Heloise_marie
Au delà du brouillard c'est encore le brouillard.
Cétait journée comme les autres en apparence. Seulement en apparence. Les apparences sont trompeuses. Il faut sen méfier, sen déjouer, les esquiver. Mais la blonde pâle osseuse comtesse elle ny parvient pas. Elle reste faible malgré tout. Ce jour, il ny avait personne pour écouler ses peines ou lustrer ses lamentations. Uniquement le vélin. Le vélin quelques fois qui joue le rôle de meilleur ami, avant de se voir relégué à létat de légume. Que voulait dire cette insatisfaction ? Que signifiait ces états desprits qui, quelques fois, assommaient son esprit de lamentations diverses avant de la laisser penaude et sans souvenir aucun de sa journée. Ces voix qui lassaillaient avant de la faire pleurer, lamentable et dépitée sur son sort brisé. Ces heures perdues à penser dialoguer avec quelquun pour se rendre compte au final quil nen est rien. De plus en plus de questions qui traversaient son esprit. Les paroles de son cousin raisonnaient encore dans son esprit malmené et elle le voyait, leau bénite à la main, prêt à lasperger pour la purifier. Mais de quoi. De qui.
Perplexe, au bureau bien peu confortable du monastère dEpinal où elle avait trouvé réconfort et paix pour son esprit, la jeune Comtesse dépliait et redépliait encore le courrier de son cousin, pour le parcourir de ses yeux encore et encore. Comme assoiffée de ses mots qui lui avaient manqués. Comme tout courrier quelle recevait. Un soupir gagne ses lèvres tandis quelle jette un coup dil sur son repas, toujours intact au bord du bureau. Le hululement dune chouette se fit entendre par la fenêtre, obstruée uniquement de deux longs rideaux blancs et soyeux. Même au monastère, elle adoptait une qualité de vie qui ne différait en rien de sa vie de tous les jours.
Décidée et avant de se remettre à ses prières et ses pleurs, la jeune fille sort plume et vélin.
Cétait journée comme les autres en apparence. Seulement en apparence. Les apparences sont trompeuses. Il faut sen méfier, sen déjouer, les esquiver. Mais la blonde pâle osseuse comtesse elle ny parvient pas. Elle reste faible malgré tout. Ce jour, il ny avait personne pour écouler ses peines ou lustrer ses lamentations. Uniquement le vélin. Le vélin quelques fois qui joue le rôle de meilleur ami, avant de se voir relégué à létat de légume. Que voulait dire cette insatisfaction ? Que signifiait ces états desprits qui, quelques fois, assommaient son esprit de lamentations diverses avant de la laisser penaude et sans souvenir aucun de sa journée. Ces voix qui lassaillaient avant de la faire pleurer, lamentable et dépitée sur son sort brisé. Ces heures perdues à penser dialoguer avec quelquun pour se rendre compte au final quil nen est rien. De plus en plus de questions qui traversaient son esprit. Les paroles de son cousin raisonnaient encore dans son esprit malmené et elle le voyait, leau bénite à la main, prêt à lasperger pour la purifier. Mais de quoi. De qui.
Perplexe, au bureau bien peu confortable du monastère dEpinal où elle avait trouvé réconfort et paix pour son esprit, la jeune Comtesse dépliait et redépliait encore le courrier de son cousin, pour le parcourir de ses yeux encore et encore. Comme assoiffée de ses mots qui lui avaient manqués. Comme tout courrier quelle recevait. Un soupir gagne ses lèvres tandis quelle jette un coup dil sur son repas, toujours intact au bord du bureau. Le hululement dune chouette se fit entendre par la fenêtre, obstruée uniquement de deux longs rideaux blancs et soyeux. Même au monastère, elle adoptait une qualité de vie qui ne différait en rien de sa vie de tous les jours.
Décidée et avant de se remettre à ses prières et ses pleurs, la jeune fille sort plume et vélin.
Citation:
A Héloise Marie,
Ma cousine,
Mon amie,
Ma soeur,
Mon adorée,
Ma toute douce,
C'est bien triste que j'ai parcouru tes mots, et crois bien que la première chose que je veux exprimer, ce sont bien mes excuses, de n'avoir pu t'écrire plus tôt. Beaucoup de choses se sont passées ici qui expliquent mon relatif silence, mais sois assurée que j'ai bien pensé à toi, et que je pense à toi chaque jour qui passe.
Je t'aime tant, je n'ose imaginer que tu puisses croire un seul instant que je m'éloigne ou que tu me perds, d'ailleurs... réjouis-toi : j'ai démissionné, et je viens en Lorraine te rejoindre, sous peu.
Nos moments que tu as si joliment su décrire me manquent également, et je ressens notre séparation comme cruelle et injuste ; ce vilain sort là ne l'emportera pas au paradis.
A jamais ton dévoué et aimant,
Cousin/Frère/Ami/Complice/Confident et ton plus ardent défenseur et protecteur,
Beren.
Ma cousine,
Mon amie,
Ma soeur,
Mon adorée,
Ma toute douce,
C'est bien triste que j'ai parcouru tes mots, et crois bien que la première chose que je veux exprimer, ce sont bien mes excuses, de n'avoir pu t'écrire plus tôt. Beaucoup de choses se sont passées ici qui expliquent mon relatif silence, mais sois assurée que j'ai bien pensé à toi, et que je pense à toi chaque jour qui passe.
