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[RP] Chroniques de la famille De Raveline & Co.

Charles_de_raveline


Le jeune homme avait été abandonné par sa sœur à cause de la spectaculaire chut de Cira. Cette gamine avait mis en mauvais état son serviteur qui en conséquence, serait plusieurs jours payés sans travaillé beaucoup! A croire que Cira s'était mise dans l'idée de mettre des bâtons dans les pattes de ses serviteurs, comme le faisait Baylina d'ailleurs...

Il soupira et se dirigea vers Sebastian, qu'il aida à relever, si si il l'a aidé! Quand le serviteur fut remis debout, ils montèrent tous les deux les escaliers, se dirigeant vers l'aile sud où se trouvait ses appartements. Il ouvrit la porte de son antichambre, mais avant de la fermé, un cri se fit entendre dans la maison. Et la maison accentuait se cri comme il n'aurait pas du être permis. On se croirait dans un espace immense, ou non, peut-être très clos aussi. En tout cas il y avait un superbe écho. Ni une ni deux, le jeune homme le testa alors:


Géniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie!!!!!!!!!!!! Les simple!!!!!!

Et en effet l'écho se fit entendre. Sourire au lèvre, il allait refermer la porte quand il s'aperçut que toutes ses affaires n'était pas dans la pièce. Il lui manquait son bureau et sa bibliothèque. Des meubles d'un chêne très solide, et pas des plus légers. Mais il voulait absolument les avoir dans son antichambre. Il n'avait pas envie de devoir descendre en pleine nuit dans un bureau froid s'il voulait écrire. Non non il fallait que ces deux meubles soient dans l'antichambre. Et de toute façon, il y avait la place nécessaire dans la pièce. Il rouvrit alors la porte et cria une nouvelle fois:

Grelllllllllll!!!!! Je veux mon bureau et ma bibliothèque ici!!!! Et dépêche-toi!!!

Et cette fois-ci il avait terminé d'appeler, il se permit donc de claquer la porte, en attendant que les affaires demandées arrivent...

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Oliviah


Un cri effrayant qui venait des murs, longeait les couloirs en écho. Elle sursauta, se cogna la tête dans le socle du meuble, s'énerva et poussa de toutes ses forces pour sortir la moitié de son corps qui était sous l'armoire. Un crack plus tard, elle était libre, debout. Libre mais terrorisée.

Elle vacillait entre pleurer ou s'enfuir.

Trop déroutée par une mère qui l'avait entrainé sur les routes, ne lui donnant aucun repère, ancrant en elle une peur de l'inconnu, Oliviah semblait sur le point de s'évanouir. Elle avait pourtant dit à son père qu'elle avait peur quand il lui avait demandé si Epinal lui plaisait. Mais il n'avait pas compris et elle n'avait pas su lui expliquer, ce qu'elle voulait elle, s'était retourné dans son ancienne maison, là où elle avait grandi.

Un morceau de manche de robe en moins, les pupilles un peu dilatée, elle avait la bouche grande ouverte, mais aucun cri n'y sortait. Ses deux mains le long du corps, les doigts en éventail, elle regardait Senna avec des yeux vides.

Un autre cri, un claquement de porte, des mots qu'elle ne comprenait pas, finit par la sortir un peu de son mutisme mais quand elle parla, elle utilisa les mots de sa prime enfance.


- A peuh Livia, A peuh...

Et soudain ses yeux s'inondèrent de larmes, pas des larmes de passage non, des larmes de détresse, grosses, rondes qui roulaient sur ses joues.

- Veux rentrer à la maison Livia

Parce que là franchement, les grands quand ils déménageaient sans crier gare pour l'emmener dans une maison où les murs semblaient parler, elle ne supportait plus...
Sagaiii


Après avoir vérifié que l'agitation avait cessé, Saga abandonna sa besogne. Il revenait donc de l'écurie, lorsque soudain les hurlements de Charles résonnèrent dans la demeure. Il soupira, se disant que décidément, les manières de la noblesse ne lui plairait jamais. Il allait atteindre la première marche de l'escalier quand un autre son parvint à ses oreilles. Des pleures, des pleures qu'il connait... Oliviah !!!

