Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11   >>

[RP] Chroniques de la famille De Raveline & Co.

__lorrenzzo




Enzzo était furax, il trouvait bien mal approprié pour un mec qui ne se fait pas annoncer de venir nous faire chez nous la leçon des bonnes éducations.
Certes, l'éducation n'avait jamais été le point fort de l'ainé, plutôt revêche à toute forme d'obligation. Mais il n'aimait de personne recevoir des leçons, et encore moins dans sa propre maison.

Enzzo avait du comprendre la même chose que Cira, "j’aurai culbuté votre sœur. Vous laissant avec un hymen en moins" ces mots raisonnaient encore dans sa tête.
Puis Cira qui lève la voix, il la connaissait boudeuse, capricieuse, mais jamais il ne l'avait entendu s'énerver à ce point. Heureusement Charles reprit la main, c'est pas l'hymen à sa sœur qu'aurait été culbuté.... mais ce prétentieux qui manquait cruellement d'un peu d'humilité.

La voix de Charles qui raisonnait contre Cira, Enzzo posa ses yeux sur la petite, qui s'excusait doucement, Enzzo serra les dents et ne dit rien, voyant les point serré de Cira énervée.

Charles sortit en compagnie du prétendant, Enzzo en avait assez, les laissa aller discuter, surpris par la sortie de Cira qui le laissa de glace, il la suivait du regard, le plus loin possible, la laissant un moment avant d'aller la rejoindre. Doucement, il avançait dans le verger...


Cira??? C'est Enzzo...
Je peux venir?


Lentement le tonton s'avançait vers sa nièce, il entendit le cheval, et comprit qu'elle avait découvert son cadeau, celui qu'il lui fallait avant le prochain départ, nouveau compagnon de voyage.

Il détestait la voir comme ça. Même si on lui reprochait souvent de trop la couver, de trop la protéger, lui avait toujours cette sensation de ne pas en faire assez. Sentiment d'impuissance tellement redouter, qui une nouvelle fois l'envahissait. Il aurait voulu la consoler, mais, à cet instant précis, c'est certainement pas lui qu'elle attendait.


Baylina


Baylina était partie tôt de la demeure familiale, cachée en pleine foret, non loin du fleuve et hors de l'enceinte du village...

Elle ne dormait pas bien, elle ne savait pas ce qu'il lui arrivait en ce moment beaucoup de contradictions la traversait et elle n'arrivait pas à se canaliser. Il lui semblait tout comprendre de travers, ou ne rien comprendre du tout, mal interprété ou espérer mal interpréter ce qu'elle entendait, ressentait, ou pouvait voir des autres...
Ses nuits étaient donc courtes et bien souvent elle se levait et allait s'assoir sur un coffre recouvert d'une petite fourrure, près d'une des fenêtres donnant sur des jardins et le ciel étoilé. Elle les passait là ses nuits, enveloppée tantôt d'un châle de laine, tantôt d'une de ses couvertures qu'elle s'enroulait et tirait négligemment.

Elle priait, rêvassait, réfléchissait, tant que peu, se voyait repenser et vouloir rejouer des scènes passées, s'imaginant des discussions futures, mais au final elle était juste perdue...
Elle ne savait quoi dire ou quoi faire pour apaiser les maux de son entourage ou les siens, elle s'en voulait, elle leurs en voulait, elle se sentait mal et parfois cet état de mal être vous emporte juste sans que vous ne sachiez comment en sortir.
De nombreuses choses rythmaient sa vie aujourd'hui, des choses bien différentes que les mois auparavant, elle se voulait occuper pour ne pas penser, pour ne pas pleurer, crier ou pire et en ce sens le CCL l'aidait amplement. Elle ne fréquentait plus les mêmes personnes qu'avant non plus, certaines lui manquait terriblement et d'autres étaient juste passés dans sa vie, tout comme une était arrivée pour son plus grand bonheur... En y pensant ballotée doucement sur le chemin, cela lui redonna un peu le sourire.

