
Pour ces bottes, cela devraient etre plus rapide.
Souhaitez vous une tisane, un Vouvray bien frais ou de l'hydromel faite maison?

En attendant la réponse, elle prépara deux verres.
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Boudicca lui avait servi un grand verre d'hydromel qu'elle avait dégusté avec plaisir.

Je vous remercie pour votre accueil Boudicca, je reviendrais chercher ma commande prochainement.

Annabelle lui fit deux bises en guise d'au revoir et s'empara au passage d'un biscuit qui restait sur la table. Elle sourit à Boudicca en quittant l'échoppe.
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Le seul véritable voyage n'est pas d'aller vers d'autres paysages, mais d'avoir d'autres yeux.

Découvrant la Dame, Amaël sourit légèrement et salua comme de rigueur la vassale d'Ellesya. S'approchant, il répondit à sa question.

Bonjour, Dame Boudicca. Permettez que je me présente tout d'abord. Je suis Amaël du Ried, un ami de Sa Grâce la Duchesse d'Amboise. Je suis installé à Tours depuis quelques temps. Si je suis venu aujourd'hui en votre échoppe c'est pour connaître les prix que vous pratiquez. Je souhaiterais me faire confectionner un nouveau mantel.

Naelhy était blonde. Cela en disait déjà long. Mais une blonde pas très futée qui fait une rechute capillaire (entendez pas là que sa teinture prend tout de suite plus d'ampleur quand elle ouvre la bouche) c'est affligeant. Faîtes la boire et vous aurez quelque chose qui frise le dramatique. Elle n'était pas seule, si la donzelle était venue à Tours c'était dans le but de visiter une autre blonde. Et c'est donc une éclopée à sa suite qu'elle se promenait par un état des plus douteux dans les rues de la capitale de Tourraine. La blonde aux allures de Barbie l'aimait bien cette capitale, elle s'y était même déjà fait de bons amis pour passer le temps, lui restait qu'à trouver un amant mais avec la réputation qu'elle risquait d'avoir c'était sûrement pas gagner, encore une fois elle comptait sur sa bonne gueule.

«Bordel...»

Parmi tous ses indénombrables défauts la blonde jurait, le sujet avait beau être traité et retraité il semblait utile d'apporter cette précision, la Barbie jure et pas avec la classe qu'elle revendique.

«Bordel...mais comment s'fait ça? Y'a ABSOLUMENT n'aucun 'pothicaire ici...»

C'est joli 'pothicaire...ça fait 'popotame...

«Bordel...mais...ta gueule!»

Voilà quatre jours que la demoiselle à la blondeur qui grignotait manifestement le peu de matière grise qui lui restait et dont la résistance à l'alcool avait tout de décourageant, cherchait un apothicaire. Un apothicaire...un nom qui semblait presque étranger à l'oreille de certaines personnes des villes qu'elle avait traversé, non, personne ne pouvait la renseigner. C'est que cette profession lui faisait grand défaut aujourd'hui. Il lui fallait un apothicaire, voir un herboriste pour lui fournir certaines broutilles qui commençait à lui manquer, en trouver d'autre aussi. Les noms virevoltait dans sa tête, lui fallait tout son bordel, s'en était vital, et encore plus dans son état.

«L'art de la belle étoffe...On y est l'éclopée!»

Ca ne vous choque pas vous? Une blonde ivre qui n'arrive pas à dire apothicaire mais qui, en revanche sait parfaitement lire le nom d'une échoppe?
...
C'est qu'elle arrivait à entrer en plus, elle tient même la porte à sa comparse sans faute. Peut être qu'elle était lucide au fond. Evoluant dans l'échoppe sans faire attention à quoi que ce soit la môme arriva jusqu'au comptoir ou elle tapa son poing d'une manière qui se voulait autoritaire, mais qui, heureusement, passait surtout comme un gentil petit appel au commerçant.

«Du thériaque, du chanvre, de la mandragore, de la belladone et...du pavot s'il vous plait!» se baissant au dessus du comptoir elle glissa sur un ton de confidence: «Vous auriez quoi comme champignons à caractère magique à m'proposer...?»

[PS: Si vous pouviez attendre la réponse de LJ d'Enelos pour garder la cohérence, après on vous laisse virer nos blondes à loisir, par contre on vous assure pas qu'elles se laisseront faire ;) Bon jeu et merci]
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Je narre. « Elle parle. » Et généralement elle vous emmerde.

Voulant prendre commande au près d'une tisserande, il en connaissait une qui plus est qu'il la connaissait bien.
Il rentra dans l'échoppe saluant au passage les deux jeune femme.

