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La gargote Helvétique : RP - Kirkwood et compagnie

--Capitainekirk

Chevalier Blanc court comme il peut. Les membres de la lance de George sont déjà à l’abri avec les autres dans la tour, mais ils n’ont pas aperçu leur héros !

Certes, certes, je n’aurais pas dû m’arrêter pour soigner et conté fleurette à cette jolie chevalière doloise blessée. Mais ma foi, son joli minois frais, ses mines farouches m’ont frôlé le cœur et réjoui l’âme. Essuyer ses blessures était acte aristotélicien et chevaleresque, non ?
Je ne doute point l’avoir effrayé d’abord, charmé ensuite.
Il est certain signes qui en trompent point…
Un sourire de prime, une ritournelle reprise ensemble ensuite, un doux baiser enfin.


Il est juste dommage que sa fidélité à sa ville l’ai reprise alors, quand ses compagnons d’armes arrivaient sur les traces de la lance de George qui venait de passer.
Elle m’a précipité au bas de l’escalier, m’a sourit et dit : Vous avez quelques crédos d’avance, et ils vont se perdre à trouver la bonne porte, mais dépêchez-vous quand même, gentil Sire, ne puis les retenir plus que mon honneur me dit. Deos vous soit en aide longtemps !

Maintenant, je coure, ce qui n’est tout de même pas évident en armure complète, je gagne enfin la tour extérieure de la ville d’où je suis venu, alors que j’entends mes poursuivants qui gagnent du terrain sur moi sur ce rempart.
Je rentre dans une pièce, tombe sur un Ritter que je bouscule dans l’escalier, il tombe comme un sac, avec la classe d’une paire de braies usagées, comme tous les Teutoniques ! Des cris arrivent d’en-bas, impossible pour l’instant par là, je monte.

Et j’arrive sur la plate-forme.

Ouverte à la gorge, béante sans le moindre mur derrière lequel s’abriter face aux tirs des tours intérieures, avec une catapulte armée braquée contre l’autre rive du Doubs.

Des marauds d’archers me découvrent et trouvent que j’ai une tête à jouter à la paume contre eux !
Certes, ils n’ont rien compris, je suis Chevalier Blanc, héros inimitable et fait pour les joutes contre des égaux, non de la valetaille de pied, mais allez expliquer cela à des têtes aussi obtuses !

Je me réfugie à l’abri -relatif mais bienvenu- de la cuillère de l’arme de siège, et cherche une solution, sachant que mes poursuivants ne tarderont guère à me chercher ici.

J’ai beau être merveilleux, sublime, génial, j’avoue avoir plus d’inspiration en présence d’une jolie damoiselle ou en combat contre un ennemi intéressant…
Autant se moquer d’eux.
Je chante :


On m'appelle Chevalier Blanc…
Yé vé zé yé vole au secours d'innocents !
Mon épée est prête à servir,
L'ennemi n'a qu'à se tenir.
Dé chacun yé souis respecté,
Dou paysan au chevalier

Ça ne doit pas leur plaire, flèches et carreaux s’abattent de plus en plus proches de moi.
Hé, hé, là où Chevalier Blanc passe, l’impatience trépasse…
[/quote]
--Thekirk


J’attends l’autre imbécile, mais sur l’autre rive, à côté de la bastide du faubourg-sud.
Bien sûr que j’espère que mon absence lui fera défaut et qu’il sera emprisonné, voire, ô délice, tué…

Quoi, c’est méchant !? Vous pouvez retourner dans votre bac à sable si vous préférez !
Mais je suis Myrdhyn, incarné sous forme du cheval de cet abruti de Chevalier Blanc à cause d’une blague faite à Dionysos, pas la réincarnation de certains de leurs stupides saints aristotéliciens ! Et je ne suis pas un ange non plus !

D’ailleurs, je pourrais en raconter, sur leurs fameux saints. J’en ai côtoyé de près… Non ? Vous préférez continuer à prétendre l’ignorance sans changer votre vie ?

D’accord, ça peut se défendre.
Mais soyons honnêtes, je n’y crois pas trop.

Pas davantage qu’à l’idée que Chevalier Blanc va vraiment avoir des problèmes… Un descendant d’un dieu mineur de la chance… Même s’il l’ignore lui-même…

Tenez, on le voit bien, là sur sa tour, dans la cuillère d’une catapulte, en train de provoquer les tireurs en chantant.
Comment ça, comment j’y vois au travers de cette fumée abominable du brasier des sicaires d’armes, alors que le jour se lève à peine ?
Oh, je suis Myrdhyn, pas Jojo le Clodo !
Veuillez ne pas l’oublier, merci…

Bref, l’autre crétin va nous refaire le coup de chez le sultan averroïste à Grenade, là, Hassan Cehef. J’avais pas trop aimé…
En effet, la catapulte, comme moyen de transport, ce n’est pas ce que je préfère, à dire le vrai…

Comme prévu, on l’entend d’ici, la corde de la cuillère de la catapulte vient sans doute de rendre l’âme sous les tirs.
Et hop, ça y est !


