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La gargote Helvétique : RP - Kirkwood et compagnie

--Uewen
Arrivent quelques sicaires et des prisonniers. Traviatore intervient de suite : Épargnez soldats et maréchaux mais dépêchez nobles et chevaliers, nulle rançon ne nous intéresse, mais bien Deos et la République…

Il est coupé par Hoffmann : Aber, aber es ist.. Il se dirige vers un captif: Sind Sie nicht Hauptmann Friedrich von Colmar ?
L’intéressé, très calme, le regarde avec curiosité puis sourit:
Ach ! Cousin Hoffmann ! Quelle joie de vous revoir ! Wie freude… Vous faites parti de nos assaillants ? C’est tristesse, mais chose commune en nos familles nobles !

Hoffmann se retourne vers un des gardes : Celui-là, enlève-lui ses liens, j’en réponds. D’accord, cousin ?

Avant que Friedrich ne puisse répondre, Traviatore intervient sèchement : Christos n’a-t-il point dit : « Je suis venu dresser le frère contre le frère » ?

Hoffmann lui jette un regard indigné et se poste, bras croisés, yeux braqués, provocateur, devant les prisonniers. Uewen se penche vers Traviatore, et, doucereux, lui glisse : Messer, si les sicaires d’armes, comme les sicaires noirs, ne peuvent protéger les leurs, je prédis la révolte et la désertion, et si la seconde est triste pour la cause, la première ne va point sans violence…

Traviatore, déstabilisé, grommelle et quitte la salle.
--Uewen
Hoffmann et Friedrich s’installent à côté de Kirkwood. Le Colmarien demande à Hoffmann:
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de sicaires noirs et de sicaires d’armes? Vous faites des différences entre vous ?
L’officier sourit : Ah, bah, ein bischen. Sicaires noirs sont plus solitaires que sicaires d’armes. Les premiers opèrent en petits groupes, les seconds sont membres de compagnies franches. Aber, comme tu le vois, nous luttons ensembles et pour les mêmes objectifs… Mais toi, que fais-tu là ?

Hé bien, répond Friedrich, j’appartiens à un prince de Strasbourg qui aide les Teutoniques. Il se demande s’il ne va pas s’y engager plus sérieusement. Alors, il nous a envoyé les accompagner à Dole. Peut-être une mauvaise idée. C’est le destin.
Il hausse les épaules, puis, un peu inquiet : La famille compte quand même, pour vous les réformés ?

Hoffmann rit joyeusement : Ne vas donc pas croire toutes les âneries que l’EA colporte sur nous ! Natürlich ! C’est simplement qu’on n’y veut plus de curé ou de diacre ou quoi !
Mh, répond Friedrich, tu es sûr des tiens ?

D’un geste désinvolte de la main, Hoffmann balaye avec confiance un obstacle imaginaire. Assez parlé de ça, kein Problem ! Wie geht’s ? Wie geht’s deine Frieda ?
Ach, toujours belle comme un soleil, wie die Sohne, répond l’autre en souriant franchement.

Kirk se rhabille et se demande ce que deviennent les autres, qu’il a à peine entrevus dans la nuit. Reg, qu’il a vaguement croisé, et qui avait l’air de vouloir jouer avec de la poudre noire, ou Torgueule la grande gueule (pas pire que lui, mais quand même…), taré mais efficace paraît-il.

Il entend Uewen demander :
Alors, à l’Est, les sicaires noirs ? Une voix lui répond : A part l’incendie ? Rien de nouveau…
--Uewen
Dole, du côté de chez Kirk. Acte IX : voir Dole ou mourir ?