Il se dirigea vers un comptoir ou se tenait Boudicca qui était surement entrain de travailler.
Il attendis un peu et prend la parole.

Bonjour ! Comment sa va ?

Toujours tout sourire il se retourna vers les deux jeune femmes en attendant la réponse de Boudicca.

Puis il se retourna et vit Boudicca avec une dague a la main et entendis :

Bonjour, Jérémy. Je vais bien et toi?

Il répliqua très rapidement avec toujours le même sourire :

Oui sa va mais sa irais encore mieux sans la dague...

Il fit un petit sourire et repris la parole :

Je viens pour les braies, je voulais savoir si les mesures vous convenais et savoir quand ma commande pourra être prise en compte.

Il sourit et attendis tout doucement.

Boudicca rangea vite la dague à la remarque de Jérémy, se rappelant qu'elle l'avait encore à la main. Vue l'état des deux femmes, le danger n'était précaire que pour l'étal des confections. Pas patientes et susceptibles ces deux blondes! Boudicca tenta de les rappeler.

Eh attendez! j'ai pas dit que je ne voulez rien vous donner. Il me reste quelques plantes que vous cherchez. Par contre, pour les champignons, il y en a peu en cette saison ... Vous aurez du mal à en trouver meme dans les bois ... enfin si le coeur vous dit de faire une ballade en foret ...

Puis se tournant vers Jérémy.

Les braies sont déjà bien avancées et tu fais bien de passer car comme ça tu pourrais les essayer et je pourrais corriger les derniers défauts. Ainsi, elles devraient etre pretes dès demain.
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Mokuren entrait un peu intimidée. Elle avait soignée sa mise mais cet étalement d'étoffes faisait resurgir le décalage qu'elle éprouvait à chaque fois qu'elle commençait une nouvelle aventure.
Elle vit dame Boudicca affairée au fond de l'échoppe.

Bonjour dame. Je viens confirmer ma commande pour deux animaux de peluches... des chevaux. Je sais que vous êtes occupée alors prenez votre temps. Du reste, je n'ai pas encore trouvé le moyen de les faire livrer à la maman.

Mokuren était maintenant souriante, comme pour répondre au sourire de la tisserande.

Aux dernières nouvelles, la maman était à Chinon.
Je pourrais confirmer ce soir.
Cela pourrait correspondre avec votre solution ?

Boudicca avait passé plusieurs soirées à se consacrer à la commande particulière de Mokuren. La forme des chevaux étaient assez complexe à réaliser surtout sans patron pour avoir une idée de base. Elle avait tenté certaines formes qu'elle avait finalement démonté faute de donner un résultat satisfaisant. Enfin, les deux chevaux était prets.





Il en restait plus qu'à prévenir Mokuren. Boudicca rédigea une lettre rapide pour la prévenir.

J'ai modifié la deuxième image pour ne plus y voir l'adresse du site initial.
Poison

(Ok merci Poison j'avais cru la supprimer avant l'envoi. Pardon )
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Bonsoir, damoiselle. Je suis ravie que ces peluches vous conviennent. Il n'y a pas d'inconvénient à rajouter cette jolie peluche puisque ce sera pour la meme ville.
Bien il ne reste plus qu'à prévenir le porteur de colis et lui indiquer le lieu de livraison.

Elle sourit.
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Boudicca achevait ses préparatifs de voyage quand elle entendit une voix familière.

Ah ! Bonjour damoiselle Juliette! Comment allez vous? Eh bien ... j'ai fini ce que j'avais à faire mais si cela vous dit. Nous pourrions nous promenais en campagne pour compléter ma récolte de plantes puis nous prendrions la route de Loches?
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Boudicca sourit surprise par l'enthousiasme insouciant de la jeunesse. Elle prit son baluchon, ferma sa porte et elles prirent la direction de la porte de la ville en direction de Loches.
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......
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[img]http://imageshack.us/photo/my-images/121/paysans01.png/[/img]

Dure journée de travail, fatigue chronique, mésentente avec ses amies. Boudicca rentra renfrognée chez elle bien décidé à ne plus se montrer. Elle en avait assez d'entendre parler d'un sujet perpétuel de discorde: Nessty. Celle qui l'avait privé de son fiancé Senti, se permettait de dénigrer tout ce qui ne lui convenait pas. Elle était déçue par ses amies, lui donnant, depuis le retour de certaines, de n'etre plus la bienvenue dans leur groupe. Elle était écoeurée, triste, malheureuse. La rencontre avec la jeune Juliette lui avait redonner un peu d'espoir mais elle sentait qu'elle finirait par perdre aussi son amitié. La jeune femme se coucha le coeur lourd, se blottissant près de Kaelig et de ses deux faucons.
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Boudicca, ayant retrouvé le calme de son échoppe après l'élection de son frère au rang de duc de Touraine, s'activait à un établir un inventaire détail de ses fournitures, étoffes brodés ou non, laines teintes de divers couleurs, quand la clochette de la porte retentit. Elle se rendit dans la partie publique de l'échoppe où se tenait un jeune homme qu'elle ne connaissait pas.

