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[RP] Vieux et con

Uruk
    On allait pas jusqu'à dire que c'était un plaisir de perdre son temps, mais son voyage en terre hostile lui était tout bénéfique pour manquer les évènements déroutant dans les voisins châteaux voisins aux siens. A ainsi avoir une excuse parfaite pour ne pas remplir ses obligations sous des couleurs ou d'autres, c'était presque un second lieux de villégiature pour le calme olympien auquel aimait se vouer le prince.
    L'Anjou comme lieu de recueillement, il y a mieux sur le papier. Enfin ceci était bien le moindre des détails, car ce déplacement l'avait amené ici dans un but certain, plus par devoir que par plaisir. C'était donc après de vaines et biens ternes tentatives d'imaginations Margyenne que l'idée non moins saugrenu d'en venir aux autorités lui était venu. Non pas qu'il se sentait incapable de réaliser son oeuvre lui même, mais pourquoi se fouler lorsque les autres peuvent le faire pour vous ? Un angevin au service d'un bourguignon, quel décor idéal !

    Alors la décision était venu, route fut prise pour le palais archiducal, cette espèce de frais montage digne d'un domaine de seconde zone pour accueillir une fleure naissante. Il se souciait assez peu des questions diplomatiques auxquels il aurait pu être lié par rapport à ses allégeances, il ne venait ici qu'en tant que prince et donc de haute noblesse. Peut être que ce genre de tradition se gardent aussi chez les autochtones ? Il le verrait bien assez vite.
    Et un temps plus tard, le voilà venu en ce lieu ou il serait peut être le premier des vassale de la couronne de France à y mettre les pieds ... En attendant les hordes armées qui remettront la province dans le bon ordre bien évidemment. Et sans grande forme, une fois la garde rencontré, il annonça sans détour.

    Son Altesse de Margny souhaite avoir une audience auprès de la toute ... relative ... puissance qui siège en ce lieu !

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Cerdanne
La journée s’annonçait paisible.
Douce, ensoleillée ; un joli jour pour un joli mois. Mais !
Que nenni !

Il était dit qu’au cœur même de l’Anjou, viendraient résonner ici, à Plessis, sous bannière fatiguée et reprisée du vieux royaume de France, un de ses plus vieux représentant et qu’elle aurait à l’entendre crier famine jusque sous leurs murailles...

Bras nus et vêtue comme un des nombreux jardiniers du domaine, elle contemplait, joyeuse comme une cigale au soleil, les derniers aménagements du parc.
Inutile de vous dire, que la silhouette massive d’un des gens d’armes du Château gâcha aussitôt le paysage.


Madame…

Un Prince, tu dis...
Une audience ?
Quel Prince ?


Elle fut un instant tentée de ne donner qu’un seul ordre ; celui de non recevoir.
Mais, diplomate à ces heures, elle retint son langage pour d’autres mots…Plus sages.


Qu’il fasse donc un ultime siège devant les murs.
Le temps pour moi de régler quelques détails...et je viendrais moi-même l’accueillir.
Demande lui l’objet de sa requête tout de même…vérifie s’il a un drapeau blanc qui traine tant que tu y es…


Le garde aussitôt s’en retourna à la grille ou il répéta d’un ton con-descendant les paroles de la cavalière…

Notre Dame Cerdanne, elle vous fait dire d’attende ici !
Et de désigner les douves nauséabondes.

Et de me donner l’objet de votre requête…
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Uruk
    L'attente est longue, enfin presque, juste ce qu'il faut quoi. A la mesure du lieu et surtout des on dit de l'accueil angevin pour tout ressortissant d'une province trop peu encline à leurs amusements locaux. Et la surprise de la réponse de la garde ne fut presque pas une surprise, car même si la possibilité d'une telle réponse pouvait être attendu, on parle quand même ici du prince de Condé, ce n'était pas comme s'il n'avait jamais mis les pieds en Anjou. Peut être son passage n'avait-il pas soulevé trop de regard et d'un côté, c'était plutôt une bonne affaire, lorsque l'on sait ce qu'il était venu chercher ici précédemment.