On m'appeeeeeeeeeeeeeeeellllllllllllllllle Chevalieeeeeeeeeeeeeeeer blaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaanc !

Ploufffffffff

Et voilà, il est là, content comme l’idiot du village, et il a atterri devant moi et je suis trempé…

Ah ! Tu es là, mon brave et fidèle destrier, Hercule, a attendre ton héro de maître. C’est bien, je suis fier de toi, conclut-il en recrachant un poisson…

Sans commentaire…
--Thekirk
Chapitre VII : où un récit incluant une part initiatique sans drame(s) n’est pas une chose raisonnable

Acte XIV, conclusif de l’épisode dolois : Jarhead, la fin de l’innocence



1/5
La patrouille formée par Kirk et ses compagnons progressait, en avant de la lance, ignorant où se trouvaient les autres rescapés de Dole.
Soudain, du mouvement plus loin : des éclats de métal devant une grange.
Paquetages abandonnés.
Vittorio et Coulondre bandent leurs arbalètes, cachés, et attendent.
Uewen et Kirk, capuchons sur le museau, manteaux couvrant les pièces d’armure, progressent discrètement.
Attente.


Puis Uewen se détend un peu. Bon, ils font partie de la Compagnie, pas des Comtois. Bouge pas, je vais chercher les autres… Le reste se perd avec son départ, Kirk fatigué ne fais plus attention : pas des ennemis, ça lui suffit. Une grange, la chaleur de la paille, et au pire, s’ils n’ont pas de vin ou de viandes, peut-être simplement des nouvelles ? Avec cette neige qui se remet à tomber et qui oblige Uewen à chercher les autres…

Il a pas dit quelque chose d’autre, le Flamand ? Ah oui, la lance de… De ? Oui, Giacomi et Strauss… Mh, on lui en a pas parlé y’a pas longtemps ? Ouh, y font la gueule, les deux gardes devant l’entrée… Ben oui, bien sûr, y se présente pas, il est armé…


Salut les gars, chus Kirkwood, de la lance d’Uewen…

Ah tiens, ça change pas grand-chose à leur attitude… Bon, y z’ont remis leurs piques au repos, mais y restent pas beaucoup plus accueillant… Z’ont morflé, peut-être ?

Kirk arrive devant la porte grande ouverte de la grande, entre les 2 gardes, et se souvient.
Oui, Strauss et Giacomi… La lance des pires affreux de la Compagnie…
Et il est seul…
--Thekirk
2/5
Dans la grande, elle est nue. Les 4 membres liés à deux poutres disposées en croix. Déjà forcée, déjà torturée. Une plainte vague sort de la bouche de celle qui ne semble déjà plus qu’une marionnette cassée. Un brasero à côté où des outils, des armes variées portées au rouge attendent. Quatre femmes et sept hommes autour d’elle, se moquant, ripaillant ou jouant aux dés un butin dérisoire.

Mais… Mais… Mais…
Trois d’entre eux se dirigent maintenant vers lui qui reste bêtement à l’entrée entre les deux gardes, incapable d’analyser, d’agir… Qu’est-ce qu’il a à bêler, l’ptit mouton, fait la femme ?
Mais… Pourquoi ?
Perplexes, ils suivent son regard, qui ne quitte pas la victime.

Elle a parlé à un curé, ca t’suffit pas, bâtard ? Moi si, une orthodoxe, d’accord, t’es content ? Maintenant tu décampes… À moins que tu ne veuilles en profiter aussi ? T’as d’l’argent, fait-elle, gourmande ?
Hein… fait Kirk, héberlué ?

Ouais, d’accord… Elle lui décoche un coup au ventre qui le plie en deux.
Cretino, lance la fine moustache à sa droite en renchérissant d’un direct à la machoire.
Hochschloch, complète celui à sa gauche en fracassant un pichet de bière sur son crâne…
Il s’effondre, et une nuée de coups de pieds lui laboure les côtes. Trop mal, trop de choses, incapable de se défendre.
Il devine que les coups se sont arrêtés, puisque la douleur est maintenant continue, sans explosion. On discute sèchement autour de lui. Il croit reconnaître la voix d’Uewen…
On le transporte…
--Thekirk
3/5
Il se réveille à la nuit. Mal partout. Goût de sang dans la bouche. Un feu de camp. Coulondre monte la garde, enveloppé dans une couverture. Il parle d’une voix basse.
- Té ? Réveillé, le Kirkeu ? Ta forceu, c’est de survivre aux ennuis dans lesquels tu te fourreu ? Pourquoi t’as pas attendu qu’on soient là ?
-
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