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[RP] Chroniques de la famille De Raveline & Co.

Baylina


[Chambre de Bay, le lendemain de sa sortie de retraite, après une soirée en taverne...]

Dur était ce réveil, dur dur même...
Alors que les rideaux quelque peu entre-ouverts laissait filtrer de menus rayons de soleil, la tête qui fait mal, les yeux qui piquent, la bouche sèche, Bay se rappelait pourquoi elle buvait d'habitude avec modération.

AAahh...... aahhhh... Naaaannn. Petit râle alors que Bay se relève pour s'assoir.
Pourquoi j'ai fait çaaaa?... Les cheveux ébouriffés, elle se laissera retomber dans ses coussins et là le drame, sa tête commence à lanciner de plus belle. Elle remonte sa couverture sur son visage et crie un bon coup:
MaroiiiiiiiiiIIiiiIIiie! Viens ici tout de suite! Oui le mal de crâne ne l'a rendait pas très aimable...
Et il ne faudra pas attendre longtemps pour que la servante arrive. La mine fraîche car levée aux aurores.

Ma Dame que puis je pour vous?...
Va donc me faire une décoction pour mon mal de crâne, je ne supporterais pas cela très longtemps, va, qu'attends tu?... Oh et prépare moi un bain, je me sens molle, fais le froid, froid je le veux ça va me réveiller!!...
Et Bay roule en diagonal sur son lit, s'enroulant dans la couverture, sur le ventre elle a la tête qui dépasse sur un côté et les pieds découvert au bout du lit.

Alors qu'elle attend Maroie, elle repense à son séjour au monastère...
A cette retraite silencieuse qu'elle avait choisi de prendre pendant deux mois. Retraite, où elle n'avait donné signe de vie à quasiment personne, mais surtout pas à sa famille...
Oui sa famille, mais aussi et surtout à Cira. La petite lui avait manqué du plus profond de son coeur et elle n'avait osé prendre une plume afin de prendre de ses nouvelles, cela par peur de se retrouver le coeur encore plus lourd à la lecture d'une possible réponse. Elle avait essayé en vain de ne pas penser à elle, de se détacher par la prière et parfois le jeun, mais rien, cette enfant avait hanté son âme jusqu'entre les murs de sa petite cellule de retraite... Elle le savait maintenant, cette petite comptait plus que tout à ses yeux... Et là alors que sorti et en route pour la maison, elle avait poussé la porte de l'auberge du lys noir, où se trouvait son frère et sa femme ainsi que Cira, elle avait tout de suite ressentie la rancoeur de la petite et une forme de détachement qui lui avait fendu le coeur... Mais que dire cela était normal!...
Malgré cela, elle avait ressenti beaucoup de joie aux retrouvailles avec son grand frère, Lorrenzzo et quelques amis ou connaissances sur place.
Et la ce matin elle regrettait chaque *hips*, chaque choppe, chaque tournée...
Elle se rappela avoir parlé de Charles avec son frère et d'une hypothétique romance qu'il pourrait avoir de secrète, sans nul doute il fallait qu'elle parle à chacun d'eux, qu'elle se remette au gout du jour, au fait des nouveautés & autres...

Maroie refait apparition, Bay s'assied sur le bord du lit et boit le gobelet fumant que lui apporte la jeune et dévouée servante. Elle lui sourit et bu cul sec tant l'odeur n'était pas alléchante... Une grimace de dégoût forcément et elle lève les bras afin qu'on lui enlève sa robe de nuit au tissu léger et souple. Elle se lève et marche tranquillement vers la petite salle d'eau attenante à sa chambre, là l'y attend le bain froid...
Elle pose ses mains sur le rebord de la baignoire et sens immédiatement la fraîcheur qui a pris part du linge qui recouvre le fond et les parois, elle trempe une main dans l'eau, expire et décide d'y mettre un pied.
Son visage se crispe, oui c'est bien froid! Elle respire, expire, inspire et y met le second. A la vue de Maroie qui attend non loin d'elle elle lui demande de lui apporter le nécessaire pour sa toilette à porter de main et de la laisser. Aussitôt dit aussi tôt fait...
Bay plis les genoux, respire fortement et descend tout doucement... Grand dieu se dit-elle quelle idée elle avait eu!... Sachant que plus elle mettrait de temps à rentrer dans l'eau moins elle irait, elle se laissa quasi tomber dedans! Un grand cri d'effroi, puis de nombreux brrrr... raaaah...
Le coeur battant vite et la respiration courte, elle ferma les yeux et tenta de s'y habituer avant de commencer sa toilette.