Ni une, ni deux, ses jambes s'activent et en quelques secondes il est à l'étage et entre en trombe dans la chambre de sa fille. Là, il la découvre en larme dans les bras de Senna. Un regard, un hochement de tête, et Oliviah change de bras. Un bisou sur la joue, un bercement régulier, et la voix du papa s'allume pour rassurer Oliviah.


Je suis là ma chérie. N'aiespas peur, je suis là.
Je reste avec toi.
Ce n'est rien.
Ma puce, s'il te plait, arrête de pleurer, c'est fini, je suis là.

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Homme comblé.
Sennala


Senna regarda Baylina avec soulagement. Elle ne lui en voulait pas .... c'était déjà ça .....elle même s'en voulait beaucoup car la petite aurai pu se faire grand mal .... enfin plus de peur d'autre chose, Cira est intact ce qu'il ne semblait pas être le de Sébastien.

S'apprétant a répondre à la question de bay, elle entendit un grand cri .... et la horreur, la voix elle la connait c'est olivia qu'elle avait laisser seule partant a la recherche de Cira.
Quelle mauvaise mère, même pas capable de s'occuper de 2 enfants sans que cela se transforme en catastrophe.
Ni une ni deux, les voila toutes parties à grandes enjambées et au pas de course dans la chambre....

Elle découvrit olivia assise par terre, en larme et effrayée.
L'entendre dire qu'elle avait peur, le coeur de senna se serra devant cette petite puce de 5 ans. Elle se précipita la prenant dans ses bras, la serrant contre son coeur.
la ... la ... c'est fini ma puce .... tout va bien ... tu n'as plus a avoir peur...

Elle vit alors sa robe déchirée, avec horreur. Son esprit analysant tout dans le pire des cas ... voyant déjà Olivia enlevé, agressée .... avant de se rappeler que la maison grouillait de domestiques et que personne ne pouvait lui voler sa princesse. Rassurée elle cherchant, tout en berçant la puce dans ses bras, et découvrit la coupable, l'armoire ..... ou pendant encore le morceau manquant de la robe d’Olivia.
Qu'est ce qu'il s'est passé ma puce ?

Tout à coup, elle vit arriver saga aussi catastrophé qu'elle il y a quelque instant. échange de parole muette et de regard, elle tendit Olivia a saga, elle avait besoin de son père la petite chérie.

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Oliviah


Bras qui l'enserrent, la rassurant peu à peu. Voilà que le mystérieux monstre s'appelait : Charles ! Et Charles elle le connaissait un peu. Un peu seulement, mais à présent il lui faisait vraiment peur.

Le chagrin passa, quelques hoquets encore et les yeux se séchèrent. Des bras de papa, elle retourna vers ceux de Senna qu'elle avait décidé d'appeler maman à présent. Même si là encore la crainte de voir disparaitre sa nouvelle maman, comme avait disparu sa mère.

Son père disait que non, mais de nature Oliviah était peureuse. Puis ramassant Caline, elle fut prise d'une passion.

- Papa quand je sera grande je sera gatonière, je ferai des gateaux. Hein Maman ? On fait un gâteau ?

Inventer des mots qui rassurent, se prendre pour une grande pâtissière voilà ce qui lui ferait oublier son chagrin et elle tira sur la main de Senna pour l'emmener vers la cuisine.

- Moi je fera un gâteau pour le prince, tu sais que j'ai vu un prince ? Natine l'as dit que c'était un vrai prince il s'appelle heu...

Intense réflexion puis visage qui s'illumine :

- Edouard ! Même que je lui ai fait un bisou !

Rires et chagrin oublié...
Sagaiii


Saga calina Oliviah quelques moments. Lui expliquant que le monstre, c'était Charles qui criait. Il faisait beaucoup de bruit, mais ne mordait pas.
Quelques instants après, elle fut calmée, et demanda à aller dans les bras de "maman". Saga ne comprit d'abord pas, habitué qu'il était à l'entendre dire "Senna". Puis il sourit, la transférant dans les bras de maman.

