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[RP] Mariage de Maltea et de Cedmisc

Clelia
La cérémonie commença et lorsque l'officiant prononça les premières paroles de la prière à l'archange Gabriel, Clelia tressaillit puis fit une grimace.

Est-ce que toutes les messes de mariage commençaient comme cela? Elle garda dans un coin de sa tête d'en toucher deux mots à qui de droit pour que dans la chapelle des De la Croix de Bramafan ne retentisse pas cette prière.

Elle la connaissait par coeur, la première fois qu'elle l'avait entendue, c'était en présence d'Ingeburge.. qui rendait les derniers hommages à sa mère avant qu'elle ne rende l'âme.

Donc pour elle, cette prière relevait davantage de la veillée funèbre que d'un évènement heureux.

Et elle balaya d'un coup le petit sourire en coin qui avait émergé quand il avait été question de la descendance. Maltea avec un bébé dans les bras, l'image avait de quoi faire rire mais après tout...

Puis... Toujours à moitié grimaçante, elle se détendit quand son regard se posa sur ses deux petites filles, étrangement calmes pour une fois. Elles ne bougeaient pas, ne bronchaient pas, ne parlaient pas, ne posaient pas mille et une questions. Pourvu que ça dure.

Un regard sur Maltea... ça y est, la cérémonie était lancée.. plus de possibilité de reculer. Puis un regard vers Cedmisc, qui semblait être un peu soucieux. M'enfin de quoi avait-il peur encore celui-là.. de son ombre? Humpf!
Koroseth
[Devant la cathédrale, avant que la cérémonie ne commence (si si !)]

Il était là. Avec la marmaille. Il savait que sa suzeraine adorait les enfants alors il s'était pointé avec les trois. C'est lui qui avait choisi les habits : tous d'un magnifique bleu wagnerien. C'était un mariage, il fallait s'habiller de façon classe.

C'était la seconde fois qu'il venait à Paris, la seconde fois qu'il venait à Notre Dame et la seconde fois qu'il assistait à un mariage de Maltea. Tout réuni, comme la première fois. Y avait du monde et pas mal qu'il ne connaissait pas. Il avait un léger retard mais tout ça c'était la faute de la circulation parisienne, horrible. Toutefois, il fallait s'asseoir pas trop derrière pour ne pas manquer une miette des festivités, c'est toujours marrant les évènements avec Maltea, s'passe toujours un truc qui sort de nulle part. Bon, parfois il y était lui-même pour quelque chose mais là n'est pas la question. Il avançait dans le couloir central pour arracher les dernières place disponibles vers l'avant, quitte à bousculer doucement quelques personnes.


- Attention, écartez vous, laissez passer le vassal préféré de la duchesse !

Tout en avançant il jetait un oeil partout où c'était possible mais il ne voyait pas ce qu'il cherchait :

- Y a pas de banquet ici ?... Autant aux cérémonies d'hommage à Reims, il n'y a pas grand monde mais y a de la bouffe, autant ici c'est pas mal rempli mais question bectance c'est pas ça...

Hop, un espace de disponible et il s'y engouffra avec les rejetons ! Au moins, ça c'était fait. Bon ben, plus qu'à attendre que ça commence.


[Début de la cérémonie]

Il n'était pas très facile de suivre ce que disait l'officiant sachant qu'il devait surveiller sa progéniture : Maëlle était maintenant une jolie jeune fille et il regardait à droite à gauche qu'il n'y ait point de damoiseau trop ambitieux pour s'approcher. Sinon, ça allait barder... Mais bon, actuellement, la seule qui intéressait cette fille était la robe de la mariée. Arahil, son fils, faisait de son mieux pour imiter son père dans sa posture et sa prestance et ne suivait donc absolument rien de ce qu'il se passait autour de lui. Il ne serait également pas contre un petit quelque chose à se mettre sous la dent. Et enfin Alyanel la petite dernière qu'il ne fallait surtout pas quitter des yeux sous peine de ne plus la revoir. Celle-là tenait de sa mère quand il s'agissait de faire des bêtises !

- J'sens que ça va être compliqué cette journée...
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Chaplume
Paris. En voilà une aventure pour elle, qui n'avait guère quitter sa petite ville de Champagne. Elle avait reçu une invitation aussi elle se devait assister à ce mariage même si elle était partagé de sentiments contradictoires. Mais bon après tout, c'était un mariage, un jour de fête....alors bon

Après avoir longtemps cherché la cathédrale pourtant imposante et donc normalement visible, elle y arriva alors que la cérémonie débutait.