Bonjour messire. Que puis je pour vous?
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Boudicca justement en lplein inventaire, avait retrouvé un mantel parmi quelques robes. L'étoffe était de belle et riche qualité et la jeune femme songeait qu'il conviendrait au jeune seigneur.

Eh bien, j'effectue en ce moment un inventaire et j'ai justement retrouvé un mantel qui pourrait convenir à messire Amael. Pour le prix, il serait de 265écus.
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Boudicca ne put retenir un sourire à la vue du visage illuminé du jeune homme mais il s'effaça vite pour afficher un légère moue d'étonnement quand elle constata qu'il lui tendait une bourse bien trop conséquente. Elle faillit refuser le trop perçu mais elle songea qu'elle risquait de vexer son client ce qu'elle ne voulait point.

Vous remercierez messire Amael pour sa générosité, messire. Je vais donc vous préparer le mantel.

Boudicca se rendit au fond de la boutique et en ramena un mantel à l'étoffe soyeuse relevée de ci de là par quelques broderies qu'elle présenta à Ludwig. Puis, elle le replia et l'enveloppa d'une étoffe protectrice.



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Boudicca avait fermé sa boutique plus tot qu'à l'accoutumée, grand événement oblige. De tout façon, le chaland a toujours la possibilité d'accès par l'arrière de l'édifice. La jeune femme s'affairait à préparer un bon repas et surtout un bon gateau pour son petit prince qui fêtait ce jour son deuxième anniversaire. Elle envisagea de demander à son amie boulangère, Hermine, pour le gateau mais cela faisait des semaines qu'elle ne l'avait vu ou croisé derrière son fourneau. Boudicca se demandait quand elle l'a reverrait et si Hermine passerait partager l'événement avec eux. Elle se demandait qui viendrait d'ailleurs ... Elle soupira en y songeant tant que le gateau prenait forme tandis que Kaelig s'amusait avec les faucons babillant quelques mots.
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Boudicca se bagarrait plus qu'elle ne pétrissait sa pâte tandis que Kaelig se transformait en petit bonhomme blanc quand quelqu'un frappa à sa porte. Elle se présenta à la porte offrant à l'arrivant un bien étrange spectacle, ainsi couverte de farine.



Oh bonjour Juliette. Entre vite ! excuse un peu le désordre ... la confection d'un gateau est une rude épreuve ...
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Boudicca sourit à la plaisanterie de sa filleule.

Hum ... bien possible que ce soit un peu des deux. L'an dernier j'avais demandé à Hermine de m'aider dans cette tache mais là, je dois faire cela seule ...

Le jeune femme observa avec attention le présent de Juliette. C'était là une bien jolie barque et un peu grande pour un petit garçon de 2 ans mais bientot Kaelig serait à meme de l'utiliser dans quelque temps. Sa mère aurait toujours une appréhension. Boudicca évitait le plus possible de s'approcher de l'eau depuis sa glissade dans la Loire à la fin de l'hiver.

Je te remercie pour ce cadeau. Cette barque est vraiment très belle.

Juliette enchainant rapidement sur la sujet qui semblait la préoccupait, Boudicca l'écouta attentivement, lui souriant pour la mettre à l'aise et la rassurait. Son sourire s'effaça lentement au fur à mesure de l'explication de sa filleule. La jeune femme ne pouvait indéniablement confirmer les doutes de Juliette, connaissant les symptomes pour les avoir connu et de par ses connaissances médicales. Elle faillit s'étouffer à cette nouvelle. Une lueur de tristesse passa dans ses yeux. Ainsi, Juliette devrait vivre ce qu'elle avait vécu. Elle espérait que le père de cet enfant saurait mieux reconnaitre ses responsabilités et puis Juliette était encore si jeune à peine sorti de l'innocence où elle était cloitrée depuis l'enfance. Boudicca s'en voulait un peu de ne pas l'avoir mis mieux en garde.

Juliette ... cela ne fait aucun doute ... tu es bien enceinte ... Il en te reste plus qu'à prévenir le père ...

Elle la regarda songeuse pensant à l'avenir de Juliette et de cet enfant à venir conçu hors mariage.
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Boudicca ne put retenir un imperceptible sursaut au nom d'Anthoyne bien qu'elle connaisse l'affection de la jeune femme pour lui. Elle lui sourit.