Mais aujourd'hui, elle savait que son mal-être provenait de sa relation avec les membres de sa famille. Bay s'était toujours dit que malgré le doute, l'adversité, la distance, les incompréhensions, les engueulades, les rires, ils étaient tous "unis" du moins par le lien du sang, ou du coeur...
Mais la réalité efface vite les utopies et grands sentiments, elle ressentait un fossé de plus en plus grand se creuser entre son grand frère Lorrenzzo et elle, mais aussi entre Cira et elle. Charles lui, bien qu'il fut toujours en vadrouille elle ne savait où, était toujours plus ou moins dans les environs.
Chacun faisait sa vie, s'épanouissait au final bien loin les uns des autres, cela tuait Bay, mais que dire, tout ce qui sortait de sa bouche sortait de travers ou ne trouvait pas les mots corrects pour se faire comprendre.
Elle ne se voyait pas comme quelqu'un d'horrible, de méchant et pourtant parfois, elle ressentait sur ses épaules un sentiment de culpabilité profond...

Prendre l'air, alors qu'elle avait prit la route pour Epinal, au petit matin naissant, et de retour à la maison se sentait un peu stressée, étrange, triste surement.
Les grilles sont dépassées, elle arpente le petit chemin qui mène droit sur l'entrée de la demeure, puis bifurque à gauche en direction des écuries afin d'y laisser son cheval et décharger les quelques achats qu'elle a fait plus tôt. Elle s'attarde à chouchouter son cheval, remettre son box en bon état et sort les bras chargés, le pas lent et lourd, en direction de la porte menant directement aux cuisines.

Elle avance, puis soudain son pied cogne sur une pierre dans le chemin et elle finit par tomber, faisant tomber en pluie autour d'elle tout son chargement...
Se relevant, les poings serrées contre la terre froide, Bay laisse échapper une larme qui file bien vite le long de sa joue et se met à pester de nervosité et de fatigue:

Nan mais c'est pas vraiiiii?! C'est pas possible d'être aussi empotéééééééée!... Raahhhhh Elle se hâte de tout ramasser, les gestes vifs et enervés.

_________________
Cira.


L'enfant fixait l'animal, se demandant ce qu'il fabriquait ici, quand elle entendit la voix de son oncle au loin. Elle ne répondit pas, sachant très bien que si il avait décidé de venir la voir, il viendrait. Cela aurait été une autre personne, elle l'aurait envoyé baladé mais dès qu'il s'agissait de ses oncles, il n'en était rien. Elle les adorait tout les deux, même Charles qui venait de lui crier dessus. Il avait eu raison de toute façon, elle le savait et ne lui en voulait pas.

Cira s'essuya les yeux et remis des mèches derrière ses oreilles. Pour sa robe, malheureusement elle ne pouvait rien et se contenta de la défroisser du plat de ses mains.

Son oncle finit par apparaitre et l'enfant se tourna vers lui. Sans un mot elle s'approcha et passa ses bras autour de sa taille, posant sa tête contre son torse.


Quand est-ce qu'il s'en va ? Et pourquoi il veut Bay ?
Et d'ailleurs elle est où ? Elle sait qu'on est là, pourquoi on l'a toujours pas vu ? J'suis sûr que c'est à cause de lui, c'est pour ça qu'elle m'a jamais écrit, c'est parce qu'elle est trop occupée avec lui et qu'elle m'a oublié. J'suis sûr qu'elle m'aime plus !


Au fil des mots, des larmes remontaient et venaient mouiller ses joues roses. Tout remontait en fait, tout ce qu'elle avait retenu depuis son séjour mouvementé à Vesoul et c'est donc en sanglots qu'elle finit de parler, le visage enfoui dans la veste de son oncle.

Les minutes passèrent et la toute jeune fille finit par ne plus avoir de larmes à verser. La veste de son oncle était trempée mais Cira avait le coeur plus léger.
Elle renifla puis tourna la tête vers le cheval qui était toujours là.


Pourquoi il est là lui ? Il est à qui ?
__lorrenzzo




Lorren s'avançait vers sa nièce, d'un pas lent mais décidé, il ne voulait pas la brusquer, juste être là, comme il tentait de l'être de son mieux depuis quelques temps.

Il entendit ses doutes, ses craintes, il se remémorait aussi les soirées passées avec elle, ou la petite regardait par la fenêtre attendant un geste une visite de celle qui n'arrivait pas. Malgré tout son amour, et sa bonne volonté, Lorrenzzo ne pouvait pas la remplacer, juste être là et patienter.

