l'art de la belle étoffe-échoppe de Boudicca

Juliette n'aurait manqué l'anniversaire du petit pour rien au monde! Estomac barbouillé ou pas, elle y était! Elle passa par la boutique pour s'assurer que Boudi était de retour chez elle ; constatant celle-ci fermée, ses pas bifurquèrent instinctivement vers l'arrière de la bâtisse, petit présent dans les mains.

Arrivée à la porte d'entrée de Boudi, elle toqua, attendant patiemment que sa marraine lui ouvre.
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Boudicca se bagarrait plus qu'elle ne pétrissait sa pâte tandis que Kaelig se transformait en petit bonhomme blanc quand quelqu'un frappa à sa porte. Elle se présenta à la porte offrant à l'arrivant un bien étrange spectacle, ainsi couverte de farine.



Oh bonjour Juliette. Entre vite ! excuse un peu le désordre ... la confection d'un gateau est une rude épreuve ...
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Lorsque Boudi se présenta dans l'embrasure de la porte,couverte de farine jusqu'au bout du nez, la jouvencelle, suprise, ne pu réprimer un petit gloussement.

-Eh bien! La farine te sied à merveille chère marraine! Je me demande seulement si tu fais un gâteau ou si tu as un combat avec celui-ci!

Elle lui décocha un petit sourire espiègle puis appela le petit pour lui souhaîter joyeux anniversaire et surtout, lui donner son présent. Elle lui fit une petite bise sur la joue, qu'il essuya bien vite du revers de la main en grimaçant, ce qui amusa la jouvencelle. Elle lui tendit le présent en lui expliquant que c'était une petite barque en écorce qu'il pourrait faire voguer doucement sur un plan d'eau et qu'il pourrait même y insérer des petits bonhommes en bois dedans pour les faire naviguer.




Elle se tourna ensuite vers Boudi en esquissant une petite moue. Elle s'éclaircit la voix puis, hésitante, osa aborder le sujet avec sa marraine

- Dis Boudi, je sais que ce n'est pas la journée rêvée pour aborder le sujet mais comme tu es la seule médicastre que je connaisse... et de surcroît ma marraine...

Juliette pris une brève pause puis, se plaça de biais, plaquant la jupe de sa houppelande sur son ventre, laissant entrevoir un petit renflement qui n'y était pas auparavant, elle enchaîna

- Je crois que j'ai fait une bêtise ... Je n'ai pas été malade, par contre cela fait des semaines que j'ai l'estomac barbouillé. Je croyais que c'était le baptême jusqu'à ce que je réalise qu'il y avait bien quelques lunes que je n'avais pas eu ...enfin tu sais... les saignements...

Juliette regardait sa marraine en plissant le nez, attendant son verdict
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Boudicca sourit à la plaisanterie de sa filleule.

Hum ... bien possible que ce soit un peu des deux. L'an dernier j'avais demandé à Hermine de m'aider dans cette tache mais là, je dois faire cela seule ...

Le jeune femme observa avec attention le présent de Juliette. C'était là une bien jolie barque et un peu grande pour un petit garçon de 2 ans mais bientot Kaelig serait à meme de l'utiliser dans quelque temps. Sa mère aurait toujours une appréhension. Boudicca évitait le plus possible de s'approcher de l'eau depuis sa glissade dans la Loire à la fin de l'hiver.

Je te remercie pour ce cadeau. Cette barque est vraiment très belle.

Juliette enchainant rapidement sur la sujet qui semblait la préoccupait, Boudicca l'écouta attentivement, lui souriant pour la mettre à l'aise et la rassurait. Son sourire s'effaça lentement au fur à mesure de l'explication de sa filleule. La jeune femme ne pouvait indéniablement confirmer les doutes de Juliette, connaissant les symptomes pour les avoir connu et de par ses connaissances médicales. Elle faillit s'étouffer à cette nouvelle. Une lueur de tristesse passa dans ses yeux. Ainsi, Juliette devrait vivre ce qu'elle avait vécu. Elle espérait que le père de cet enfant saurait mieux reconnaitre ses responsabilités et puis Juliette était encore si jeune à peine sorti de l'innocence où elle était cloitrée depuis l'enfance. Boudicca s'en voulait un peu de ne pas l'avoir mis mieux en garde.