Il est vrai qu'Anthoyne s'est montré plutot sous son mauvais jour avec toi ces derniers jours mais je ne pense pas que face à cet événement particulier, il fuira ses responsabilités. Je pense que tu auras plus de chance que moi sur ce point là. Par contre, je me demande comment cela sera perçu par son illustre famille ... mais la connaissant, il ne devrait pas de grand souci de ce coté là ...
La vie, ces derniers temps t'ont mis un bon coup de pied au derrière ! Mais j'ai mas part de responsabilité dans l'affaire. J'aurais mieux du te mettre en garde et t'éviter de me prendre en exemple sur ce point ... hum ...
Tu vas passer par des mois difficiles et par la suite par des moments de ravissements. Rassure toi, tu ne seras pas seule pour affronter cela. Je t'aiderais de mon mieux.

Mais tu as raison, il temps de s'occuper de ce gateau qui part à vau-l'eau !

Contemplant le gateau bancal et inachevé, Boudicca soupira.

Dis moi, sais tu comment je peux rattraper un gateau raté et bancal? peut etre vaudrait il mieux en refaire un ... Qu'en penses tu?
Comment vois tu une fete d'anniversaire?
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Paien ... hum peut etre ... mais je trouve dommage de pas marquer le coup et puis cela offre l'occasion de manger un peu mieux que d'habitude. Enfin, de savourer un délicieux gateau! Je confesse, je suis un peu gourmande! Mais qui ne l'est pas !

Elle sourit. Juliette semblait oublier pour le moment ses soucis. Il serait bien temps de lui laisser un peu de répit.

Tu as raison, ce gateau est bien trop grand pour 3 personnes. Deux tartes au fruits seraient mieux ... et plus simple à faire. Surtout que j'ai une jolie volaille rotissant sur le feu ainsi que ses petits légumes de saison. Tu ne peux pas me laisser seule avec Kaelig pour déguster cela ! Meme s'il est possible que mes deux frères, Altaiir et Aragorn, se pointent bien que j'en doute.

Au fait, tant que j'y pense! Je viens de terminer ma dernière leçon du séminaire Saint Louis à l'archeveché de Tours. Cela t'intéresserait de venir? La date n'est pas encore fixé pour le moment.

Boudicca sortit deux telles vernissées (grand plats en céramique d'époque médiévale), une mesure de farine, un pichet de lait, des oeufs, tout le nécessaire pour faire une tarte en somme tout en écoutant les explications de Juliette sur une jeu.

Oh je vois ce dont tu parles. Il s'agit de colin-maillard! Mais il faudrait qu'on soit un peu plus nombreux pour cela Kaelig risque de vite se fatiguer de ce jeu. Mais par contre, j'avais pas penser que ma barque pourrait se transformer en une jolie baignoire et accueillir un futur marinier en culotte courte et sa petite barque !
Sinon prete pour un concours de la meilleure tarte?

Boudicca profita de l'occasion pour jeter une petite poignée de farine sur Juliette.

Quels sont ces talents que cachent ma filleule?
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[Le revoila, le Vaisneau!!!]

Un voiture tirée par deux chevaux pur race, hongre magnifique et grandiloquent comme leurs maitre, cahoté et secoué sur cette banquette étoffée et luxueuse à souhait...
Un valet tiens les rênes, tandis que l'autre, assis à son côté, attend anxieux le point d'arrivé, où il ferait descendre le terrible baron d'Ittres...

A l'intérieur de la dite voiture, un jeune garçon, 12 ans à peine pestifère contre les pavés au sol qui font tremblés les mains du jeune homme tout à l'écriture d'un poème de sa création...Quand la fiole d'encre tombe au sol, tachant ses sublime chausses, c'est la goute de trop, qui fait hurler notre jeune noble...

Sttttoooooopppppp!!!!!!!

Arrêt immédiat de la diligence et apparition du valet à la porte qui vient s' enquérir des raisons du soudain courroux du jeune baron...Une grimace au visage.

Voyez donc l'état de mes chausses!!! Prévenez le conducteurs que si il ne fait pas plus attention à sa conduite, je vais le faire rosser présentement!!!

Petite moue de réflexion sur le visage encore légèrement enfantin du blondinet en chef...

Trouvez moi une échoppes de tisserand au plus vite! J'en fait une question d'urgence!!

La voiture se remet en route, doucement, un soupire de résignation franchit les lèvres d'Enguerrand...

