[RP] Sur les bords de la Boivre

Lily chausse ses bottes quasiment neuves avec une idée en tête. Elle vérifie son reflet dans le miroir, ses cheveux sont exceptionnellement tressés en couronne autour de sa tête, croisés de rubans roses. Elle frotte ses joues et mordille ses lèvres pour leur donner un peu de couleur et satisfaite de ce qu'elle voit, elle attrape son bouclier mais abandonne son bâton avant de filer dans le froid mordant de l'aube.

Elle longe l’université jusqu'à la place du Mulet blanc, la traverse et remonte la route Saint Denis jusqu’à mi-hauteur, là elle oblique vers la gauche et direction de la rue de la chaine. Elle passe d’un pas prudent mais décidé devant la demeure de Tellusine. Elle salue le garde en faction à la porte la plus proche de l’endroit où le Clain et la Boivre se rejoignent et sort de la ville.Le spectacle offert par les deux cours est aussi beau que ce qu'elle avait deviner la veille. Si le premier s’écoule encore, la seconde rivière est totalement prise par les glaces. La surface gelée scintille dans la lumière rosée du matin.

Lily descend prudemment appuyée au pilier du pont et sourit de voir la glace résister à son poids. Laissant son bouclier sous le pont, elle teste la glace en plusieurs endroits et finalement s’élance. La reine des glissades pour une fois les contrôle, où presque.

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Quand Lily ouvre les yeux, tout est noir. Un peu inquiète, elle tente de se lever et se cogne brutalement le crane contre une partie dure en bois. Lily comprend finalement qu’elle a dormi avec une barque sur la tête. Une barque ?? Le mal de crane de Lily n’est pas près de s’arranger. C’est vrai qu’elle a bien profité la veille des tournées généreusement offertes par Tellusine mais à ce point elle ne pensait pas. Quoi que hier soir elle n’a pas pensé à grand-chose en s’enfilant les chopines les unes après les autres, juste à verser droit et à pas renverser les bières que la maire payait sans compter.
Lily réussit enfin à repousser la barque, et se retrouve au bord de la Boivre sur une parcelle d’herbe protégée de la rosée matinale mais plus du vent frais qui ravive les idées de la blondinette. Comment est elle venue dormir là-dessous ?
Lily profite de la douce chaleur du soleil hivernal en cherchant une réponse à cette question.
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Musso avait passé la nuit a la chercher dans tous poitiers et aux alentours il allait rentrer a la distillerie quand il se souvient qu'il avait vu une barque abandonnée qu'il n'avait pas osé retourner de peur de déranger un ivrogne il décida d'aller y jeter un coup d'oeil de plus prés arriver a quelques centaine de métre de cette fameuse barque il vit une silouhette blonde qui semblait un peu perdu il s'en approcha et la reconnu de suite une fois a sa hauteur il lui dit sur un ton qui se voulais colérique mais qui était finalement plus soulagé:

Lily mon ange mais quesque tu fais ici à une heure aussi matinal j'ai passé toute la nuit a te cherché ou étais tu ?
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Oh mon amoureux ! Sourire béat de la blonde. Oh il n’a pas l’air content ! Petite mine penaude. Oh je ne suis pas en état de réfléchir. Lily se frotte le crane est y découvre une belle bosse qui pointe. Répétition de la question pour la saisir.

Où j’étais ?

Les neurones tentent de se connecter entre eux pour faire surgir un semblant de souvenir.

Où j’étais moi ? Ben j’étais au Gai Clain... avec un dernier client quand... quand Tellusine est arrivée en ayant enfin fini toute sa paperasse de la journée. Alors elle a payé une ou deux tournées… P’etre un peu plus... Alors je suis allée faire le tour des remparts pour me dégrisée avant d’aller roupiller et… et … et...

Visiblement, un neurone ne fait pas son travail de relais de l’information.

Et il me semble que j’avais soif et que j’ai voulu boire un peu d’eau fraiche.

Lily regarde où elle est, et lève le nez vers les murailles de Poitiers et la porte qui s’ouvre dans la pierre. C’est la plus proche de chez Tellusine. Celle qui amène au point d’intersection des deux rivières.

