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[RP sacre] Salle du Tau - Octrois royaux (privé)

Vonafred
Regard fixe et voix claire...
-Vostre serment mon frère...
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Namaycush
Instants solennels ne valent rien au Gascon. Coup d’œil rapide vers l’Augusta, si absente en ce moment, demande d’aide ou cri d’un au-secours qui ne trouvera qu’un regard un brin dédaigneux d’un roi d’armes un brin moqueur devant l’attitude désemparée de celui qui n’est en fait qu’un fantassin de talus, issu de la roture la plus profonde.

Néanmoins, son sens de la relève de défi prit le dessus, une touche d’ambre pailleta le vert émeraude de ses yeux, piquant la conviction qui sans cesse, parfois au-delà la raison, l’animait. Traits durement burinés accentués par les paupières devenues en amande, il laissa échapper un serment ferme dont les mots accentuaient la sincérité émergée du cœur comme de l’âme et l’esprit d’un homme en fait simple.


Nous, Namaycush Salmo Salar, noble et officier de rang, à la vie régie par l’honneur et la conviction, acceptons l’immense considération donnée par Sa Majesté Le Roi de France, Vonafred de la Varenne Salmo-Salar, notre frère, auquel nous jurons, hormis le sang et la fidélité déjà partagés, les trois grands fers inaltérables qui nous unirons par la terre qui nous est octroyée…

Obsequium, auxilium et consilium.

Qu’ainsi en sera-t-il !


L’existence construite, non subite, se composent d’instants, plus ou moins forts d’émotion, régis par un code qui se décline dans la fierté de l’Homme et la fureur de son ego…
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Warthe
Warthe avait suivit le couple royal aux côtés de sa Capitaine.

La première étape s'était passée sans encombres.
Entrant dans la salle, Warthe rencontra le regard d'armenos qu'il salua d'un sourire. Il ne chercha à en croiser d'autres et quitta le rang pour se placer sur un des côtés de la porte, dos à un mur.

Hallebarde dans sa moufle en cuire, soit sa "main" droite, Warthe se mit en position de repos.
Le garde retint un sourire lorsque le Roy d'Arme expliqua le but de cet évènement. Il devait demeurer attentif pour assurer ce pourquoi on l'employait même si avoir le privilège de suivre un anoblissement royal était plaisant -pour lui-.

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Vonafred
Un regard de feu, gagné par l'émotion il n'en laise rien paraitre.
Deux hommes liés par le sang et leurs idéaux se font face, l'un est Roy, dans un instant l'autre sera Prince.
Deux batards sans avoirs ni naissance, deux esprits forts , deux parcours mouvementés, un même crédo...Seule la mort les arretera...


-Et nous vostre Roy, vous recevons en ce jour comme nostre fidèles vassal. Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, nous vous accordons protection, justice et subsistance ainsi qu'à vostre descendance.

Un bref instant raisonnent buccins et tambours la haut, au Panthéon des hommes de fer...

Et de sourire sourire enfin, tandis qu'il lui donne accolade des plus fraternelle.
La voix se fait murmure, et lui tint à peu près ce langage...
-Pour Dieu et le Royaume mon frère, seule la mort nous deliera.

Se tournant alors vers le Roy D'arme.
-Montjoye je vous prie de remettre son fief à nostre Frère.
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Sashah
[Quand la vie vous rappelle durement... Par delà les mers...]

Il était reparti vers le continent, confiant, serein... peut-être pas, mais il ne lui dirait jamais, le devoir l'appelait, son frère surtout.

Deux mots rassurants glissés, un baiser longuement échangé et sa silhouette avait disparu, la laissant... désœuvrée.

Citation:

Je t'aime, Sang de mon Sang. Certaines choses ne changeront jamais. Sois sans crainte, avant peu, je reviendrai.


Oui il reviendrait, il allait revenir c'était certain, mais leur vie serait à jamais changée de ça elle n'en doutait même pas. Elle avait tenu bon pour ne pas s'écrouler, pas devant lui du moins, mais elle sentait ses ailes se briser. Il savait son tourment, sa peur la plus profonde, même si elle avait tenté d'oublier que ce jour arriverait fatalement.Pourquoi avait-il fallu qu'elle tombe amoureuse du frère d'un Roy ?