Tout cela fait, elle avait rappelé Maroie qui devait quant à elle avoir aérer, commencer à ranger les bagages et leur contenu dans la chambre, revint afin d'aider aux coquetteries parfumées et à l'habillement.

Bay était revenu chez elle, et un nouveau jour avait commencé...

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Charles_de_raveline


Charles avait du s'absenter deux journées. Mais il ne lui avait fallut qu'une journée pour rejoindre sa tendre. Et ensuite, ce n'était que bonheur, l'idylle. Et depuis, il passait ses journées avec sa tendre Fiorella. Ils avaient évité le plus possible les personnes de la maison. Il ne savait même pas si sa sœur était au courant au final.

Et là encore ils s'éloignaient de la demeure, vers le bosquet. Ils étaient tous les deux collés l'un à l'autre. De longs baisers avaient lieux, et ils avançaient pourtant:


Fiorella...

Et oui, un seul mot, mais un seul mot qui exprimait toute sa pensée, tout son amour pour elle.

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Lorrenzzo


[Chambre de Peny et Enzzo]

Enzzo trouvait peu à peu ses marques dans cette immense maison, rien que leur chambre était à elle seule plus grande que la surface de leur ancienne maison.
Pour le peu, il n'y passait que peu de temps, plus attiré par le grand air, ou les odeurs parfois nauséabondes de quelques tavernes.

Ce matin pas comme les autres, Enzzo ouvra les yeux avant l'appel du fiston. Aucune idée de l'heure, la cuite de la veille aurait elle été moins sévère que les autres? Nan l'appel du ventre peut être.
Avant de se lever, il resta un moment caressant des yeux les courbes délicieuse de sa femme, légèrement voilée, d'un drap, dernier plaisir des chaudes nuits d'été.
Un doux baiser déposé sur son épaule, avant de la quitter, rejoignant à pas léger la chambre de son trésor adoré.

Esteban, se réveillait à peine, pas le temps de crier, qu'il vu admiratif au dessus de lui les yeux émerveiller de son papa. Sourires complices des deux hommes, Enzzo ne résistant pas à le prendre dans ses bras, lui fit signe de se taire, protégeantpar le silence le sommeil de sa mère.

Toilette masculine, en jeux silencieux père et fils, unis dans un moment affectueux, Esteban singeant minutieusement les gestes de son père. De sourire en geste tendres, ils finissaient tout deux de se faire présentable.
Discrètement ils quittèrent la chambre, s'échangeant les premiers mots, d'une porte voisine s'échappait quelques sons.


C'est la chambre de Bay, ça te dit un ptit dej avec ta tante, histoire de faire connaissance?


Joignant les gestes aux mots, Enzzo cogna à la porte de sa soeur, sans en attendre la réponse ouvrit et passa sa tête.

Soeurette? Que dirais tu d'un petit dej en compagnie des deux plus charmants hommes du royaume?


La proposition, était avouez le des plus plaisante, Lorrenzo fît quand même mine d'attendre la réponse, espérant éviter que sa sœur le traite de prétentieux

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Toujours prêt pour un RP, MP moi
Baylina


[Chambre de Bay]

Voilà elle est fin prête! Maroie finissait de tresser ses cheveux en une natte lourde, qu'elle noua avec une fine lanière de cuir clair. Baylina quand à elle, les coudes sur les accoudoirs de la chaise se tenait les tempes, les yeux fermésµ. Elle espérait que les tambours qui résonnaient dans sa tête veuillent bien terminer leur morceau...

Soudain l'on frappe à la porte de la chambre, Bay relève la tête ce qui équivaut à une torture crânienne et là voit son frère et son neveu entrer nonchalamment... Bien! Soit! Elle esquisse un rapide sourire et les sourcils froncés par la douleur l'écoute.