- Merdre, merdre et merdre, fait Uewen. Et que fiche Mördensieschnell ?
- Je crois qu’il est reparti à la bastide, il y a des problèmes de coordination, ça embouteille sévère là-bas, les Bretons et les Picards se disputent l’honneur de passer en premier…
- Comme si on avait besoin de ça, une compagnie franche qui joue les chevaliers rivalisant d’honneur ! Et ce fêlé de Chevalier Blanc ?
- Ah lui, je sais, fait Vittorio, toujours fidèle à lui-même ! La dernière fois que je l’ai vu, il venait de nettoyer tout seul le rempart ouest et la tour qui le borde !

- Hein ? Uewen a l’air abasourdi. Mais, mais… il tente de rejoindre la lance de Giacomi au Nord ?!?! Mais c’est le plus long et le moins intéressant ! Pourquoi n’a-t-il pas essayé de rejoindre les sicaires noirs à l’Est ? C’est beaucoup plus intéressant : ils sont plus nombreux et plus proches, c’est, c’est idiot !?
- Ah ben, c’est Chevalier Blanc, capitaine. Il a trouvé une porte ouverte et a foncé !
- On peut le considérer comme perdu alors…
- Même pas sûreu, laisse tomber Coulondre avec un regard complice envers Vittorio qui rigole aussi. Avè la moulada qu’il a, ce fada !

- Et si on passait par ce rempart-ouest dégagé pour attaquer par-derrière les tours qui nous bloquent l’entrée, demande Pedro ?
- J’y ai pensé, mais dans mon souvenir, on tombe sur un véritable labyrinthe, c’est risqué.
- Plus que d’attendre ?
--Uewen

Crack !!!
Un projectile traverse la vitre et abat un soldat.
Tout le monde se jette à terre.


- D’où ça vient ?
- Bordrel de merdre ! Il a la tête presqu’arrachée !
- D’où tu veux que ça vienne, crétin ?! De ces fameuses tours qui nous bloquent ici ! Ils doivent avoir une arbalète de siège ! Est-ce qu’on peut la neutraliser depuis le sommet des tours qu’on contrôle ?
- Même pas, elles sont ouvertes à la gorge, béantes sans le moindre mur derrière lequel s’abriter face aux tirs des tours suivantes, on se ferait larder comme des porcs, ce serait la Saint Sébastien ! Pourtant, y’a une baliste ou une catapulte, je sais plus trop, armée en plus, mais ce serait un massacre, on a même pas essayé !

- Merdre ! Combien de lances disponibles immédiatement ?
- Cinq.
Hoffmann énumère les noms.
- C’est tout ? Gêne.
D’accord… Hoffmann et Pedro, vous foncez avec le baril de poudre noire trouvée ici et faites sauter la herse, démerdrez-vous, je vais pas vous apprendre votre métier. George tente de passer par la tour ouest libérée par Chevalier Blanc, mais qu’il ne la quitte qu’au bruit de l’explosion ! Nous, on fonce dès que la herse est enlevée par la poudre et on vous rejoint !

- Capitaine ?
Uewen se tourne vers Kirk, interrompu dans ses réflexions : Quoi ?
- J’voudrions m’joindre aux lances d’Hoffmann et Pedro. J’avions jamais vu manipuler d’la poudre noire ?
Uewen est désarçonné, on ne quitte pas une lance a priori, mais cette curiosité lui paraît de bon aloi. M’ouais, bon, d’accord…
Kirkwood
Dole, du côté de chez Kirk. Acte X : Les Tontons flingueurs

Les sicaires d’armes s’encouragent avant de quitter la protection de la tour et de se jeter dans la cour.

- Allez, c’est des minables, les Francs-Comtois !
- Les Faux-Cultois, tu veux dire !
- Tous des lopes !
- Des tantes !
- Ah, ah, ah !
- Ouais, y recrutent chez tonton !
- Attention les bravaches, les boucliers au-dessus de la tête !
- On y va !

Ouais !! Ichtus ! République et Réforme !
Kirkwood
On se précipite dans la cour vide, étrangement étroite entre quatre tours d’angle et deux murs. Au tour de Kirk. Il distingue la herse, quelques défenseurs qui se précipitent vers des bâches couvrant quelque chose. Il court avec tout le monde en gueulant tout ce qu’il sait. Il devine des cris et de la confusion en face.