[ Cinq minutes plus tard]

Voila notre convoi qui s'arrête devant une dite échoppe, la porte de la voiture ouverte, le blond baron daigne en descendre, une moue agacée sur le visage...Regard vers le conducteur qui n'a pas bouger de sa place.

Vous! Restez ici et ne bougez sous aucun prétexte, que vous soyez prêt à partir à mon retour, ou il vous en coûtera plus qu'une simple correction...Suis-je clair???

Réponse positive du principal intéressé et voici le garçonnet qui pénètre dans le magasin, valet à sa gauche...
S'avançant d'un pas assuré vers la tenancière des lieu, De Vaisneau s'exclame, malgré son jeune age, d'une voix distincte et claire:

Bonjour, voyez l'état de mes chausses, j'aimerais que vous fassiez quelque chose, au plus vite je vous prie...Votre prix sera le miens, pourvu que vous ne me preniez pas pour un benêt que je ne suis pas...

S'était chose dite, et il était tout bonnement normal dans la caboche du noble blond que la tenancière traiterez sa demande de suite...
Il laisse son regard dérivé vers la femme, dons la mise plus que correcte, laissait entre-apercevoir des ascendance noble...Certes elle était plus vieille que lui, mais il était de bon aloi de lier des liens avec tout noble qu'il soit, si il était intéressent, bien sûr..

Enguerrand de Vaisneau, Baron d'Ittres, je ne sait si nous nous sommes déjà croisés...
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Soupire lasse...Attendre jusque mercredi...Mercredi???? Mazette, 3 jours avec des chausses couvertes d'encre...
Il en avait besoin séant, maintenant, ses nobles pieds ne pouvant foulés la terres dans des chausses souillées...Ou allez le monde..??
Non ce n'était pas possible, il laisse son regard détailler la noble dame de haut en bas...Avant de répondre:

Il semblerait que je me soit mal fait comprendre, j'ai besoin de ces chausses séant...Sinon, je n'ai qu'à retourné au domaine pour en changer, je ne suis point le gueux du coin...

Ceci lancé d'un ton condescendant, le jeune baron affirmait ici sa supériorité par son nom et par son titre..

Alors soyez aimable, faites quelque chose, ou alors indiquez moi l'échoppe d'un collègue à vous qui saura répondre à ma demande..

Petit sourire suffisant du garçonnet...Certes il était jeune, mais il savait ce qu'il voulait, la seule chose qui le sauvait néanmoins, était son minois irrésistible....Merci maman, merci papa...
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Décidément, la jeune femme ne semblait pas comprendre ce qu'il désirait...Et le blond lui commençait sérieusement à s'empourprer de colère...Un regard furieux pour la jeune femme, le baron d'Ittres s'exclame:

Ma foi..Vous ne devez pas comprendre le François...L'Anglois alors?

Il était lasse, très lasse...

Je les veux maintenant...Maintenant!!! Ce n'est pas compliqué pourtant!!!

Et voila, sa patience, bien que moindre était arrivée à son terme, et lui, le grand Enguerrand de Vaisneau ne pouvait en souffrir plus...D'un claquement de doigt sec, il demande au valet de lui ouvrir la porte, tandis qu'il s'exclame:

Fort aise, autant rentré au domaine, mardi mais je rêve, mardi...

Le voila qui sort, claquant la porte, enfin demandant à son valet de le faire, tandis qu'il prend place dans le carrosse prévu à cet effet...
Trente secondes plus tard, il part au trot, sous les cris maintenant inaudible, du De Vaisneau, piquant une crise...
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Cally venait d'arriver à Tours et son amour se reposait. Elle était descendu en taverne pour tromper l'ennui. Une charmante jeune femme avait proposé de vister la ville. Curieuse, Cally avait sauté sur l'occasion.
Son guide semblait avoir besoin de s'occuper...
Elles rentrèrent dans une boutique d'étoffe. Cally rêvait de bottes en priorité mais la vue de ses pièces de tissus chatoyantes la ravirent.
J'aimerais beaucoup ce tissu blanc, on dirait un nuage de douceur, pour un col.
Cally caressait le tissu, quand son regard fut attiré pas un tissu moiré rouge.
Oh une cape avec ce tissu serait une merveille!
Le tissu prenait vie dans ses mains...
Et vous? quel tissu vous sortirait de vos pensées?

Le soupir et le ton de la voix de la guide était éloquant
Quel est votre envie du moment? Que vous est il arrivé pour que votre état âme soit si sombre?
Cally se mélait de ce qui ne la regardait pas mais elle ne pouvait s'empécher d'essayer d'apporter du baume au coeur des personnes qu'elle croisait.