Tant de femmes s'étaient ôtées la vie pour ce genre d'amour ? Elle maudissait cet interdit qui planait au dessus de sa tête, lui couronné et elle fille de rien.

Ils s'étaient unis devant les cieux, entre terre, mer et astre, sur le bateau, mais les hommes ne le verraient surement pas ainsi !

Elle avait tourné en rond, puis avait fini par rentrer dans un couvent, sachant que s'il ne revenait jamais, elle porterait le voile jusqu'à la nuit des temps.

Car personne en ce bas monde ne pourrait dans son cœur remplacer son Orion. Elle se mit à prier et ne cesssera de le faire jusqu'à ce qu'il lui revienne...

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Ingeburge
Et ladite Montjoie de poser son regard vide sur le roi de France et de demeurer muette. N'avait-elle donc rien compris? N'avait-elle donc rien entendu? Si fait. Attentive, malgré son indifférence glacée, elle l'était et plutôt deux fois qu'une. Elle avait ainsi remarqué l'arrivée de Stephandra et d'un autre garde dans le sillage du couple royale, cette chère Stephandra, fidèle au poste, sur laquelle elle avait toujours pu compter dès son premier jour à la tête des Cérémonies et sur laquelle elle pouvait toujours compter malgré son propre départ de la Maison Royale. Elle avait vu les armes de Namaycush toucher le sol quand celui-ci avait dégrafé son ceinturon. Elle avait entendu celui-ci quand il avait osé en appeler à Auxerre. Elle avait remarqué que l'appliqué Armenos était aller ramasser les armes en question pour les conserver avec soin. Elle avait écouté l'échange entre les deux frères puisqu'elle devait s'assurer de la validité des promesses assurées. Elle avait attrapé le regard du Carmin quand il lui avait jeté un coup d'oeil qui l'avait laissée de marbre, si ce n'est un brin moqueuse.

Oui, Montjoie voit tout, remarque tout, entend tout, écoute tout. Et Montjoie se la ferme tant par devoir que par répugnance à parler pour ne rien dire. En l'occurrence, tout ce qui devait être dit l'avait déjà été, tous connaissaient nettement sa position sur le sujet. Sans rien dire donc, elle quitta des yeux le roi pour aller chercher, soigneusement plié dans sa besace, un oriflamme aux couleurs profondes et chatoyantes. Et elle se leva, toujours silencieuse, accompagnant sa progression du seul bruissement de la traîne de sa houppelande sur le parquet. Face à Namaycush, sans ciller, elle déclara :

— Namaycush Salmo Salar, vous voici désormais prince de Pontoise et vassal de Sa Très Aristotélicienne Majesté Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar. Vous porterez désormais : « d'azur, au pont de cinq arches d'argent maçonné de sable, posé sur des ondes mouvant de la pointe aussi d'argent, sommé d'un château donjonné de trois tours du même, coulissé de sable, le tout maçonné aussi de sable et ouvert et ajouré du champ, accosté en chef de deux fleurs de lys d'or ».

L'oriflamme qu'elle avait-elle même cousu fut déplié et ainsi dévoilé :


Puis, plus bas :
— Vous pourrez ainsi me rendre le mien.

Enfin, se décalant, elle appela d'une voix audible :
— Que s'avance maintenant maître Gorborenne Salmo Salar au-devant sa Très Aristotélicienne Majesté, afin que de prêter prime hommage pour les terres de Montreuil.

Et elle s'éloigna, sans un mot de plus, si ce n'est ce délicat froufroutement du velours sur le sol.
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Gorborenne
Silencieux témoin, sa cécité ne l’avait empêché de ramasser la moindre miette de ce qui se disait, de cet Évènement qui advenait. Ne jamais croire qu’improbable veuille dire impossible. Sourire accompagnant de loin l’accolade de ses frères. Velours de Roy, Carmin de Prince, jour à effrayer le Paradis autant que l’Enfer.