    Ma requête ? Regarde les douves. Excepté d'arrêter cette manie d'utiliser les douves d'un palais ... Folle idée déjà que de mettre des douves devant une enceinte pareille. Condé, Beaune, voilà ce qu'était des palais ! Aucune douve, pas d'envahisseur à vouloir repousser, les grands de ce monde ne vivent plus dans des châteaux fort tout de même ! ... J'aurais besoin du bon service du souverain local ... Histoire de paraître bien sympathique, voilà que le bourguignon cède une part de souveraineté à la traîtresse angevine. ... Pour des affaires toute personnelles, qui, je suis presque certain,saura l'intéresser elle aussi tout personnellement ... Enfin je le pense.

    Une part de sa présence, peut être la moins importante certes, aurait de quoi susciter l'oreille attentive de la haute autorité de ce domaine. Ou simplement, le néo-curé-puceau de comtois était-il tout aussi laissé à l'abandon par ici ?

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Cerdanne
Le garde, alors qu’elle daignait enfin se rappeler du visiteur à la porte du domaine revint et lui rapporta mot à mot les explications sibyllines du demandeur.
La mine renfrognée, elle prit le temps de donner quelques ordres concernant l’agencement des parterres et quitta à regret les jardins verdoyants.

Le temps pour elle de donner l’ordre de préparer quelques rafraichissements à disposer sur une table du parc et elle prit enfin le parti de rejoindre la porte.

Un regard et le garde ouvrit enfin la lourde porte au Bourguignon, Prince et tout le tralala.
Le regard avenant juste comme il se doit, elle l’attendait, planté au milieu de la cour, droite comme un piquet.
Observant sans en perdre une miette, l’allure du bonhomme et de ses atours.

Les écuries, situées non loin se passeraient d’eux et elle espérait que ce diable d’homme, saurait marcher tout seul sans l’aide d’un valet, jusqu’au parc.

L’Archiduchesse, dument prévenue par ses soins, aurait tout loisir de venir, si elle, Cerdanne en jugeait la nécessité.
Mais pour l’instant, Tiss avait bien d’autres chats à fouetter…

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Uruk
    Et voilà que l'antre de la souveraineté angevine s'ouvrait à lui et c'est non sans un léger sourire ombré de sarcasme qu'il accueillait la nouvelle. Etre prince ouvre des portes, c'est bien connu et même celle de ce qui pourrait être considéré comme un des pires ennemis.
    Il aurait tôt fait d'annoncer en Bourgogne, que lui, le beau, le malin, l'exceptionnel Uruk pouvait faire plier n'importe quel entité par sa sagesse et son mépris extraordinaire de la diplomatie existante. Mais ce n'était pas son genre, il préférait bien se garder de dire quoi que ce soit et profiter tant qu'il le pourrait encore du système, car si aujourd'hui, il était riche, intègre, respecté, c'est bien par son don sans équivoque à ne pas provoquer la moindre vague. Quelle belle vie que celle de l'homme qui se moque de tout ... Mais qui a tout !

    Cet instant de satisfaction passé, il s'avança donc, faisait un léger signe aux deux hommes qui l'ont accompagné jusqu'ici de garder leur position et de le laisser rentrer seul dans le domaine archiducal. Devant lui se tenait donc la maîtresse de maison ? l'Archiduchesse ? Une vulgaire servante ? Une catin offert en guise de bienvenue ? Il verrait bien.


    Je suis bien honoré que tout les bourguignons ne soient encore considéré comme les dernières des vermines de ce monde ma Dame ...

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Cerdanne
Si elle avait pu imaginer un instant qu’elle serait un jour obligée de…
Elle se contente de l’attendre toujours immobile et le regard bleu absolument vide d’expression.
Après tout tel est son rôle aussi.
Un sourire empreint de sarcasme aux bords des lèvres, elle se fend même d’une moitié de révérence devant le bonhomme qui se tient droit (enfin si l’on veut) devant elle.



Bienvenue Au Plessis Mace, votre…altesse.