Juliette ... cela ne fait aucun doute ... tu es bien enceinte ... Il en te reste plus qu'à prévenir le père ...

Elle la regarda songeuse pensant à l'avenir de Juliette et de cet enfant à venir conçu hors mariage.
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Juliette regardait sa marraine, d'un air dépité, pourtant point étonnée qu'elle lui confirme sa grossesse. Elle laissa échapper un profond soupir, témoignant de sa résignation

-Oui je sais que je vais devoir parler rapidement à Anthoyne. Mais... vu la lâcheté dont il à fait preuve jusqu'à présent, il aura certainement une plus grand propension à prendre ses jambes à son cou plutôt que d'assumer la bêtise que nous avons pourtant faite ensemble et dont il est l'instigateur en fait.

Réfléchissant un bref instant, elle pousuivit

-Tu sais, secrètement, j'espère quand même qu'il ne réagira pas en goujat et m'apportera un certain soutien, ne serait-ce que moralement.. mais j'avoue anticiper grandement sa réaction lorsque je lui en ferai l'annonce. Boudi, comment pourrais-je être mère? Je viens à peine de découvrir que je suis une jeune femme et non une môme!

La jouvencelle regardait sa marraine, un brin désemparée

-Enfin, j'assumerai comme j'ai toujours fait, en espérant que cela me guérira de mon penchant pour les taciturnes.

Juliette prit une bonne inspiration, tentant de se resaisir émotionnellement, puis, arborant un léger sourire forcé ...

-Bien, n'en parlons plus, me voilà bien au fait de ma situation et après tout, je suis ici pour l'anniversaire de ce petit chéri!

La donzelle se pencha sur Kaelig, l'entourant de ses bras, pour le chatouiller et le couvrir d'une volée de bisous sur son cou, telle une attaque surnoise, pas bien vilaine il faut dire, à laquelle il répondit dans un éclat de rire et un gigotement frénétique tentant de s'extraire de sa poigne.

Relâchant son étreinte sur le petit et relevant la tête en direction de Boudi, elle lui dit

-Bon ! Puis-je te donner un coup de main pour ce vilain gâteau qui te donne tant de mal?
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Boudicca ne put retenir un imperceptible sursaut au nom d'Anthoyne bien qu'elle connaisse l'affection de la jeune femme pour lui. Elle lui sourit.

Il est vrai qu'Anthoyne s'est montré plutot sous son mauvais jour avec toi ces derniers jours mais je ne pense pas que face à cet événement particulier, il fuira ses responsabilités. Je pense que tu auras plus de chance que moi sur ce point là. Par contre, je me demande comment cela sera perçu par son illustre famille ... mais la connaissant, il ne devrait pas de grand souci de ce coté là ...
La vie, ces derniers temps t'ont mis un bon coup de pied au derrière ! Mais j'ai mas part de responsabilité dans l'affaire. J'aurais mieux du te mettre en garde et t'éviter de me prendre en exemple sur ce point ... hum ...
Tu vas passer par des mois difficiles et par la suite par des moments de ravissements. Rassure toi, tu ne seras pas seule pour affronter cela. Je t'aiderais de mon mieux.

Mais tu as raison, il temps de s'occuper de ce gateau qui part à vau-l'eau !

Contemplant le gateau bancal et inachevé, Boudicca soupira.

Dis moi, sais tu comment je peux rattraper un gateau raté et bancal? peut etre vaudrait il mieux en refaire un ... Qu'en penses tu?
Comment vois tu une fete d'anniversaire?
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Juliette la remercia pour son soutien mais n'extrapola point sur Anthoyne, désirant ne plus y penser pour l'instant. Elle écarquilla les yeux lorsqu'elle lui demanda conseil à propos du gâteau et des fêtes d'anniversaire

- J’avoue que je ne sais trop ! En fait, chez moi , mon oncle disait toujours que c’était mal vu de fêter les anniversaires, un truc de païens qui disait alors du coup, nous n’avons jamais fêté cela !

Elle haussa les épaules ne sachant trop la signification de ce qu'elle venait de répéter mot pour mot, du discours de son oncle.

- Mais assurément qu’il faut un gâteau… peut-être de moins grande envergure !

