Kirkwood
Uewen 4/4
Lenthousiasme du vieux cousin, pourtant revenu de biens des illusions humaines (il avait également été mercenaire), le fit réfléchir. Sa position amenait Uewen à côtoyer les lieutenants des grands de ce monde, et il pouvait ainsi analyser les mécanismes du pouvoir, comment les sentiments de ceux du bas de léchelle hiérarchique influencaient le pouvoir de ceux qui commandaient, ainsi que parfois linverse.
Comment simposaient, sinterprêtaient ou se négociaient les ordres. Comment les mieux placés savéraient le plus souvent des rapaces efficaces, parfois soucieux de leurs gens, même si le plus souvent par intérêt bien compris.
Ce qui manquait à Coulondre et Vittorio, il en disposait. Aussi, quand on linvita à rejoindre la réformation de la foi, il envoya son vieux sergent Maarten, qui revint neutre sur la question religieuse, maussade sur lefficacité militaire mais optimiste sur les possibilités. Il quitta alors à nouveau sa fermière, confirma son testament en sa faveur et convainquit le chanoine de lorthodoxie de sa foi et de celle de sa famille par un très beau don à Saint-Jean, patron de la ville, pour une statue du Baptiste : il ne fallait donc pas sétonner des absences des siens aux messes
Il gagna ensuite la Bourgogne où opérait une compagnie franche.
Si certains avaient la chance de prier selon la vraie foi aristotélicienne, tant mieux pour eux.
Si certains continuaient à prier selon la foi détournée et abâtardie de lEA, tant pis pour eux, Deos les jugerait, cela ne le concernait pas.
Mais certains devaient permettre aux Croyants de vénérer honorablement Deos dans une cité réformée. Et pour cela, il fallait se battre. Pour la réformation de la foi, son retour aux origines évangéliques, sans les oripeaux de lEA avide des biens de ce monde.
Lenthousiasme du vieux cousin, pourtant revenu de biens des illusions humaines (il avait également été mercenaire), le fit réfléchir. Sa position amenait Uewen à côtoyer les lieutenants des grands de ce monde, et il pouvait ainsi analyser les mécanismes du pouvoir, comment les sentiments de ceux du bas de léchelle hiérarchique influencaient le pouvoir de ceux qui commandaient, ainsi que parfois linverse.
Comment simposaient, sinterprêtaient ou se négociaient les ordres. Comment les mieux placés savéraient le plus souvent des rapaces efficaces, parfois soucieux de leurs gens, même si le plus souvent par intérêt bien compris.
Ce qui manquait à Coulondre et Vittorio, il en disposait. Aussi, quand on linvita à rejoindre la réformation de la foi, il envoya son vieux sergent Maarten, qui revint neutre sur la question religieuse, maussade sur lefficacité militaire mais optimiste sur les possibilités. Il quitta alors à nouveau sa fermière, confirma son testament en sa faveur et convainquit le chanoine de lorthodoxie de sa foi et de celle de sa famille par un très beau don à Saint-Jean, patron de la ville, pour une statue du Baptiste : il ne fallait donc pas sétonner des absences des siens aux messes
Il gagna ensuite la Bourgogne où opérait une compagnie franche.
Si certains avaient la chance de prier selon la vraie foi aristotélicienne, tant mieux pour eux.
Si certains continuaient à prier selon la foi détournée et abâtardie de lEA, tant pis pour eux, Deos les jugerait, cela ne le concernait pas.
Mais certains devaient permettre aux Croyants de vénérer honorablement Deos dans une cité réformée. Et pour cela, il fallait se battre. Pour la réformation de la foi, son retour aux origines évangéliques, sans les oripeaux de lEA avide des biens de ce monde.