Il écouta Oliviah, exposer son projet de devenir gatonière, en souriant. Mais le sourire se crispa légèrement quand il entendit l'histoire du bisou à Edouard, prince charmant. Non pas qu'il était contre que sa fille trouve un petit amoureux, ce qui devait être normal, vu qu'elle était la plus jolie du monde, et tout. Mais voyez vous, cet Edouard, il ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam, et il trouvait Olivia encore bien jeune pour donner un bisou à un inconnu. Surtout un inconnu inconnu de lui... Bref, cet Edouard n'allait pas tarder à entendre parler de Saga. Ce d'une manière tout à fait fortuite, bien sûr.

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Homme comblé.
Baylina


Bay était donc entrée en hâte avec senna derrière Cira et elles eurent aperçut un spectacle a la fois drole et stressant...

Drôle, car Bay se souvenait d'avoir vu Cira dans la meme position dans un couloir de leur demeure mais elle afin de récupérer son petit lapin qui s'était recroquevillé sous une grande armoire... Cira n'avait pas poussé de cris juste quelques eternuements dû à la poussière qu'on avait oubliée ou pousseée sous le meuble... On voit le genre de certains serviteurs enfin passons...
Mais bien sûr stressant, car les aigües que peuvent atteindre certains enfants étaient juste bons à vous clouer sur place, de douleur auditive... Quoi qu'il en soit Senna puis Saga avait eu vite fait de la rassurer et de la calmer.
Pourtant Bay elle n'y arrivait pas!

Bay se mordait avec fermeté l'interieur de la joue. Voir Cira prendre place comme au spectacle avec un petit sourire ma foy en fin de compte un peu mesquin ou moqueur, puis surtout ses rires, mais quels rires!
Baylina n'avait jamais su se contenir face à des rires enfantins francs, ses rires éclatants et pleins de joie, que les adultes eux n'avaient plus en grandissant. Ils les faisaient pour sur à son tour éclater de rire, mais là nan...
D'autant plus que tout cela était la faute de son petit frère, qui ne perdait pas ses habitudes de crier comme s'il était seul au monde dans cette maison...
Rahhh elle n'aimait pas cela non plus et puis comment pouvait-il faire autant porter sa voix à travers les étages et les grands espaces de cette demeure? Ênfin Bay à se moment en aurait bien fait un castra... Pourquoi tant de coffre si ce n'est pour chanter, enfin... Idée à méditer!...
Bref, nan il ne fallait pas qu'elle soit vu en train de rire , bien qu'elle ne soit pas en train de se moquer d'Olivia mais juste embarquée dans celui de Cira... Ah nan Bay ne voulait froisser personne, elle s'enquérit donc à aller vers Cira afin de lui proposer d'aller jouer dans sa chambre, histoire qu'elles se calment...
Elle sourcilla à l'évocation du nom "Edouard" était-ce le même homme avec qui elle s'était liée d'amitié et qui ne donnait plus de nouvelles... Bref!

Est-il nécessaire de dire que Bay aura vite fait de laisser éclater son fou rire juste après être sortie de l'antichambre, une fois dans le couloir?...

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Cira


Cira s’arrêta de rire quand Bay lui proposa de jouer. Ça recommençait. On la grondait, on la punissait et finalement l'adulte faisait soit pareil, soit lui disait de faire ce que juste avant il lui avait interdit en lui disant qu'elle devait rester sans bouger à regarder les autres le faire.

Cira se leva donc et suivit Baylina jusqu'à l'antichambre puis dans le couloir. Elle leva la tête vers la jeune femme en l'entendant rigoler alors que celle-ci lui avait crié dessus et préféra ne rien dire et suivre sagement jusqu'à sa chambre, jetant toute fois un regard aux escaliers qu'elle avait prit d'une façon plutôt inhabituelle juste avant.
Elle passa la porte de la chambre que Bay venait d'ouvrir puis se dirigea vers son coffre à jouets, sortit 2 poupées, récupéra son doudou sur son lit au passage puis prit place sur le gros tapis attendant de savoir la suite.

