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[RP ouvert] Tout pouvoir est une conspiration permanente. *

Ouamaille
Le regard que lance la colombe n'annonce rien de bon lorsqu'elle s'approche, mais annonce-t'elle jamais quelque chose de... normal? Assurément, la réponse pencherait d'un certain côté s'il fallait sonder.

Le retrait par Andréa du châle que Ouam avait déniché en se levant le prend quelque peu de surprise, et en cet instant précis le blond ne remerciera jamais assez la collection printemps-été 1460 de la mode masculine d'avoir fait que la chemise se porte longue et ample, de sorte que les pans tombent assez pour ne point offusquer quiconque se tiendrait à proximité de la scène. Ouam tire tout de même machinalement d'un main sur le devant histoire d'assurer l'essentiel, tandis que des paroles à moitié étouffées lui échappent.


'tain t'fais ch...

Les braies qui se retrouvent ensuite libérées de leur emprise Colombiesque volent un instant dans la direction du blond, lequel les attrape de justesse de l'autre main restée libre, ré-alimentant le chapelet de jurons qui ne manque que rarement de sortir en pareille circonstance chez Ouam.

... de sal'p'rie d'bordel d'mes deux, c'quoi c'te façon, t'mérit'rais que j'te fasse bouffer l'châle...

Le blond essaye de démêler la pièce de vêtement, s'énerve en n'y arrivant pas tout de suite râle encore et toujours - comment ça il ne sait faire que ça?

... rhaaaa pis en plus tu m'l'as foutue en bouchon, c'pas possib' d'avoir aussi peu d'soin... Dediou!

Ouam finit par faire ressortir les deux jambes de la paire de braies, qui plus est à l'endroit s'il vous plait, certes en amenant la seconde main en renfort, la posture légèrement accroupie pour éviter que la satanée chemise n'aie la mauvaise idée de se faire emmener par un courant d'air entre temps, moins pour la crainte de rhume de.... cerveau que pour ne pas offrir un spectacle quelque peu embarrassant pour lui-même envers l'entourage.

La première jambe est passé, vite rejointe par la seconde, et les braies remontées en un léger coup de rein d'une élégance toute masculine jusqu'à la taille puis le lien ajusté, un côté de la chemise pendouillant par dessus tandis que l'autre est emprisonné. Le regard mauvais se pointe vers la châtaine.


C'malin... pis d'abord t'en as foutu quoi des tiennes de braies... C'ma faute s'tu laisses traîner tes affaires ptet?

Le blond ponctue l'ensemble d'un haussement d'épaules. C'est vrai ça, à la fin...
Brunissande
et vas y que j'te prend les vindictes de la femme ! bon, va falloir finir par lui donner un nomlà , ça commence à plus le faire, j'm'y perd alors que j'ai qu'elles deux ! ça l'fait pas, moi j'vous l'dis ! appelons la ... Simone ! c'est joli Simone, c'est frais et tout et tout ! bon pour la fraicheur, la Simone en question, elle devra re passer . ou alors se calmer, parce que c'est franchement pas beau un visage en colère . ça donne pas envie de donner un joli nom frais et tout ! tiens d'ailleurs, si la ptite brune finissait par lui demander, son nom . ça serait pas mal ça ! hein ?!

dites, vous vous app.....


ah ben non, la phrase se fini pas ! ah ben ! elle est bloquée, la lorraine ou quoi ? pourtant tout les signe vitaux sont en "on" . le cœur bat . la respiration est, certes un peu chaotique mais active . elle est toujours debout, signe évident que les muscles fonctionnent encore . la tête bouge . ah ? la tête bouge ? pourquoi elle bouge, la tête ?! ben elle bouge parce que les yeux ont suivis jusqu'au coin et peuvent pas aller plus loin, tiens ?! donc faut bien que la tête continu sur la lancée oculaire ! mais pourquoi les yeux ont suivi ? et surtout, ils ont suivi quoi ? non non non ! pas QUOI ! mais QUI ! sauf que le qui ... ben elle sait pas qui c'est . un blond . qui passe au milieu de la "foule" , à coté d'elle et la mégère repeinte et file droit sur le "couple" ! hhhaaannnn !!! comment qu'il fait ça, lui !!!

du coup, la Simone s'égosille et la Sande écoute plus ! captivée par le blond en ... kilt ? châle ? jupe ? 'fin pas en braies, quoi ! auscultation de loin, sans y être trop et de dos . c'est qui, lui ? han haaann ... un grand brun qui joue . ça, elle connait . oui, et ça lui donne même un semblant de sourire . du plus bel effet au milieu de son teint moins verdâtre mais pas encore naturellement coloré . c'est assez joli, le premier instant de surprise passé . au moins, ça n'est pas "habituel" . ça cause, ça cause ... mais la Simone peut pas s'taire 5 minutes qu'elle puisse capter un ou deux mots quoi ?! rhalala, ces mégère ... bon, en visuel on a un blond, de dos, en kilt ou autre ... une chataine et un brun assis cote à cote ... et le grand brun croise les bras en regardant la chataine ! c'est peu, comme information . mouais ... pis la Simone commence vraiment à lui casser les oreilles là ! alors elle se retourne, pose son index sur ses lèvres et assez fortement : CCCHHHUUUTTTTT !!!!

et là, vous me croirez pas , mais la Simone, qui doit pas s’appeler comme ça, mais bon . ben elle est tellement interloquée, ben qu'elle regarde la toute petite brune mais dit plus rien ! choquée la repeinte ! aahhh si seulement la sombre y avait pensé AVANT ! bon, après s'être assuré que la dame Simone ou pas, dirait plus rien, du moins durant un moment, elle se retourne vers le trio . et elle entend juste le dernier mot :

Lui.


et qu'elle arrache le kilt du blond pour se le mettre sur les épaules ! fait pourtant pas si froid. quoi que le blond doit p't'être pas dire la même chose vu tout la peau qui se découvre d'un coup . la vision arrière de la brune en reste bouche bée ! et ça devient pire, quand l'oiselle se lève et fixant son Ange se met à se déshabiller . limite qu'elle ferait durer le plaisir ! là, la Simone, elle aurait du lui jouer les trompette de Jéricho ou un "djaz bande"* direct dans les oreilles ... la brune aurait rien entendu ! aahh mais l'explication du châle sur les épaules arrive enfin . c'était de la préparation ! elle en hocherait bien la tête de compréhension mais faudrait déjà qu'elle arrive à fermer la bouche . donc, à avoir un semblant de coordination gestuel .

remarquez, c'est un peu la poêle qui se fout du chaudron, là ! parce qu'elle ne porte qu'une chemise et des bottes, elle ! faut pas dire, mais y a plus couvert quand même ! mais bon, la belle saison commence, il fait plus doux, et tout et tout .....