Un rire lui échappe et alors qu'elle se lève pour les embrasser rétorque prenant le petit dans ses bras:
Oooh mais tu parles de mon magnifique neveu et de son ombre! Ouiii tout en lui est magnifique!...
Puis regardant le petit: Il est beau ce mini Raveline, mais oui il est beau. Viens avec tata c'est plus confortable, comment y va Esteban? Rooh tu es trop chou! Voilà Baylina en mode tata gâteuse...
Le mal de crane est presque envolé, tant se petit être à croquer l'a met en joie...

Puis commençant à embrayer vers la sortie, le petit toujours bien callé avec elle, se retourne et lance à son frère:
Bon tu viens, je meuuuuurs de faim! J'espère que cela va me faire du bien j'ai tellement mal à la tête...

Et là! Après un bruit de gargouillis plus que sonore venant de son ventre, venu dont ne sait où, voire même d'un autre temps...
Elle baisse la tête presque au ralenti, regarde son ventre, regarde son frère puis Maroie encore dans la pièce, finit sur Esteban: Rouuuh tu vois tata Bay, elle a trop faim, ça fait ça quand tu es grand sans maman aux énooormes mamelles pour te nourrir toujours collée à toi!... Elle relève un sourcil, en voilà une leçon de vie!... ...
Puis elle ré-emboite le pas, et la voilà dans l'antichambre, sans vraiment savoir si Renzo la suit passe par l'antichambre et arrive dans le couloir.

Elle se retourne vers la porte une mine interrogatrice au visage...
Nan mais je viens juste de percuter!... Esteban? Esteban? Tu es sérieux? D'ou ça vient ça parce que je t'assure mon petit esteban que ce n'est pas vraiment de chez nous ça! Alors qu'elle regardait le petit et détourne le regard et à nouveau vers son frère.
Père doit se retourner dans sa tombe tu aurais pu lui donner son prénom ou celui de grand père, quel honte, j'te jure Estebannn...
Heureusement qu’ils ne t’ont pas raté mon petit chouuuu, oui tu es chou toiiii!...

Voilà Bay qui repart en direction des grands escaliers afin de descendre au rez de chaussée s'attabler...

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Peny
[ CHAMBRE D ENZZO ET PENY ]

Réveillée en sursaut après un mauvais rêve surement ! Le coq chante si fort que ces esgourdes lui siffle , mais après quelques secondes Pèny se rend vite compte que ce n est pas le coq qui pousse son "cocoricco " matinale . Nan c est une voix de femme qui caquette et persiffle dans les parties commune de cette grande et luxueuse maison . Un soupir la pestouille hésite entre étirement et bâillement , une main baladeuse pour se rendre vite compte que la place est vide a ses cotés ! D un bond elle se léve a demi nue et fait quelques pas jusqu a la chambre de son petit pour constater que son lit est également vide .

La tignasse en bataille , une moue boudeuse sur le visage , un regard froid et aussi noire qu un ciel d encre elle balaye la pièce vide . Ahemm les deux ogres ont quitté la chambre surement affamé et poussé par l envie de dévorer un bon petit déjeuné ! Pèny d un tempérament peu aimable au réveil , pas très causante non plus ... elle râle toute seule dans cette chambre vide . Elle a une faim de loup mais ne se résous pas a affronter la famille dès le réveil . Mais a entendre les éclats de voix dans le couloir , la brunette se dit qu elle ne pourra pas faire autrement que de les croiser tous ! A moins que ...

Un sourire en coin elle vise la fenêtre de ses mirettes . Elle se dirige vers cette dernière et l ouvre en grand . L air frais lui caresse le visage , le soleil est déjà haut dans le ciel et l odeur de la rosée fraiche sur la terre encore moite de la chaleur de la veille viens lui effleurer les narines . Cette fois c est bien le chant d un coq qu elle perçois . La chemise de Lorrenzzo sur le fauteuil feras l affaire ^^ en un rapide et habile geste , Pèny enfile la chemise bien trop grande pour elle . La sauvageonne ne prend même pas la peine de se couvrir plus ni de se chausser . Et la voila qui enjambe la fenêtre ! Et oui c est tous Pèny ça , elle as un gros soucis avec les portes . Souple la sylphide brindille escalade la façade de la maison sans se soucier des convenances . En quelques enjambées elle est bientôt sur la terre ferme et pied nue sur le gravier de l allée de la maison . Ne lui reste maintenant qu a repérer ou se trouve le volatile chanteur pour trouver son petit déjeuné .