Cally lui sourit
Je ne suis nullement offensée par vos propos.
Elle marqua une pause pour réfléchir avant de répondre
Non, je ne suis pas sujette au vague à l'âme plus aux éclats et si j'ai une baisse de moral mon chéri sait me redonner le sourire.

Boudicca entendant papoter dans sa boutique s'avança.


Bonjour, Mokuren et dame. Enchantée de faire votre connaissance. j'espère que vous faites bon séjour en notre ville.
Pour un col avec une robe rouge, je verrais plutot une couleur sobre, pour contraster avec le rouge, comme du noir. Quoique du blanc serait joli aussi ...
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Rentrant enfin, après une bataille de boules de neige épique, Boudicca entreprit de montrer les joies de la neige à son jeune fils qui regardait émerveillé de la fenetre les petits flocons voltigés puis se posés délicatement sur le sol.
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La solitude l'a gagné de plus en plus, sortant rarement de son échoppe où jusque pour se rendre à Vouvray ou Amboise, passant le semaine aux Roches Saint Quentin, passant dans les rues de la ville pour acheter juste ce qui lui fallait.
Ses amis et proches disparaissent les uns après les autres: Hermine et Juliette parties sur les routes du royaume. La politique lui avait laissé un gout amer. Rien ne changeait dans ce milieu: coups bas, querelles, diffamations, insultes. Elle préfèrait s'éloigner de tout cela, ni trouvant plus grand intérêt.
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Boudicca rangea quelques étoffes qu'elle venait de recevoir quand Zebracolor entra.

Oh!! bonjour Zebra! Quel plaisir de te revoir à Tours. Je vais bien merci mais c'est plutot à toi qu'on devrait demander cela après l'attaque de ton armée. Comment va ta blessure?

La jeune femme l'invita à prendre place dans l'arrière boutique. Elle lui servit une assiette pleine de biscuit et un verre de Vouvray.


Il me semble avoir aperçu Lilouz au tribunal. Je suis heureuse d'apprendre qu'elle soit de retour du couvent. Mais, quelque chose ne va pas entre vous deux? Elle paraissait bien triste ...
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Enfin, les beaux jours arrivaient promesse d'un renouveau. Boudicca se sentait revivre, tel les bourgeons qui commençaient à éclore de ci de là. L'hiver avait été particulièrement rude et le jeune femme avait eu quelques difficultés à y survivre. Elle espérait un temps plus clément pour cet été. De nouvelles, des retrouvailles ... qui sait ce que l'avenir réserve !
De nouvelles têtes avaient fait leurs apparitions sur Tours ce qui redonnait un peu de vigueur nouvelle à la ville. Elle espérait que cela persisterait. Le souvenir des animations avec son amie Hermine lui revinrent en mémoire.
Il était temps de sortir pour entretenir le jardin pour accueillir les premières plantes et fleurs.

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Rangeant les derniers lots de soierie qu'elle avait reçu, Boudicca entendit sa porte grincer. Elle se rendit dans la boutique pour accueillir le client potentiel.

Oui, je suis là! Bonjour messire! Que puis je pour vous?

Portant une robe à traine dans les bras pour l'installer en vitrine, la jeune femme ne reconnut pas le visiteur.
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Boudicca déposa sur un portant son précieux objet pour mieux observer l'homme. Son visage lui semblait familier mais elle n'arrivait pas à se souvenir.

Des braies? Mon prix est de 75 écus pour cet article. Quel est votre nom que je prennes note de votre commande messire?
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Boudicca dévisagea un peu l'homme de façon peut etre un trop gênante.

Jérémy, dites vous? Hum ... j'ai bien connu une personne de son nom, il y a quelques temps mais elle a disparu. Serait ce vous? Vous lui ressemblez étrangement.
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Boudicca lui sourit.

Je me disais bien ! Alors, vous remontez une équipe de soule sur Tours? qu'etes vous devenu depuis tout ce temps?

Hum pardon. Je suis peut etre indiscrète. Pour vos braies, j'en ai en stock si cela vous convient.
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longtemps que nostre vagabond n'etait pas revenu sur Tour.

c'est avec sa legendaire timidité qu il entrepris de pousser la porte de l'echoppe de Boudicca.

il fit bien evidement grincer le gond de la porte. passa la tete a l'interieur ..puis . ne voyant personne referma celle ci ... et resta dehors

il pris sa plume et ecrivis juste un petit mots qu il glissa sous la porte

"dame boudicca

j etait de passage et je me suis permis de venir vous saluer

Delilah vagabond, d'humeur vagabonde "

puis il repris son chemin, et couru pour allez rejoindre Rico qui l'attendait et a qui il fit un sourire

... c'etait il y a deux ans de ca .. dame boudicca lui avait donnez son premier baiser

Il était temps pour Boudicca de ressortir sa vieille barque pour une remise en état après ce rude hiver. Elle n'avait pas l'intension dans l'immédiat de s'en servir mais sait on jamais! Elle serait peut etre bien utile en ce temps de guerre possible. Elle passa la journée: nettoyant de fond en comble, calfatant les petits trous puis repeignant au goudron pour l'étanchéité.
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Boudicca déjeunait tranquillement avec Kaelig quand la porte de la boutique tinta. Finissant rapidement sa tartine, elle s'y rendit prestement.