On enlève les bâches, des Comtois manipulent ces objets qu’il n’a jamais vus, certains portent des torches.
Hoffmann hurle alors qu’il est à moins de dix mètres de la herse
: Schreisse! Todtenorgeln !

Quelqu’un reprend : Quoi, des ribaudequins à orgue ?!?!



Kirk, bousculé par son voisin, se casse la figure.

Le monde autour en fait autant, dans un bruit d’apocalypse qui se répète une dizaine de fois, au milieu de cris de rage et de douleur.
Un brouillard de poussière, une odeur inconnue en plus de celle du sang et du bren, les oreilles qui sifflent, Kirk à terre n’y comprend plus rien.
Un type à côté de lui pointe du doigt vers le haut des tours qui leur font face. Il distingue le mot « couleuvrine ».



Le bruit recommence, un peu atténué, d’autres sicaires tombent et hurlent.

La herse commence à s’ouvrir, hommes d’armes et Teutoniques attendent en grondant derrière, comme des dogues à l’attache…

Sur plus de 25 sicaires d’armes, ils sont à peine plus de cinq. Flèches et carreaux commencent à s’abattre.
Kirkwood
Dole, du côté de chez Kirk. Acte XI : Saving Private Kirk

Kirkwood est éberlué mais suffisamment lucide pour savoir où il en est.
Et il est paniqué.

Parce qu’il est assez conscient de la situation.

La plupart sont morts ou blessés dans la cour. Archers et arbalétriers aux créneaux s’en donnent à cœur joie, personne en face pour les couvrir, sauf miracle de l’arrivée inopinée des arbalétriers picards. Et la herse qui continue de monter lentement, lentement…

Et la herse se bloque.

Les tirs des ribaudequins l’ont déformée. Peut-être ? Bah, on s’en tape, les Comtois ne peuvent en tout cas passer qu’en s’accroupissant difficilement, ce qui élimine déjà les Teutoniques en armure complète !

Kirk est plutôt près de la herse que de la sortie l’autre côté.

De nouvelles flèches commencent à pleuvoir.

Et sous la porte de la herse, les tirs ne peuvent pas l’atteindre.

Il est paniqué.

Il a compris.

Il fonce, lame en avant et bouclier sur la tête, sans y croire plus d’une seconde, en hurlant :
C’estions notre seule chance ! Yaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! République et Réforme !
--Uewen


A la fenêtre, Uewen est catastrophé. Ils ont de l’artillerie à poudre ! Et on l’a obligé à remettre sa précieuse réserve et de se passer de ses canons à mains ! Quasiment pas d’arbalétriers. Aucune nouvelle des sicaires noirs. La moitié de son effectif décimé, et on n’est toujours pas dans la ville.

C’est la défaite.

Il accuse le coup.

Il assiste à la ruée des survivants.

Oui, la grille est coincée, bien vu, ils sont plus ou moins à l’abri des tirs.
Cinq combattants ?
Oui, ça vaut la peine… !

- On descend les chercher ! Tout le monde avec un bouclier !
- Mais on va crever ! Faut se barrer vite fait !

L’homme prend une énorme gifle et il recule de deux pas.

- On n’abandonneu point les siens quand on le peut, chez Ueweneu, tonne Coulondre !
- Rejoint ta lance en vitesse, Guillaume, ou il t’en cuira, fait Uewen, le regard dur. L’autre frotte sa joue avec incrédulité puis quitte la pièce.
--Orthogonal
Interlude : la Rose et la Flèche


Fe m’appelle Zezette. Fuis une flèsse. Oui, oui, une flèsse, la chose prozetée par un arc. D’ailleurs, vous pouvez m’admirer fur la miniature fi-deffus : fe fuis la quatrième en partant du haut.

