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[RP] Chroniques de la famille De Raveline & Co.

Charles_de_raveline


Charles n'avait pas revu depuis quelques temps Fiorella, lorsque celle-ci fit irruption dans sa chambre. Il était alors en train de faire un tri au sein de ses vêtures. En effet, il n'avait pas oublier son projet d'emmener Fiorella à Paris. D'ailleurs, son agression avait renforcer cette idée du jeune homme. Car le voyage leur ferait du bien à tous les deux. Ce serait un repos bien mérité pour le couple. Même si tous deux, pour le moment étaient toujours en fonction, et que de nouvelles élections arrivaient. Une absence de quelques jours serait nécessaire. Et puis ils se passeraient d'eux! Ils n'auraient pas le choix!

C'est dans cet état de pensée qu'était le jeune homme lorsque Fiorella fit son entrée dans la chambre. Il venait de jeter sur le lit un vieil habit rouge sang... Et c'est ce rouge qu'il remarqua d'abord à travers un pansement de sa tendre. Il ne sut donc que dire aux propos de celle-ci.
De deux grands pas, presque des sauts, il s'approcha de celle-ci. Il posa ses mains dans les siennes. La tenant comme si elle était d'un verre les plus inestimables. Et en effet, Fiorella était une personne dont le jeune homme ne pouvait se passer, et qui avait une valeur affective des plus fortes pour le jeune homme. Et que dire dans une telle situation à part un...


Fiorella...

C'était complètement idiot, banale. Mais c'était le seul mot qui lui venait. Le seul nom qu'il avait envie de prononcer. Strictement rien d'autre ne lui venait à l'esprit. Un "Ça va?" aurait été complètement déplacé en vue de la situation.
Et que fait dans un pareil cas. Il aida Fiorella à venir s'asseoir sur le lit, sur la pile de vêtements froissés. Le jeune homme avait si peur de lui faire mal. Il l'embrassait du regard. Comme s'il ne pouvait pas le faire de ses lèvres, et pourtant, c'était une chose que son corps réclamait plus que tout. Et tant de questions lui venaient. Mais tout autant lui paraissaient banales, et pas appropriées. Il avait envie de savoir comment elle allait, mais ne savait comment le formuler. Alors, il espérait qu'une inquiétude se lisait dans ses yeux, et que ses yeux, diraient tout ce que le jeune homme avait sur le cœur, et ne savait comment prononcer...

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Dalian
        - Fin Février -


Choisir de se lancer dans une aventure est toujours un choix délicat à prendre. Être touché par une dame, cela ne se programme pas et reste délicieux. Mais décider de rencontrer sa famille peut être à la fois terrifiant et… Tout de même intéressant. C’est surement un choix qui s’impose à nous plutôt qu’un choix qui nous laisse un total libre arbitre. Dalian connaissait de la famille de la belle demoiselle que ce qu’il avait pu entendre d’eux. Apparemment, la jolie dame n’avait que deux frères. Si bien évidement Dalian avait tout compris !

Il faut dire que charmé par sa voix et son minois, il aurait certainement pu oublier de nombreux mots ou paroles tout de même intéressantes. A qui la faute hein ? Il se motiva donc. Enfila surement une de ses plus belles tenues. Un pantalon noir, ses bottes, une chemise blanche accompagné d’un gilet noir et d’un manteau dans les mêmes teintes. Il se peigna, assez rapidement puis se dirigea vers le domaine des Ravelines.

Intimidé ? Il n’avait aucune raison de l’être pour le moment. Un peu disons… Inquiet de l’inconnu. Ne pas savoir qui allait lui faire face ou quel genre de résistance il aurait pu rencontrer. Mais la volonté d’être plus proche de Baylina ne pouvait que lui donner plus de courage d’affronter cette épreuve qui serait surement une des nombreuses à venir ! De toutes les façons, le jeune lorrain ne manquait en aucun cas de courage ! Surtout qu’il ne pensait essentiellement qu’à la Belle et non aux obstacles ou contraintes pouvant surgir. Car à ses yeux, elles ne pouvaient être que futiles aux vues de la magnificence de la demoiselle.

Un peu gêné de n’avoir prévenu de sa visite, Dalian fit face à la grande porte. Un garde semblait surveiller le passage. A moins que ce n’était qu’un pauvre homme inconnu au domaine ! Dans tous les cas, le jeune homme se présenta.

    « Bonjour, je viens voir la famille Raveline.
    Pouvez-vous annoncer Dalian Von Zieger ? »

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Cira
Cira était enfin rentrée. Le voyage avait long, mouvementé, éprouvant mais elle était là, enfin.
Avant de revenir à la demeure, elle était passée par la grange où elle savait qu'une énorme quantité de sac de blé l'attendait, et avait passé pratiquement toute la matinée à charger et décharger les sac pour les mener au marché.

C'est donc les lombaires quasi en miettes qu'elle passa le gros portail de la demeure sur son poney, longea les allées et se dirigea vers les écuries. Celles-ci étaient désertes et Cira fit entrer Breizh dans son box avant de lui faire un nettoyage de printemps bien mérité.