Elle rigola doucement en contemplant le gâteau de type presque bancal

- Il faut des jeux aussi je trouve, sinon ce sera ennuyant pour le petit ! C’est pourquoi je croyais que nous pourrions prendre le jouet que je lui ai offert, emplir ta bassine… j’imagine que tu en possèdes une ? et jouer avec dedans en y déposant des petits bonhommes s’il en a. Ça pourrait l’amuser un moment. Il est bien trop petit pour qu'il aille le faire voguer sur le rivage de la Loire, c’est bien sûr !

Son expression change d’un coup, comme si elle avait été foudroyée subitement

-Oh ! mais j'y pense! L’autre jour, près de la fontaine, il y avait des enfants qui y jouaient. Celui au milieu avait les yeux bandés et tentait d’attraper, ainsi aveuglé, les autres enfants qui lui tournaient autour en riant. Ils semblaient avoir beaucoup de plaisir en tout cas !

Reposant son regard sur le fameux gâteau en esquissant une petite moue

-Pour ce qui est du gâteau, j’avoue que ce n’est malheureusement pas ma force , disons que je possède bien d’autres talents avant celui-ci !

Elle sourit doucement en la regardant
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Paien ... hum peut etre ... mais je trouve dommage de pas marquer le coup et puis cela offre l'occasion de manger un peu mieux que d'habitude. Enfin, de savourer un délicieux gateau! Je confesse, je suis un peu gourmande! Mais qui ne l'est pas !

Elle sourit. Juliette semblait oublier pour le moment ses soucis. Il serait bien temps de lui laisser un peu de répit.

Tu as raison, ce gateau est bien trop grand pour 3 personnes. Deux tartes au fruits seraient mieux ... et plus simple à faire. Surtout que j'ai une jolie volaille rotissant sur le feu ainsi que ses petits légumes de saison. Tu ne peux pas me laisser seule avec Kaelig pour déguster cela ! Meme s'il est possible que mes deux frères, Altaiir et Aragorn, se pointent bien que j'en doute.

Au fait, tant que j'y pense! Je viens de terminer ma dernière leçon du séminaire Saint Louis à l'archeveché de Tours. Cela t'intéresserait de venir? La date n'est pas encore fixé pour le moment.

Boudicca sortit deux telles vernissées (grand plats en céramique d'époque médiévale), une mesure de farine, un pichet de lait, des oeufs, tout le nécessaire pour faire une tarte en somme tout en écoutant les explications de Juliette sur une jeu.

Oh je vois ce dont tu parles. Il s'agit de colin-maillard! Mais il faudrait qu'on soit un peu plus nombreux pour cela Kaelig risque de vite se fatiguer de ce jeu. Mais par contre, j'avais pas penser que ma barque pourrait se transformer en une jolie baignoire et accueillir un futur marinier en culotte courte et sa petite barque !
Sinon prete pour un concours de la meilleure tarte?

Boudicca profita de l'occasion pour jeter une petite poignée de farine sur Juliette.

Quels sont ces talents que cachent ma filleule?
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À la seule description du repas à venir, Juliette sentie son estomac faire trois tours et ne put réprimer une légère grimace. Non pas que ce repas ne semblait guère appétissant, bien au contraire mais ... depuis quelques semaines elle ne se nourrissait que de frugales collations étant donné son estomac un peu trop sensible.

-J'avoue que je ne sais trop si mon estomac tiendrait le coup Boudi, il est plutôt patraque ces derniers temps! Mais je veux bien tenter quelques bouchées si tu y tiens.

Elle décocha un petit sourire en direction de sa marraine, sourire qui s'évanouit aussi vite qu'il ne s'était pointé lorsqu'elle lui proposa un concours de la meilleure tarte. Honteuse, elle n'osa avouer n'avoir jamais fait cela auparavant. Tout en préparant ladite tarte, elle reluquait en direction de sa marraine, suivant les mêmes étapes qu'elle, espérant n'en n'oublier aucune et risquer de rendre malade l'un d'eux ou pire, provoquer un empoisonnement ! Le nez enfariné par sa marraine, elle tenta de répondre à sa question

-Mes talents? Bien .. euh...je...je crois être une bonne douanière, dévouée et fiable. J'ai une bonne descente lorsqu'il s'agit de chopines! Je...j'ai le talent de divertir par ma personnalité un peu exaltée...je...