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Cira


Quelques semaines plus tard . . .

La famille De Raveline et leur amis étaient enfin installés, dans leur aile respective.
Les nouveaux arrivants avaient prit leurs repères dans leur nouvelle ville d'accueil et chacun vaquaient à ses occupations au fil des jours.
Occupations presque inexistantes pour la petite Cira. Elle s'ennuyait voila.
L'enfant pouvant être caractérisée de speed, hyperactive, il lui était difficile de lui trouver une tache à accomplir qui puisse durer.
Il y avait bien son poney qui l'occupait une partie de la matinée avant de manger mais pour ce qui était de l'après midi...un peu de travail au champ, un peu de course aux papillons dans le jardin quand elle arrivait à en apercevoir mais sinon...l'ennuie.

Mais bon aujourd'hui était différent ! Aujourd'hui c'était l'anniversaire de Baylina ! Tantine lui avait bien dit il y a 2 jours..


Ma petite, dans 2 dodo ça sera l'anniversaire de la Maitresse, n’oubliez pas de lui souhaiter et si vous voulez je peux vous aider à lui préparer un gros gâteau, je suis sûr que cela lui fera plaisir

L'enfant avait accueilli la nouvelle avec un grand sourire et s'était bien appliquée à compter les dodo jusqu'à ce matin où elle se leva de bonne heure. Un câlin à son pigeon, un câlin à son lapin et la voila qui s’excite sur la corde censée appeler Maroie.
Cira continua donc de sonner jusqu'à ce que la servante arrive toute essoufflée. Pas le temps de reprendre son souffle que Cira lui posait la vasque dans les mains pour qu'elle aille lui remplir.
Il fallait qu'elle soit propre et jolie aujourd'hui.

Quelques minutes plus tard et de l'eau un peu partout dans l'antichambre qui servait de salle d'eau, la tornade était fin prête. Du moins pour la tâche qu'elle devait accomplir avant de se faire vraiment jolie tout pleins.


Meciiiii Ma'oie ! Elle est là Tantine ? Heins dis elle est là ? Elle a péparé le secret ? Tu dis pas hein ?

Cira n'attendait pas vraiment de réponse à ses questions et fila hors de sa chambre laissant à la pauvre Maroie le soin de ranger. En même temps c'était son travail.
L'enfant descendit donc à la cuisine retrouver Génie qui avait commencé à préparer les ingrédients pour la surprise.


Doucement damoiselle Cira, ne vous pressez pas, prenez le temps de manger d'abord et puis ensuite nous préparerons le gâteau.

La vieille intendante lui fit un sourire et posa devant elle un bol de lait chaud et de la brioche. Cela donnait matière à réflexion en effet . . .
Le petit déjeuné engloutit, Cira repoussa tout, s'agenouilla sur le banc pour être plus haute et attrapa un gros saladier qu'elle tira vers elle.


Est bon, z'ai finit ! On fait ! Faut femer la pote ! Pesonne y vient, pessone, pessone.

La porte fut donc fermée à clé, même si elles ne devaient être que toute les deux, et c'est ainsi que toutes deux commencèrent à préparer la surprise dans le plus grand secret . . .

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Charles_de_raveline


Le jeune homme avait été très occupé ces dernière semaines. Les cours à l'université lui avait pris une temps très précieux. Mais aujourd'hui, il allait être plus tranquille et pourrait un peu se reposer. Malgré que dans deux petits jours ce serait l'anniversaire de sa sœur. Il ne savait trop quoi lui offrir mais il allait réfléchit à ça durant les jours qui allaient venir. Enfin, est-ce qu'elle méritait un cadeau? Oui quand même, mais elle ne le recevra peut-être que dans 3-4 mois. Tout dépendra si lui-même recevra son cadeau... depuis février qu'il l'attendait le sien! C'était tout simplement inadmissible quand même... Enfin, si sa sœur était né avec une aiguille dans les mains, ainsi qu'un couteau de boucher d'ailleurs..., elle n'était sûrement pas né avec une horloge, voir un calendrier dans la tête.Ah ça non, le jour où elle ferait la chose le jour-même, ce jour là sera à marqué d'une pierre rouge, et une pierre précieuse quand même! Ce serait un jour tout à fait exceptionnel!