Ben oui en retard, ça ça ne changerai jamais pour elle.

Elle s'installa derrière, discrètement. Il y avait tellement de monde de toute façon, elle resterait dans l'ombre, la place qu'elle préférait.

Et elle tenta de se concentrer sur la cérémonie, mais elle était troublée en regardant l'intérieur magnifique de la cathédrale. Ce lieu était empreint d'un faste et d'une beauté assez spécifique. Difficile de se concentrer devant tant de merveilles.

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Strakastre
Nous y étions, finalement ! Arrivé sur les lieux, Charles de la Croix de Bramafan s'aperçut que la cérémonie venait de commencer. Il n'était donc pas trop tard pour qu'il puisse être témoin de ce grand évènement. L'invitation reçue de son amie lui avait fait grand plaisir. C'était même l'une des seules raisons qui l'avait poussé à quitter ses domaines d'Armagnac et Comminges pour rejoindre la Capitale. Peut-être qu'une autre, plus intime, lui donnait l'infime espoir d'y croiser sa très chère tête de bois de linotte mais il préférait encore ne pas se donner de faux espoirs.

Le sourire aux lèvres pour le moment, il observait la future mariée... Même de dos, la vue avait son charme. Il aurait aimé néanmoins être une petite voix de la conscience pour entendre l'esprit de l'intéressée qui devait s'agiter en tous sens...

Qu'il était plaisant d'être spectateur attentif, pour une fois.

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> Chancelier d'Armagnac et de Comminges
Sakurahime
L'avantage d'une cérémonie parisienne, c'est qu'on peut presque y aller entre midi et deux, en mangeant sur le pouce, en flânant sur les bords de la Seine.

Enfin, presque, parce que si elle pouvait éviter de flâner dans les rues puantes de la capitale, elle passait volontiers son tour!

Il en fallait des arguments pour la faire sortir de la chapelle des hérauts où de l'annexe parisienne peu connue des Dames Blanches.
Mais assurément, ce jour verrait se dérouler un de ces arguments propres à la faire sortir de sa tanière pour affronter la foule bigarrée.

Champagne prenait épousailles... de quoi la décider rapidement!
Non pas qu'elle ne l'imaginait pas mariée, mais il fallait reconnaitre que celle-ci avait un caractère bien trempé - et assumé - qui aurait repoussé plus d'un homme.
Du moins était-ce là ce qu'elle aurait pu s'imaginer, mais manifestement, il en était tout autre, alors comment ne pas se réjouir du bonheur de la marié - et de son futur - quand bien même on ne pouvait pas dire qu'elles se connaissaient vraiment - la preuve en était - entre soeurs d'armes.

La Cathédrale l'impressionna toujours autant, et rien que pour cette vue, le déplacement n'était pas vain.

En revanche la vue de la foule amassée dans le sain édifice lui donnait en soi la nausée.
N'y voyez pas de snobisme exacerbé de sa part, mais plutôt une timidité qu'elle tendait de soigner, sans trop y parvenir.

Son oeil de jade balaya les visages tandis qu'elle se signait, histoire de tenter de repérer quelques uns de connus, mais peine perdue.

A peine reconnu-t-elle Montjoie installée plus loin, Minerve, ou encore le Chevalier de la Croix de Bramafan.

Mais elle n'eu guère l'occasion de pousser l'exploration plus avant, que déjà Clergé ouvrait les hostilités - enfin, débutait la cérémonie.
Sourire aux lèvres en voyant tant de monde du microcosme héraldique réuni en la cathédrale, elle avisa une place vide sans trop de voisins, et s'installa.

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Xevinael
Grandiose, magnifique, splendide. Xevi n'en revenait pas d'être dans un endroit aussi beau. Ces colonnes grises scultées et travaillées, ces vitraux reprenant la vie de Christos, les préceptes d'Aristote, ces bougies sacrées qui illuminaient la gigantesque enceinte.

Il se remémorait ses cours recues lors de son enfance puis en séminaire par Siva, il récitait quelques logions en examinant les visages les gestes et les postures.