Ses joues s'empourprèrent, ne sachant trop quels pourraient bien être ses autres talents. Elle commençait à peine à se découvrir après tout! Puis elle repensa à ce qu'on lui avait dit et claironna candidement

-Ah oui ! Je sais aussi amadouer à ce qu'on m'a dit!

Elle souriait fièrement, n'ayant jamais vraiment pu savoir ce que cela pouvait bien signifier de manière concrète.

-Et toi? Quels sont tes talents?

Les tartes en pleine cuisson, Juliette proposa d'aller au jardin préparer l'eau douce du petit-marin-en-devenir.
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[Le revoila, le Vaisneau!!!]

Un voiture tirée par deux chevaux pur race, hongre magnifique et grandiloquent comme leurs maitre, cahoté et secoué sur cette banquette étoffée et luxueuse à souhait...
Un valet tiens les rênes, tandis que l'autre, assis à son côté, attend anxieux le point d'arrivé, où il ferait descendre le terrible baron d'Ittres...

A l'intérieur de la dite voiture, un jeune garçon, 12 ans à peine pestifère contre les pavés au sol qui font tremblés les mains du jeune homme tout à l'écriture d'un poème de sa création...Quand la fiole d'encre tombe au sol, tachant ses sublime chausses, c'est la goute de trop, qui fait hurler notre jeune noble...

Sttttoooooopppppp!!!!!!!

Arrêt immédiat de la diligence et apparition du valet à la porte qui vient s' enquérir des raisons du soudain courroux du jeune baron...Une grimace au visage.

Voyez donc l'état de mes chausses!!! Prévenez le conducteurs que si il ne fait pas plus attention à sa conduite, je vais le faire rosser présentement!!!

Petite moue de réflexion sur le visage encore légèrement enfantin du blondinet en chef...

Trouvez moi une échoppes de tisserand au plus vite! J'en fait une question d'urgence!!

La voiture se remet en route, doucement, un soupire de résignation franchit les lèvres d'Enguerrand...

[ Cinq minutes plus tard]

Voila notre convoi qui s'arrête devant une dite échoppe, la porte de la voiture ouverte, le blond baron daigne en descendre, une moue agacée sur le visage...Regard vers le conducteur qui n'a pas bouger de sa place.

Vous! Restez ici et ne bougez sous aucun prétexte, que vous soyez prêt à partir à mon retour, ou il vous en coûtera plus qu'une simple correction...Suis-je clair???

Réponse positive du principal intéressé et voici le garçonnet qui pénètre dans le magasin, valet à sa gauche...
S'avançant d'un pas assuré vers la tenancière des lieu, De Vaisneau s'exclame, malgré son jeune age, d'une voix distincte et claire:

Bonjour, voyez l'état de mes chausses, j'aimerais que vous fassiez quelque chose, au plus vite je vous prie...Votre prix sera le miens, pourvu que vous ne me preniez pas pour un benêt que je ne suis pas...

S'était chose dite, et il était tout bonnement normal dans la caboche du noble blond que la tenancière traiterez sa demande de suite...
Il laisse son regard dérivé vers la femme, dons la mise plus que correcte, laissait entre-apercevoir des ascendance noble...Certes elle était plus vieille que lui, mais il était de bon aloi de lier des liens avec tout noble qu'il soit, si il était intéressent, bien sûr..

Enguerrand de Vaisneau, Baron d'Ittres, je ne sait si nous nous sommes déjà croisés...
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Boudicca, couverte de farine, allait répondre à Juliette quand la clochette de la porte de la boutique retentit.

Excuse moi, Juliette. Un client pressé apparemment vient d'arriver vue sa façon de faire retenir ma clochette! J'en ai pour quelques minutes.

Petit sourire puis elle file prestement dans la boutique, oubliant que sa robe est parsemé de ci de là de farine. Elle aperçoit un jeune homme blond l'air renfrogné, se rendant vite compte que cet adolescent est de noble naissance. Elle ne peut retenir un léger sourire amusé mais son expression compréhensive compensant.
Bonjour, messire. A votre mise, il serait difficile de vous prendre pour un bênet. Je ne sais si l'on sait déjà rencontré mais votre nom m'est familier. Vaisneau est une grande famille noble, il me semble. Dame Boudicca d'Arkan, Dame des Roches Saint Quentin pour vous servir.