A moins que j’ai raccompagné Tellusine chez elle pour finir la discussion... Chais plus... Faudrait lui demander.

Sourire à son amoureux. Le regard de Lily erre quelques instants avant de se poser sur sa besace et la première vraie idée de la journée surgit enfin dans sa tête. Elle fouille dans sa besace à la recherche de son pot d’arnica. Soigner la bosse, le reste devrait aller mieux ensuite.
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Musso écoute sa belle en se disant qu'elle ne semblait pas bléssée et que c'était le principal néanmoins elle avait une sacrée gueule de bois en plus d'une belle bosse. Musso la regarda sortir l'arnica lui prit le pot des mains et lui en appliqua sur la bosse.

Laisse moi méme faire tu sembles avoir une sacrée gueule de bois et tu ferais mieux de rentrer pour te remetre les idées en place je vais t'accompagner pour étre sur que tu retrouves le chemin.

Musso l'aida a se relever et commenca a prendre la route du retour.
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Qu'il est doux de se faire dorloter par son amoureux, même si ce n'est que pour soigner une bosse. Lily clôt les paupières pour savourer le soleil qui lui chauffe le dos, les brins d'herbe entre ses doigts, le murmure de la Boivre qui se mêle à la mélodie de la voix de son fiancé.
Qu'est ce qu'elle dit cette voix d'ailleurs? gueule de bois? rentrer? trouver le chemin? pas le temps de réagir qu'il la redresse sur ses pieds. Lily proteste.

maiiiis euuuuhh!

les pieds se croisent, plus par chance que par préméditation, et le postérieur retrouve le tapis vert presque en douceur. Lily lève un regard buté sur Musso.

j'te permet pas! je suis assez grande pour savoir toute seule ce que j'ai à faire et où aller. mes idées elles m'ont laissée ici et elles me retrouveront ici aussi. Rends moi mon arnica que je le perde pas!

Lily tend sa main vers Musso, attendant qu'il lui rende son bien.
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Musso pris une grande inspiration il s'avait parfaitement que de crier ne ferait qu'empirer les choses il referma le pot et lui tendit avant de s'assoir devant elle.

Restons la alors mais je te laisserais pas seule.
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Lily récupère son bien et le fourre dans le bazar de sa besace. Elle lève à nouveau le regard vers Musso. Envolé, le petit air buté, oubliée, la petite contrariété, c'est pleines d'amour et d'admiration que ses prunelles s'attardent sur son fiancé. Ne pas rester seule, être avec lui pour toujours, l'idée suffit amplement au bonheur de Lily. Elle pose sa tête sur les genoux de son futur époux et s'allonge sur l'herbe pour mieux profiter du soleil. vu sous cet angle inhabituel, son amoureux est la perfection incarnée. Elle sourit et semble s'endormir. Éblouie par la lumière qui accentue la pâleur de son teint hivernal, elle est simplement attentive aux sons qui l'entourent et en particulier à la respiration de son tendre sur laquelle elle cale la sienne. Le froid qui remonte du sol lui donne la chair de poule et fait trembler sa lèvre.
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Musso regarda sa belle qui semblait étre de bien meilleur humeur il sourit a cette idée quand elle vint poser sa téte sur ses genoux il laisse faire et passe sa main de ses cheveux et sur sa joue qui semble étre gelée.

Tu sembles avoir froid mon coeur.