Puis sentant soudainement une accroche, Xevi, dont l'esprit voyageait dans la Cathédrale au gré des images et des beautés, réintégra son corps. Comme s'il récupérait son enveloppe terrestre après avoir volé. Un choc violent et une chute jusque dans ses chaussettes.

Un coup de massue sur le crâne ? Un coup d'estoc dans le ventre ? Non bien pire que cela.

La douce main de Clelia venait de se glisser dans la sienne. Le rouge aux joues, Xevi se tourna vers la demoiselle et se rendit compte combien ce qu'il avait à côté était plus beau et plus agréable à regarder que ce vulgaire amas de pierre appelé Nostre Dame. Son coeur battit plus vite. Elle semblait suivre la cérémonie tout en gardant un oeil sur ses filles.

Etait-il en train de pêcher ? Dans la maison de Dieu ? Il ne le savait pas. Il cherchait la réponse sur le visage de Clelia, comme si d'une apparition cela apparaitrait sur sa belle joue lisse. Elle semblait un peu nerveuse. Il serra sa main comme pour la réconforter. Comme pour lui dire : "Je suis là moi aussi".
Ascalon
Ascalon avait quitté au petit matin sa demeure parisienne non loin de la Porte du Temple. Pas de cheval, pas d'escorte, il n'avait presque jamais rencontré de problème dans les rues de Paris, ça n'allait pas commencer aujourd'hui... Direction Notre Dame, il allait donc emprunter un chemin familier, celui qu'il prenait pour se rendre à la Chapelle Saint Antoine, mais en bifurquant un peu en amont pour rejoindre l'île.

En route, il flâna quelque peu ... un peu trop car il entendit les cloches alors qu'il était encore bien loin de la Cathédrale. Il devait hâter le pas, sinon il serait privé de "pétillant" c'était une certitude.


Arfff quelle idée d'être parti à pattes, marmonna-t-il, en accélérant la cadence.

C'est un peu essoufflé, un peu transpirant, un peu énervé, un peu poussiéreux mais grandement soulagé qu'il foula le Parvis de la Cathédrale . Il était presque à l'heure, avec un peu de chance, dans la foule des invités ça passerait inaperçu. Il s'avança tout en s’époussetant son mantel, pour ses chaussures de cuir, il n'y pourrait rien. Note pour soi même - ne pas huiler ses cuirs si on ne prend pas cheval ou carrosse. Il va ressembler à quoi au mariage de sa sœur ? Non, pas de lien de sang mais quand on n'a pas de sœur, si on est invité au mariage d'une sœur d'arme, bin c'est tout comme, c'est aussi une famille la Hérauderie.

Le voilà enfin dans Notre Dame, et il y avait la foule des grandes cérémonies, il aurait du mal à croiser un visage familier. Il s'avança pour trouver une place, c'est l'avantage de venir seul, on peut prendre place bien plus aisément. Essayant de parcourir l'assemblée de sa position, il vit les comtes de Lille, Monsieur le Grand en train de parler à
Montjoie, et non loin d'eux, Blanche qui semblait faire comme lui : chercher des visages connus. Il sourit et son regard s'arrêta sur les armes de Champagne (le Duché) qui étaient bien mise en évidence.

Huuumm, elle s'embête pas Champagne de reprendre les armes de Champagne pour son mariage ... Ca sera répété à qui de droit. marmonna-t-il, tout en continuant de laisser flâner son regard vers l'assemblée. Justement, la mariée était devant l'autel entourée d'une multitude de blonde, la famille sûrement. Ah, ça va commencer ...

Le Cardinal Aaron ouvrit la cérémonie, et Ascalon, ayant laissé traîner ses oreilles, comprit, au détour d'une conversation, que Champagne prenait pour époux le Duc de Champagne, ce qui ne manqua pas de fendre son visage d'un large sourire, amusé de sa propre bêtise. Comment sa soeur d'arme aurait pu commettre un tel impair ?
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Aaron
Le cardinal monta en chaire. L'atmosphère était silencieuse, mais l'assemblée était agitée, comme les futurs mariés, dont le stress, à peine palpable, se lisait tout de même un peu sur leurs visages. L'archevêque écarta les bras en signe d'accueil, puis entama la lecture du livre sacré...

Lecture du Livre sacré – Création VIII .:: La Décision ::.


    “Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A
    l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fait de toutes les créatures vos soumises.
    Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous
    disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme “travail”. Mais, afin que vous
    n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne
    réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de
    la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.”