Les mots mangés, masqués par la voix rauque et la posture de la tête qui mine de rien s’incline vers ses propres bottes, elle attend que le Vieil homme daigne enfin lui répondre.

Se faisant elle ne peut s’empêcher de détailler sans vergogne la mise du visiteur et finit sans attendre réponse de sa part, agacée par sa lenteur à se mouvoir, par l’inviter à la suivre.
Le pas est rapide, elle n’a pas que ça à faire, mais le sourire diplomate et la bonne vieille éducation ressort un peu…


Je suis l’intendante du Château, si vous voulez bien me suivre…
Vous pourrez à loisir vous reposer, prendre rafraichissement et me donner enfin les raisons de votre visite en terre Angevine, Votre…Altesse…

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Uruk
    Tout juste bien froidement accueillit que la dite intendante lui tournait le dos pour l'amener à le suivre, à son pas de marche, quasi militaire. Elle était pressé ou avait-elle volontiers l'envie de faire suffoquer le vieil homme, si peu apte à une marche guerrière, car ce n'était pas pour rien qu'il se défilait à chaque occasion de partir en campagne. Et aux présentations faites, il lui fut cette fois-ci demandé la raison de sa présence au palais ... C'est le souffle court et avec un mépris qui s'était lentement immiscé en lui qu'il répondit.

    Surement pas pour me faire traîner comme un canasson vers l'écurie ... Boutade légèrement aromatisé avec une pincé d'énervement au vue de l'allure, il reprit ... Je suis ici pour une requête, de haute personne à une autre haute personne, j'ai besoin d'aide ... Je n'ai pas plus à dire à une simple servante.

    Quitte à se faire traîner à travers la propriété, autant montrer quel était le rang de chacun et qui ici était le prince. Tout autant que cette province se déclare souveraine, le droit d'asile et la lignée de sang prédominait encore, à moins qu'il s'agisse ici aussi d'une contrée barbare ou on pisse à la face de chacun une sorte d'idée d'égalité des classes.

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Cerdanne
De la cour…au Parc..

Les quelques mots que le Prince prononça entre deux respirations sifflantes et néanmoins méprisantes lui firent stopper net la course de ses bottes.
Se retournant pour lui faire face, elle le regarda avec autant de sympathie qu’un chat qui a trouvé une souris et un bol de crème.
L’éducation, cette vieille amie, revint à sa rescousse et arrêta les mots qui menaçaient de passer à l’attaque.
Penchant légèrement la tête, elle adoucit son regard derrière ses paupières mi closes et se confondit en excuses accompagnés d’un geste de la main pour soutenir la vieille carcasse.


L’humble personne que je suis, va, malgré tout, vous aider à parvenir jusqu’au parc ou vous attendent boissons et assise confortable…

N’attendant même pas réponse ni accord de la part de ce grand homme aux allures dédaigneuses, l’intendante Angevine, se saisit d’autorité du bras princier et le guida avec douceur mais fermeté vers le parc verdoyant…

Votre royal fessier sera bientôt confortablement installé, votre respiration retrouvée et vos papilles revigorées d’ici quelques minutes, Votre Altesse.
Je vais de ce pas prévenir haute personne…
Comme vous l’exigez…


Le bras fut lâché aussi vite qu’il avait été saisi et dans la foulée, La Provençale livrait aux merles et autres pinsons le Noble visiteur et s’engouffra dans la demeure.

Bureau de l'Archiduchesse...


Porte ouverte doucement après un gratouillis sur le panneau de bois.. Toussotement léger …
Un peu moins léger...
Quinte de toux…


Vous avez de la visite, Votre Grâce…


Et le regard lumineux et amusé de La Provençale intendante se pose sur la silhouette de sa Tissounette penchée sur son écritoire.
S’en approche et murmure à son oreille, le pourquoi, le comment et le Qui, surtout.
Et sagement attend les instructions de la seule qui ici bas est à même de lui donner des ordres.

