Moran
[Chambre d'invité : celle de Judas.]
Trois coups sont frappés, le seigneur attend son arrivée, aussi passe-t-il la porte lorsque la voix s'élève, lui intimant d'entrer.
Le Von Frayner est là, sortant fraichement du bain, la peau encore ruisselante de gouttes d'eau.
Point de pudeur pour ces hommes, qui se connaissent à présent bien, très bien même.
La bouche de l'ibère se fend d'un sourire, car cela fait longtemps que maître et sénéchal ne se sont revus.
Les blessures de sa dernière attaque sont encore sensibles sous la chemise pourpre qu'il a revêtu, mais il ne s'en soucis guère. Aujourd'hui est le jour de Judas et lui seul comptera.
Déjà apprêté, Moran n'a pas fait les choses à moitié. Noir et rouge, les couleurs qu'il ne quitte jamais, ont été retravaillés en quelques assemblages délicats, par les mains habiles de la grande des Juli.
Seule la récente balafre qui orne sa joue droite, contraste avec la tenue du jour.
Le corps du géant s'avance, afin de venir serrer l'avant bras du seigneur avec une force mesurée.
Ah, Judas, qu'il est bon de vous revoir. La présence d'un compagnon masculin m'avait manqué.
Et les onyx de détailler le corps du sombre futur époux.
Vous voilà bien joliment vêtu, je suis certain que cela plaira à la promise.. mais je pense que nous devrions songer à vous rajouter quelques menues pièces de tissus qu'Attia vous aura confectionnés afin de ménager monseigneur Fitz qui a l'âme sensible !
Le sourire se fait sournois, car l'idée ne déplait pas au Lisreux qui aime depuis quelques temps, à tourmenter le pauvre homme d'église.
Il n'y avait plus qu'à espérer que ce dernier n'irait pas dénoncer la position dans laquelle il avait découvert le boiteux et Rosalinde, lors d'une soirée mémorable. Sans quoi.. ce jour heureux risquerait de tourner au règlement de comptes.
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Trois coups sont frappés, le seigneur attend son arrivée, aussi passe-t-il la porte lorsque la voix s'élève, lui intimant d'entrer.
Le Von Frayner est là, sortant fraichement du bain, la peau encore ruisselante de gouttes d'eau.
Point de pudeur pour ces hommes, qui se connaissent à présent bien, très bien même.
La bouche de l'ibère se fend d'un sourire, car cela fait longtemps que maître et sénéchal ne se sont revus.
Les blessures de sa dernière attaque sont encore sensibles sous la chemise pourpre qu'il a revêtu, mais il ne s'en soucis guère. Aujourd'hui est le jour de Judas et lui seul comptera.
Déjà apprêté, Moran n'a pas fait les choses à moitié. Noir et rouge, les couleurs qu'il ne quitte jamais, ont été retravaillés en quelques assemblages délicats, par les mains habiles de la grande des Juli.
Seule la récente balafre qui orne sa joue droite, contraste avec la tenue du jour.
Le corps du géant s'avance, afin de venir serrer l'avant bras du seigneur avec une force mesurée.
Ah, Judas, qu'il est bon de vous revoir. La présence d'un compagnon masculin m'avait manqué.
Et les onyx de détailler le corps du sombre futur époux.
Vous voilà bien joliment vêtu, je suis certain que cela plaira à la promise.. mais je pense que nous devrions songer à vous rajouter quelques menues pièces de tissus qu'Attia vous aura confectionnés afin de ménager monseigneur Fitz qui a l'âme sensible !
Le sourire se fait sournois, car l'idée ne déplait pas au Lisreux qui aime depuis quelques temps, à tourmenter le pauvre homme d'église.
Il n'y avait plus qu'à espérer que ce dernier n'irait pas dénoncer la position dans laquelle il avait découvert le boiteux et Rosalinde, lors d'une soirée mémorable. Sans quoi.. ce jour heureux risquerait de tourner au règlement de comptes.
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