on l'attrape par le bras et on l'a retourne légèrement de force . oups, du coup, plus de vision fessière blondesque, plus de vision grand brun , ni chataine ... une Simone !!! arfff !! ça change, et pas forcément en mieux, quoi ! le nez se lève pour essayer de traduire les borborygmes ... hein ?! quoi ?! euh ... elle cligne des yeux plusieurs fois, des fois qu'ça aide à mieux comprendre . mais non, rien ! aaahhh mais c'est p't'être parce que la bouche est encore ouverte ! claquement pour la refermer et miracle, oui, ça marcheeeeee !

elle hoche la tête . mais oui ! vous avez tout à fait raison ! j'suis d'accord avec vous! bien sur ! ça, c'est ce qui passe dans ses hochement de tête, hein ?! c'est pas ce qu'on entend . p't'être qu'on entend les tendons de son cou craquer quand elle hoche, mais c'est tout ! et au milieu de tout les mots dit, répétés, re répétés, noyés sous d'autres mots .... la petite brune penche légèrement la tête de coté et, avec un naturel venant tout droit d'elle même ....

et sinon, vous vous appelez comment ?

ouiiiiiiiiiiiiii !!! elle y est arrivé !!! c'est y pas beau ?! n'empêche, j'm'étais habitué à Simone, moi, ça va être dure de l'appeler autrement ....

*la bande à dajz , ceux qui comprennent pas ... ben ... j'ose un tant pis !
Le_g.
Fou, elle va le rendre fou ! elle joue encore, alors qu'il sait, qu'elle sait...bref qu'ils savent quoi. Le Gaucher la regarde, et hésite... Oui, une paire de baffes là tout de suite à La Colombe, ou il attend un peu ? Ou alors il la plaque au sol et lui fait voir... NAN ! Il la giffle ! Oui, dans sa tête au Gaucher c'est ce qu'il se passe ! Il la piétine, la jette, bref l'envoie bouler loin très loin, sur orbite même ! P'tain mais le royaume est pas assez grand ? elle pouvait pas aller se mettre en petite tenue ailleurs que sous ses yeux ? Bon faut dire qu'il l'a légèrement cherchée, provoquée quoi... N'empêche qu'il perd toujours pas une miette du spectacle.

Lou', t'abuses. Si tu t'donnais la peine de te souvenir ce que je suis vraiment, en f'sant abstraction de ce que les gens t'ont raconté, tu sais rienq u'une demi seconde?
Tu veux un tableau d'chasse ? Tu veux ? Bin d'puis toi y a eu...


Le "
lui", fait un effet boeuf. Il est donc la chose pour qui elle l'a quitté.

Non non, il abuse pas, lui, il a eu qu'une seule femme depuis Narbonne, alors bon... Et puis ils vont pas rejouer un remake et tourner Narbonne II en BA... Et puis il y a un acteur de trop là. D'ailleurs, re-matage en règle du blondinet... Il l'observe, ce gaillard. C'est vrai quoi, après tout, si elle veut voir son fils, peut de chance que le blondinet ne le voit pas aussi, alors il jauge la bête.

Et combien d'autres ? C'est le numéro combien ? L'As est comme un frère pour moi, tu vas prétendre qu'il m'a menti ? Que t'es pas allée voir Fernand, Thoros et d'autres ? Ca fait quoi de s'taper des chefs si puissants ? T'as pris ton pied j'espère ?

Bam ! Non mais ho ! Qu'est-ce qu'elle croit la Colombe ? Qu'il sait pas que la moitié du royaume lui est passé dessus ?

Le Gaucher regarde le blond à poil ou presque qui cache son zoziau comme il peut dans la fraîcheur matinale... Pas idée non plus hein ! Il évite soigneusement de le gêner en regardant ce qui pourrait éventuellement faire de lui un homme, pour se contenter des muscles, du visage, du regard. C'est comme si le Gaucher allait là maintenant prendre un bain dans une rivière, forcément que les attributs sont pas au mieux de leur forme quand ça caille. D'ailleurs, ça serait plutôt temps qu'il y aille, prendre un bain glacé, le Gaucher, parce que là, il lui prend des idées lubriques en voyant sa brune et la colombe... mais ça... chuuuuttt !


P'té, toujours la même, La Chiasse. Tu changes pas hein. Tu ranges toujours rien ? Et j'imagine que tu sais toujours pas cuisinier non plus. Tu vas lui donner quoi à manger à Nicolas hein ? Et il va y en avoir combien après l'numéro je ne sais combien ? Un enfant, c'est pas un paquet de linge sale, qu'on jette quand on a besoin de "prendre l'air". Donne-moi une seule bonne raison de te faire confiance à nouveau.

Il attire sur ses genoux sa brune au moins elle assise sur ses genoux, la protubérance involontaire de ses braies sera cachées, et puis ça sera plus clair pour tout le monde. Il l'aime sa Brune, sa Sombre. Et la chiasse, elle a le blond. Comme ça, tout est limpide même si la cuisse de Déa frôle la sienne, et qu'il remercie le Très-Haut pile poil là maintenant d'avoir eu la bonne idée de se vêtir correctement ce matin.

Pour la peine, il se présente au blondinet, histoire d'avoir un nom à mettre sur le visage s'il rend la politesse.


Louis Track, dit Le Gaucher, des écumeurs dans le temps, le nom a changé. Je suis le père de Nicolas, l'enfant que La Colombe et moi avons eu ensemble et le fiancé de la jolie brune que voici. Le numéro un de la Colombe, et vous ?

Non, non, il insiste pas pour savoir combien elle en a eu... quoi que si, mais juste un peu... Disons qu'en connaissant le numéro du blond, il saura combien ont pu partager la couche de son ex. Au moins lui, il est sûr qu'il était le premier, parce qu'il y a des choses qu'une femme peut pas refaire pousser, même avec la meilleure volonté du monde. Il esquisse un sourire et vole un baiser à sa brune, la faisant se mettre un peu plus sur sa droite pour pouvoir garder une liberté de mouvements de son bras et sa main gauche.
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Andrea_
Il y a des jours où l'blond est de bonne humeur, je préfère vous rassurer tout de suite. C'est rare, mais ça arrive. Là tout le monde est unanime, Monsieur est en mode Ronchon et, bien qu'à côté du Gaucher ça soit une crême de ronchon, la Chiasse tente de ne pas envenimer la chose en répondant, se contentant de lui faire un large sourire, bien niais le sourire, pour lui montrer que sa vengeance était déjà en marche, et que ce n'était que le début. Elle avait au passage déjà des idées, une course à dos de cheval, une ballade en Poney, ...
Ouamaille c'est la classe personnifié. Même quand on croit qu'il va mourir de honte, il sait rester digne... Ou... Oui bon... Sur ce coup c'est un peu dur, mais le rattrapage de glaouis se fait rapidement et sans fuite, l' accroupi" est du plus bel effet, sans parler de la dégaine finale, mi habillée mi débraillée, qui sera sûrement très en vogue dans quelques siècles, mais pas avant, faut laisser avant les moeurs évoluer. Nous dirons donc que la classe personnifié est en congé.