Des oeufs fraichement pondu qu elle goberas au milieu d un poulailler a demi nue , juste couverte d une chemise masculine . Alors un oeuf encore en main qu elle se garde précieusement pour plus tard , elle remonte l allée gravillonnée , puis gravis les quelques marches du perron de la maison .

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Lorrenzzo


Enzzo passé la porte de sa sœur, la voyant avec la tête des mauvais jours, on aurait juste dit qu'elle avait largement fêté sa sortie de retraite, il était tant.
Errfff même pas un bisous et voilà qu'elle prenait son fils comme calmant... Calmant ou otage, finalement Enzzo savait pas trop, mais ce qu'il savait c'est qu'il ne l'abandonnerait pas dans ses mains là.


Son ombre.... nan mais j'vais t'en foutre toi.... tu ferais mieux de penser à en faire un.
Quand à ma femme... Me semble que tu n'as fait que la croiser, surement n'as tu pas eu le temps de d’attardé sur sa belle poitrine. Ceci j'ose espéré, que t'as mieux à regarder que les seins de ma femme. J'ai bien peur qu'on est du mal à te marier sans ça, déjà que là, ça me semble pas très bien engagé...


Lorrenzzo lui emboita le pas, qu'elle commençait à blasphémer sur le nom de son tout petit trésor.

Quoi du nom de père? Mais il m'a renié, et tu pense que j'aurais du lui offrir le privilège d'offrir son nom à mon fils. Quand à Grand père.... moi j veux bien en parler mais vraiment.... Childéric t'as rien trouvé de mieux pour mon enfant?
Mais sois en ravie, si un jour t'en fait un..... ce charmant petit nom ne sera pas pris!!!!!


Lorrenzzo suivait sa soeur la regardant d’attabler, toujours à pouponner gâteuse, Esteban. Erffff qu'elle m'en fasse pas une mauviette à trop le bichonner. Puis quitta la salle pour se faufiler dans la cuisine, faire un bisous à Génie, qui détestait le voir envahir ainsi son territoire.
Génie était bien affairé, à préparé, à manger, constatant la quantité, Enzzo ne pouvait que se demandé si un régiment avait élu domicile à la demeure.

Il piqua juste un bout de pain pour la faire râler et fila avant de prendre un coup de rouleau rejoindre sa soeur.


Bon cette retraite, j'espère que ça t'as calmé, et que tu vas pas trop nous la refaire....

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Toujours prêt pour un RP, MP moi
Fidelis.di.leostilla


Elle était venue marchander. Il l'avait invitée chez lui. Toute la simplicité de la chose était là. Il était parti la chercher et voyager avec lui était pure bonheur. Ils chevauchaient, ils riaient et la folie de la brune semblait avoir fait place à une autre folie, celle de l'amour simple et beau. Elle n'avait rencontré personne chez lui. Il semblait la cacher comme le joyau d'un trésor et à vrai dire, elle aimait ça. Elle passait son temps dans ses bras quand ils n'étaient pas occupé chacun de leur côté.

Charles ? Tu te présentes à la mairie d'Epinal ? Tu vas être trop occupé pour t'occuper de moi !

Un petit rire malicieux venait illuminer le regard de la belle. Elle aimait les hommes qui s'investissaient dans la vie, qui avait des ambitions et des envies de voir leur monde s'améliorer. Elle était ainsi, elle aussi. Et même si elle adorait passer son temps dans ses bras, elle aimerait le voir vivre pleinement.

Va falloir te faire pardonner. Tu veux du poisson ?

Un autre rire et un baiser langoureux pour l'enquiquiner un peu plus et elle s'amuse à tirer sur les ficelles de sa chemise, histoire de lui faire comprendre qu'elle a envie de ses bras, encore une fois ...