Tout en fouillant dans sa besace Musso vit les lévres de sa belle trembler il y déposa un baiser dans un numéro de contorsioniste et déposa une couverture sur sa belle.
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Moment privilégié où les apparences tombent et où la tendresse de son fiancé se dévoile aussi timide que le soleil d'hiver. Sans les voir, elle sent chacun de ses gestes emplis de douceur. Ses mains puissantes qui effleurent sa joue, le contact du baiser qui la réchauffe bien au delà de la simple barrière des lèvres, une couverture qui l'enveloppe pour la préserver du froid comme un objet précieux qui nécessite une protection.
Lily n'aime pas qu'on lui rappelle qu'elle est fragile, elle s'est battue vaillamment pendant la guerre, elle a affrontée un yoyo en lice, elle a tenu tête à des brigands, elle est capitaine d'une équipe de soule, elle... elle... Elle sait combien elle souhaite le protéger et le préserver, lui, pourtant bien plus fort qu'elle et bien plus habituer à manier les armes. Combien il est doux quand quelqu'un s'occupe de vous. Combien ses absences lui pèsent quand parfois elle souhaiterai du réconfort.
Alors non! Elle ne va pas râler maintenant qu'il est là, près d'elle, à prendre soin d'elle comme souvent elle désire pouvoir prendre soin de lui. Et puis ce n'est pas que d'elle qu'il prend soin, et ça elle ne peut décemment le lui reprocher.
Quelques instants s'écoulent sans que Lily puisse en prendre la mesure. De quelques secondes à plusieurs heures, elle ne s'en rend même pas compte tant son esprit reste embrumé par l'alcool bu la veille. Elle se redresse en protégeant ses yeux du soleil. Observe sans le décrypter le visage de son tendre et décide que finalement, elle est bien assez fragile pour venir se blottir dans ses bras.
D'une voix qui trahit que Lily est davantage dans le monde de ses rêves que dans la réalité, elle lui demande.

Tu m'aiderais à déplacer la barque dans les roseaux? Je voudrais la retrouver si je pars à LR mais j'ai pas envie qu'elle encombre chez moi. Puis elle a p'etre un propriétaire cette barque, je veux pas me l'approprier si jamais quelqu'un la cherche.
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Musso profitait du moment quand sa belle lui demanda si il pouvait déplacer la barque il lui sourit et lui répondit .

Bien sur mon ange mais ou veux tu qu' on la mette ?
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Ben je voulais dans les roseaux mais c'est pas une bonnes idées s'il se remet à geler.

Lily se redresse vaguement chancelante. elle se tourne vers les remparts, dont la protection contre le vent lui semble soudain la plus attirante du monde. A moins qu'elle ne préfère monter à leur sommet où la brise est plus glaciale qu'à leur pied. Elle ne sait pas trop ce qui lui fait le plus envie.

Je voudrais bien rentrer maintenant.

Elle tend les mains vers son amoureux et ses yeux ne quittent plus ceux de son bien aimé. Finalement elle sait ce qui lui fait tellement envie.
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Julie de passage à Poitiers avait décidé d'aller se balader . Ses pas la dirigèrent directement vers le bord de la Boivre . La journée était belle, et elle décida de faire quellques pas . Nombre de pêcheurs étaient déjà installés tout autour ou au milieu de la rivière dans des barques. On n'entendait pas un bruit hormis les cris des oiseaux. Arrivée à la moitié du chemin, elle trouva un coin tranquille , retira ses Chausses, ses bas , remonta sa jupe et s'installa dans l'herbe tout au bord de l'eau pour laisser tremper ses pieds. Ça lui faisait le plus grand bien. Elle resta comme çà un long moment à savourer son petit bain. Elle s'allongea les bras en dessous de la tête et fixa le ciel et le ballet des petits nuages. Elle laissa le temps défiler, c'était tellement rare. Elle resta ainsi encore un long moment avant de sortir les pieds de l'eau pour les laisser sécher au soleil. Elle se redressa enfin, fit attention à ce que personne ne l'observait, remis ses bas et ses bottes, se releva, défroissa sa Jupe et repris doucement la promenade le long des berges . Il était temps de retrouver la chaleur des tavernes
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Comme il fait beau Melie en profite pour aller se promener au bord de la Boivre... et elle a chaud à force de marcher sous le soleil , elle finit par s'asseoir dans l'herbe fraîche et tendre , elle regarde l'eau onduler , et ferme doucement ses paupières ,tend son visage vers le soleil en respirant le bon air...alors elle ne pense plus à rien , adieu tous ses tracas , elle se détend doucement , s'allonge et paisiblement s'endort à coté d'une fleur....elle finit par se réveiller et ne sait pas combien de temps elle a dormi mais il doit être tard car le soleil ne chauffe plus autant ....elle n'a plus très chaud et frissonne , elle se lève et prend le chemin du retour d'un pas léger en souriant , sa promenade lui ayant fait le plus grand bien
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