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[RP] Mariage de Maltea et de Cedmisc

Aimelin
"J'aurais dû me méfier des vents qui tourbillonnent
De ces pierres qui taillent cachées sous l'eau qui dort
De ces bouts de ruisseaux qui deviennent des ports"
(Cabrel - je pense encore à toi)


Il était très attentif notre ébouriffé. Puisque sa chère blonde chieuse l’avait fait venir à Paris, autant qu’il profite de ce moment, car il espérait bien que ce soit la dernière fois qu’elle l’invite à son mariage. Il ne faudrait pas qu’elle y prenne goût et l’oblige à venir à Paris régulièrement pour excuses d’épousailles, fallait pas non plus exagérer !
Deux c’était déjà beaucoup, même s’il avait échappé à ses tentatives précédentes, tout en repensant amusé au lac de Sainte.

"c’est bon pour moi"… un regard amusé à la réplique de la Duchesse. D’un autre côté si elle avait répondu comme tout le monde : oui je le veux… ça n’aurait pas été Malt. Et puis elle avait dit « son dernier mot » et le voulait, et le jeune Etampes savait que le pacte était conclu, une fois que Champagne avait prise sa décision.

Il se demanda si quelque hurluberlu n’allait pas se lever et crier dans un dernier geste de désespoir : "non !!! je m’y oppose ! empêchez la de commettre l’irréparable ou décrétez jour de deuil national dans le royaume !"
Mais seules les mouches qui avaient arrêté un instant leur vol de peur de troubler le silence, et de se prendre un coup de latte, firent entendre leur petit bzz bzzz tandis que le couple fût reconnu lié par les liens du mariage… devant le Très Haut. S’il n’avait été si attentif, sans doute aurait il versé une larmiche tant le moment était beau et solennel.

Etait ce l’effet des si belles paroles de Malt, de l’ambiance de cette cathédrale majestueuse, toujours est il que sans que lui-même ne sache vraiment pourquoi, ni comment, Aimelin se contenta de serrer un peu plus fort la main d’Aliénor et de se pencher à son oreille pour lui murmurer :
je sais que demain n’est pas important et que ça ne changera rien, mais si tu le souhaites, peut être pourrions nous prévoir des demains et des surlendemains à l’infini.

Il se redressa, surpris de ses paroles, regarda les mariés, puis sa blondinette et à nouveau laissa ses prunelles grises se poser sur le couple. Venait il de la demander en mariage ? non ça n’était pas possible, il avait dû tomber de cheval trop souvent pendant les joutes et il n’avait pas toute sa tête. Elle ne voulait pas d’engagement… lui non plus parce que… et bien parce que ça n’était pas important… et voila qu’il choisissait le mariage de leur blonde amie pour laisser s’échapper ces mots.
Il adressa son plus beau sourire à Aliénor puis reporta son attention sur la fin de la cérémonie, comme si de rien n’était… des fois qu’elle n’ai pas entendu, ou compris. Il disait toujours le fond de ses pensées lorsqu’elles étaient là, souvent de façon imprévisibles, et il n’avait pas dérogé à sa règle.

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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Alienor_vastel
Le mariage de Maltea ne pouvait pas être un mariage ordinaire. Certes, il n'avait pas fallu bloquer les portes pour empêcher un demi-tour intempestif. Il n'en demeurait pas moins que la Duchesse avait répondu aux questions du Cardinal à sa façon bien à elle, franche et naturelle, sans s'abstenir des piques et commentaires qui firent venir un sourire amusé sur les lèvres de ceux qui la connaissaient bien et n'en attendaient pas autrement de sa part. Parce qu'une Maltea qui se serait contentée d'un simple "oui" sans développer ou argumenter, ça aurait été du jamais vu !

Non, en fait, ce qui n'était pas ordinaire aux yeux d'Aliénor, ce furent les paroles murmurées à son oreille par Aimelin. Avait-elle bien entendu, et compris surtout ? C'était une blague, non ?!
Elle le connaissait cependant suffisamment pour savoir qu'il disait ce qu'il pensait, aussi la blondinette laissa échapper un hoquet de surprise et adressa au jeune homme un regard en coin plus que perplexe, avant de le diriger vers les mariés puis de revenir vers le seigneur d'Etampes pour croiser son sourire. Hmpf, nul doute que ses pervenches éberluées devaient avoir de quoi amuser !
Sans un mot, elle tourna la tête une nouvelle fois vers le couple, semblant s'abîmer dans la contemplation du baiser qui venait sceller l'union devant le Très Haut, tandis que son esprit était à nouveau envahi de mille pensées désordonnées telles les notes d'une partition discordante.