Une fois de plus, il écoutait, sans trop savoir que dire, que faire. Il connaissait que trop les blessures de Cira, ce sentiment d'abandon, d'être de trop parfois. Surement ce qui il y a quelques mois, l'avait poussé à suivre Rosa... Pourtant il ne pouvait pas la laisser dire ça, même si elle avait toutes les raisons de le penser.

Il sentait ses bras d'enfant se glisser autour de sa taille, sa tête contre son torse se poser, il l'enroba d'un voile de tendresse sensé la rassurer, l'apaiser, tout en restant silencieux. Quelques minutes passèrent, puis doucement il s'agenouilla devant la puce.


Il va bientôt partir t'inquiète pas, ce qu'il veut de Bay j'en sais rien, et je t'avoue que j'men fout un peu. C'est ce que Bay veut que j'aimerais bien savoir. Je sais pas où elle est tu sais, je ne l'ai pas vu plus que toi, et non je ne crois pas que ce soit sa faute à lui, même si... faut bien avouer, j'aime pas bien ses grands airs, et lui faire porter la faute, ne serait pas pour me déplaire.


Enzzo s'écarta un instant et esquissa un sourire, essuyant doucement les larmes qui coulaient sur ses joues, il fini par écarter une mèche qui voilait ses yeux.


Tu sais Cira, tu traverses des moments pas faciles depuis quelques temps. Et t'as pleins de raisons de douter, je doute aussi souvent. Je sais pas ce qu'elle fait Bay, ni où elle est ni où elle a la tête, mais si y a une chose dont je suis sûr, même si j'comprends que t'ai du mal à me croire, c'est que rien ne compte plus que sa ptite Cira. Et jamais je te laisserais dire qu'elle ne t'aime plus, elle va surement pas très bien, ne sait pas trop comment te le dire, te le montrer. Tout ce temps où tu es partie, tu as beaucoup changer, elle a du mal à te retrouver.
C'ets surement pas à toi de le faire... mais si tu peux, essayes, fais un pas vers elle.


Lorren s'arrêta un instant prit Cira dans ses bras, la serra contre lui avant de la faire tourner sur elle même, et faire face au cheval.




Et lui, c'est Pacha, il est là pour toi...
Il te plait j'espère, j'crois que Breizh est devenu beaucoup trop petit.... Et puis... il fatigue un peu aussi


Enzzo sortit un carotte de sa besace, chapardé dans la cuisine à Génie, la tendit à Cira.


Vas doucement, il a peur encore, va falloir que vous fassiez connaissance....


Cira.


L'enfant laissait faire son oncle, l'écoutant simplement sans rien dire. Elle renifla une dernière fois puis pivota et regarda le cheval.

Pour moi ?

Cira tourna la tête et regarda son oncle de ses yeux rougis pour s'assurer qu'elle avait comprit.
La petite attrapa la carotte qui répondait à sa question et s'avança doucement vers l'animal en frottant ses yeux de sa main libre.


Pacha ? Moi c'est Cira. Parait qu'on va voyager ensemble maintenant.

L'enfant avança doucement pour ne pas l'effrayer.

Tiens regarde, j'ai une belle carotte pour toi. Tu la veux ? Si tu la veux il faut que tu reste sage et que tu ne t'enfuis pas d'accord ?

Cira s’arrêta et tendit sa main tenant la carotte. Le cheval approcha doucement sa tête et huma le légume.

C'est bien, doucement.

Sans bouger sa main à la carotte, elle approcha doucement sa main libre pour essayer de le caresser. Malheureusement l'animal le vit et s'ébroua avant de reculer.

Hum....c'est pas gagné.

Elle abaissa ses bras et se tourna vers son oncle.

Pourquoi il est comme ça en liberté ? Ca aurait été plus simple si tu l'avais mis dans l'enclos ou un box.

L'enfant fit un petit sourire, regarda le cheval puis retourna près d'Enzzo pour lui faire un bisou sur la joue.