La jeune femme constata rapidemment les dégats d'une énorme tache noir sur les chausses du jeune homme.


Je peux vous aider si vous n'etes point trop pressé, messire. Malheureusement je n'ai plus en stock ce genre de chausses. Je ne pourrais vous en vendre une paire que mercredi. Quand au prix, il serait de 28 écus. Cela vous sied t il?
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Soupire lasse...Attendre jusque mercredi...Mercredi???? Mazette, 3 jours avec des chausses couvertes d'encre...
Il en avait besoin séant, maintenant, ses nobles pieds ne pouvant foulés la terres dans des chausses souillées...Ou allez le monde..??
Non ce n'était pas possible, il laisse son regard détailler la noble dame de haut en bas...Avant de répondre:

Il semblerait que je me soit mal fait comprendre, j'ai besoin de ces chausses séant...Sinon, je n'ai qu'à retourné au domaine pour en changer, je ne suis point le gueux du coin...

Ceci lancé d'un ton condescendant, le jeune baron affirmait ici sa supériorité par son nom et par son titre..

Alors soyez aimable, faites quelque chose, ou alors indiquez moi l'échoppe d'un collègue à vous qui saura répondre à ma demande..

Petit sourire suffisant du garçonnet...Certes il était jeune, mais il savait ce qu'il voulait, la seule chose qui le sauvait néanmoins, était son minois irrésistible....Merci maman, merci papa...
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Boudicca réfléchissait à une solution: elle devrait intervertir ses jours de maréchaussée avec une de ses collègues. L'air suffisant du Petit Prince fortement. Jamais meme un noble bien né n'avait osé lui parlé sur ce ton mais de rang supérieur mais elle ne s'en montra pas. Si cet enfant avait été son fils, elle lui aurait déjà lancé une belle remontrances, joli minois ou pas. Elle espérait vivement que son fils Kaelig ne se comporta jamais de la sorte.

Hum ... je vois ... éh bé ... si je confectionne ses souliers demain, messire les aura mardi. Cela vous convient il mieux?
Sinon, ma consoeur, dame Zafara pourra peut etre vous aider mais je ne sais si elle exerce encore, ne l'ayant pas vu depuis un moment.
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Décidément, la jeune femme ne semblait pas comprendre ce qu'il désirait...Et le blond lui commençait sérieusement à s'empourprer de colère...Un regard furieux pour la jeune femme, le baron d'Ittres s'exclame:

Ma foi..Vous ne devez pas comprendre le François...L'Anglois alors?

Il était lasse, très lasse...

Je les veux maintenant...Maintenant!!! Ce n'est pas compliqué pourtant!!!

Et voila, sa patience, bien que moindre était arrivée à son terme, et lui, le grand Enguerrand de Vaisneau ne pouvait en souffrir plus...D'un claquement de doigt sec, il demande au valet de lui ouvrir la porte, tandis qu'il s'exclame:

Fort aise, autant rentré au domaine, mardi mais je rêve, mardi...

Le voila qui sort, claquant la porte, enfin demandant à son valet de le faire, tandis qu'il prend place dans le carrosse prévu à cet effet...
Trente secondes plus tard, il part au trot, sous les cris maintenant inaudible, du De Vaisneau, piquant une crise...
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Mokuren entrait accompagnée d'une jeune femme rencontrée en taverne. Elle faisait visiter la ville pour tromper l'ennui et penser à autre chose. Elles s'étaient un instant arrêtées à la fontaine de la place du Plumereau. Cally avait fait quelques remarques que Mokuren avaient déjà reléguées loin derrière elle. Ca commençait à tourner à l'obsession cette histoire... En entrant chez dame Boudicca, elle pensait pouvoir s'offrir un peu de frivolité en s'accordant du bon temps au milieu des étoffes. Mais voilà! Elle pensait tout de suite à comment lui plaire, nouvelle robe et compagnie. Il lui fallait un échappatoire
- Alors Cally, si vous aviez de l'argent, vous prendriez quoi pour en faire quoi ?