Mais voici son heure, voici l’instant… Sacrifice de lui-même à ce nom qu’il porte fièrement. Salmo Salar, ad mortem, aeternam et ultra… Eux arrogants ? Mais non, vous n’y pensez pas. Se montrer en armes est façon de montrer leur loyauté. Ne se présenteraient point en telle circonstance en étant "incomplets"… Mais toujours gardent par devers eux cette nuance, entre la façon dont à ses frères on se présente, et celle dont on s’avance. Oui, Frères ! Désarmés entre eux pour toujours. Unis par le Sang et la Conviction, à leur façon d’exprimer leur amour.

Désarmé donc… Dextre en faufilade entre cape et spalières, vient se refermer à la garde d’immense flamberge d’acier clair. Géant jamais n’a vraiment été doué pour la fine brette, plutôt la taille sauvage, à fendre la mêlée comme il traverse l’orage. Main serrée au manche, pointe gardée baissée devant lui, redresse la garde à hauteur de ses yeux… Suspension, un instant, quelques reflets de par les fenêtres luisent comme rayons de Glace rebondissant frileux. D’une extension du coude, lame qui tinte en se plantant dans le parquet, un peu…

Senestre en dégrafe de spalières, petit cliquetis d’abord, choc lourd quand tombent à terre, quelque peu absorbé par l’entrainée de cape d’étoffe grossière.
Aveugle desserrant le bandeau de jais masquant sa cécité, laissant apparaitre des yeux du même, à l’opace d’un encrier. Regard disparu semble quand même balayer. Absent, donnant l’air pourtant de tout embrasser, de voir au-delà de sa propre obscurité ce qu’aucune lumière n’aurait pu lui révéler. Comme un bond de l’esprit s’élançant de la terre vers le ciel, de la cendre boueuse des routes aux marbres opalescent des falaises célestes. "Nous sommes ce que nous sommes, meilleurs que le Vin, pires que la Peste…"


Gorborenne Salmo Salar du Bois Cendré. Défenseur des miens et de la Loyauté. Devant vous aujourd'hui, face à Toi, mon Frère, face à Vous, mon Roy !

Genou en terre, du pliant des désirs se sacrifiant au devoir. De Cendre il reste, qu’importe le fard, lui qui a déjà connu l’aller en geôle sans passer par la case départ, le voilà qui voyage sans escale de roture à princière gloire… Quelques-uns sûrement, avaleront de travers leur repas du soir…
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Armenos
Se peut-il qu'il pleuve des armes, en le Palais du Tau ?

N'est-il pas surprenant, de voir tous ces hommes venir armés, recontrer le Roy ? Qui plus est, qui se présentent devant leur Suzerain direct, armés ?

Tout frère qu'ils soient !

Baste, la considération d'une telle chose n'a pas sa place. Si le Roy le passe, la Garde Royale devra faire de même et avec.

De Garde Royal, je passe râtelier de la Memento Mori. Un comble, s'il en est, pour un Guyennois.

Aussi, en bonne diligence et sans en laisser rien transparaître, la grande lame, navrant le sol, est saisie. Ainsi que les quelques pièces d'armures et étoffes ...
Et elle aussi, est contenue hors de tout usage inaproprié, proprement et respectueusement, malgré tout.
Vonafred
Après le feu...la raison...Scelons l'acte final.

Genou ployé et regard voilé, Gorborenne le puîné...

Le Roy lui pris les mains et lui dit à l'oreille...
Pour atteindre les cieux
et rejoindre les dieux,
frère, goûte donc à mon présent.
Le monde est aveugle mais toi tu vois...


La voix se fait haute et l'invite...formelle.
-Vostre serment mon frère...
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Leyah
Z'étaient t'i pas mignons les frangins ?
Elle aurait bien eu une mine attendrie et une petite larme à l'oeil ponctuée d'un snif, mais en fait .. ben non .
Parce que après tout ... La « Cul d'enfer » du «  beauf number one » et la «  Petite pitchouneuh » du « beauf d'amour number two » n'allait pas casser le mythe de « L'abominable belle soeur pète burettes »
C'est là qu'un débat houleux se mit en route entre le neurone 145862 et le neurone 154825, parce que ces sobriquets étaient vraiment bizarroides ..
Le premier braillant au second que c'était mâââââââl, le second répondant au premier que c'était biiiiiiiiiiiiiiiien ! , on a jamais dit qu'un débat entre neurones pouvait être intéressant en même temps ..
Et le 14589245 de venir à la rescousse : « Bordel! Fermez la!! »

Ainsi le silence se fit dans la caboche de la rouquine, et posant sa main contre sa tempe et le coude sur le siège, continua son heu .. admiration ? Mouais .. de la cérémonie en cours.