    “Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous
    fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi
    de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les
    composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que
    J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour.”


Voilà un passage des Saintes Écritures qui est aux fondements de la doctrine sur le mariage entre l’homme et la femme au sein de la communauté aristotélicienne. Cette communauté, basée sur l’amitié réciproque et universelle, fait naître en son sein des liens plus fort encore : ceux de l’amour entre l’homme et la femme. Et c’est ce que nous vivons aujourd’hui, devant nous… Maltea et Cedmisc ont décidé, par devant les hommes de cette communauté, et par devant Dieu, de s’unir pour la vie et former une communauté de vie dans le but de perpétuer la civilisation et la race humaine.

Cette orientation de l’âme, cette inclinaison du cœur qui nous pousse à nous unir à l’autre ne doit pas s’arrêter à la seule officialisation de l’union. Elle doit aussi conduire à la glorification de Dieu par la création d’une descendance aimante et aimé.
Il insista sur ce fait en regardant la duchesse de Brienne dans les yeux après l’avoir vue faire la moue lorsqu’il avait abordé le sujet quelques minutes plus tôt. Il sourit amusé !. Et la foi que nous faisons grandir, évoluer au fil de notre existence rapproche dans cette glorification notre âme du Tout-Puissant. Par la prière, par nos actions vertueuses, nous élevons cette âme vers la source d’où elle provient.

Cet amour que nous recevons de lui en aimant et en étant aimé comme le seront vos enfants, le Tout-Puissant, nous permet donc de le dispenser, de le donner à l’autre. L’amour de Dieu est comparable à une toile d’araignée. A chaque intercession, il y a un homme, et chaque homme jette vers l’autre ce lien d’amour qui l’unit au reste. Au centre, se trouve le Créateur, croisement et fontaine de cet amour. Autant la toile de l’arachnide est collante, autant l’amour du Père est indéfectible. Aujourd’hui un fil plus étroit vous lie.


Il poursuivit…

Maltea Cedmisc, vous avez écouté la Parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contraintes ? Êtes vous prêt à vous aimer et vous chérir dans le bonheur et souffrance, de vous jurer fidélité et de vous protéger , pour le meilleur et pour le pire , jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

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Hersent
Hersent avait remarqué l'arrivée de Coxynel...et Coxynel rimait avec caramels et autres douceurs. Aussi, quitta-t-elle discrètement son banc pour rejoindre son amie, flanquée de Légolas.

Coucou tous les deux. Je viens avec vous comme ça je pourrai chiner un bonbon à Coxy...c'est long la cérémonie!!!

Les paraoles fatidiques allaient être bientôt prononcées par les futurs époux, c'était toujours un moment particulier et intense.
Elle regarda partout pour voir si quelque chose d'insolite allait tomber sur la tête de l'assemblée...pour le moment tout était calme
.
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Maltea
Lorsque le regard d'Aaron accrocha le sien qui venait de quitter un superbe vitrail, un sourire malicieux lui fut rendu pour toute réponse. Il l'avait grillée et pas qu'un peu... ceci dit, tout le monde était au courant que sa fibre maternelle, sur une échelle de un à dix, se situait aux alentours du zéro pointé. Non pas qu'elle n'aimait pas les enfants, mais sa vie était bien trop prenante pour rester avec eux vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Elle avait fait un choix, ses devoirs vis à vis de sa province et de la couronne avant le reste... et puis, il était préférable pour sa fille d'être élevée correctement par sa gouvernante. Elle ne manquait de rien, c'était cela le principal. Et puis vu comme la duchesse était aimée et appréciée, la pauvre Rafaella se ferait rapidement trucider si elle était exposée aux yeux de tous. Seuls les proches et les personnes en qui la duchesse avait confiance avaient le droit d'approcher l'enfant. Petit hochement de tête d'un air de dire « j'essayerai mais je ne promets de rien » que déjà la question fatidique arrivait. Alors là....

C'est librement et sans contrainte... si du moins la folie n'est point considérée comme contrainte, que je me tiens ici devant vous afin de prendre époux. L'aimer c'est pas un souci, sinon je ne me serais même pas déplacée, c'est certain. Le chérir... entre deux disputes, pas de souci non plus. Je jure fidélité sauf si bien entendu je suis contrainte et forcée de le tromper... Je jure de le protéger, je l'ai déjà fait, par contre le contraire, c'est pas gagné.... il n'avait même pas remarqué que j'étais entre la vie et la mort pendant la guerre, c'est pour vous dire... donc jusque la mort nous sépare, c'est bon pour moi.

