[RP] Chroniques de la famille De Raveline & Co.

Baylina, elle, a 22 ans.
Elle, elle fait aussi des bisous sur les joues.
Elle, elle a pas de problème de savoir si on l'aime ou pas non plus!
Elle, elle n'a pas de bien aimé.
Mais elle, elle, rajouterait que sa famille et ses amies ça lui suffit...
(Elle, elle fait pas des cochoneries sur le fofo non plus et dira à Cira que c'est l'hiver, le froid tout ça, ça donne envi aux gens de se rapprocher pour avoir chaud!... )

Nous étions fin Octobre, la rudesse du changement de saison se faisait peu à peu sentir. Baylina dans un coin de sa chambre, écrivait sur une petite table de scribe une lettre pour Cira. Elle avait mille mots et questions qui lui venaient en tête? Elle voulait tout savoir?...

En effet, on n'entendait plus ses rires en la demeure elle était partie en voyage, la petite Cira!...

Quelques soirs auparavant, croisant Lara en taverne, Bay fut informée que certains enfants du village allaient partir avec Messire Reki de Grimaud à Nancy pour quelques jours. On lui avait dit que Cira souhaitait y participer et qu'elle avait dit qu'elle lui demanderait!
Dès lors de retour à la maison, elle s'était dirigée dans la chambre de la petite afin de lui parler avant qu'elle ne s'endorme. S'en suivi un accord pour cette petite aventure qui dénombrait pas moins de 5 jeunes spinaliens!

Baylina au fond était déjà tourmentée de la laisser partir loin d'elle. Elle savait que ces derniers temps, elle avait été plus qu'inaccessible et avait bien peu vu ou pu partager des moments avec Cira. Mais la perspective de voir Cira contente la ravissait. Elle resta près d'elle ensuite, assise au bord de son lit, lui caressant les cheveux jusqu'a ce que la petite ne s'endorme.

Déposant sur son front une dernière bise, elle prit la direction de sa chambre afin d'écrire à Messire de Grimaud afin de le remercier d'emmener Cira avec eux et de lui dire qu'elle se tenait à leur disposition s'ils leur fallaient quoi que ce soit pour le séjour...

Mais à cette heure, elle écrivait à Cira...

Sebastian était en train de préparer une tisane pour son maître lorsqu'on frappa à la porte. Il s'attendait à ce que quelqu'un aille ouvrir. Mais non. La belle Clémentine devait être partie au marché, tandis que la vieille Génie était partie au marché. Lothar... bah il ne savait pas où il était... Il du donc laisser tomber la tisane pour aller ouvrir. Si la tisane refroidissait trop, il devrait recommencer. Et si il devait recommencer, Charles lui crierait dessus car il n'était pas assez rapide... De toute façon, vu qu'il avait mal à la tête et qu'il était de mauvaise humeur, il allait crier à un moment ou à un autre...

Il se dirigea alors vers la porte qu'il ouvrit. Il tomba sur une dame aux cheveux blancs, bien habillée, qu'il salua:

Bonjour, que puis-je pour vous?

La porte était assez grande ouverte mais sans plus. Il remarqua derrière la dame un homme, qui n'avait pas l'air commode, et il s'en méfiait.

La petite avait quitté la maison depuis 1 semaine quand elle se décida enfin à rentrer.
Elle avait donc, un matin, quitté la demeure de la Duchesse avec sa besace rempli de ses affaires et avait rejoint le manoir des Raveline.
Génie avait été plus que ravie de revoir sa petite bouille et toutes deux avaient préparé le déjeuner comme Cira aimait bien le faire

La journée passa bien vite entre bavardages, jeux et sieste et la petite fit le pleins d'énergie en étant à nouveau chez elle

Elle était dans sa chambre, jouant à la poupée quand elle entendit un bruit de sabots et de roues de voiture. Curieuse, l'enfant se colla à la vitre et regarda qui venait. Le sourire sur son visage disparut bien vite en apercevant la dame qui se présentait.
Elle recula et regarda son sac vide. La bouche pincée et les épaules basses l'enfant remit ses affaires dedans et sortit de sa chambre accompagnée de sa poupée.