Le poney nettoyé, la selle et les rennes rangées dans la sellerie et l'abreuvoir et la mangeoire bien rempli d'eau et de nourriture, la toute jeune fille récupéra son sac au sol et sortit des écuries.
Ses yeux se posèrent sur l'immense demeure qui n'avait pas perdu de son charme malgrè les années passées. Cira avait quitté Epinal à 7 ans et elle en avait 10 dorénavant.

Sachant que son arrivée n'avait pas été signalé, elle n'osa pas passer par la porte de derrière de peur de se prendre un coup de balai par Génie et préféra faire le tour vers la porte principale. Elle s'arrêta en chemin, tapa ses bottes pour en enlever la terre, frotta ses braies et sa chemise à lacet pour en enlever la poussière et passa ses doigts dans ses longs cheveux pour leur redonner un semblant de volume. Moui, le voyage avait été long...
Bref, une fois prête, Cira récupéra à nouveau sa besace, y cala sa cape pliée dessus et se dirigea vers la porte....où un homme était planté devant.
La jeune fille monta les escaliers et tourna la tête vers lui.


Bonjour...

Le salut fait, elle ouvrit la porte et la referma derrière elle, laissant l'homme dehors. Elle se dirigea ensuite vers l'office où sa très chère Génie préparait le repas.

Bouh..

Non elle n'avait pas hurlé, juste chuchoté ce bouh pour ne pas choquer son pauvre coeur mais un large sourire était dessinée sur les lèvres de la jeune fille. Oui elle avait grandit mais ses yeux gardaient tout leur éclat et leur malice.
Sans vraiment attendre de réponse de Génie, elle posa son sac au sol et rejoignit la vieille femme qu'elle serra très fort contre elle.


Tu m'as manqué Tantine..

Cira resta un moment dans ses bras puis se souvint d'un détail et se recula.

Oh au fait ! On a un étranger devant la porte.
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Lorrenzzo


Remettre les pieds à Epinal, quelle drôle de sensation, regarder les gens en coin, pas en confiance, combien lui restait il d'amis, si tenté qu'il en ai déjà eu ici.
Qu'importe, ses champs était vendus, quelques tours d'aile à son moulin, et dans quelques jours il repartirait, en compagnie de sa nièce.

C'est à elle d'ailleurs qu'il pensait ce matin, la petite qu'avait grandi, il fallait lui offrir une autre monture, économiser Breizh, son fidèle compagnon de voyage.

Un tour en ville, il fit le tour des propriétés, à la recherche d'un cheval à offrir à Cira. Pas trop grand, pas trop petit, il finit par trouver Pacha droit et fier, il était parfait.



Enzzo s'approcha doucement du jeune étalon, à peine débourré il craignait encore la main de l'homme, qui se tendait vers lui, offrant une pomme.
L'envie trop grande, l'appelle du ventre, la monture se laissa tenter, prit la pomme avant de s'enfuir un peu plus loin.

Un moment il le regarda galoper, il avait une fière allure, divagant dans ses pensées, Enzzo imaginait bien la belle Cira sur sa monture.
Il alla trouvé le propriétaire, lui en offrit un très bon prix, l'argent n'avait pour Enzzo jamais eu vraiment d'importance.

Plus tard, il arriva à la demeure, un instant planté devant la maison qui l'avait accueilli. Soupire nostalgique, il laissa Pacha aller gambader à sa guise, pour s'avancer sur le perron ou un homme était planté.
Enzzo s'avança vers lui.


Bonjour Messire, vous cherchez quelqu'un?

Il le dévisager des pieds à la tête, jamais vu cette tête. Plutôt bien mit, il avait pas l'air méchant, juste peut-être ce côté trop bien élevé qu'avait tendance à l'énervé. Mais ne dit rien, n'en laissa même rien transparaitre, ce qui n'était pas forcément de son habitude. Il prenait un air détaché, sans savoir ce qu'il voulait, et ce qui l'avait mené ici.

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Toujours prêt pour un RP, MP moi
Dalian
Dalian avait, d’après lui, usé des bonnes coutumes pour se présenter de façon respectable. Mais le premier contact qu’il a pu avoir c’était l’apparition brève d’une personne assez irrespectueuse. Il leva un sourcil, se demandant si en effet, il se trouvait au bon endroit. Certes, il n’avait pas un très bon sens de l’orientation, mais tout de même. A croire que la politesse n’était pas de mise. Ou alors qu’il fallait porter une couronne pour être accueilli avec respect. Chose étrange car de ce qu’il connaissait de la jeune Baylina, jamais il n’avait pu décerner de l’irrespect ou des manières à le rebuter. Mais passons, mettons ceci sur le compte de la jeunesse insouciante qui venait de lui passer devant. De plus, aucun garde, rien, avait-il parlé dans le vent ? Aurait-il du entrer dans le manoir sans frapper, à la bonne franquette ? Ce n’était pas du tout son genre. Enfin bon, il ne sourcilla pas et attendit davantage. Hésitant à frapper de nouveau. D’ailleurs, il se rendit compte que la fougue jeunesse ne lui avait point permis de lui répondre, elle s’était rapidement faufilée à l’intérieur. Mais passons.