Mais bon, il fallait déjà penser à la journée d'aujourd'hui. Le ciel était plutôt beau, bleu en tout cas pour le moment. Il fallait en profiter car ça ne durerait peut-être pas. Il était déjà prêt depuis quelques minutes, à observer le ciel, essayant d'observer un petit détail pouvait lui faire penser que le vent tournerait et qu'un puissant orage s'abatte sur lui. Il n'avait pas peur des orages, mais vu qu'il allait sortir à cheval, il n'avait pas envie d'être désarçonner et devoir ensuite rentrer à pied. D'ailleurs ce n'était pas une chose très digne de son rang. D'ailleurs, il faudrait peut-être qu'il réfléchisse à investir dans une petite calèche. Pas un carrosse, enfin quoique, mais au moins un truc couvert où il pourrait être assis plus à l'aise. Oui ça ne serait pas un mauvais investissement. Sebastian aurait le rôle du cocher, tout à fait normal d'ailleurs, et puis il ne manquait pas de chevaux. Tiens, d'ailleurs cette idée recoupait une pensée précédente. Il pourrait peut-être acheter deux calèches? Il verrait selon s'il trouvait des personnes compétentes pour un tel travail. Car il allait falloir embaucher charpentier, forgeron et tisserand au moins...

Il sortit de sa chambre sur cette décision. Dès qu'il mit un pied dehors, il appela Sebastian d'un cri des plus aigus:


Sebastiaaannn!!! Prépare deux chevaux nous sortons!

L'écho qui était répercuté dans cette maison était tout simplement parfait! Cela était sûrement du à la hauteur du plafond. Il allait devoir demander ça à son professeur de maçonnerie. Ce sujet l'intéressait au plus haut point. S'il arrivait à faire que l'écho soit encore plus important, il n'allait sûrement pas s'en privé.

Charles descendit ensuite l'escalier, sa cape volant derrière lui. Il n'était pas assez fou pour sortir dehors avec un temps si changeant, mais sans cape quand même. Il arriva dans la cuisine, pensant la trouvé ouverte. Mais malheureusement elle ne l'était pas, et sa tête rencontra la porte, son poignet lui fit un léger craquement, et lui un large cri:


Aïe!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Quelle est cette buse qui a fermé la porte de la cuisine que je lui fasses passez un sacré quart d'heure! Bande de piaffes mal dégrossi ouvrez-moi cette satané portes de malheur pour que je vous fasses passez l'idée de fermer les portes de la demeure!!!

Car le jeune homme était comme d'habitude avec une humeur qui pouvait changé du tout au tout en quelques battements de cœur. Mais là il y avait de quoi. Son poignet l'élançait à un point! Sa journée qui jusqu'alors était bien commencée, et bien là était complètement foutue. Il allait devoir passer voir un médicastre à tous les coups s'il ne trouvait pas Sennala...

Il donna un dernier coup de pied dans la porte et remonta l'escalier à la recherche de son amie.

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Cira


Aïe!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Quelle est cette buse qui a fermé la porte de la cuisine que je lui fasses passez un sacré quart d'heure! Bande de piaffes mal dégrossi ouvrez-moi cette satané portes de malheur pour que je vous fasses passez l'idée de fermer les portes de la demeure!!!

Hyper concentrée sur ses doses, Cira fit un bond en entendant Charles crier comme un putois, si bien qu'elle en lâcha le sac de farine qui tomba lourdement sur la table laissant échapper un nuage de fumée farineuse qui vient recouvrir sa petite tête brune.
La pauvre enfant en toussa puis, pas contente du tout du trouble fête, elle attrapa une cuillère en bois et descendit de son banc, furieuse, laissant derrière elle une trainée de poudre.
Se hissant sur la point des pieds, elle tourna la clé et ouvrit en grand la porte, brandissant son arme.