Bonjour, messire. Bienvenue à L'art de la belle Etoffe. Que puis je pour vous?
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La jeune femme sourit.

Je vois parfaitement ce que vous recherchez. C'est un article peut demander et fait sur commande. Enfin, pour ma part. Car il demande une grande quantité de matière.
Je n'en ai pas actuellement en stock. Si ce n'est pas trop urgent, je peux vous le confectionner. Il faut que vous sachiez qu e nous sommes en temps de guerre et que j'ai beaucoup de mal à trouver laine et peaux au marché.
Concernant le prix pour cet article, il faut compter 270 écus.
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La jeune femme prit note de la commande.

Vous n'avez rien à verser pour le moment. Je vous préviendrais dès que l'article sera pret et nous pourrons ainsi convenir d'un jour et d'une heure pour la vente. Par contre, le délai sera long et vous prie de m'en excuser. Cette demande beaucoup de fourniture même en étant sans fioriture. Un peu d'aide d'Aristote pour trouver laine et peau ne serait pas de refus j'avoue.

Boudicca sourit timidement. Son stock de laine et de peau était quasi nul. Elle espérait que son mouton pourrait remontait cela.
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Oh bonjour! en effet, j'ai eu les fournitures plus tot que prévu et un report de commande.
Ainsi, voici votre robe prete.

La jeune femme lui présente l'article.
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Vendange précoce oblige au domaine de Vouvray, Boudicca s'était faite plutot absente de sa boutique. Sans compter le petit séjour imprévu au domaine de Rigny Ussé. La canne l'aidait encore bien dans ses déplacements. La jeune femme avait tenté quelques pas dans sa cuisine sans mais la douleur fut encore bien fulgurante. Avait elle bien fait de s'inscrire aux joutes de la Saint Michel au Lavardin ? Une chose est sure: elle éviterait les folies cette fois ci !
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Satureia, qui errait dans les rues de Tours à la recherche de ses souvenirs perdus, reconnu une vitrine....
Elle y vit de belles étoffes et soieries.... De jolies robes ornaient des bustes de paille, des jupons plus modestes également..... quelques braies ça et là....
A cette agréable vision, elle pensa que le logis de sa marraine devait se trouver ici....

Cela faisait si longtemps... Et si la marraine ne reconnaissait point la filleule?
Dubitative Satureia s'approcha des vitres à en presque coller son nez dessus....

Aucun bruit ne provenait de l'intérieur de la boutique, elle semblait aussi calme que les ruelles turonnes... Boudicca estait-elle en sa demeure?

Satureia s'approcha alors de la porte d'entrée, posa sa main ur la poignée... Elle reconnu la forge du bouton, son aimé avait du refaire cette porte pour une raison quelconque....
Il fallait qu'elle aille à la forge, voir si elle était comme elle l'avait laissé avant d'aller chez les soeurs....
Satureia sortit un parchemin, celui qu'elle emmenait partout avec elle pour noter les choses importantes qu'elle avait peur d'oublier......

Alors qu'elle écrivait elle n'entendit pas qu'on s'approcha d'elle...
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

Satureia sentant la main de quelqu'un se poser sur son épaule sursauta et lacha parchemin et plume, non sans pousser un cri strident de frayeur.

Lorsqu'elle se retourna, elle reconnu Boudicca, sa marraine.
Elle n'avait pas changé, égale au souvenir qu'elle avait d'elle.

Elle lui offrit un large sourire et accepta sa poposition d'entrer. Elle ramassa ses précieuses feuilles et sa plume. Elle enfourna le tout dans sa besace.
Répondant à l'invite de la tisseranne, Satureia entra dans l'échoppe.
L'intérieur était toujous aussi beau, elle se remémora les moments qu'elle avait passé à rêver aux vetements qu'elle ne pourrait jamais s'offrir....