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Charles_de_raveline


Charles la laissa faire. Il l'observa défaire les lacets de sa chemise. De son côté, il en profita pour répondre à ses questions.

Je me présente, et certes je risque d'être occupé les premiers jours... et encore... Mais après, la routine se sera installé et je serais plus souvent avec toi que en mairie. Et puis de toute façon, entre toi et une pile de vélins, devine avec qui je vais préférer passer ma journée.

Enfin... je crois que toi aussi tu t'es présentée sur une liste ducale non?


Sourire au lèvre, Charles écarta les deux pans de sa chemise que Fiorella venait de finir de délacer. Il l'enlaça de ses deux bras pour l'approcher de lui. Il lui murmura alors à l'oreille:

Quant à me faire pardonner, je suis tout à toi...

Il l'embrassa longuement, profitant de ce moment avec elle. Si tous les deux étaient élus, ils auraient moins de moments ensemble. Enfin, Charles ferait pour qu'ils en aient le plus possible, c'était tout à fait faisable... Il suffisait de s'organiser, et d'être avec Fiorella en valait la peine.

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Fidelis.di.leostilla


Voilà que son torse se dénude et qu'elle se glisse tout contre cette chair fraiche et douce. Ses mains vagabondaient dans son dos, sous la chemise, faisait diversion aux mots qui venaient troubler ses envies. Oh puis, il devait être puni de lui laisser tout faire ainsi ! Elle posa ses lèvres avides sur les siennes et s'enquit de l'empêcher de parler pour un petit moment avant de finalement lui répondre.

Oui j'ai rejoint messire Ersinn sur sa liste, les Armoureux de la Lorraine et des Mirabelles. Après un échange de lettres, j'ai vraiment eu envie de le connaitre et d'en savoir plus sur ses projets. Ca m'a séduite et sa façon de voir les choses m'a plu. Je n'avais pas tellement envie de refaire de la politique mais après tout ... j'aime me sentir utile. Mais au diable les vélins ... quand je suis entre tes bras, le reste ne compte plus. Mais ...

Et elle prit un petit air fâché avant de se coller un peu plus à lui et de le mordiller dans le cou pour lui murmure ... Mais je suis dans tes bras ! Alors oublions le reste pour l'instant.

Et de poursuivre par un baiser langoureux pour ôter quelqu'autres vêtements superflus. Où étaient ils ? Sa chambre ? Un petit chemin discret derrière l'église ? Peu importait le lieu, la belle italienne avait envie de partager ce moment de pure et tendre amour avec celui qui faisait battre son coeur. Mais oserait-il, lui, la suivre dans ses follies dans n'importe quel lieu ? Son regard étincellant l'interrogeait, cherchant une réponse à ses questions. Pas besoin de mots, il pouvait tout deviner dans ses yeux.

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Charles_de_raveline


Charles sourit. Les deux amants n'en perdaient pas une... ça il en était sûr. Certes, ils ne pouvaient s'appeler couple, ils n'était pas marier... et aucun mot ne lui venait. Et puis zut! Elle était dans ses bras, et il n'avait envie que de ça. Penser à elle, juste à elle! La sentir contre lui comme elle l'était à ce moment là. Sentir son baiser se poser sur ses lèvres, et là, ce n'était pas un simple baiser, c'était un baiser plein de passion, de fougue, d'amour, et tant de chose. Un baiser qu'il lui rendit, en espérant être à la hauteur. Il la serra alors encore plus contre lui, pour lui montrer qu'il n'avait pas envie de la perdre, jamais. Et là, dans ses yeux, il pouvait lire du désir. Il fallait avouer que le jeune homme avait du mal à s'habituer à ce côté de la personnalité de sa compagne... Mais dans un sens, tant qu'ils étaient à l'abri des regards... pourquoi pas!