Z'AI DIT QUE ZE VOULAIS PAS ET'E DERANZEE ET PAS PESSONNE ! ! ! !

Sa petite voix d'enfant raisonnant dans le couloir, Cira fut fort déçut en ne voyant personne derrière la porte. Toute fois, un pan de cape venait juste de disparaitre au tournant et elle brandit sa cuillère en la secouant.

SSALES ZE T'AI VU ! ! ! ! T'AURAS PAS DE DESSERT ! ! ! ZE LE DIRAIS A TANTINE ! ! !

Tournant les talons, l'enfant retourna dans la cuisine, que Génie venait de nettoyer au mieux, et referma la porte à clé pour retourner se percher sur son banc.

On en était où ?

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Oliviah


[Quelque part ailleurs dans la demeure]

Ça braillait dans la maison, elle ne savait où, elle ne savait pourquoi mais ça braillait. Ainsi était cette demeure à toujours entendre piaffer... Le monstre Charles surement, Oliviah cependant ne s'en épouvantait plus, mais elle sursauta tout de même. Son cœur fit un bond et elle soupira.

Toute à sa peinture aux doigts, elle entendait s'agiter quelque part et haussa les épaules en s'efforçant de faire un bel arguenciel. Elle avait eu un coup de froid, une petite fièvre qui l'avait un peu fatiguée et forcée à garder la chambre. Mais rester enfermée ne lui plaisait pas du tout. Elle ignorait ce qu'il se passait dans la maison, personne à vrai dire n'était venue le lui rapporter, elle s'ennuyait ferme.

Elle se leva, s'essuya les mains sur le chiffon que lui avait donné sa maman et abandonna là son dessin. Ouvrant la porte qui grinça bien évidemment, elle descendit les escaliers sur la pointe des pieds.

Sortir elle avait pas le droit, mais rester elle ne voulait plus. La porte d'entrée en vue, elle resta un moment sur le qui vive, personne !

D'une traite elle traversa le couloir et ouvrit la porte, le coeur en joie. Le soleil brillait, il ne faisait pas froid, elle descendit les marches en pierre et traversa en courant le parc pour se diriger vers les grilles.

Finalement échapper à la vigilance des grands c'était d'une simplicité enfantine...
Sennala


Occupée comme toujours, entre un baptême a préparer, une petite princesse à soigner, une échoppe à développer, Senna avait peu de temps a consacrer a tout le monde ce qui l'agaçait un peu ....

L'anniversaire de Baylina s'approchait à grand pas et elle n'avait encore aucune idée pour son cadeau ....

Pour le moment, Senna se trouvait dans la chambre qu'elle partageait avec saga, elle triait, rangeait son armoire à plantes médicinales dans laquelle elle avait cherché avec difficulté, les remèdes pour la fièvre d'Olivia.
Elle s'était alors rendu compte du bazar qui y régnait et du danger que cela aurait pu représenter,un médicastre se devait d’être rapide et efficace et donc parfaitement organisé.

Ce fut donc avec méthode qu'elle s'appliquait à ranger cette armoire depuis quelques heures a présent. Elle était allée voir Olivia avant mais n'avait pu y retourner depuis, la pensant toujours à sa peinture, bien au chaud dans sa chambre.

Quand elle entendit les cris de Charles puis de Cira, elle soupira mais n'y prit pas trop garde habituée à présent.