Merci, il est magnifique.
Faut plus qu'il arrive à me faire confiance maintenant. Tu m'aide ?
__lorrenzzo




Lorren restait accroupi regardant Cira, les yeux remplis d'affection et de bienveillance, à la fois inquiet et aimant. Il la voyait s'avancer doucement, la patience n'était pas non plus une de ses qualités premières, et pour apprivoiser Pacha, elle en aurait besoin. Il était un peu elle, droit et fier, quelqu'un qu'on emprisonne pas, qu'on apprivoise, doucement, avec du temps, de la patience et beaucoup d'amour.

Il était pas inquiet le tonton, de l'amour, elle en avait à revendre, et la patience... il lui fallait l'apprendre. Peut-être qu'il en aurait appris un peu plus lui si quelqu'un lui avait montrer, plutôt que d'ordonné. Cira faisait tout ce qu'il fallait, mais il était fuyant le Pacha pas prêt à faire confiance, doucement Enzzo s'approcha, restant bien derrière Cira, c'était elle la maitresse, à elle de faire le pas.

Le tonton était juste auprès d'elle pour la rassurer, l'encourager pour qu'elle ne finisse pas par abandonner. Bien calé dans son dos, accroupi il lui parlait tout bas.


C'est très bien continues, n'abandonnes pas il va venir. Il est comme toi, il a peur, il ne te connait pas. Regardes le, ne le quittes pas les yeux, montres lui que tu vas t'occuper de lui, et l'aimer, comme j'ai fait quand on s'est rencontré, et s'il part insiste, il finira par revenir.

Allé fait un pas vers lui, juste un, et continue à lui parler, qu'il apprenne ta voix


Il resta accroupi, juste derrière elle, la regarda avancer, priant pour que l'étalon encore sauvage se laisse tenter. Les deux se regardaient, Pacha marchait de droite et de gauche, avançant doucement vers elle puis fuyant dans les herbes hautes pour mieux revenir.
Cira, l'impulsive la spontanée, l'enflammée parfois ne bronchait pas, avançant encore vers lui pour lui offrir sa pitance.

Les minutes s'écoulèrent, Enzzo commençait à s'inquiéter du Pacha qui refusait d'approcher, il avait nul envie qu'elle essuie un échec, supplia silencieusement que le cheval finisse par avancer.
Pacha finit par céder à l'envie, s'approchant à petit pas de l'enfant, qui ne bougeait plus, le laissant s'approcher à son rythme.

Il n'était plus qu'à un pas d'elle les deux se toisaient, la main tendu vers le cheval, Cira, lui laissait faire le travail, et le Pacha rassuré fini par avancer tout près d'elle, juste à côté.


C'est très bien Cira, félicites le, caresses le, et rassures le maintenant. montres lui qu'il peut avoir confiance et que tu lui veux que du bien.

Enzzo à son tour se leva doucement, alla chercher de quoi attacher le cheval, pour le ramener aux écuries. A son tour il s'avança, caressa l'étalon, et lui passa la corde autour du cou, en lui tendant une autre carotte.

Voilà, c'est bien mon grand, aller on rentre à la maison, Cira va s'occuper de toi maintenant.
Hein Cira, on va le ramener aux box tous les deux, pis tu vas me le bichonner un peu, le brosser, lui donner à manger, lui raconter tes malheurs, et lui expliquer où tu vas l'emmener. Lui parles pas des ours toussa hein... c'est pas trop la peine.


Cira.


Cira écoutait les conseils de oncle, laissant le cheval venir à son rythme, sans le presser.
Elle n'était pas l'incarnation même de la patience mais après sa crise de larme elle était trop fatiguée pour s'énerver si elle n'y arrivait pas.
Le cheval finit par s'approcher et l'enfant lui donna la carotte avec un sourire.


C'est bien Pacha, doucement.
Elle est bonne hein ?


Tandis qu'il mangeait, elle entendit son oncle s'éloigner et revenir avec une corde.

Doucement hein, il va s'échapper sinon.

La petite caressa l'animal, chuchotant des truc que seul lui pouvait entendre, le temps qu'Enzzo puisse l'attacher.
C'est vrai qu'il était magnifique, haut, mince, puissant et d'un noir de jais. C'est sûr qu'il changeait de Breizh, ce n'était pas le même gabarie mais elle espérait qu'il serait aussi doux et gentil.

L'enfant arrangea sa mise, gratta ses yeux et ses joues puis prit la corde dans ses mains.