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Tiss__
Le nez dans les parchemins la brune rêvasse, si seulement le vieux bailli curé pouvait se réveiller… il lui a promis de l’emmener… le Danemark.
La tête est relevée lorsque son chardon toussote, et d’esquisser un sourire à son intendante, la sienne… toujours fidèle.

Grimaces et soupires s’enchainent aux chuchotis de la provençale, souvenirs… souvenirs… si elle ne connait pas personnellement le Margny-Riddermark, elle en a suffisamment entendu parler.

Longuement, les mirettes fixent Cerdanne, la laisser se débrouiller avec l’Altesse ? Pourquoi pas… la demoiselle est diplomate, elle saurait sans doute se dépatouiller avec un prince. Une épaule se hausse façon Calyce, non elle ne peut pas imposer ça à Cerdanne, elle ne tient pas à perdre son intendante.

Et de se lever…


On y va ?


Non, elle n’ordonne pas… pour le coup le ton est presque implorant, les rumeurs ont couru dans tout Saumur… et ceux qui l’ont croisé ont tous eu la même réflexion. Le prince est chieur, hautain et suffisant. Et surtout c’est un Bourguignon… et la Bourgogne pour Tiss c’est le mal absolu, c’est comme la Touraine, elle hait !

Son intendante à ses cotés l’Archiduchesse traverse pièces et couloirs à vive allure pour rejoindre le parc. Et lorsqu’elle aperçoit enfin le prince elle ne peut contenir une grimace et lancer à son Chardon…

Mouarf, il est encore plus vieux que je ne le pensais ! Va falloir le ménager tu crois ? Faudrait pas qu’il nous claque entre les doigts… on risquerait d’avoir des soucis !

De faire les quelques pas qu’il reste pour rejoindre le Bourguignon, sourire diplomatique qui sur les lèvres de l’Archiduchesse se dessine.

Votre Altesse… le bon jour.

Et de le scruter de la tête aux pieds avant de continuer.


Tiss de Reikrigen, Archiduchesse d’Anjou… La bienvenue au Plessis-Macé

Révérence ? Surement pas… Il n’est ici qu’un royaliste de plus qui viendra cracher sur Son Pays… Signe de la tête et d’enchainer.

Que nous vaut l’honneur de votre visite ?


Les doigts se croisent, pourvu qu’il ne soit pas là pour rabâcher… critiquer l’indépendance… ou pire se faire moraliste.
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Uruk
    L'intendante était presque sympathique, tout du moins elle présentait le meilleur qu'il était possible au prince. Sans pour autant apprécier cette scène, il l'acceptait sans rechigner, il savait bien dans quel coin il se trouvait et ne ferait donc pas de remarque désobligeante comme par son habitude. Après tout, il a déjà passé la porte de la demeure des traîtres à la couronne, ce n'était pas rien.
    Au moins, il n'avait pas à se plaindre, il était bien accompagné, sans doute pas une jeune pucelle, mais au moins de quoi le faire passer pour ce qu'il était aux yeux des gardes et autres gens de maisons que pouvaient le voir passer. Amener jusqu'au parc, n'ayant pas dit un mot de plus, il laissa son hôte chercher la meneuse de la révolte angevine ...

    Un temps plus tard, après avoir guetté faune et flore, escargot et tulipe, le voila humblement dérangé par la maîtresse des lieux. Se tournant alors vers elle, il gardait son habituel posture terne, pas de grand sourire, quand bien même la dite personne doit l'aider, elle n'en reste pas moins l'archétype même de ce qui doit être un ennemi.


    Enchanté Dame, c'est un plaisir et une joie d'être accueilli en votre domaine. Je ne pensais pas que les traîtres pouvaient porter de si beau visages ...

    Une joie bien impassible, déjà qu'en temps normal le prince n'est guère un homme jovial, il n'en tirera encore moins un sourire dans cette rencontre, enfin sauf si les circonstances l'y obligent.

    Très d'humour. Si je suis venu jusqu'à vous, ce n'est nullement pour affaire d'état ou autre sombre tractations qui pourraient exister ... Pour tout dire, je m'en fiche royalement. Ou archiducalement si vous préférez ...
    Si je viens à vous, c'est pour demander l'aide. Mais j'aurais souhaité vous parlez seul ...