Le regard mauvais se pointe vers la Colombe qui ne peut que ranger son sourire, bien profond, pour se peindre le visage d'une magnifique moue boudeuse, mordillage de lèvre et auréole sur la tête.


C'malin... pis d'abord t'en as foutu quoi des tiennes de braies... C'ma faute s'tu laisses traîner tes affaires ptet?

Oui mais non, c'était pas sa faute, bien qu'elle aurait donné cher pour faire preuve flagrante de mauvaise foi et lui balancer à la figure que c'est LUI qui avait laissé trainer ses braies et qu'elle avait fait ça dans l'histoire de lui donner une bonne leçon. A vrai dire, même si c'était pas le cas, Andrea mettrait sa main à couper que plus jamais le Blond ne laisserait son falzar traîner loin de son zozio - sa petite bête hein, pas le zozio : la Colombe-.

J'ai plus rien à m'mettre...

ça c'est neutre, et tellement vrai ! J'veux dire que peut faire une jeune femme comme elle avaec seulement sept houppelandes et quatorze paires de braies? Les chemises elle arrivait à gérer, c'était juste mais la petite trentaine qu'elle possède permet un léger roulement. La pauvre n'avait jamais fait la lessive de sa vie, et le Blond, contrairement au Gaucher, ne s'était jamais proposé de lui faire, au grand damne Chiassique, qui se laisse tomber sur le banc improvisé - elle aurait bien tenté sur le sol et en tailleur mais ... dans cette tenue autant éviter.
Ouam' a retrouver ses braies. Le Gaucher n'a pas égorgé la Colombe -bien que s'il avait eu des épées à la place des yeux...-. Ryx est toujours en vie, et Simone semble plutôt compatissante. Tout est à sa place... Tout même les yeux de la Colombe qui amorcent un plissage en règle, suivi d'un fabuleux haussement de sourcil, comme quoi même ses yeux n'en reviennent pas. Et j'parle pas du chaos du cerveau Colombien - de Colombe-



Et combien d'autres ? C'est le numéro combien ? L'As est comme un frère pour moi, tu vas prétendre qu'il m'a menti ? Que t'es pas allée voir Fernand, Thoros et d'autres ? Ca fait quoi de s'taper des chefs si puissants ? T'as pris ton pied j'espère ?
J'ais pas à m'justifier Louis. Mais j'le fais pour creuser ce putain d'abcès qui nous gangrène J'ai jamais vu Fernand, je me suis contenté de les approcher quand j'ai plus fait parti des écumeurs, ça n'a pas fonctionné je n'ai pas dépassé la poterne. Ils ont cependant été assez sympa pour répondre à mes pigeons quand je voulais des infos sur toi...Thoros, j'ai juste fait parti de son armée. Y en a pas eu d'autres. Ah si ! Autant pour moi, une soirée avec La Fronde, une soirée de franche rigolade, je venais d'apprendre que t'avais demandé la Sombre en mariage. Donc j'me suis autorisée. Et... J'ai pas pris mon pied. Regard vers le Blond qui n'a pas l'air de vouloir se refroquer correctement et pointage en sa direction avec le menton
Et Lui donc. Bien loin d'la catin qu'tu dépeinds.

Depuis Narbonne donc, deux. Et paf. Le meilleur moyen de vérifier des informations, c'est d'aller à la source, et la source, c'est elle. Aucun intérêt de mentir dans cette histoire. Encore moins à Louis.


Et si j'ai changé, j'ai pris quatre ans dans la face, quatre ans sans mon fils, à tenter de reconstruire un centième de ce que j'avais perdu. Je range -parfois-, je cuisine aussi.'fin... un peu. Sinon bin j'ferais des heures sup' pour lui payer l'auberge. Heu... La Belle en vient à s'demander s'il la prendrait pas pour une demeurée qui laisserait son gamin sans manger... Non parce que déjà, la Colombe qui n'mange pas c'est explosif, alors un MiniLou' accompagné d'une Colombe affamée, bonjour les dégâts ! Nicolas ne verra personne.

C'est mon fils, ma batailleeeee, fallait pas que j'm'en aille ohohoh...
Bref, c'est pas vraiment ça qui se passe dans la tête de la Colombe. C'est qu'elle ne veut pas dire tout haut que, trop contente de retrouver sa petite merveille, elle va faire preuve d'un trop plein d'égoïsme pour... le garder pour elle. Elle ne veut partager ces rencontres avec personne. Le père de l'enfant tout au plus. C'est SON fils, et pas un animal de foire.


Et la confiance Louis. Avec toutes les bonnes raisons du monde, tu ne me feras plus jamais confiance. Tu t'es mis martel en tête que je n'étais qu'une traînée, qu'une personne sans parole, la pire mère qu'il soit. Et rien ne changera. J'aurais pu avoir ta peau mon Lou'. Mais t'es bien trop bête pour comprendre que ce n'est pas ta mort que j'voulais. T'as pas changé non plus, t'es toujours aussi bûté.

Le teint pourtant si opalin s'assombrit, les yeux se baissent pour se mettre en position " comtemplation du sol", un bon moment, pour se reposer ensuite un peu plus loin, les oreilles encore bourdonnantes. Une cuisse ivoirine frôle la jambe du Brun et les frissons ornent désormais la peau Colombienne.
Victoire du gaucher par KO...

Et y a même pas une porte à claquer !

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Le_g.
Humm...

Très locace. Le Gaucher en mode : "J'ai gagné ! " et... bah même pas un sourire aux lèvres. Rien, limite il se sent pas bien. Il voit dans ses yeux qu'elle ne ment pas. P'té mais elle est vraiment toujours aussi chieuse elle ! Ce qu'il peut la haïr ! Même pas qu'il arrive à se réjouir de la voir ainsi quémander, presque à genoux. Même pas...

Il la regarde, son bras droit autour de la taille de sa Sombre, et de son index gauche, fait relever le menton à La Colombe.

Jamais ! Jamais tu m'entends ! Jamais tu ne baisses les yeux si tu n'as pas honte de ce que tu as fait ! Alors, La Colombe, as-tu de quoi avoir honte ?

Son regard se plante dans celui de l'oiselle. Pas pour dire, mais ils ont quand même vécu ensemble, lui et elle. Il est allé jusqu'à s'agenouiller en taverne pour les deux femmes qui sont là. Sauf...

Sauf qu'il y en a une qui a voulu aller prendre l'air, et que l'autre, elle est source de stabilité, de fidélité, bref, les deux extrêmes... Une brune douce, calme, tempérant le Brun, avec qui il a une relation calme, posée, construite. Une Chataine tout feu tout flamme, avec qui il a eu une relation fusionnelle, conflictuelle, passionnante, débordante d'énergie. Qui a dit que la vie était simple ? Pas lui hein Il grommelle, pas content, et la regarde, puis soupire, et fait un signe à un homme que sans doute, elle n'avait pas repérée jusque là. Quand il sera près de lui et de la Sombre, il lui glissera quelques mots, avant de se retrouver vers La Colombe.