Fuis Zezette. Fe zozotte un peu, mais enfin, fa fe remarque pas trop, hein ? La première flèsse de la férie, f’est Ermantrude. Une fnob, fi vous voulez mon avis. Une prétenfieufe. Fi on y réfléchit, pourtant, on vient toutes du même tailleur de flèsses, Messer Preskovitch, à qui Félix, notre arfer, nous a acheté.

Enfin, f’est furtout trifte pour Ermantrude, fette prétenfion…


F’est l’alerte, Félix nous a toutes dispofées dans fon carquois. Ah, f’est le moment de vérité : va-t-il se faifir de fette félérate d’Ermantrude, de moi, hacer pupa fervitrife, ou d’une autre de nos confoeurs ? Le cœur me bat…
F’est moi ! F’est moi ! Voui !

Il m’encoche, bande partiellement David, prude arc gallois, et ferfe une fible en deffous de fon rempart, dans la cour.

Oh non, pas felui-là, il est trop laid. Ni felui-là, il est trop petit. Oh non, fertainement pas, non pas fette garfe, elle a le regard mauvais…
Ah ? Pourquoi pas ?

Non plus ? Bon, faudrait se défider un peu, là…
Ah ? Oui, fa peut fe discuter, mais comme on dit, fa le fait…

Le bel œil vert de Félix, moi-même et la face de la fible formons une ligne parfaite, compte tenu du vent, quasi-nul, de la courbure de la Terre, moyenne, et de l’âge du capitaine Mördenzieznell…

Fe quitte définitivement Félix. Mais fe fuit forte : fe ne pleurerai pas. Non, fe fuis une profeffionnelle, moi ! Fe fixe ma fible, corrige la dérive, accélère ma viteffe…

Non, qu’est-fe qu’il fait ? Non ! Fon bouclier le couvre !
Argh !


Fe ne boufe plus, fracaffée. Mon corps de bois f’est fendu, entre le choc, le coeffifient de pénétration et la réfiftanfe à la fatigue du métal…
Fais paffé de bons moments, ze ne me plains pas.
Mais ze meurs, inafevée dans ma plénitude…

F’est mon deftin ?
Kirkwood
Dole, du côté de chez Kirk. Acte XI : Saving Private Kirk, suite et fin après l’interlude…

Kirk arrive à fond de train, manque la cible qu’il s’était choisi et heurte la herse ; il rebondit vaguement vers l’arrière.
Tant mieux, la pique d’un maréchal dolois passe à travers la grille et lui rase la moustache.
Tant pis, il se retrouve sous le feu nourri des tireurs des tours là-haut, et une flèche lui ôte une mèche de cheveux, quelques illusions sur ses chances de survie sans soutien très rapide, et enfin un peu des -maigres-restes de sa dignité.


Il avance alors à nouveau, évite la lame d’une vouge pendant que celle d’une hallebarde bute sur le métal de la herse. L’épée d’un Ritter manque de le traverser.
Il recule. Carreaux d’arbalètes et flèches l’encadrent, heurtent son bouclier dressé vers le ciel. Il fait à nouveau un pas en avant…
Derrière la herse, les faces rougies de colère et d’impatience, chevaliers, maréchaux et hommes d’armes les invectivent de mille noms, passent maladroitement leurs armes ou essayent de passer sous la grille toujours bloquée.


Hérétiques ! Soulevez la grille ! Bouge-toi, face de rat ! Abattez-les ! Passe la lame, vite ! Quessqui foutent là-haut ? Mais t’es trop maladroit, laisse-moi faire ! Prends ma place ! Ta gueule ! Chiens gendrés à bouc et à putain !

En haut, archers et arbalétriers font ce qu’ils peuvent. Parfois, un tir d'arme à feu retentit.
Les cris et les insultes sont à peu près les mêmes qu’en bas...

Où Kirk et les survivants, bloqués sans pouvoir faire autre chose, dansent comme ils peuvent entre les lames à l’avant et les projectiles d’en haut.