Le fou rire était proche de la gagner et la blonde héraut avait du mal à garder son sérieux. La question était de savoir si cela venait de sa nervosité ou de son esprit taquin voir son amour pour la provocation...seule « Sa Garce » pouvait le savoir. Mais peut-être était-ce tout simplement une petite vengeance envers son cher et tendre qui avait eu le culot d'arriver en retard à son propre mariage... allez savoir.

Donc pour tout ça, ma réponse est oui et c'est mon dernier mot.

Nouveau sourire malicieux.... pour ceux qui avaient cru que la cérémonie serait en tous points parfaite, c'était raté. Chassez le naturel, il revient au galop comme on dit; et jamais la duchesse de Brienne ne changerait du tout au tout et ce, du jour au lendemain.
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Alienor_vastel
Un coup d'oeil perplexe à Aimelin lorsqu'il répéta en murmurant les mots du Cardinal, pervenches qui suivirent les mirettes grises en direction de leurs doigts entrelacés. Que mes actes obéissent à mon cœur, pas toujours facile quand la raison, la peur ou la multitude des questions qui quelquefois s'engouffraient dans son esprit, prenaient le pas sur les élans du coeur. La raison, la peur, les questions sur ce que serait demain, toutes ces choses qui retenaient au bord de ses lèvres les promesses qui parfois ne demandaient qu'à en sortir. Une rapide pensée pour l'action divine, se demandant si c'était vraiment elle qui les avait poussés à vivre ensemble et partager leur vie sans que pour l'instant ils ne parlent d'aller plus loin. Le coeur contre la raison, la peur les questions, toujours.

Aliénor releva la tête alors que l'officiant montait en chaire pour commencer la lecture du livre sacré. Et un fou rire difficilement contenu lorsqu'il insista sur la descendance. Non que Maltea ne puisse enfanter, après tout elle avait déjà été mère, mais la blondinette avait quelques difficultés à l'imaginer s'arrondir et mettre au monde un petite frère ou une petite soeur pour Rafaella, et surtout s'en occuper par la suite, même si elle savait, pour en avoir parlé avec elle, combien la duchesse regrettait d'être éloignée de sa fille pour mieux la protéger.

Et le souffle retenu lorsque vint enfin la question fatidique. Dans le silence assourdissant qui la suivit, la blondinette jeta un regard vers les portes, se demandant s'il fallait les bloquer, mais nul besoin au final, la réponse de sa suzeraine vint sans hésitation, avec le naturel et la franchise qui était les siens. Sourire amusé, et un soupir de soulagement. Ne restait plus qu'à attendre les paroles de Cedmisc maintenant.

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Cedmisc
Le duc écouta religieusement Aaron dans sa chaire, disourir sur l'amour et le mariage. Un sourire apparut en observant le petit jeu du cardinal et de la duchesse concernant la descendance. Voila un sujet qu'il fallait mieux éviter avec elle.

Et l'instant, la question fatidique arrivèrent. Honneurs aux dames bien entendu. Il sourit en entendant la réponse de Maltea, fidèle à elle même. Il ne s'émut pas du coup verbal qui lui fut porté, il était déjà prévenu. Restait que Maltea n'avait pas le monopole de la parole. Vint son tour, il prit une inspiration, sembla hésiter, puis répondit:


Ma réponse est également oui. C'est librement et sans contrainte que je me tiens ici devant vous afin de prendre comme épouse la terrible Duchesse Maltea Di Favara, bien connue de la plupart d'entre vous.

Je jure devant vous de l'aimer, entre deux disputes cela va de soi.
Je jure de la protéger, bien qu'elle sache se débrouiller seule
Je jure également de la chérir sauf bien entendu dans les cas ou je serais contraint et forcé de l'enlever comme j'ai du déjà le faire à de nombreuses reprises, mais uniquement pour son bien.
Enfin je lui jure fidélité...
Ajoutant à voix basse: facile ça, par contre le contraire, c'est pas gagné... Et un grand sourire vers Maltea, mélange de joie de la prendre pour épouse et de joie pour son beau discours avant de conclure:
...Jusque la mort nous sépare, mais le plus tard possible.