Bon, Tu calmes ta joie direct. Tu vas juste le voir. Pour le moment tu lui dis rien tu me laisses parler, c'est clair ? Au moindre problème, tu ne le reverras plus.
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--La_capuche


L'encapuchonné s'approche dès le signe du Gaucher. Il est homme de main, discret, tapis dans l'ombre et veillant sur le rejeton depuis la naissance.
Avec Tatie Gertrude, ils le protègent, le petiot Nicolas. Quand le paternel était en prison, sur les routes ou en procès, fallait bien le protéger de la mère. Et là, s'il savait, vu qu'il est très proche du patron que la rencontre allait avoir lieu, il pensait pas si vite. Il peste.


Salezard d'maujoint, t'as mis quoi dans l'crane, l'Gaucher. C'te put'relle est bonne qu'à donner au chien.

Il se tait direct, vu le regard noir essuyé par le patron, mais en même temps, il est le seul à pouvoir lui parler comme ça sans risque de se manger un direct du gauche, alors parfois, il profite de cette familiarité entre lui et son patron.

J'va l'chercher.


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Nicolas_track
Mon pouce dans la bouche, mon bout de pain dans la main, je regarde Capusse. Il parle de papa li avec tititrude. On va sortir du campement on dirait. Crop bien !

Dès garde tititrude !

Oui, un futur chef sommeille en moi, je donne déjà des ordres à Hadès, le loup de papa. Et pis même que d'abord, Dès, il obéi à moi. Je souris, toutes mes quenottes dehors ! le pouce est oublié, je suis grand, je bombe le torse, et je donne la main à la Capusse, jetant le pain à Hadès. Et d'abord que les loups ça mange du pain ! Quand y'a pas de lapains...

On va ! Allez on va !!!

Je lui tire dessus la main. J'ai hâte de voir Papa et Sande ! Il vont forcément me donner des gâteaux au miel, comme quand on va au marché et ça, j'aime bien !

Quand on arrive, oups, il y a du monde que je connais pas. Je me cache derrière l'encapuchonné, et voyant papa et Sande, je cours pour aller grimper sur les genoux de Sande. Je fais un gros câlin à Sande, avant de regarder les gens que je connais pas, et comme papa l'a dit, je présente moi. Faut toujours présenter qu'il a dit...


'Zour ! moi, nico !
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Le_g.
Il sourit, en voyant l'encapuchonné leur amener son fils. Il hoche la tête, lui signifiant pas là, connaissant l'aversion de l'encapuchonné pour la foule et sachant que pour lui, plus de deux, c'est déjà la foule, il le laisse retourner dans l'ombre, de là où il veille sur eux. Et qu'on ne s'inquiète pas dans les chaumières, inutile de pleurer sur le sort du mâle heureux, il a tout ce qui lui faut, et même de quoi se payer une p'tite coureuse de remparts quand il a besoin. Il est pas à plaindre donc.

En attendant l'attention de Louis est portée sur son gamin.


Bien dormi, mon grand ? Tu as été sage avec tatie Gertrude hein ? Je voulais te présenter une très vieille amie de papa. Elle s'appelle Andréa. Tu peux dire Déa si tu veux, c'est plus facile. Et lui là, c'est son compagnon, comme Sande pour moi tu vois ?

Il sourit à son fils, et lui fait un clin d'oeil de connivence.

Dis, tu voudrais faire quelque chose pour moi ? Juste lui faire un bisou sur la joue, à Déa... Faut pas dire, c'est un secret, mais elle adore les enfants. Après on file, on va acheter des gâteaux sur le marché.

Et d'ailleurs, il fait signe à Sande de se lever, ils ne vont visiblement pas s'éterniser, mais La Colombe aura pu voir Nicolas et avoir un bisou. Il la regarde, espérant qu'elle va comprendre et pas faire un scandale. Sciemment, il n'utilise pas son nom de scène devant leur fils.

Chaque chose en son temps, Déa. On se reverra, plus longuement, une autre fois.
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Andrea_
Certains disent que le manque d'assurance est signe de faiblesse de caractère*, et pourtant nombre de ceux qui l'ont cotoyé diront qu'elle n'en manque pas. Le feu, impérieux, indomptable, imprévisible, voilà qui la caractérise parfaitement. Jamais ne s'abaisser devant quelqu'un, ne jamais baisser les yeux, ne jamais avouer ses fautes, tenir tête -toujours- pour garder consistance. Quand on grandit dans une famille aimante et qu'on est soudain propulsé dans une vie sans personne, on se construit seul. Alors chacun met en place son mécanisme de défense, certains comme la Sombre préfèrent se faire discrets, d'autres comme Louis préfèreront la tempérance, d'autres encore choisiront de feindre la simplicité, et puis il y a ceux qui font comme ils peuvent. Au risque de passer pour des dégénérés, au risque d'être incompris voir méprisé. Jusqu'à ce qu'un jour, vous tombiez sur quelqu'un qui vous rassure, qui vous calme, maîtrisant le feu et domptant la farouche. Elle n'en avait pas connu beaucoup des comme ça. Et pas beaucoup c'est un euphémisme. Un seul.
Un qu'elle a détesté autant qu'elle l'a aimé. Un qui aurait pu tout se permettre. De qui elle pourrait tout accepter. Tout, même baisser les yeux, alors que c'était le moment de se montrer sur de soi.
L'index se glisse sous le menton de La Colombe, plantant irrémédiablement le regard de l'un dans celui de l'autre.


Jamais ! Jamais tu m'entends ! Jamais tu ne baisses les yeux si tu n'as pas honte de ce que tu as fait ! Alors, La Colombe, as-tu de quoi avoir honte ?
Je n'ai pas honte.

La voix ne tremble plus. C'est vrai, elle n'a pas honte - elle n'a honte de rien en même temps-, elle est bouffée par les regrets. Des milliers de regrets.
Mais on ne refait pas une histoire, on la continue. Parfois on peut relire les chapitres précédents, s'y replonger avec délectation, fureur ou amertume, mais lorsqu'on reprend l'écriture, c'est bien du présent qu'on repart. Aussi douloureux soit-il, il est le point de départ.
Combien de fois son esprit s'est embué depuis son apparition en bas de l'estrade ? Combien ?
Pourquoi doit elle se battre avec elle même pour ne pas glisser sa joue dans la main de son ancien amant ? Pourquoi ne veut elle pas qu'il recule sa main ?
Pourquoi est-elle apaisée au point de fermer quelques instants les yeux pour profiter de sa présence, de son parfum ? -alors qu'il y a encore quelques semaines, elle aurait donné cher pour le démonter? -

Tirée de ses pensées par un soupir du Gaucher, elle relève un peu plus le museau -à regret-, si les hostilitées devaient reprendre, elle doit être en totale capacité de ses moyens, et ce n'est visiblement pas compatible avec une connexion épidermique des anciens amants terribles. Hostilitées qui d'aillurs ne devraient pas tarder lorsque la chiasse aperçoit un capuché qui s'approche. La Colombe allait gentiment lui refaire le portrait comme toute bonne " put'relle bonne à donner au chien", mais le regard lancé par Louis lui suffit finalement.
Après tout, elle allait voir Nicolas, et ce n'était pas le moment de faire d'esclandre si elle comptait renouveler la donne.