--Uewen
Uewen en pointe ! Réforme et République !

Les sicaires d’armes débouchent dans la cour en hurlant, menés par Coulondre. Si beaucoup tiennent un bouclier au-dessus de la tête, le colosse languedocien brandit quant à lui un mantelet de métal d’arbalétriers, presqu’aussi haut que lui.



Johannès ! Kirk ! Etienne ! Revenez tous vers nous, c’est bon !
Ils courent comme des dératés et rejoignent leurs sauveurs. Une lance défend, les deux autres évacuent les blessés de la cour.

Il ne faut pas 5 crédos pour qu’elle soit vide et la porte rabattue sur eux, sur laquelle tambourinent déjà les poursuivants.
Kirkwood
Dole, du côté de chez Kirk. Acte XII : Los Salamos

On grimpe les escaliers en vitesse et on arrive aux cuisines de tout-à-l’heure. Uewen écoute des rapports et distribue déjà des ordres.

Bon, Coulondres, Kirk, Vittorio, Etienne, Johannès, Hans, vous restez ici et vous les retardez le plus de temps possible. On a poutré le mécanisme de l’autre porte, il n’en reste qu’une pour sortir de ce trou-à-rats et il faut passer par ici et gagner l’autre tour qui donne sur le Doubs, par ce passage vers les latrines. Les autres sont en train de préparer une fumée d’enfer qui nous permettra de sortir sans nous faire larder de flèches ! Tant pis pour Saint Sébastien, patron des archers !

Bon courage, et n’oubliez pas ! Chaque moment de gagné ici, c’est plus de sécurité pour tous ! Il les quitte après les avoirs regardés dans les yeux.
Kirkwood
Ils se regardent tour à tour. Bon, ben, l’arrière-garde, c’est pas le poste le plus disputé, faut bien admettre…
Kirk s’éclaircit la voix.
Bon, ben, compagnons, j’sentions ben que c’estions pas la mission qu’on avions rêvé, mais j’pensions qu’une petite prière à Deos pourrions point faire de mal, non ?

Ô Très Z’Haut, God l’Unique, comme qu’y disions, mon pôpa, soutient tes fidèles, aristotéliciens passables par leurs péchés sans doute z’aucun, mais fervents z’à vouloir s’rattraper dès qu’possible, pis c’estions péchés pour accomplir Ta parole, Tu crois pas ?
Donnationne-nous l’courage pis la forcitude, qu’on soyons comme qui dirait nicburissimes ! J’vous expliquerai, glisse-t-il à ses compagnons d’armes intrigués.
Amen.
Amen, répondent-ils en chœur.

Compagnons, j’avions une autre idée. Les autres s’impatientent un brin, mais on entend toujours les coups contre le bois renforcé de la porte à l’étage en dessous.
Un peu mieux, d’ailleurs.
De mieux en mieux…


Jurationons de nous épaulationner pour retarder au maximum les Faux-Cultois, dans c’te cuisine où trônent de magnifiques saucissons catalans ! Là, au-dessus de ce pressoir à cidre qu’estions ben beau et promesses de récoltes futures. Ce s’ra l’serment du jus d’pomme (hrp : merci à Pierre Dac)…

Les autres se regardent, un peu dubitatifs d’abord, puis brutalement sérieux, ils prêtent serment et concluent :

Réforme et République ! Ichtus !
--Uewen
Le bruit se rapproche soudain. Ils se ruent vers la porte de l’escalier et arrivent au moment où elle s’ouvre. Un Ritter, visière haute, lève sa masse qui va s’abattre sur Kirk…
Que Johannès écarte brutalement vers la gauche, pendant que Coulondre et son énorme mantelet percutent à bonne vitesse le chevalier, qui repart aussi-sec dans l’escalier, entrainant semble-t-il nombre d’autres personnes dans des jurons apocalyptiques !
On referme la porte.