Je t'aime tant, je n'ose imaginer que tu puisses croire un seul instant que je m'éloigne ou que tu me perds, d'ailleurs... réjouis-toi : j'ai démissionné, et je viens en Lorraine te rejoindre, sous peu.
Nos moments que tu as si joliment su décrire me manquent également, et je ressens notre séparation comme cruelle et injuste ; ce vilain sort là ne l'emportera pas au paradis.
A jamais ton dévoué et aimant,
Cousin/Frère/Ami/Complice/Confident et ton plus ardent défenseur et protecteur,
Beren.
Citation:
A Beren,
Mon amour, mon cousin, mon frère,
Tes mots me touchent, tu sais, plus que tout autre. Mais je suis lasse. Lasse de ces séparations. Lasse de ma vie qui ne mapporte plus rien. Jai tout ce que je souhaite pourtant mais je parviens encore à tout détruire. Je ne voulais en aucun cas que tu penses que je toublie ou quoi que ce soit dautre. Non, que du contraire. Je pense souvent à toi et tu le sais, que notre amour restera intact quoi quil arrive. Il est puissant depuis des années maintenant. Poulpe, mer, bateau, plage, nous avons encore tant à faire.
Je dors mal, je mange mal. Parfois même je me demande si jarriverai un jour à arrêter de paniquer pour des détails, mais comment, dis-moi, comment peut-on atteindre ce niveau de perfection que tu sembles avoir atteint avec Lara ?
Aujourdhui, je doute. Aujourdhui, je crains. Aujourdhui, jai peur. Depuis hier matin, je me mets des idées terribles dans la tête et je sais que seul toi peux venir masséner cette gifle de vérité dont jai besoin. En attendant, je me suis repliée sans mot dire, au monastère pour ne pas fiche en lair tout ce que jai tant peiné à reconstruire et à récupérer. Peut-être ne comprendra-t-il pas. Peut-être que nous avions besoin de ça, au fond. Je ne sais pas.
Guillaume dit que je suis égoïste. Je me demande finalement sil ny a pas un fond de vérité dans ses propos. Je nai pensé quà mon bonheur, au détriment de celui-ci et de toute personne qui mest proche. Je nai que des regrets dans mon cur.
Je recevrai encore tes courriers, et la consigne suivante leur a été donnée : je ne sortirai quune fois que Beren se présentera à vous. Jattends de te lire et de lire pourquoi tu as démissionné. De savoir si tu vas bien. Que tu me racontes un peu ta vie, tes péripéties, tes aventures, ton amour avec Lara. Écris-moi, raconte-moi, j'ai tellement envie de te lire, de lire tout ce qu'il t'arrive. Tout.
Je t'aime.
Ta cousine,
Héloise Marie.
A Beren,
Mon amour, mon cousin, mon frère,
Tes mots me touchent, tu sais, plus que tout autre. Mais je suis lasse. Lasse de ces séparations. Lasse de ma vie qui ne mapporte plus rien. Jai tout ce que je souhaite pourtant mais je parviens encore à tout détruire. Je ne voulais en aucun cas que tu penses que je toublie ou quoi que ce soit dautre. Non, que du contraire. Je pense souvent à toi et tu le sais, que notre amour restera intact quoi quil arrive. Il est puissant depuis des années maintenant. Poulpe, mer, bateau, plage, nous avons encore tant à faire.
Je dors mal, je mange mal. Parfois même je me demande si jarriverai un jour à arrêter de paniquer pour des détails, mais comment, dis-moi, comment peut-on atteindre ce niveau de perfection que tu sembles avoir atteint avec Lara ?
Aujourdhui, je doute. Aujourdhui, je crains. Aujourdhui, jai peur. Depuis hier matin, je me mets des idées terribles dans la tête et je sais que seul toi peux venir masséner cette gifle de vérité dont jai besoin. En attendant, je me suis repliée sans mot dire, au monastère pour ne pas fiche en lair tout ce que jai tant peiné à reconstruire et à récupérer. Peut-être ne comprendra-t-il pas. Peut-être que nous avions besoin de ça, au fond. Je ne sais pas.
Guillaume dit que je suis égoïste. Je me demande finalement sil ny a pas un fond de vérité dans ses propos. Je nai pensé quà mon bonheur, au détriment de celui-ci et de toute personne qui mest proche. Je nai que des regrets dans mon cur.
Je recevrai encore tes courriers, et la consigne suivante leur a été donnée : je ne sortirai quune fois que Beren se présentera à vous. Jattends de te lire et de lire pourquoi tu as démissionné. De savoir si tu vas bien. Que tu me racontes un peu ta vie, tes péripéties, tes aventures, ton amour avec Lara. Écris-moi, raconte-moi, j'ai tellement envie de te lire, de lire tout ce qu'il t'arrive. Tout.
Je t'aime.
Ta cousine,
Héloise Marie.
Citation:
A Ersinn de Warenghien,
Ma santé étant ce qu'elle est, précaire, et ma mauvaise chute des joutes ne me réussissant que trop peu, j'ai décidé de me replier quelques jours au monastère dans la prière et le repos. Nous nous retrouverons bientôt, je vous le promets.
Je pense à vous, portez-vous bien.
Avec tout mon amour,
Héloise Marie.
Ma santé étant ce qu'elle est, précaire, et ma mauvaise chute des joutes ne me réussissant que trop peu, j'ai décidé de me replier quelques jours au monastère dans la prière et le repos. Nous nous retrouverons bientôt, je vous le promets.
Je pense à vous, portez-vous bien.
Avec tout mon amour,
Héloise Marie.
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