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Gorborenne
Des mains qui se serrent, passent plus que des mots entre les Frères. Cette compréhension, toujours valsant entre le conflit et l'acceptation. Qui pourrait changer cela? Le Très-Haut lui-même aurait-il l'envie, sinon le pouvoir de défaire ces liens qui se tissent au delà de toute distance, qui résistent de colère et de tempérance, trio frondeur de sang à l'ardence.

Ardence... Absence... La Sienne, qu'il ressent cruellement en cet instant. Qu'il n'ait pu l'avoir à ses côtés en ce jour, il le sait, le regrettera sans doute toujours. Faire ce que l'on doit, mais pas toujours pour soi... Sashah... Cœur qui se vrille brièvement, voudrait d'un bond l'atteindre, mais royales menottes l'empêchent de la rejoindre. Mais il ne lutte guère, car il sait... "Ce Monde n'est pas Aveugle mon Frère, il est empoisonné... à nous désormais, sa responsabilité, le choix de le refaçonner." S'abstient pourtant de répondre autrement qu'en appuyant son sourire, et de sacrifier à l'Honneur sa Liberté, pour le meilleur et pour le pire...


Nous, Gorborenne Salmo Salar du Bois Cendré, poète et capitaine de haute mer, la voile vivant au vent de verve vraie, acceptons aujourd'hui l'inestimable Honneur à nous fait par Sa Majesté Louis Vonafred de la Varenne Salmo-Salar, Roy de France par la Grâce du Très-Haut.
Nous lui rendons en échange l'hommage-lige, et lui jurons par ce serment les trois piliers inébranlables qui soutiendront le présent qui nous est accordé:

Obsequium, auxilium et consilium.

Ainsi sera!


Jamais il n'avait juré devant quelqu'un, à genoux, ce qu'il aurait par nature offert de bon cœur à tout un chacun, en restant debout. Un sacrifice, oui, autant qu'un honneur. Chemins d'embûches qui s'annonce, mais aucune d'assez grande hauteur. Un avenir des plus incertains, de ceux qui donnent envie pourtant, d'affronter le chemin. Comme un goût de défi irrésistible, à l'assaut du Monde et ce qu'il cache d'intangible... Un chemin compliqué oui, mais compliqué n'est pas impossible...

L'esquisse au sourire d'une vague sérénité. Oui, ainsi devait-il en être, il est vrai...

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Vonafred
Il est temps en nos vies ou l'âme déclame.
Moments sacrés et lumineux, l'esprit transfigure l'homme.
Fugace est l'instant de grâce.
La haut, les ange chantaient...

Ses mains dans les siennes le Roy transfiguré ferme les yeux.

-Et nous vostre Roy, vous recevons en ce jour comme nostre fidèles vassal.Gorborenne Salmo Salar du Bois Cendré , Prince de Montreuil , nous vous accordons protection, justice et subsistance ainsi qu'à vostre descendance.

Et la lumière fut...
-Releve toi mon Frère, dressez vous au monde Prince.
Baiser de paix fraternel scella leur pacte, un souffle arrima leurs âmes...
-Pour le royaume nostre chair, à la vie à la mort mon frère.
Un simple regard vers Montjoye...
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Ingeburge
Regard royal cueilli et compris, sans la moindre émotion et sans le moindre mot; l'on ne change pas un caractère glaciaire qui gagne, surtout pas quand l'on est né avec, ou presque. Toujours silencieuse, si ce n'est ce doux frissonnement du velours de qualité, elle se leva à nouveau et s'avança vers le second vassal ainsi consacré, le voile léger de sa huve flottant légèrement sous la caresse de l'air. Cette fois-ci, elle ne vint pas seule, un de ses gardes l'accompagnait, pour pouvoir l'assister.