Elle entra à l'office, adressa quelques mots à Génie qui la serra fort contre son coeur puis la petite sortit par la porte menant sur le jardin.
Elle contourna avec application puis sortit du domaine et repartit vers la demeure de la Duchesse.

Enzzo était en pleine tentative d'émergement se retournant et plongeant dans les draps chaque fois qu'il faisait un effort pour tenter de sortir de cet léthargie.
Diantre que cette couette est possessive... il lui était juste impossible de s'en sortir. Long combat dont nul ne pouvait sortir vainqueur, la couette parvenant chaque instant à le séquestrer inlassablement.

Peny disparue avant de réapparaitre les bras chargés de victuailles...



Dans un premier tant, Enzzo fit mine de s'en foutre pensant que qui que ce soit, il trouverais bien quelqu'un pour l'accueillir. Puis... en un instant les yeux écarquillés, la panique montant

Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnn... tata... tata peau de chien???

La panique fait naitre en lui des forces inimaginables, en moins de temps qu'il fallait pour le dire Enzzo était debout, avait enfilé une paire de braie et posé devant la fenêtre ne pouvais que.... constater que le vieux grincheux poser devant ne pouvait être autre que le compagnon de voyage de sa ... très cher tante....

Pwoooowwww.... s pô vrai, c'est elle qu'est à la porte et tu ramène de la bouffe dans la chambre? mais t'es pas inconsciente??? elle va nous asséné de coup de canne pour nous sortir de là.... Au secours....

Bon ben j crois baby, qu'il va falloir s'activer, se lever, se faire présentable, et descendre... Et prié pour que Bay ramène ses ptites miches et s'occupe de tata avant qu'elle monte nous sortir de là....

Branles bas de combat dans les appartements du couple se préparer préparer le petit qui visiblement n'avait aucune espèce de conscience de ce qu'il allait devoir affronter et qui continuait à faire son footing sur le planché glissant devant son père en extase devant le bambin qu'avait jamais pensé à marché, et ne faisait que courir...

Ce jour là, Baylina s'était levée tôt!
Elle avait pris un bain, s'était habillée et était prête à conquérir cette nouvelle journée!

Devant son bureau, elle écrivait de nombreuses missives et consultait de lourds dossiers. Elle travaillait beaucoup à l'élaboration de la Feste Ducale Lorraine, qui de plus s'était vu repoussée aux vues de l'assassinat de l'impératrice Marina "Adala" Borgia pour cause de deuil...
Elle ne voyait plus que très rarement sa famille et cela la peinait énormément, mais elle se réjouissait e se dire que durant cette feste pour sûr ils s'amuseraient!...

Alors que depuis plusieurs heures, elle griffonnait, elle décida qu'il était une heure correcte pour aller voir Cira qui était revenu et qu'elle n'avait que très peu croisée.
Elle se dirigea donc vers sa chambre, soit elle la trouverait endormie et aurait plaisir à la réveiller une bise sur le front, soit elle serait déjà levée et surement avec Génie qu'elle appréciait énormément.
Elle entendit résonner le heurtoir de la porte d'entrée de façon vigoureuse, se doutant qu'un de serviteurs de cette maison irait ouvrir, elle continua sa route vers la chambre de la petite.
La chambre est vide. Direction les cuisines, il faudrait de toute façon demander à ce que l'on prépare le repas de midi pour les personnes présentes en la demeure.
Il n'était jamais simple d'ailleurs de savoir qui était là ou pas! Tant chaque membre de cette famille était un électron libre...

Arrivée auprès de Génie, Baylina apprend horrifiée que Cira serait repartie car leur Tante arrivait!...
Ses sourcils se froncent, son air s'attriste, elle tourne la tête le regard dans le vague, la gorge nouée.
Comment? Pourquoi?...