Tu reste là hein, au cas où il veuille s'en aller tu pourras le rattraper.
Et....on passe par derrière la maison, j'ai pas envie de croiser le sir.


Cira attrapa de sa main libre celle de son oncle puis traversa le verger, contournant comme il se doit la demeure pour ne croiser personne et entra pas l'arrière des écuries.

On le met où ? à côté de mon poney ?

Sans vraiment attendre d'approbation, elle ouvrit la porte en bois et entra suivit de sa nouvel monture et d'Enzzo.
Lentement et sur ses gardes elle défit la corde puis quitta le box pour aller chercher de quoi manger. Elle fit un nouvel aller retour pour apporter de l'eau puis attrapa sa petite caisse de soin et retourna dans le box.


Et voila, prête pour te bichonner mon beau. Tonton tu m'aide ? Il a des grosses jambes lui, ça va être dur pour lui nettoyer les sabots.

L'après midi passa rapidement pour l'enfant accaparé par son nouvel animal. Elle était plus apaisée, plus sereine. Pleurer lui avait fait du bien depuis le temps et chouchouter le bel étalon occupait totalement son esprit.
Dalian
Dalian leva un sourcil aux premiers mots prononcés. Puis son visage se décrispa rapidement.
Le blond faisait dans l’humour, il avait au moins eu le mérite d’arracher un sourire au Dalian légèrement… Fermé.
Il acquiesça aux mots du Raveline.
Ses promesses, il n’avait qu’une envie, les combler de la meilleur façon possible.
Et pour ce qui était du pardon, Dalian savait alléger les peines quand il le fallait.
Et puis il faut dire que rester en mauvais terme avec la famille de Baylina n’aurait pu que la rendre malheureuse.

« J’ai envie de dire… Marché conclu !
Sous réserve bien évidemment que ce qui a pu se passer ne s’ébruite pas, ou peu.
Et qu’il n’y ai aucune récidive… Hum.»


C’est qu’il était décidé à rester dans le droit chemin le lorrain.
Nul question de déshonorer sa Bayl.

« Bien évidemment, le consentement de la demoiselle est fortement recommandé.
Sauriez-vous si elle est présente ? Ou… Quand elle rentrera ?»

_________________
Charles.de.raveline


Un sourire franc. Le jeune homme était heureux du tournant de l'entrevue. Et il ne pouvait qu'acquiescer à la demande:

Je n'ai aucun intérêt à ce que cela s'ébruite, et je ferais le nécessaire de mon côté pour que cela reste au sein de cette demeure.

Et pour une récidive... avec Dalian, ce n'était pas envisager.

Ne vous inquiétez pas, je ne me ferais pas avoir une nouvelle fois pas un pari de mon frère.

Le jeune homme continua d'écouter le courtisan. Il voulait le consentement de Baylina. M'enfin, si il était là, ce ne devait être qu'une formalité. Certes, il fallait quand même lui poser la question. Charles lui ne l'avait pas vu de la journée... Elle se faisait de plus en plus absente de la demeure la sœurette. Il ouvrit donc la porte:

Sebastian!

Il aurait peut-être du vérifier où était son majordome avant de crier... dans les aigus. Celui-ci attendait à côté de la porte. Peu étonnant...

Hmm... va chercher Baylina je te prie.

Puis refermant la porte, sans attendre une réponse du serviteur, il se tourna vers Dalian. Les fauteuils n'avaient pas été utilisés. Il s'assit dans l'un, invitant l'homme à s'asseoir dans celui en face.

Puis-je vous faire servir quelque chose le temps que mon serviteur trouve Bay?
Baylina


[Quelques temps avant...]

Baylina avait fini de ramasser son chantier et avait fini par se rendre en cuisine, afin de déposer les épices et autres denrées qu'elle avait acheté. Lasse et tendue surement du au fait qu'elle n'ait pas beaucoup dormi et qu'elle se soit levée trop tôt, elle s'assit quelque peu avant d'aller dans sa chambre déposer le reste de ses achats.

A peine rentrée, Bay avait remarqué la mine réjouit de Génie, la vieille intendante et alors que Bay avait terminé de blablater sur sa matinée, elle laissa enfin le temps à Génie d'en placer une!...