Désormais plantée face à celui qui ne verrait rien d'elle, celui qui était plongé dans des ténèbres aussi sombre que les vêtures dont elle se parait, elle leva ses yeux qui voyaient mais qui étaient, d'apparence, tout aussi morts que ceux du géant. Elle dit :

— Gorborenne Salmo Salar, vous voici désormais prince de Montreuil et vassal de Sa Très Aristotélicienne Majesté Louis Vonafred de Varenne Salmo Salar. Vous porterez dorénavant : « d'azur, , au chevron d'or, surmonté d'une fleur de lys du même et accompagné de trois branches de pêcher d'argent fruitées d'or ».

Fut alors déroulé l'oriflamme qu'il ne verrait pas et comme elle répugnait à toucher quiconque, ce fut son garde qui doucement prit le bras de Gorborenne et plaça en sa main l'étendard montreuillois.


Et parce qu'il ne pouvait appréhender la richesse des couleurs et la qualité des broderies, elle expliqua :
— Le fond est bleu profond, comme l'océan sur lequel vous aimez voguer. Dessus, une sorte de triangle sans base, doré, comme la fleur de lys placée à son sommet. Et autour, des branches, trois, blanches et feuillées, et à chacune est suspendue une pêche à la couleur d'ambre jaune. Il y a beaucoup de pêchers à Montreuil, aux fruits tendres et juteux.

L'explication donnée, elle et son garde s'en retirèrent. Lui alla regagner sa place dans son dos, elle se réinstalla à son pupitre. La cérémonie était achevée mais il lui restait encore à dresser les contreseings, témoignages écrits et incorruptibles de ce qui s'était déroulé en cette soirée rémoise, veille d'un sacre royal.
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Lekaiser
C'est incorruptible que le baron souverain de Massy assistait à la cérémonie. Deux têtes couronnées de plus voyaient le jour, depuis longtemps la famille royale ne se portait pas aussi bien.

LeKaiser se contenta de gratifier d'un sourire les paroles de Montjoie au moment des octrois royaux. Pour sûr, les deux Princes feraient honneurs à leurs nouveaux statuts. Il se félicita de pouvoir les compter parmi ses proches. De belles choses verraient le jour, alors que le glorieux règne du Souverain Vonafred Salmo Salar (et de son épouse !) ne faisait que débuter.

Le baron n'interrompit point la cérémonie. Comme les rares invités à y assister, il resta en retrait afin d'avoir vue d'ensemble sur les principaux protagonistes : Montjoie, le couple royal et le tout nouveau couple princier.

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Gorborenne
Prince, c'est donc ainsi qu'il se relève au Monde, qu'il se révèle aux Hommes. Une couronne, un nouveau poids à la somme. À vouloir le fieffer, ils avaient été nombreux autrefois, mais il n'aurait pu l'accepter d'autre que d'un Frère trônant en Roy. Mais aujourd'hui oui, pour le Sang, pour l'Honneur et la Conviction, serments s'étaient scellés à l'exacerbe, aujourd'hui oui, le monde changerait par les pouvoirs du Cœur, de la Main et du Verbe.

À la Vie à la Mort,
À l'Éternité et au-delà!


Il écouta Montjoie, éprouva la finesse de l'étoffe du bout des doigts, afficha sourire reconnaissant, à la qualité de l'ouvrage, déjà. Peut-être ne le savait-elle pas, mais d'une ancienne discussion Arquianique, Gorborenne avait reçu en leçon quelques bases d'Héraldique. À l'énoncé des armes, il avait déjà pu se faire une image du blason, mais à la description des couleurs, s'afficha un sourire d'une autre façon. De couleurs... ironie que tout cela, à lui qui se pare de cendre de son propre choix, à elle qui s'habille de deuil, jusque dans les intonations de sa voix. L'impression, comme ça, de deux infirmes en pleine disserte, mais n'est de béquilles permettant de remarcher à l'experte...

Face à lui, ressent tellement que c'est presque s'il la voit, mais non plus Montjoie, mais ailleurs, au-delà... Toujours Prinzessin, telle qu'il l'a rencontrée autrefois. Silencieux, la remercie en opinant d'un sourire. Qu'ajouter de toute à ce qu'il a déjà pu lui dire, ou lui écrire? Certaines choses peut être évolueront, mais rien ne changera jamais vraiment, non...

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