Le temps passe, et la Colombe en profite pour réajuster son châle, tout centimètre gagné en longueur ne sera pas refusé. Angoissée la Chiasse, autant vous dire que c'est pas le moment de la chatouiller. Comme à chaque fois qu'elle est gagnée par le stress, elle se perd dans tout un tas de mouvements qui ne servent à rien.
Moments choisis : Mains dans les cheveux, lissage du pagne, main dans les cheveux, mordillage de lèvre, regards à Louis. Main dans les cheveux, on refait le noeud du Châle, on se touche les jambes en se mordillant les lèvres. On lisse les cheveux, on tente un chignon mais c'est pas joli, alors on les relâche. Puis on les lisse. On ramasse un cheveu sur le pagne. On le rattache correctement. On tire dessus. On regarde Ouam'. Louchage discret sur le ventre de la Sombre. Lissage des cheveux. Soupir.
Et rebelotte jusqu'à ...


Il arrive le petit bouchon, laissant une chiasse en totale décomposition. Plus rien n'a d'importance. Ni les cheveux, ni le pagne, ni la faim qui la tiraillait il y a encore quelques secondes, ni même la proximité de son père. Rien. Le temps s'arrète en même temps que les yeux de la Colombe se pose sur ... Son fils. Le portrait de son père qui ne peut pas le renier -ouf!-.
La Chiasse fini par se détendre alors que le p'tit bout d'homme ouvre la bouche, lui arrachant par là même un sourire



'Zour ! moi, nico !
Salut P'tit Ange, je suis Andrea, mais comme a dit Papa tu peux m'appeler Déa.


La Chataîne quitte son banc pour s'accroupir devant la venue de l'enfant et accueillir son bisou, lui en rendant en retour. La bouffée d'amour la bouleverse, mais là, le dos de la main du petit garçon carressée par le pouce Chiassique, rien ne paraîtra.
Elle se relève non sans ébourriffé la crinière brune de l'enfant en riant, regardant Louis et hochant la tête en signe de remerciement.


Allez file p'tit bonhomme, t'as des biscuits à acheter.

Chaque chose en son temps, Déa. On se reverra, plus longuement, une autre fois.
A bientôt Lou', et merci. Prends soin d'vous.


Aussi fugace aura été la rencontre, la Chiasse s'en satisfera., ce n'est pourtant pas tout ce qu'elle n'a pas pu dire et faire qui manquent... Mais lorsque le passé fait un tour dans le présent avec promesse d'un avenir... On peut désormais laisser libre cours à son imagination... et à ses rèves.




* Citation de Moses Isegawa.
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Nicolas_track
Je suis content ! Déjà, y'a papa, forcément, l'est le plus fort, et puis Sande et l'est la plus gentille elle ! Même pas qu'elle me gronde quand je fais des bêtises. Ma j'en fait pas beaucoup hein ! Juste un petit peu... Papa Li, il dit que c'est dès j'ai les yeux ouverts. Même pas vrai !

Oui, z'a dodo et dit Dès garde Tititrude. Et z'a donné pain à lui. Et z'a saze avec Capusse !


Vrai de vrai que j'ai été sage, je bombe le torse, tout fier. Je regarde la dame et je me laisse glisser des genoux de Sande sur le sol pour aller faire le bisou. La dame, elle a l'air tout bizarre.
Mais j'en ai marre ! Quand que je serai assez grand pour qu'ils arrêtent de triturer ma tête ! Je boude na ! Je croise les bras et je fais la moue.


Ze suis grand ! Pas chiffer cheveux à Nico ! C'est pour bébés ça !
Pourquoi toi pas bien ?


Quand elle parle des biscuits, que j'avais évidemment pas oubliés, je me glisse entre Sande et Papa li pour leur donner la main.

Allez ! Allez Viteee ! J'a faim !
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Le_g.
Quel idiot ! Non mais qu'elle idiot ! Il la voit fermer les yeux, et retire son doigt aussi tôt, comme brûlé. Lui qui joue avec le feu, là, il porte bien son nom de troubadour, de jongleur de feu ! Il la regarde, puis enlace de nouveau sa Sombre, et lui dépose un baiser dans le cou. La chiasse lui fait bouillir le sang, il savait que c'était une mauvaise idée ! Il le savait ! Il n'a accepté que parce que sa Brune lui a dit qu'elle abandonnerait pas, que c'était normal.

Le Gaucher déglutit, et sourit à son fils, lorsqu'il babille, fier de lui. Sans lui, il ne sait pas où il serait aujourd'hui. S'il est toujours debout, c'est pour lui.

Les voir ensemble, ça le déchire, il tourne la tête instinctivement, ne voulant pas voir qu'elle puisse avoir des sentiments. Elle n'est rien la Chiasse, même pas une mère vu qu'elle les a abandonné. Il ne veut pas voir ça.

Mais ça serait trop simple, surtout quand son fils pose une question, parce qu'il a quand même de l'intuition à son âge. Il observe son gamin, constatant que la fibre est là. Qui dit intuition dit instinct et ça, dans vu le nom qu'il porte et qui sont ses parents, il aura plutôt intérêt à en avoir. Au moins, il tente de lui faire une vie "normale" pour un enfant de son âge. Il l'a toujours tenu à l'écart de ses affaires.


Oui, on y va, Nicolas. Va toujours devant avec Sande tu veux ? L'encapuchonné vous tiendra compagnie. J'ai encore une chose à voir avec Déa, et je vous rejoins.

Il esquisse un sourire et embrasse son fils sur le front.

Tu es un grand garçon, et si tu es sage, on jouera avec le bâton enflammé tous les deux ce soir.

Puis il embrasse sa douce sur les lèvres, tendrement, amoureusement, et langoureusement, même s'il sait qu'il aura droit à "Bouh les namoureux" de la part de son fils sans doute. Mais il lui laisse pas le temps de réagir :

Ouaip, je suis amoureux de Sande, Nicolas. Allez, filez acheter des gâteaux, moi aussi, j'ai faim.

Puis il se tourne vers la Chiasse et lorsqu'ils sont suffisament éloignés, l'informe.