    Fais un signe de tête en direction de l'intendante. Il est certes l'invité, mais il n'en demande pas moins que certaines habitudes personnelles soient respectés.

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Tiss__
Un mot, un seul… voilà tout ce que l’Archiduchesse aura retenu de la tirade du prince.

Traitre…


Les azurs se font sombre, et une grimace s’esquisse, de justesse elle se retient… elle lui aurait bien écrasé le pied avec sa poulaine.

Si les traitres ont de beaux visages c’est pour mieux vous avoir, votre Altesse.


Intérieurement elle bout, le Margny a l’audace de lui demander un service après l’avoir insulté… Il rêve ! Et les mirettes de se poser sur Cerdanne…

Mon Chardon, vous pouvez nous laisser…


Pas de témoin c’est mieux… pour un crime bien réussi.

Raclement de la gorge avant de reprendre.


Et pourquoi une traitresse comme moi aiderait Son Altesse ? D’ailleurs traitresse à quoi ? La couronne de France ? Si c’est ça…

Enfin bref…


Les épaules se haussent, peu importe ce qu’il pense après tout, elle n’a franchement pas envie d’entrer dans ce genre discussion.


Que puis-je donc faire pour vous ?
A noter que cela en rien ne signifie que je vais vous aider, que les choses soient claires…


Les choses ne sont pas encore si claires que ça, en affaires tout est toujours "donnant donnant"… Le Bourguignon ne tardera pas à le savoir.
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Uruk
    Indomptable angevin, n'étais-ce pas ceci qui avait été dit à la cour lors des précédentes frasques de cette province ? A croire que le temps n'effacent pas les traits propres à une terre et au son de la voix de la femme, les moeurs étaient parfaitement préservés.
    Un peu s'occuper du coté de la diplomatie parisienne ? Pourquoi pas, après tout, il pourra amadouer sa compagne de balade. Et puis, il se moquait bien de savoir si l'Anjou était française ou non, cela ne changeait rien à son statut et à ses revenus, tout ce qui comptaient pour lui.

    Car son altesse n'a jamais levé les armes ni contre les émancipés bretons, ni contre les félons des quatre coin du pays de mon cher suzerain. S'il y a indépendance, il y a faille ... Vous êtes juste moins magnanime que d'autre, c'est tout.

    Cette parenthèse parfaitement enveloppé, il répondit à ce qui le concernait plus particulièrement et ce pourquoi il dérangeait ainsi la maîtresse d'Anjou.

    Je recherche deux personnes, une au nom de ma famille, l'autre au nom de mes affaires ... Et tout m'indique que vos services et vous même pourriez m'aider. Etant toujours venu en Anjou avec l'âme et le bras amical, j'ose croire que votre noble province saura accepter de m'offrir cette aide vitale ?

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Tiss__
Un interprète voilà ce qu’il manquait au Pessis-Macé, bien souvent les Françoys étaient incompréhensible... Mentalement elle note d’en causer avec Cerdanne…

En ce bas monde il est bien des milliers de personnes qui n’ont jamais levé l’épée sur mon Pays… Altesse. Je suis même persuadée qu’il est des Mainois et des Tourangeaux qui jamais ne l’ont fait….


Allons, allons Altesse… vous pouvez trouver mieux, j’en suis certaine.

Les royalistes et leur façon de croire que tout leur est dû sans même dire s’il vous plait… Elle hausse les épaules… avant de prendre place, à l’allure ou le vieux prince lui expliquait les choses… elle y serait encore demain ! Autant reposer ses gambettes.

Dites m’en plus …

A la main de se saisir de la carafe, elle fait les choses bien… son intendante, deux coupes sont servies, l’une présentée au Bourguignon… l’autre pour elle.

Evidemment c’est de l’Anjou, nul Bourgogne ici vous ne trouverez, il faudra bien vous en contenter.

Qui recherchez-vous exactement ?


