Loutse
Surprise par le bruit de la cavalcade et les cris de la Garde, LouTse sortit précipitamment de l'échoppe du barbier qui lui rafraichissait le crâne.
Hola soldat, quel est donc ce raffut qui vient troubler cette morne après-midi (et le dernier repos de ces pauvres poissons, pensa-t-il en jetant un regard attristé aux écailleux jonchant le sol) ? Le Démon est-il à nos portes pour que vous ameutiez ainsi la populace ?
Loutse
LouTse se retourna pour saluer le curé. Rien. Oh, son âge, sa robe, son crâne rasé et sa foi Orthodoxe pouvait donner le change. Son épée et sa force bien entretenue aux champs et au moulin donnerait tantôt une autre image.
Et bien Grandcouillon, attendons ton Capitaine. Dois-t-on prendre position pour défendre la ville ? Mon bras est libre et mon épée tranchante.
Oh, et pour ma femme.... Non, rien.
Loutse
Sur la place maintenant déserte, la nuit était tombée depuis longtemps. Lou-Tse attendait patiemment un déclaration des autorités, assis par terre. Faudra-t-il défendre la ville cette nuit ?
Bon, il allait falloir se décider. Prenant son courage à deux mains et son baton dans l'autre, il se releva et se mit en quête d'une taverne ouverte. Ce fut assez facile. Là, Il apprit de Zefloz que la nuit serait calme. Bon, bon, bon.
Quelques verres plus tard, Lou-Tse se dirigeait en titubant vers la mine, pour prendre la relève de la nuit. Bah, on verrait bien demain.
Hmmmm, penser à chercher mon épée dans le bazar, en rentrant demain matin, se dit-il tout en marchant...
Et mon bouclier. Ah oui, ça sera mieux avec un bouclier.
Mariposa
Du haut des remparts, Mariposa regardait sagiter la guerrière avoyère. Et oui, lheure était à lalerte.
Lennemi était entre et derrière et peut-être sur nos murs
qui sait !
Il fallait garder lil vigilant pour sûr !
Armés de courage, les soldats se partageaient la garde toujours aussi insécures des heures à venir.
Cest que la tension était palpable entre ces murs genevois.
Les volets se fermaient, le marché se vidait et les murmures insécures s'élevaient vers les remparts.
À la fin de cette déclaration avoyère, Mariposa reprit ses allées et venues, l'oeil et l'oreille attentives, prête à réagir .
Valdemare
J'avais reçu ordre de me tenir prêt. Je rejoignais donc les murailles de la ville, ces mêmes murailles sur lesquelles les Genèvois avaient donner leur sang contre les armées Romaines. J'aperçus Nefti mais aussi Mariposa qui surveillait ce qui se passait à l'extérieur.
Comment allez vous mesdames ? C'est un beau jour pour botter le cul des étrangers vous ne trouvez pas ?
_________________
Valdemare
Camelot de la Compagnie du Leman
Réformé et fier de l'être !
"Vive la République Réformée"
Nicbur
Nicbur était de retour en ville. Sa tentative de sortie avait été un vif succès, ses amis n'ayant subi aucune perte. Lui non plus n'avait pas été blessé, mais ça, c'était on ne peut plus normal.
Au retour, il espérait qu'en passant à proximité du campement militaire en dehors de la ville, lui et ses compagnons se feraient attaquer et pourraient ainsi décimer les fous qui avaient intenter à leur vie. mais rien... Pas même une petite attaque. Rien, nada, peanuts, que dalle, le calme plat, le désert...
Pourtant, il avait suivit les conseils de nefti, et s'était noué une corde d'environ 30 centimètres à la cheville droite, et l'autre bout au bras gauche. Ainsi ses adversaires auraient eu une maigre chance. Mais malgrè cela, pas une escarmouche, et c'est en boitant, plié en deux, que nicbur rentra à genève avec ses amis...