Faire semblant de ne pas avoir saisi ? Ahem, vu la réaction qu'elle avait eue, difficile de le faire accroire. Et puis surtout, ce n'était pas son genre, proposition avait été faite et entendue, réponse s'imposait. Et pas la peine d'opter pour un "on en parlera plus tard si tu veux bien", ce ne serait que reculer pour mieux sauter. Sauf que, à la seconde présente, elle était bien en peine de savoir quoi répondre, la voix de la raison venant disputer à celle du coeur.

Alors oui mais non !
Des demains et des surlendemains à l'infini. Alors que depuis qu'ils se connaissaient, et ça commençait quand même à faire un bon moment pour sa jeune vie, ils se disaient ne vouloir vivre qu'aujourd'hui sans se préoccuper de ces fameux lendemains. Certes, le temps passant, avec les joies et les épreuves partagées, les sentiments se renforçant, il lui arrivait d'envisager plus loin que le jour présent, d'ailleurs l'idée l'avait encore effleurée quelques minutes auparavant. Mais c'était une chose d'y penser, c'en était une tout autre d'en parler.

Mais qu'elle idée aussi d'en parler, là maintenant ! Surement que c'était cette ambiance particulière qui régnait dans les cérémonies de mariage, où ceux de l'assemblée qui étaient mariés de longue date sourient béatement en se remémorant leur propre cérémonie, où ceux qui ne le sont pas rêvent au jour où ils convoleront, oubliant qu'après le "ils se marièrent", Blanche Neige doit se coltiner ses quatre rejetons pendant que son mari n'en fiche pas une ou encore que Cendrillon oublie dans l'alcool que son prince plus très charmant s'est fait la malle avec l'argent du ménage. *

Donc, oui mais non.
Pas d'engagement, pas de promesses de toujours tant l'avenir peut être incertain. Ceci dit, elle en avait fait, des promesses, elle s'était engagée le jour où elle était devenue vassale de Maltea, elle les avait sincèrement pensées et elle entendait bien les tenir. Pas le même type de sentiments, certes, mais aussi forts, et avec la même envie de les faire perdurer. Comme quoi elle n'était pas si rétive au principe, quoi qu'elle en dise.

Et oui mais non en fait.
Il fallait bien avouer que l'échec du mariage de ses parents l'avait quand même sacrément refroidie sur le sujet. Et puis quoi qu'il en soit, ça changerait quoi, de passer devant l'autel ? Jamais personne ne leur avait fait de réflexion sur le fait qu'ils vivaient ensemble sans être mariés, et ça ne les empêchait pas de s'aimer de toute façon. Quelle importance au fond, leurs noms en bas d'un parchemin, puisqu'ils étaient bien ensemble comme ça.

Alors, secouant la tête de droite à gauche et toujours sans quitter l'autel des yeux, elle se hissa sur la pointe des pieds pour glisser à l'oreille d'Aimelin les conclusions de son monologue intérieur
nous pourrions prévoir ça, en effet, c'est tout à fait envisageable.

Parce que la raison avait finalement été mise de côté et qu'un "ouiiiiiiii !!!" strident n'aurait pas été du meilleur effet.

Et d'offrir à Aimelin un grand sourire, avant de joindre sa voix aux vivats de l'assemblée en délire -oui oui !- qui acclamait les jeunes mariés.






* Pardon aux familles, toussa.
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Aimelin
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
(Brassens – la non demande en mariage)



Elle faisait un tabac la blonde Brienne, ça, ça n’était pas un doute. Ce qui était un doute pour le jeune Etampes, c’était cette proposition qu’il venait de faire à la dame de ses pensées. Sans doute avait il eu tort ou aurait il du attendre encore un peu… comme deux ou trois années. Après tout ça ne faisait qu’un peu plus d’une année qu’ils étaient en couple.

Non … mais oui ! c’est vrai quoi. Cela faisait plus d’un an qu’ils étaient l’un avec l’autre et rarement l’un sans l’autre. Alors il fallait qu’il soit certain que leur non promesse en était bien une. A quoi cela servait il de promettre de ne pas se faire de promesse si c’était pour ne pas le respecter.

Non … mais oui ! elle en était une non promesse c’était certain… ahum.. comment pouvaient ils promettre quelque chose qu’ils ne voulaient pas, c'est-à-dire des promesses. Il faisait chaud dans cette cathédrale.