Satureia défesant son mantel, commenca à lui raconter son aventure des derniers mois.
Le temps qu'elle avait passé chez les soeurs, la mère supérieure mourante les ayant quitté au matin du printemps.... La route qu'elle avait repris pour rentrer à Tours..... Et l'accident de charette qui lui fit oublier teste, vie et lui obligea force d'errance dans les rues d'une ville tourangelle.....A ne plus reconniatre le quidam... entendre des noms familiersmais.... Peut importait, elle avait son fidèle parchemin mémoriam..... Et puis le jour où sont aimé la reconnu et la fit rentrer à Tours......
Qu'elle épopée fantastique lui racontait-elle là, jusqu'à ce qu'elle lui dise que son aimé était blessé à la guerre et qu'elle l'attendait d'un jour à l'autre en cette bonne vieille capitale........

Assez parlé de moi! Et vous quoi de neuf pour vous ma chère, comment allez vous?
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Satureia
Habitante de Tours
Admiratrice de coquelicots
Amoureuse de l'intendant du verger turon
Vitrioleuse à ses heures...

A force de passer ses nuits à surveiller les remparts de Tours et voir ses compagnons tombés les uns après les autres pour finalement voir sa ville prise d'ignominieuse façon, Boudicca avait oublié de préparer l'anniversaire de son fils. Ces Berrichons et le Ponant lui payeront cette forfaiture!
Eux qui prône le retour à l'opulence de façon honteuse et trompeuse alors que le marché reste vide. Eux seul se remplisse gracement l'estomac en pillant marché et le peu de reste de la marie. La jeune femme apprit dans la journée que son frère s'était révolté contre la mairie félonne de cette Berrichonne nommée Ouf!. Quelle idée de se révolter ainsi seul! Elle comprenait bien son agissement mais il aurait bien fait de se renseigner avant! Elle espérait que son jugement ne serait point trop sévére mais cela était bien utopique ...
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Entendant une voix familière dans sa boutique, vint voir aux nouvelles.

Oh bonjour Will! Que puis je pour toi et par ce temps de froidure?
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Une chemise? J'en ai une en stock qui pourrais te convenir.

La jeune femme se rendit au fond de la boutique et revint avec un paquet. Elle déplia le tout et présenta une chemise à Will.
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Kiklan poussa la porte de la boutique, en même temps se fit entendre le son de la clochette indiquant sa présence. Un homme était déjà là, il se mit derrière lui et attendit son tour. Comme il finit d'annoncer sa commande, Kiklan s'avançat de quelques pas prit la parole:

Bonjour, j'aimerais commander un habit pour l'hiver, un mantel bien chaud. N'ayant rien vu de tel sur le marché je suis venu voir s'il y en avait ici...

Il jeta un oeil aux articles exposés en attendant...
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Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!

Quelqu'un vint se présenter à eux tout en disant:

Bonjour messires! Le marché est en effet bien maigre suite à la guerre. il me reste très peu de laine. Je peux vous renvoyer vers mon confrère JeremI pour les braies.
Pour le mantel, le délai sera beaucoup plus long car il me semble beaucoup de laine et de peaux ... pour les bottes, je peux mis mettre aujourd'hui et vous les aurez demain.

Concernant les prix, la chemise coute 120 écus, les bottes 85 écus, le mantel 265 écus. Pour les braies, je pense que JeremI doit les faire à peu près comme moi à 75 écus.

Petite grimace interieure, il n'avait pas la somme requise...

Mince! Je suis vraiment désolé dame... mais étant un soldat je ne puis rasembler cette somme... Je n'est pas tant d'argent sur moi...
Je vais devoir trouver autre chose pour me rechauffer cet hivers...
Encore désolé du dérangement.

Il salua et sortit de la boutique...
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Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!

Il n'y a aucun mal messire. Je me doute que la solde de soldat soit bien maigre en ce moment. Je peux vous offrir cette étoffe pour vous en servir de cape en attendant (de manière RP).

Boudicca lui tendit une étoffe de laine puis se tourne vers le second homme.

Je vous garde les bottes de coté, messire et pour la chemise j'en ai une en stock.
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Bonjour Madame. Voila, je vais commencer par l'essentiel à savoir une braie et une paire de bottes. Pouvez vous m'envoyer un pigeon quand ce sera prêt?
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La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie.

A peine rentré de son périple portuesque, le baluchon trainant encore dans la boutique, Boudicca entendit la clochette de la porte retentir.

Oh bonjour Dimytry. ah bien, j'en prends note! Le problème c'est aussi un autre tisserand actif mais je ne doute pas que notre maire trouvera une solution. Si vous avez des questions pour un meilleur rendement je pourrais vous aider étant bergère également.
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Cette semaine a été riche en émotion: le retour de son filleul et de sa compagne Lily, un renflouement de la maréchaussée, l'anoblissement d'amis de valeur. Seul bémol, des tavernes bien vides ...
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