Faut qu'on parle seul à seule, pour les futures rencontres. Tu as un peu de temps ? Pas envie qu'il vienne te voir en prison tu vois. Tu comptes faire comment, ce genre de détails, ça doit être préparé. Je ne veux plus que tu me mettes un couteau sous la gorge. Je ne le tolérerai pas, et tu sais très bien que je peux nous faire disparaître quand je veux. Le Royaume est petit, et si je veux me terrer loin, de façon à ce que tu ne nous retrouves jamais, tu sais que j'en suis capable, quitte à me faire paysan.
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Ouamaille
La posture initiale évoluant en quelque chose de moins inconfortable alors que les braies sont reprises, le blond prend un peu mieux la mesure de la discussion qui se joue et dont il est le témoin bien involontaire. Les paroles sont aiguisées comme autant de lames qui fusent entre les deux protagonistes, à la mesure de quelque chose qui semble les avoir uni de quelque manière que ça ait pu être. Mais quelque chose de violent, assurément.

Et combien d'autres ? C'est le numéro combien ? L'As est comme un frère pour moi, tu vas prétendre qu'il m'a menti ? Que t'es pas allée voir Fernand, Thoros et d'autres ? Ca fait quoi de s'taper des chefs si puissants ? T'as pris ton pied j'espère ?

La réponse de la chiasse se fait en une énumération qui finalement tourne rapidement court, curieusement se terminant sur "Lui" tandis que le blond sent l'inconfort de la situation prendre une place de plus en plus envahissante, et l'on ne parlait plus de celui, physique, lié à l'accoutrement vestimentaire. Le grand brun attarde un moment son regard sur lui, Ouam, qui le croise, n'en ressent rien de particulier pour dire, juste peut-être une forme de curiosité envers celui qui semble quelque peu déstabiliser la châtaine, chose peu commune s'il en est.

Louis Track, dit Le Gaucher, des écumeurs dans le temps, le nom a changé. Je suis le père de Nicolas, l'enfant que La Colombe et moi avons eu ensemble et le fiancé de la jolie brune que voici. Le numéro un de la Colombe, et vous ?

Louis Track, Le Gaucher... Les noms résonnaient enfin dans la tête du blond. C'était donc lui qu'il avait en face; celui dont on lui avait parlé, pas nécessairement la Colombe elle-même d'ailleurs, enfin pas tant que ça puisqu'elle s'était peu étalée sur le bonhomme avec le blond jusque là. C'était plutôt l'entourage qui lui avait évoqué le Gaucher à vrai dire, pendant que la Colombe courait par monts et par vaux et avant qu'elle ne les rejoigne; Ouam n'en avait pas vraiment fait de cas, si ce n'est qu'il avait compris que ça avait été disons... intense avec la châtaine, et qu'était né de cette histoire le fils que la chiasse avait fini par mentionner dans un de leurs échanges de volatiles d'il n'y a pas si longtemps. Son fils, l'objet de la quête dont elle lui avait parlé, enfin écrit plutôt, un sujet qu'elle se gardait de trop évoquer pourtant; ce fichu caractère qu'elle avait aussi et qui faisait qu'elle planquait toujours les choses sensibles bien à l'abri derrière sa carapace de chiasse, la fameuse cote de maille triple épaisseur double renfort croisé comme Ouam lui avait un jour écrit. Trop peur de dévoiler sa sensibilité, la chiasse. Trop peur de voler en éclat si elle se découvrait trop peut-être...

Ouam dévisage le gaillard d'en face, lequel s'affuble d'une brune qui partage visiblement autre chose que des parties de cartes avec lui, considérant par ailleurs les formes visiblement rebondies de la petite au niveau du buste tout au moins, se disant que le Gaucher ne devait en effet guère s'ennuyer. Le Track donc... "Numéro 1" comme il disait. Ouam saisit au vol l'allusion, n'en a véritablement cure pour autant qu'il y aurait quelque ordre qu'il représenterait. Mais la Colombe ne venait-elle pas d'égrener des noms qui n'en faisait assurément pas une liste aussi étendue que le Gaucher aurait bien cru l'entendre.

L'ambiance est pesante, et le blond ne se sent guère de la rompre, l'attitude de la châtaine ne trompait guère non plus sur le ressenti qu'elle pouvait en avoir. Comme si tant de choses étaient en train de se jouer, pour lesquelles Ouam n'avait de toute manière pas le quart de la moitié des clefs. Il se contente d'un:


Ouam... Ou bin l'blond...

en réponse au Gaucher. Rien de plus... Rien de plus car la force et l'intensité de la situation attirent tout sur les deux autres, étouffant le reste qui ne peut être que sans importance en vérité. Tout couillon qu'il puisse être, Ouam a le sentiment d'en saisir la criticité, et ne rajoute rien. Comme pour les laisser dérouler ce qui doit se dérouler.

La discussion prend en gravité à mesure que l'on s'y enfonce et que les chose se resserrent autour de ce Nicolas évoqué. Jusqu'à ce que ce dernier fasse son apparition, amené par un encapuchonné semblant obéir aux ordres du Gaucher. Et de voir la Colombe comme certainement jamais le blond ne l'avait encore vue... Perdue était probablement le mot qui correspondait le mieux à la perception que Ouam avait d'elle. Ses tics à se réajuster de partout tandis qu'on lui amène son fils, son regard furtif vers lui, Ouam, qui sonne peut-être comme un moyen de chercher quelque chose qui la rassure, le léger sourire en coin du blond en réponse qui veut l'encourager et lui signifier "vas-y!" avant qu'elle ne soit absorbée tout entière par ces quelques mots échangés d'avec son fils.

La rencontre est brève, fugace même, avant que le Nicolas ne soit déjà raccompagné. Le Gaucher s'approche de la Colombe pour lui parler.


Faut qu'on parle seul à seule, pour les futures rencontres. Tu as un peu de temps ?

Le blond glisse un rapide "J'vais... là bas... J't'attends s'tu veux... ptet que... j'pourrai t'trouver des braies..." à destination de la châtaine avant de s'écarter des deux, chercher des braies ou autre chose d'ailleurs, pourvu qu'il ne soit pas ici car il n'a rien qu'il puisse faire là assurément.
Brunissande
il sera dit qu'elle ne connaitra pas le nom de la dame crépite !! bon, on reconnaitra qu'elle est tout de même légèrement déstabilisée par cette petite brune qui non content de lui salir chausse et houppelande lui parle, comme si rien ne s'était passé . demande même des présentations . quel toupet tout de même ! on aura tout vu . du coup, les deux femmes (Simone et la brune) se regardent un moment puis, hoooppp ... la brune disparait du champ de vision . deux grands bras musclés viennent de la prendre par la taille pour l'installer sur des genoux massifs ! bon, on va dire qu'elle ne sent pas la protubérance, sinon, elle pourrait se faire des idées . ah oui, pas bête ça, se présenter . elle regarde le blond .