A coup sûr elle allait lui rire gentiment au nez, et il allait se rendre ridicule à parler de quelque chose que tous les deux fuyaient ou du moins retardaient. Et il paraissait que le ridicule tuait, et ça, ça l’embêtait de mourir à l’orée de ses vingt deux printemps, sans avoir revu sa sœur Kawa, sa suzeraine d’amour, sa blonde Cécé, sa petite sœur de cœur Marine, et d’autres personnes auxquelles il tenait mine de rien. Et puis ça l’embêtait surtout de mourir tout court… et en plus de ridicule.

Une rapide prière pour demander quelque prolongation au Très Haut : "Très Haut, faites qu’elle ne dise pas non, mais plutot qu’on en parlera… Je ne voudrai point mourir le jour des noces de Maltea.. vous savez que c’est une amie … ah vous le savez ? .. donc faites le nécessaire s'il vous plait, et accordez moi quelque répit. Amen !"

... tandis qu’Aliénor semblait réfléchir. Mais pourquoi réfléchissait elle autant. C'était mauvais signe ça. Moui si elle réfléchissait, ça n’était pas gagné. C’est vrai, lorsqu’on voulait quelque chose on répondait de suite un "ouiiiiiiiiiiiiiiiiii" ou un "nooooooooon" qui résonnerait dans la cathédrale et feraient se marrer les statues et même les mouches.

Il déglutit et son regard se posa sur Malt. Maltea ! c’était la faute à Malt. Il était sûr qu’elle l’avait fait venir pour qu’il soit convaincu et nul doute qu’elle avait répandu dans l’air quelque parfum envoutant pour qu’il suive son exemple. Gruummmblll !

Le murmure de la dame de Lesmont à son oreille mit fin à ses pensées. Elle n'était pas contre et même elle voulait bien l'envisager. Un sourire éclaira la bouille du jeune homme lorsqu'il la regarda et prit sa main, avant de reporter son regard sur ce qui se passait non loin d'eux, tandis qu'il laissait s'échapper un petit soupir de soulagement et un remerciement au Très Haut.

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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Maltea
Et un petit bisou pour la route, un! Voilà qu'elle était mariée sans même avoir tenté de fuir, si ce n'était pas un miracle ça! Pas si compliqué que ça au final, à croire que les années agissaient sur sa sagesse, enfin si on peut dire ça, parce que, à ce niveau, c'était pas encore gagné. La blonde duchesse chercha du regard Aliénor et finit par l'apercevoir en plein murmure, avec un air perplexe sur le visage. Et ben, si elle avait su que le fait de dire oui sans prendre ses jambes à son cou provoquerait cet effet là sur sa vassale, elle l'aurait peut-être fait autrement. Mais bon, après tout, elle avait déjà eu droit de la part de la mère d'Aliènor à des paris lors de son premier mariage donc une moue ahurie de la part de la fille, n'était qu'une continuité... à moins que.... si on prêtait attention à la tête d'Aimelin, ça devait être autre chose.... mais quoi? Pffff c'était horrible de voir des choses sans pouvoir en savoir plus! Il avait peut-être une colique et chuchotait à Aliénor qu'il allait devoir s'éclipser pour ne pas en mettre partout, oui ça se pouvait après tout. Ses pensées prirent fin en entendant « longue vie aux mariés » et un sourire égaya son visage en reconnaissant la voix... Angoulesme.... tiens il en manquait un au trio efficace de la hérauderie, trop pris par les affaires de sa province surement. Pas grave, il se ferait incendier quand il reviendrait à ses commandes de scels et pis c'est tout!

Se concentrant sur Aaron....

Ca y est, on peut partir ou il y a encore quelque chose à dire?
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Aaron
[petit problèmes de "connectibilité" et de temps, désolé]

L’assemblée, recueillie, était silencieuse après quelques manifestations de joie. L’office touchait à sa fin, et l’on voyait déjà certain s'impatienter de la suite. Manger, danser et s’encanailler toute la nuit pour fêter l’heureux jour.

Le cardinal reprit la parole au pupitre. Machinalement, les fidèles levèrent la tête dans un mouvement unique pour reprendre le cours des événements en s’extirpant de l’attitude de prière dans laquelle ils s’étaient plongé (ou avait fait semblant de le faire). Le prélat écarta les bras, et dit pour conclure :


Dieu est la source de toutes choses, Il est celui par qui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. Non content de nous avoir déjà donné la vie, le Très-Haut dans sa grande bienveillance nous à également donner la joie de pouvoir aimer. En vivant pour vous, vous vivrez pour Lui. Qu’Il vous apporte paix et prospérité dans votre couple, et que votre amour mûrisse pour devenir la plus belle louange que vous pourriez Lui faire.

Le Seigneur soit avec vous.
Et avec votre esprit.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse.
Amen.
Allez, dans la paix.
Nous rendons grâce à Dieu.

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