Il la mena alors vers le bois qui longeait le mur de la propriété familiale. Il y avait repéré un endroit à l'abri des regards indiscrets. Il ne leur fallut que peu de temps pour l'y mener. Un temps qui ne fut pas perdu. De longs et tendre baiser. Mais aussi... une sorte d'effeuillage. Il enlevait un par un les vêtements de sa compagne, tantôt avec fougue, tantôt avec tendresse. Il répondait à son désir. Il avait pu lire dans ses yeux son désir, elle pouvait lire sa réponse dans ses gestes, précis. C'est dans ce taillis à l'abri des regards, mais aussi des oreilles, qu'il répondit à ses dernières paroles:


Avec toi dans les bras, j'en oublierais presque de respirer.

Et pour lui prouver, le baiser qu'il lui offrit... fut à couper le souffle!

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Fidelis.di.leostilla


Il était si facile de l'émoustiller un peu, son tendre amour. Elle essayait de se faire discrète pour ne pas l'indisposer mais ses petits rires qui accompagnaient ses réactions l'amusaient fortement. Il l'emmena dans un endroit à l'abri des regards et déjà, son corsage fut détaché et abandonné en route, lui en perdit la chemise et enfin arrivés derrière le bosquet, ils ne restaient plus que les braies qui se délaçaient et le jupon de la jeune femme, ainsi que leurs chausses respectives. Il en était devenu fougueux et la belle adorait ça.

Elle répondit à son baiser passionné avec autant de passion. Leur respiration était intense, pas seulement à cause d'avoir eu le souffle coupé mais surtout à cause de l'excitation qui l'accompagnait. D'un geste aiguisé, elle fit tomber son dernier jupon à ses pieds et s'en sépara, puis recula de quelques pas pour maintenir une distance entre eux dont seules leurs mains se touchaient encore au bout des doigts pour finalement rompre le contact quand elle recula encore. Elle savait qu'il aurait du mal à supporter de ne pas l'avoir près de lui. Son regard brûlait de cette malice qui ne la quittait pas. Elle se mordait la lèvre. Elle le dissuadait de s'approcher, jouant de ses doigts avec les siens à mesure qu'elle s'éloignait.

Et aussi soudainement, elle se mit à courir nue dans les bois, ne gardant que ses bas de jartelle et ses chausses pour tout vêtement. Elle n'allait pas trop vite car avec ses braies ouvertes, la fugueuse savait qu'il aurait du mal à courir après elle.
Finalement, au détour d'un arbre, elle s'arrêta contre le large tronc, le coeur battant à tout rompre.

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Lorrenzzo


[Sur les routes puis la chambre à Enzzo]

Enzzo était de retour de Luxeuil dans la nuit noir d'un automne encore clément il avait marché seul, pleins de larmes, ne sachant encore comment il s'en sortirait.
Son fils coller tout contre lui comme unique chaleur lui le tenait envie avait réussit à dormir, on ne sait par quel miracle, le petit ange s'adaptait à toutes les situations.
Et pourtant on ne l'avait pas épargné le pauvre, toujours à galopé à travers le royaumes, courir après un bonheur qui ne devait pas en être un.
Le retour à Épinal, entre homme en scellait la fin.

L'aube pointait le bout de son nez, les couleurs pourpres du soleil qui se lève semblait embraser la ville encore endormie, silencieux, d'un pas régulier, machinal, complètement irréfléchi, le jeune homme s'avançait vers le brasier, près à affronter les regards qu'il avait quitté... avec elle...

Un œil sur son fils, qui dormait à point fermé, inconscience d'une belle enfance qui aurait pu être heureuse, et qui allait de se compliquer sérieusement.
Enzzo avait longuement réfléchi, on ne prend pas un fils à sa mère... mais out ce temps, tous ses jours ses semaines où elle n'était plus, c’est lui qui l'avait assumé, elle le lui avait même reproché. Trop aimé son fils.... à trop l'aimé, il n'avait pu se résigner à le laisser grandir auprès de sa mère, et avait fini par l'emmener avec lui, au coeur de la nuit. Une larme se mit à rouler sur sa joue, suivi d'une autre et d'une autre.... c'était souvent le cas ses quelques jours, crises de larmes incontrôlé qui s'emparait de lui...irrésistiblement. Seul les moments de tête à tête avec Esteban lui donnait la force de les repousser.