Brunissande euh ... la fiancée légèrement verdâtre .

ça, c'est de la présentation ! on peut pas dire .

bon, elle va pas se mêler de leur conversation hein ?! du coup, elle regarde ses bottes, puis relève les yeux vers la foule, en faisant un beau à la Simone qui, vu sur les genoux de qui elle est, ose plus s'approcher ! il est trop fort son Ange ! même que la Simone elle fait demi tours en râlant , certes, mais sans demander son reste !

le geste de son tendre sous le menton de l'oiselle, ne lui échappe pas . tout comme les yeux aciers qui se ferment . mais elle dit rien, ne bouge pas . après tout, c'est elle qui a insisté pour qu'ils se voient . elle savait à quoi s'en tenir . elle assume totalement . parce qu'elle l'aime et a une totale confiance en lui . elle cale son dos contre la large poitrine de son ange et sourit lorsque l'encapuchonné se pointe . rrrhhhooo !!! il a un de ses langages, lui !!!

oh oh .. c'est le moment où le petit d'homme va montrer le bout de son nez ! elle sourit déjà rien qu'à l'idée de le voir, orgie de gâteau au miel !! et le voilà ! lorsqu'il court vers elle, elle lui ouvre les bras et se penche pour le hisser sur ses genoux . parce que faut pas dire, mais elle est déjà sur les genoux du grand brun, pour un ptit bout d'à peine 4 ans ... ça fait haut . elle le serre fort contre elle, en lui faisant un énorme bisou . elle le tient lorsqu'il se retourne pour regarder sa mère, même s'il ne sait pas qui elle est . un bras passé sur les épaules de son Ange, l'autre tenant le petit d'homme contre elle . ses deux hommes, avec qui elle vit en famille depuis presque la naissance du petit . sentiment de propriété ? nonnn ! c'est pas son genre ! et lorsque le petit glisse de ses genoux, elle l'accompagne en se penchant, puis le lâche . et se lève .

rien ne se perd de ce qui se passe . les yeux noirs enregistrent . que se passe t il dans la caboche lorraine, à ce moment là ? non mais ho ! j'vous en pose des questions, moi ?! ça vous regarde pas d'abord ! c'est privé ! pour une fois, vous allez pas râler, hein ?! elle prend la petite main dans la sienne et lui sourit en lui faisant un clin d’œil : oui, on va y aller !

elle rend le baiser, tendrement, amoureusement . et le regarde en lui souriant, une petite main fine se tend vers la joue du grand brun et la caresse doucement . puis s'éloigne en riant avec Nicolas . ça se chamaille tendrement, ça rit ... et ça à déjà les yeux qui brillent de gourmandise, l'un comme l'autre !! la question ? la douceur au miel, va t elle rester dans l'estomac lorrain ???
Andrea_
Tititrude... Un petit sobriquet qui laisse la chiasse Pantoise. Mais aucun doute là dessus, le petit bonhomme sait déjà donner des ordres. Par contre il donne du pain à Hadès et rien que de l'entendre, la Colombe éclate de rire.

Hadès qui mange du pain, j'espère que t'y mets un peu de terrine de...
Ze suis grand ! Pas chiffer cheveux à Nico ! C'est pour bébés ça !
Pourquoi toi pas bien ?


Oups, bien joué Andrea ! T'as véxé le petit Prince ! Petit Prince qui semble si sensible...

Pardon mon Grand, j'vais bien, j'pensais justement à ses gâteaux au miel que tu vas manger, alors que j'crè... j'meurs de faim. File !

C'est pas "vraiment" un mensonge, ça s'appelle protéger son enfant de la dureté de la vie tout en s'faisant violence. Pas question de flancher. Un sourire en direction du cortège qui se prépare, et la main de la Belle se lève pour saluer le petit bout d'homme.
Un soupir, léger, pour accompagner le mélange de sentiments qui l'envahissent. De l'amour, à profusion, la peur de ne plus le revoir, la déchirure de le voir s'éloigner, le plaisir de l'avoir embrassé.
Sauf que le gaucher reste planté là, envoyant tout ce p'tit monde en balade...sans lui. "oh oh". Un dernier bisou du père pour son fils, et la promesse contre bonne tenue d'une partie de bâtons enflammés. Nouvelle esquisse de sourire de la Colombe lorsqu'elle imagine furtivement les deux hommes de sa vie - celle d'avant du moins- en plein spectacle.


Ouaip, je suis amoureux de Sande, Nicolas. Allez, filez acheter des gâteaux, moi aussi, j'ai faim.

Encore une fois ses pensées sont interrompues par Louis. Décidément !
La chiasse en entendant ses paroles montrerait bien à toutes les personnes présentes qu'on peut vomir sans attendre un heureux évènement, et ce rien qu'en entendant des paroles pareilles. Mais finalement rien ne vient, l'estomac décide de se tenir tranquille. Dommage !


Faut qu'on parle seul à seule, pour les futures rencontres. Tu as un peu de temps ? Oh oh... Vous sentez? non? Parce que ça sent le roussi, et ce n'est sûrement pas la tarte que la Chiasse aurait fait qui est en train de crâmer puisque... Elle a décidé de faire plaisir à tout le monde en ne cuisinant pas... Regard d'acier vers le Blond pour tenter un p'tit quelque chose, qui n'ira finalement pas plus loin qu'une ouverture de bouche pour entamer une phrase.


J'vais... là bas... J't'attends s'tu veux... ptet que... j'pourrai t'trouver des braies...
Ah heu.. bin... d'accord. Noire les braies. Et douce. Et avec un petit ruban rouge à la taille. Et petite taille J'suis pas engrossée moi... Ouh que c'est vil ! Pis si tu trouves la ch'mise assortie j'veux bien. Ah pis des chausses aussi parce que... Comment qu'elle gagne du temps ! Et... heu... a plus tard.

Et le Blond s'éloigne. La Chiasse mettrait sa main à couper qu'elle n'aura aucun cadeau, mystère et boule de gomme... Pour le moment, c'est débout face au gaucher qu'elle se trouve. A dix milles lieux du marché. Ailleurs, quelque part entre ciel et terre.

Pas envie qu'il vienne te voir en prison tu vois. Tu comptes faire comment, ce genre de détails, ça doit être préparé. Je ne veux plus que tu me mettes un couteau sous la gorge. Je ne le tolérerai pas, et tu sais très bien que je peux nous faire disparaître quand je veux. Le Royaume est petit, et si je veux me terrer loin, de façon à ce que tu ne nous retrouves jamais, tu sais que j'en suis capable, quitte à me faire paysan.
J'emploierais quelqu'un, et tant que tu me laisseras voir notre fils tu n'auras plus de couteau sous la gorge. Quand à te terrer loin... Je sais que tu peux le faire. Et tu sais aussi que je remuerais ciel et terre pour vous retrouver.
Vou... Il me manque. Je n'y peux rien c'est viscéral. Je vis sans lui. Mais crois-tu donc que je suis dépourvue de conscience et de coeur ? Crois tu vraiment que j'ai fait une croix sur vous ?
P'tain Lou' j'ai pas changé, ça serait tellement plus simple de te détester...