Pas le temps de faire ou de penser quoi que ce soit que Bayl devait aller accueillir leur tante...
Spontanément, elle grimace quelque peu, elle ne l'avait pas vu depuis bien longtemps maintenant, tant d'années... Contrairement à d'autres membres de sa famille, elle n'avait pu eu l'occasion de la croiser ou de la voir en ville.
Heureusement que Renzo lui avait dit qu'il l'avait vu, elle avait fait préparer une chambre qui elle espérait serait à son goût! Au fond, elle ne la connaissait pas bien et ses souvenirs d'elle se résumait tout d'abord aux faits, elle était l'épouse de feu son oncle Félix de Raveline, elle savait qu'elle avait un fils resté lui en Anjou, Résindrel... Sinon, elle se souvenait d'une femme très attachées aux principes et aux convenances, qui se tenait toujours bien droite et surtout pas forcément très démonstrative en terme de signe d'affection. Mais cela remontait à tant de temps maintenant, qu'elle pouvait être une toute différente personne, c'était le flou total et c'était extrêmement stressant.

Un dernier regard vers Génie, Bay reçoit un grand sourire et des yeux emplis de force et de confiance, elle lui demande dès lors d'activer le repas et d'augmenter les quantités, elle remonte les marches de la cuisine, menant au rez de chaussée, près de l'entrée.
Alors qu'elle monte, elle repense à Cira, il fallait faire quelque chose...
Bay s'active, elle monte les marches deux à deux, prenant soin de remonter les pans de sa robe afin de ne pas s'entraver.

Elle y est, C'est bien Sebastian qui se tient devant la porte à peine entre-ouverte. Bay se questionne que fait-il ainsi à faire le poireau, mais qu'est ce qu'il l'agaçait! Cela faisait de plus un petit bout de temps que Bay avait entendu frappé...
Par chance, Maroie passe par là, Bay lui fait signe de se rapprocher, lui glisse à l'oreille quelques directives à faire avant de revenir auprès d'elle ensuite.
Respirant un bon coup, lissant les pans de sa robe et vérifiant qu'aucunes mèches de cheveux ne soient pas à sa place, elle tapota sur l'épaule de Sébastian lui faisant signe de la tête de se pousser.

Sebastian, allez informer votre maitre que notre tante est arrivée et qu'il lui est demandé de venir la saluer!...

Baylina ouvre grand le bâtant de la porte, se colle un sourire à tout épreuve sur le visage et dit:



Ma Tante, je suis ravie de vous voir enfin! Je vous souhaites la bienvenue en notre demeure!...

Du bras, elle l'invite à entrer dans le hall, elle se demande même si Rixende l'a reconnu, quoi qu'il en soit faut pas se dégonfler là!...

Lorrenzzo m'a appris votre présence à Épinal, je suis bien heureuse et surprise de vous voir aujourd'hui parmi nous. Rassurez moi! Vous n'êtes point souffrante j'espère?... Bay la regarda et se dit qu'elle a vieilli dis donc!...

Bay fit des yeux ronds quand elle aperçut un homme derrière Rixende et perplexe, elle enchaina:
J'espère que vous avez fait bonne route? Alors qu'elle regarde dehors en direction du cocher et aperçoit des bagages, regarde sa tante et dit:
Voulez vous que quelqu'un de la maison s'occupe de vos bagages? Ou ma servante pourra montrer la chambre à l'homme qui vous accompagne?... Nous vous avons préparé une chambre à l'étage.
Timing parfait, Maroie descend les escaliers et arrive en leur direction. Les mains jointes devant elle, n'osant regarder Dame Rixende dans les yeux, elle reste à une distance raisonnable qu'on lui dise quoi faire à présent.

Baylina regarde sa tante qu'elle a assommée de question, son sourire réjouit toujours accroché au visage.