Ma Dame, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer!... Cira et Lorrenzzo sont de retour en la demeure familiale, ils viennent d'arriver!...


Bay reçut la nouvelle avec un grand sourire, bah oui que ça lui faisait plaisir qu'ils soient de nouveaux la, parmi eux. Bay se sentant pas mal seule, le retour de sa famille la réjouissait. Elle avait surtout hâte de voir Cira qui avait du grandir et dire qu'elle n'était partie que pour faire un petit tour et qu'au final elle avait été loin pendant trois années... Bay redoutait presque leur rencontre, tant elle ne savait si elle avait changé, qui sait?...

Tu les as vu vraiment?!... Ils ont demandés après moi?... Ils ont du voir que je n'étais pas dans ma chambre, j'espère qu'ils n'étaient pas trop déçus?...
Où sont-ils là?...
Baylina avait de grands yeux et regardait Génie attendant ses réponses.

Et bien ma Dame, oui je les ai vu, ils sont bien retour en chair et en os!... Je ne sais où ils se trouvent mais ils ne doivent pas être loin... J'ai cru comprendre par la même qu'il y avait invité qui s'était présenté et qui doit peut-être encore être là!?...

Hummm... Rien sur Bay, à croire qu'ils ne la cherchaient pas... M'enfin s'il y a un invité, ils devaient surement être avec en ce moment même?... Bay se releva donc fit une bise a Génie et s'en alla dans sa chambre donc pour ranger le reste de ses emplettes et quitter la tenue qu'elle avait décidé de porter pour partir à cheval à Épinal. Elle irait les chercher par la suite...


[Dans sa chambre]

Après cette rafraichie de cette sortie matinale, Baylina avait donc revêtu une houppelande de couleurs claires, elle enroula sur ses épaules et son cou un châle de laine épais aux grosses mailles et laissé ses cheveux tressés ne voulant s'embêter et perdre du temps
L'air avait été froid et vif ce matin, elle avait peur d'avoir attraper un ti quelque chose tant elle n'arrivait pas à se réchauffer...
Quoi qu'il en soit, où étaient-ils tous? Elle décida d'aller voir en le salon ce qui s'y passait! Elle sortit de sa chambre traversa l'antichambre, ouvrit la porte qui donnait sur le couloir et tomba nez à nez avec Sebastian, ne s'y attendant pas elle avait légèrement sursauté!

Diantre, tu m'as fait peur Sebastian!... Que fais tu planter devant ma porte là?...
Bay les sourcils froncés regardait le serviteur de son frère, pfff y'a pas à dire sa simple vue l'exaspérait alors le trouver planter tel un poireau devant sa chambre quoi qu'il soit venu faire ne la rassurait pas et ne lui inspirait rien de bon...

Il lui annonça qu'elle était attendue par son frère Charles et l'homme qui s'était présenté ce matin même icelieu au boudoir au rez de chaussée. Pas de Cira ou de Lorrenzzo décidément elle ne leur mettrait pas la main dessus de suite...
Elle prit donc la direction du rez de chaussée, arriva au dit boudoir, fit rouler quelques unes de ses phalanges doucement sur la porte pour annoncer brièvement qu'elle allait entrer et le fit.
Un rapide coup d’œil pour voir donc qui est là ou pas ... Mais ... Dalian?... Dalian! ... Que venait-il faire ici? Non pas qu'elle ne fut pas heureuse de le voir mais très surprise, il ne lui semblait pas qu'ils s'étaient donné rendez vous? Et pis elle n'avait parlé de lui à personne réellement, gardant cette douce relation pour elle seule...
Que se passait-il?...
Alors qu'elle s'était arrêtée, la main encore sur la poignée, les joues rougissantes, un sourire s'esquissa sur son visage, au fond elle était ravie! Elle se "réveilla" donc ferma la porte derrière elle, salua Dalian d'un: "messire Dalian, bonjour à vous!", accompagné d'une légère révérence et abaissement de tête, son frère quant à lui eut droit à une légère bise sur une de ses joues.
Elle ne savait que dire? Encore une fois que se passait-il?
Elle resta donc debout près du fauteuil de son frère, un bras reposé sur le dossier...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)