Port altier, grand sourire, mine rayonnante ponctuèrent cette tirade.
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Aaron
Le cardinal sourit en entendant répondre la duchesse de Brienne. Après tout, ce serment se faisait à deux, et elle n’était pas à son premier coup d’essai… On avait déjà parlé d’une « veuve noire » en Touraine. Il semble que la Champagne ait trouvé la sienne ! Puis regardant les deux ducs :

…en espérant que les « si » ne se réaliseront jamais et que vous n’ayez point à l’enlever, mon cœur s’en déchirerait !


Il sourit

Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de… Il sourit de nouveau ...parents ?

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Maltea
La presque mariée regarda, la moue sceptique (et non septique, même si j'ai hésité une fraction de seconde) il en va de soit, le cardinal.... son coeur en serait déchiré.... hum, il allait lui demander quelque chose, elle en était certaine.... il n'allait pas faire comme Koroseth et venir lui vider les celliers et greniers de Brienne, tout de même! C'est que la pauvre duchesse de Brienne avait l'art et la manière de choisir ses vassaux et jusque là, le cardinal Aaron faisait partie du minuscule groupe portant le nom de vassal pas du tout encombrant dont on oublierait même l'existence... par contre le Koroseth, lui, il détenait la palme de celui qu'on ne peut oublier, même si on s'y efforce avec fougue. Ceci dit, il était en passe de se faire détrôner par Clélia, qui n'était pas mal du tout dans son genre.... Même la blondinette de Lesmont, d'apparence calme, rivalisait avec les deux terreurs vassalisées. Oh elle râlait, pestait la duchesse, mais elle ne les aurait pas voulu autrement à vrai dire. Plus la personne était chieur, plus elle était encline à apprécier celle-ci.... à se demander pourquoi d'ailleurs.... comme quoi, qui se ressemble s'assemble, sauf dans le mariage bien entendu... là on pourrait même dire, les extrêmes s'attirent, surtout dans son cas.
Le cardinal continuait et là paf! Elle le savait qu'il allait lui extorquer quelque chose, voilà qu'il revenait sur le sujet des mouflets! Il faisait une fixation sur le sujet, là c'était certain.... peut-être le fait qu'il ait fait voeux de chasteté le pauvre et qu'il ne pouvait procréer... le pire dans tout ça, c'est qu'il n'avait même pas l'air de se rendre compte de la chance qu'il avait.... pas de braillard dans les pattes, pas de hurleuses ou de chouineuse hormis ... et bien, Maltea... oui parce que parfois, dans la quiétude de Saint-Antoine, et bien la douce voix de la blonde champenoise se faisait entendre (et je peux vous assurer que c'est loin des pépiements de « piou piou à Inge »). gros soupir de dépit avant de répondre....


Responsabilité d'époux... ce n'est pas le mari qui justement devient responsable de son épouse? Mouarf, je croyais, enfin c'est pas bien grave, je suis une personne des plus responsables.... et dans un murmure à peine audible.... Quand je dors. Et pour les mou... les enfants, je peux vous assurer que je prends mes responsabilités concernant ma fille, donc oui... et puis tout comme mon cher et tendre qui a dit en parlant de la mort, le plus tard possible, je dis la même chose concernant les enfants.... Petit sourire candide mais c'est juste pour apprendre à devenir responsable en tant qu'époux, comme vous l'avez demandé.

Elle ne se souvenait pas d'avoir eu droit à autant de question lors du premier mariage... enfin le seul mariage ayant abouti, parce qu'il y aurait du en avoir deux avant celui là, et tout autant voir plus entre le premier et celui-ci....
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Cedmisc
Un coup d’œil jeté à sa future tandis que Aaron reprenait la parole. Toujours pas de fuite à l'horizon. Il précisa à la suite du cardinal:

Rassurez vous, je ne l'enlève que le temps qu'elle se calme ou qu'elle change d'avis.

Moyen très efficace et sans violence pour ramener la duchesse à la raison. Et voila que l'on reparlait d'enfant. Et Maltea faisait la moue bien entendu. Un sourire passa sur son visage en l'entendant parler des responsabilités. Il répondit à sa suite.

Encore heureux que le mari ne devienne pas responsable de son épouse, sinon j'aurais eu du soucis à me faire. Sourire.
Pour ma part, j'accepte la responsabilité de parent et époux, même si la seconde risque d'être plus difficile que la première...
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