La coupe est portée aux lèvres… une gorgée, juste une…
Qui a dit que les angevins ne savent pas recevoir ?

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Uruk
    Trouvé mieux qu'un premier vassal du souverain de France qui jamais ne lève l'épée contre une brebis égaré ? Trouver un égal à Uruk ? Elle avait du toupet la vicomtesse angevine. Ainsi oser placer l'inégalable je m'en foutisme condéen à côté de celui de vulgaire noble de province sans aucun doute infesté de clochard et autre charognard vérolé. Heureusement qu'il était la pour demander une aide bien utile, sinon le soufflet aurait tôt fait d'être porté et l'imprudente vite rembarré comme ce fut le cas avec d'autre en Beaune ou à Condé. Il n'avait eut aucun remords à traiter des duchesses et autre comtesse qui se prenaient pour des déesses comme de vulgaire serf et bien montrer qui est le tromp's.

    Surement ... Surement ...

    La jeune femme était déjà fatigué qu'elle invitait le comtois à prendre place à ses côtés ? Il était certes vieux, mais tout de même encore assez vivant pour marcher à travers le parterre floral du domaine. Peut être craignait-elle que le vilain être bourguignon ne vienne à lui arracher les mauvaises herbes ? C'était un programme fort déplaisant, avouons le !
    Et à cela, un couplet sur le vin. A le fameux instant ou on parle du picrate local ! Ce n'était pas pour lui déplaire, déjà en Bourgogne il était si peu docile et s'offrait bien volontiers un cracha à terre lorsqu'il goûtait une autre mixture trop éloigné de Beaune. Lui qui n'avait pas hésité à mépriser les nobles en public ou à insulter sa congénère de princesse comme la dernière des commerçantes avec sa pisse pour bâtards de provençal du côté de la chambre des Nobles. Allait-il jouer un remake de ces scènes qu'il s’adjugeait tant ? Après tout, rien n'est mieux que Beaune, c'est une certitude ...


    Bon Dieu, heureusement que l'on ne me sert pas de cette chiasse de canasson bourguignonne que je vois dans chacune des réceptions ou j'ose me déplacer ...

    Il prit donc le verre, mais sans le boire, bien entendu. Jouant donc avec ce nectar qui lui serait un supplice de goûter, tournoyant à gauche, tournoyant à droite, il répondit tranquillement.

    Je cherche ma nièce ... Raphaëlle de Margny et une chiure de ma patrie qui vit dans votre pays, Leandre Lazare de Valfrey.

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Tiss__
Quoi mon vin ? Qu’est ce qu’il a mon vin ?
Quelque chose qui ne va pas ?
Il ne te revient pas ? *

Et de fusiller le prince du regard… commence à la gonfler celui là avec ses manières de royalistes…

D’un bond de se lever, les mirettes fixent l’impudent, pour sûr il vient de la mettre dans une rage noire…cette fois elle hausse le ton.

De Reikrigen !

Léandre Lazare de Reikrigen !

Comment osez-vous venir ici pour insulter mon fils… MON fils.


La mère spino –expression Calycienne- de se réveiller, on ne touche pas à ses fils sinon elle mord, l’est capable de tuer pour eux…

Soit vous vous excusez de suite… soit

Demi tour sur elle-même, l’index de pointer vers la sortie

Soit vous reprenez le chemin que vous avez emprunté pour arriver jusqu’ici ! Et cette fois pas de Cerdanne pour vous aider à vous déplacer !

Est-il conscient qu’il vient de commettre l’irréparable ? Si elle a l’habitude d’entendre les sournoises critiques à l’encontre de son Pays et qu’elles lui passent largement au dessus de la tête… les insultes à propos de ses prunelles ça ça ne passe pas.

Déjà elle pense à la façon dont elle fera disparaitre le corps du vieillard s’il vient à continuer… La Loire ? Les oubliettes du Plessis ? Blou.. à coté de l’esgourde Calycienne ? Le caveau de Gawam ?

Et un sourire sadique de s’esquisser… De la chair à saucisse pour Mainois !


* Un peu piqué à Johnny...
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