Hé, fait quelqu’un, si on survit, on sera peut-être content d’avoir des saucisses avec nous, non ? Récupérons-ce qu’on peut avant le prochain assaut !
Les saucissons quittent leur logis et s’engouffrent dans sacs et mantels.
Hé ! Y’a même des saucisses catalanes ! Oui-da ! Des salamos !

Les Cultois reviennent !

Bah, fait Coulondre avec un large sourire, ils veuleunt recommencer la petiteu partie avé le mantelet ? Pas de problèmeu avé moi…

La porte s’ouvre à nouveau, mais cette fois-ci, au lieu d’un héroïque volontaire épris de corps-à-corps, il s’agit de deux piques tenant un large drap enflammé qui fait reculer les sicaires d’arme. Cinq combattants passent la porte, les lames s’entrechoquent. D’autres Francs-Comtois pressent derrière et hurlent à plein poumons : Mort-Dieu ! Il faut tout tuer !


Vittorio se recule, court chercher des pots à huile et revient, il les projette par-dessus la mêlée dans l’escalier où ils se brisent les uns après les autres, puis se jette à nouveau dans le combat. Coulondre a abattu deux maréchaux, Johannès et Etienne entourent un Ritter, Kirk résiste comme il peut aux deux autres Comtois derrière son bouclier, Coulondre le sauve en bloquant de son crochet une lame et fracasse un tibia.

De l’escalier, on entend encore davantage de jurons obscènes et blasphématoires d’hommes d’arme dérapant et se marchant dessus les uns les autres, s’agonisant mutuellement et promettant les pires sévices aux sicaires. Etienne referme encore une fois la porte alors qu’on achève ceux de la cuisine.

- ‘Sont pas passés ! Puteuborgne !
- On pourra point dire que sous los salamos, on aura reculé vers les latrines !
- Qu’est-ce qui pue d’un coup comme ça, d’ailleurs ?
- Bon, vous venez ou il faut que je vous tienne la main ? Uewen lui-même vient les chercher, c’est Nöel !
La course reprend pendant que la porte cède une nouvelle fois…
--Capitainekirk
Dole, du côté de chez Kirk. Acte XIII : Les voyages de Dole, par la Suissesse de Navigation Comtoise Franche

Une odeur de plus en plus âcre se répand, au fur et à mesure qu’on traverse les pièces vides de tout mobilier et qu’on descend les escaliers.
Les poursuivants ne sont pas loin.
On arrive à une salle qui donne sur le pont du Doubs. Un violent feu extérieur illumine la pièce qui tremble littéralement dans une épaisse fumée malodorante.

On passe à l’extérieur, déjà quelqu’un referme la porte, puis d’autres y jettent draps enflammés et liquides divers, et cendres et mobilier fracassé s’entassent devant l’accès à la tour. La pestilence est abominable, le brasier couvre la totalité de l’entrée de la ville, la fumée envahit tout jusqu’à plusieurs toises, tout le monde tousse et peste.


Mais qu’est-ce qui pue comme ça, par la Mort-Dieu ?!
Uewen entraîne un Kirk au bord de l’asphyxie par le bras et tous courent maintenant sur le pont.

On a pris tout ce qui brûlait et on y a rajouté les huiles variées, des tentures trouvés par miracle, des seaux d’excrément et toutes les toiles et draps qu’on a pu trouver sur lesquels on a pissé ! Content de le savoir ?! Maintenant, ça devrait les ralentir, par contre, on n’a vraiment rien à craindre des tireurs alors-même que le jour se lève !

Derrière, on distingue vaguement des jurons abominables qui promettent des détails intéressants sur ce qu’on compte leur faire lors d’une prochaine rencontre…

On ne s’arrête de courir qu’à la bastille sur l’autre rive, hors de souffle.
- On est au complet ?!?
- À part ce fada de Chevalier Blanc, vous êtes tous là…
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