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Charles_de_raveline


Charles n'avait sûrement pas les larmes aux yeux mais la douleur l'assaillait. Il avait de réguliers élancements à partir du poignet. Il monta les escaliers quatre à quatre, mais s'arrêta au à la dernière marche lorsqu'il entendit les cris de Cira, en réponse au sien. Il l'écouta. Cette gamine avait un toupet pas possible! Elle méritait une bonne claque ça lui apprendrait à faire des conneries, à fermer les portes de SA demeure! Non didiou! Et il lui répondit sur le même ton à cette saleté:

Sale gamine! Tu vas voir ce que tu vas voir quand je vais t'attraper! Tu vas recevoir une rouste des plus mémorables! Et pour le dessert t'a qu'à te le garder! De toute façon c'est grâce à MON argent que tu peux manger! Dis à Bay ce que tu veux je m'en cogne complètement!

Il jura une dernière fois et gravit la dernière marche. Son poignet lui faisait toujours mal. Il ne savait pas ce qu'il avait mais c'était douloureux. Il s'occuperait du cas de la gamine à un autre moment. Mais là il fallait qu'il trouve Sennala. Elle devait être dans sa chambre. C'est donc vers cette pièce qu'il se dirigea en premier. Son pas s'allongea pour atteindre la pièce le plus rapidement possible.

Arrivant à la porte, il frappa bien sûr. Il était quand même pas impoli. Cependant, il ne pris pas le temps d'attendre une quelconque réponse. A peine le son du tambourinement s'était-il éteint qu'il entra. Senna se trouvait devant une armoire. Elle était commençait à se retourner lorsque lui-même commença à s'expliquer:


Senna j'ai besoin de toi s'il te plait. A cause de cette satané gamine je me suis fait hyper mal au poignet. Je ne sais pas ce que c'est mais c'est hyper douloureux.

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Cira


L'enfant ne prêta aucunement attention aux cris qui suivirent, bien trop occupée à écouter Génie pour la préparation du gâteau.
Le temps s'écoula rapidement si bien qu'elle fut étonné d'avoir finit.


Ayé ? C'est finit ?

Pas tout de suite damoiselle, il faut encore qu'il cuise.

Cira eu juste le temps d'ouvrir la bouche que l'intendante la devança dans sa réponse.

Ne vous inquiétez pas je vous préviendrais dès qu'il sera prêt. En attendant allez vous faire belle pour accueillir Dame Baylina. Vous êtes couverte de farine.

L'intendant adressa un tendre sourire à la petite puis appela Maroie qui arriva prestement. Les ordres à peine donné à la jeune servante que la voila déjà qui courait après Cira qui était déjà partit, tenant un seau d'eau chaude dans les mains.

Damoiselle Cira, s'il vous plait, vous allez tomber et vous faire mal, arrêtez de courir.

Elle se garda bien de ne pas rajouter qu'aussi adorable qu'elle pouvait l'être, l'enfant allait finir par la rendre folle.
Maroie finit par arriver dans la chambre où l'attendait la pitchoune près du bac, pour son nouveau bain. La servante soupira en se souvenant qu'une heure plus tôt elle était à 4 pattes à nettoyer le déluge que Cira avait provoqué en s'excitant dans son bain. Enfin ce n'était qu'une enfant et c'était les ordres.
Maroie versa l'eau chaude dans le bac puis s'agenouilla près de Cira, lui dénoua les cheveux, lui enleva ses vêtements et la souleva pour la baigner.

40 minutes plus tard, l'enfant était lavée, avait eu les cheveux séchés, brossés et était coiffée. Une fois fait elle avait prit le temps de choisir une robe qu'elle avait enfilé écoutant sagement Maroie pour une fois.
Tout cela terminé, elle descendit doucement les escaliers en tenant la rampe pour ne pas marcher sur sa robe et faire un déboulé dans les escaliers ce qui aurait eu pour bilan de la décoiffer. Et ça elle le voulait pas. Elle voulait être jolie pour Baylina.


Il est prêt le gâteau ? Tu peux dire à Génie de l'emmener dans le salon ? Ze vais attendre là bas comme ça ça sera tout zoli pou la supise.

Un sourire à Maroie et la voila qui prend la direction du grand salon pour attendre la maitresse de maison avant de se retourner vers le hall.

Ah et meci pou m'avoir fait zolie.

Nouveau sourire, puis l'enfant entra dans le salon...

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