Une respiration, profonde, fend l'air. Non, elle ne perd pas patience. Non elle n'est pas à genoux, non, elle ne supplie pas et ne le fera pas. Parce qu'on apprend de ses erreurs et qu'on en fait le constat parfois bien trop tard.


J'ai perdu l'homme que j'aimais. J'ai assez payé, crois-moi.


Un nouveau soupir, et la voilà qui esquisse un sourire au brun de la brune -faut suivre!-.
On peut tout lire dans ce regard là...Tout, mais pas n'importe quoi.

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Le_g.
Il écoute le blond, hoche la tête et note dans un coin : ouam ou le blond, bah le blond ira très bien hein ! Lui et les noms c'est un grand mystère, il a jamais réussi à s'y faire. Sa brune vient de prendre la route du marché, donnant la main à Nico, et l'encapuchonné est pas loin, même s'il ne le voit pas, il est sûr qu'il est là, et il y a plutôt intérêt parce qu'il flaire l'entourloupe quand le blond dit qu'il va sur le marché aussi. Ben voyons ! Appelle-moi con aussi tout de suite qu'il a envie de lui dire, mais il ne dit rien. C'est le nouvel amant de son ancienne amante, tudieu. C'pas Da Lasse, mais ça y ressemble ! Pt'é qu'il en a marre, et voilà que la chiasse part dans un discours fleuve, dont il a pas écouté la totalité, alors en crypté que ça passe dans la tête du Gaucher qui observait les alentours vu qu'il sait que la chataine tentera rien tant qu'elle tient pas leur fils. Voyons donc ce qu'il a retenu :
Noir - rouge - grosse - chausse - couteau - gorge...

Chiabrenna ! Elle parle de quoi là ? rembobinage ! Y 'a pas ? Foutre de fot-en-cul ! Il a cru entendre une déclaration là ! Help ! Quelqu'un ? On a perdu le Gaucher il est quelque part entre hier et demain, et ici et là-bas... Autrement dit, il venait d'entendre des mots qu'il a espéré, mais qui viennent trop tard... et en même temps, quand il va pour atterrir, c'est plutôt pas trop ça qu'il croit comprendre, mais plutôt qu'il a intérêt à surveiller ses arrières.


Quand à te terrer loin... Je sais que tu peux le faire. Et tu sais aussi que je remuerais ciel et terre pour vous retrouver.
Vou... Il me manque. Je n'y peux rien c'est viscéral. Je vis sans lui. Mais crois-tu donc que je suis dépourvue de conscience et de coeur ? Crois tu vraiment que j'ai fait une croix sur vous ?
P'tain Lou' j'ai pas changé, ça serait tellement plus simple de te détester...


Mouais, il en a autant à son service hein ! Il la regarde, et la laisse terminer, l'invitant en frôlant son coude à marcher un peu, ça permettra d'évacuer un peu de tension, tout en faisant un truc qu'ils ont jamais fait... Nan nan nan, je vous vois venir ! C'est pas une ballade romantique... Entre ces deux-là, le romantisme on oublie ! C'était déjà à l'époque plutôt... Heu... c'était quoi et c'est plus. Alors on oublie le "romantique" pour garder la ballade. D'ailleurs, tel un brûlé vif, il la relâche aussitôt. A noter : tout contact physique est à proscrire !


J'ai perdu l'homme que j'aimais. J'ai assez payé, crois-moi.

Boum, le coup de massue, il venait d'où cui-là ? Ah... des lèvres de sa... non la chiasse, celle du blond. Il inspire profondément, et la regarde, essayant de faire abstraction de ce qu'il vient d'entendre.

Bon, on va essayer de se comporter "comme il faut" ? On tente... mais je te garantis rien. On sait pas où on met les pieds, là, ni toi ni moi. Tu as ton blond, et j'ai Sande. Au moins ça, c'est clair non ?

Il l'interroge du regard, comme avant, comme dans le temps, comme... Mais Berdol de Chiabrenna ! Il va falloir qu'il cadenasse l'machin qui tambourine dans son torse là, du côté gauche et qu'il jette dans une malle tous les souvenirs qui remontent...

Si tu embauches quelqu'un, ça sera comme moi... quand je ... travaillais sur les routes. Tu te souviens de tatie gertrude ? Ou je l'ai embauchée après que tu sois partie ? Elle s'occupait de la bibliothèque à la Grange... Et l'Encapuchonné, il surveillait certaines parties pour certaines préparations... Pendant que j'étais en Champagne et ... 'fin le procès, la prison tout ça tout ça, ils veillaient sur Nicolas, je leur écrivais tous les jours pour prendre et donner des nouvelles. Pour Nicolas, je travaillais, et je ramenais des cadeaux de mes voyages. Il sait rien de mes activités, juste qu'il a une place privilégiée dans le campement...

Il la regarde et commence à marcher, parce que là, il sent que s'ils s'assoient il va pas pouvoir... tenir longtemps. La garce, il veut pas, il la hait ! Berdol ! Pourquoi elle lui fait cet effet-là hein ! Contre sa tête que son corps va. Il ferme les yeux un instant, son parfum, sa présence, sa voix... et il secoue la tête ouvrant les yeux rapidement. Limite il préférerait être en prison là ! Voire entre les mains de la Cricri du Languedoc ! Sérieusement c'est pire que la torture là. P'té mais qu'est-ce qui lui a pris d'accepter ? Bon les conseils insistants de son avocat et les mots de sa brune y sont pour beaucoup mais Berdol de Chiabrenna c'pas normal !

Tu veux le voir tous les combien de temps, et comment on fait ? Tu es toujours par monts et par vaux, et je suis pas encore installé... Je cherche un endroit pour me poser. Ha, et là où je serai installé, pas de coups foireux. Tu sais que mon havre, c'est sacré, alors tu feras passer le mot, quand je t'aurais dit où on habitera. Je sais pas encore, j'ai pas arrêté mon choix.

Il soupire discrètement.

J'aimerais être là quand tu le verras, tu as des exigences de ton côté ?

Louis Track Mestre Es Diplomatie là ! Si ! Sérieux ! Vi ! Il est calme, il respire, il souffle, mais il peste pas, il râle même pas... Intérieurement ? C'est le chaos complet... Mais extérieurement ? Tout va bien dans le meilleur des mondes. D'ailleurs le caillou dans lequel il tape et qu'il envoie rouler à trente pieds de là le prouve non ? Zenitude et calmitude gauchienne au taquet ! Moi j'vous l'dit on va en faire un saint d'c'thomme-là !

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