Enfin la demeure familiale comme couffin, pour concentrer son chagrin, il était encore tôt le matin, la maison dormait comme la ville qui l'accueillait. Silencieux, Enzzo gagna sa chambre, alla couché Esteban puis s’allonger dans ce grand lit désespérément vide.
Encore des larmes, Enzzo roula sur la place de Peny, en saisi son coussin, le serra fort contre lui, comme voulant tordre le cou à cet amour qui le détruit. Longtemps seul il resta à pleuré, fini par se calmé, juste un peu.
L'angoisse était là collé à sa peau... Comment imaginer qu'un jour elle lui ferait ça... Comment imaginer qu'un jour, elle disparaitrait sans lui dire un mot....

Impossible de dormir, il fini par se lever reprendre son fils avec lui, le coller sur torse lisse, le lover dans ses bras, le seul à pouvoir, si ce n'est apaisé, au moins contenir sa peine. De longue heure encore avant que le jour ne se lève, les yeux fixé vers le plafond, perdu dans les pensés, les souvenirs.... ne gardait de tout ça, que le trésors d'une vie, son petit ange à lui, son minimoi... Esteban...

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Toujours prêt pour un RP, MP moi
Cira


Les rayons du soleil pointaient leur nez dans la chambre de l'enfant. Au fond de son lit, la petite se mit en boule profitant encore de la chaleur de son énorme couette, serrant une poupée de chiffon contre elle ayant donné son doudou à son roux.
Dans un coin de la chambre, son petit lapin noir faisait ses dents contre un des barreaux et cela finit par la réveiller complètement.

La petite s'étira et finit par s'assoir dans son lit, les cheveux en pétard et se frotta les yeux. Elle se leva, remis sa chemise de nuit en place, enleva une mèche de devant ses cheveux, mit ses chaussons et sortit de sa chambre en direction de l'aile opposée.
Son oncle devait arriver aujourd'hui et elle espérait qu'il soit déjà là. Traversant le couloir, elle se dirigea vers une porte et entra dans la chambre.


Coucou ! !

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Lorrenzzo


[Chambre d'Enzzo]

Enzzo était toujours allongé sur le lit, sans avoir fermé l'oeil de la nuit, vit une apparition débarquer dans sa chambre.


Citation:
Coucou ! !


La tête tourné vers la petite qui visiblement avait couru vers lui à peine réveillé, il lui fit un sourire. Esteban toujours collé contre lui, commençait à se réveiller.

Salut ma puce, t'es déjà réveillé? Le jour pointe à peine le bout de son nez....
Tu viens faire un câlin à tonton le temps qu'Esteban finisse de se réveiller, où tu files dévorer les brioches à Tantine et je te rejoins en bas dans quelques minutes?


Enzzo était heureux d'être là, de retrouver les siens dont il aurait bien besoin. Se relever et repartir, il n'avait pas le choix, pour Esteban, pour Cira,pour sa famille à peine retrouvé qu'il n'allait pas abandonné. Pour tous ses amis, qui bien qu'il en doute parfois, serait toujours là pour lui.

Le temps était aux doutes, mais ils comprendraient ça ne fait aucun doute. Des moments souriants, qui disparaitraient en un instant, fuyant loin de tous pour laisser couler ses larmes, pour se libérer du mal.

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Toujours prêt pour un RP, MP moi









Cira


Salut ma puce, t'es déjà réveillé? Le jour pointe à peine le bout de son nez....
Tu viens faire un câlin à tonton le temps qu'Esteban finisse de se réveiller, où tu files dévorer les brioches à Tantine et je te rejoins en bas dans quelques minutes?


Nan je reste avec toi !

Sans demander son avis, la petite se glissa dans le lit en faisant attention à ne pas réveiller le bébé et fit un énorme bisou à son oncle. Elle arrangea ensuite la couette pour bien avoir chaud et se blottit contre son tonton.

T'as emmené tout tes poissons ? Sont où ? Sont encore frais ? Il va faire dodo encore longtemps ? Tu as vu beaucoup de gens ?

Même si elle devait chuchoter, la petite ne se lassait pas de poser pleins de questions à son oncle qui lui avait tant manqué.

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