Et voilà! Un moment il y avait personne dans la maison, et quelques secondes après, tout le monde est là, comme par enchantement! Ou pas malheur. La dame Baylina lui demandait d'aller chercher Charles. Mais cette mégère ne cherchait même pas à savoir où était son frère, et comment il allait! Et bien il allait aller trouver son maître et puis c'est tout. Il laissa dame Baylina seule, et retourna vers la cuisine, ou il prit la tisane qui était encore chaude. Il en retira les herbes à infuser et monta la tasse à l'étage. Il fit bien attention de ne pas faire grincer la porte. Il passa l'antichambre et ouvrit délicatement la seconde porte, celle qui menait à la chambre en elle-même. Il y passa légèrement la tête et dit:

Monsieur Charles, j'apporte votre tisane.

Il réfléchit alors quelques secondes. Devait-il parler de la dame qui se trouvait en bas? Il le fallait peut-être mieux? Il dit donc:

De plus, Madame votre Sœur vous demande. Elle se trouve en compagnie de Madame votre Tante.

Il attendit alors qu'il lui dise quelque chose...

Charles souffrait d'un mal de tête pas possible. Il avait à peine dormit de la nuit. Enfin, ce dernier point n'était pas trop un problème, vu qu'il avait des tendances insomniaques. Mais avec cette douleur qui lui martelait les temps, il n'avait envie de rien d'autre que de dormir, de pouvoir un minimum se reposer... Il n'avait ni l'envie de lire, ni celle d'écrire, ou d'une quelque autre activité. Il ne faisait que de tourner et de se retourner dans son lit. Ses draps étaient complètement défaits. Il était enroulé dans sa couette, qui sur le coup, le couvrait d'au moins deux épaisseurs. Il n'était plus très droit dans son lit, il était même complètement de travers. En plus il avait toujours froid. Il se tourna une nouvelle fois, déplaçant une nouvelle fois le coussin qui était posé sous sa tête.

C'est ce moment là que choisit Sebastian pour entrer. Il lui apportait une tisane. Mais pourquoi une tisane? En avait-il demandé une ? Il ne savait même plus! Ou peut-être était-ce tout simplement une bonne intention de son majordome. Quoiqu'il en soit, il n'en voulait pas. Il demanda donc d'une voie légèrement cassée:

Ramène-moi plutôt du vin chaud, avec quelques épices, et n'oublie pas de le couper d'eau surtout.

S'apprêtait à le congédier, mais son majordome ajouta qu'une tante était là. Une tante? Certes, il devait avoir une tante, mais il ne savait même pas où elle se trouvait. Et puis il ne l'avait jamais vu, il ne la connaissait pas. Ou il n'en avait aucun souvenir, ça il en était sûr. Peut-être qu'il l'avait rencontré quand il était tout petit? Il ne voulait voir personne de toute façon, il n'était pas d'humeur. Enzzo ou Baylina n'avait qu'à l'accueillir, lui resterait dans son lit. Il ajouta donc:

Renvoie-là. Je n'ai pas connaissance d'une tante. Soit Baylina lui ouvre, soit elle fait demi-tour, on ne sait pas sur qui on peut tomber, c'est peut-être une hors-la-loi. Et puis j'ai pas envie d'entendre la voie éraillée d'une vieille peau!

Il se retourna une autre fois dans son lit, laissant échapper un grognement de fatigue. Il avait froid. Et il repensa au vin. Il se dépêchât alors de dire:

Rajoute du bois dans la cheminée, rapporte-moi une autre couette, et sinon... 3ème rangée, 9ème compartiment, et surtout 2ème en partant du haut, et tu prends sur la deuxième rangée.

La dernière remarque concernait le vin. Il connaissait par cœur la cave. Pour le vin, c'est lui qui l'avait rangée, mélangeant les vins potables aux vins de qualités. Ça évitait qu'une personne n'y connaissant rien prennent les meilleurs vins du jeune homme. Ils coûtaient chers pour la plupart... Et il se doutait qu'Enzzo piquait dans sa réserve personnelle...