Puis un autre homme arriva, ce dernier le salua avec plus de respect. Le respect que l’on doit aux simples humains, et c’était déjà beaucoup pour le jeune lorrain. Car bien qu’il n’était guère de ceux qui s’estimaient beaucoup plus qu’il ne l’était, il voyait le respect comme quelque chose de fondamental dans la vie de tous les jours. Il inclina alors sa tête par respect et salua l’homme.


    « Bonjour, je me nomme Dalian Von Zieger.
    Je suis ici car je souhaite parler aux frères Ravelines. »

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Lorrenzzo, incarné par Cira
RP écrit par jd Lorrenzzo, il ne peut pas poster donc je le fais à sa place.


Enzzo posé sur le péron fut quelque peu surpris de la réponse de l'inconnu. Il venait à peine de remettre un pied en Lorraine, et ne resterait que très peu de temps mais déjà quelqu'un qui l'attendait là.

Les frères Raveline...
Et bien vous en avez un, l'autre je sais pas ou il est sans doute pas très loin.
Que puis je pour vous?


Légère toux, venu marqué la gêne.

Excusez moi mais je rentre d'un long voyage, je voudrais aller saluer Génie, faire un coucou à ma nièce.
Si votre affaire est urgente donnez vous la peine d'entrer, je n'ai pas la moindre idée d'où Charles peut bien se trouver.


Enzzo n'attendait pas la réponse. Il poussa la porte et entra, invitant le visiteur à entrer. Il l'installa au salon, le temps de faire un bisou à la merveilleuse Génie et de rejoindre Cira.

Cira tu veux pas voir si Charles ou Sébastian traine dans le coin? Y a un mec qui veut nous voir. J'sais pas pourquoi, il attend au salon.
Cira
Le ventre rempli, la jeune fille avait laissé Tantine à sa cuisine et était retournée dans le hall. Derrière la porte elle entendit des voix d'hommes dont celle de son oncle. Apparemment il devait être entrain de parler à l'inconnu et la jeune fille ne s'en préoccupa pas plus, montant dans sa chambre.

Maroie avait été appelée par Genie un peu plus tôt et avait préparé un bon bain chaud à la jeune fille.
C'est avec délice que Cira s'y plongea et se laissa chouchouter par la jeune femme de chambre. Depuis combien de temps n'avait-elle pas put prendre un bain comme ça ? Elle avait l'impression que cela faisait une éternité, depuis qu'elle avait quitté l'Artois et la demeure de la Vivivicomtesse en fait.


Alors Maroie, quoi de beau ici ?

Les yeux clos, les muscles détendu, la jeune fille écouta attentivement les dernières nouvelles avant de sortir à regret de son bain. Un frisson parcourut son corps jusqu'à ce que Maroie l'enveloppe dans un grand drap qu'elle avait laissé devant la cheminée pour qu'il soit chaud.


Merci beaucoup.
Est-ce que tu peux me sortir une de mes robes s'il te plait ? La bleue, celle qui n'a pas trop de froufrou, je vais laisser tomber les braies et les chemises, j'en ai trop porté pendant le voyage mais je ne veux pas non plus être trop coincée.


La toute jeune fille fit un sourire à Maroie puis alla se mettre devant la cheminée où elle enfila une chemise blanche, laissant ses cheveux mouillés tomber librement dans son dos.
La jeune femme de chambre ouvrit la malle, sortit la robe demandé et aida la jeune fille à l'enfiler.


Qu'est-ce que tu as grandit, il va falloir que je te défasse l'ourlet, on voit tes chevilles.

Cira baissa les yeux et retroussa son nez.

Moui je veux bien. D'ailleurs il va falloir que j'aille me faire confectionner de nouvelles robes. Avec les braies on voit rien, j'ai mes bottes mais là c'est moche comme ça.

Ne t'inquiète pas, on va arranger ça. Attend moi je vais chercher de quoi découdre.

Maroie sortit de la chambre et Cira était entrain de serrer son corsage quand Lorrenzzo entra.

Cira tu veux pas voir si Charles ou Sébastian traine dans le coin? Y a un mec qui veut nous voir. J'sais pas pourquoi, il attend au salon.

L'homme qui était devant la porte ? Je l'ai pas fait entrer, je le connais pas et je fais pas entrer les étrangers à la maison, on sait jamais.
Je finis de me préparer et je vais voir si tonton est pas dans sa chambre.


Cira embrassa la joue de son oncle puis le regarda filer au moment où Maroie entrait. A croire qu'ils s'étaient mis d'accord pour ne pas la laisser seule. La jeune fille sourit puis laissa la femme de chambre s'occuper de son ourlet.
Elle prit ensuite place devant sa coiffeuse et la laissa la coiffer. Les cheveux secs et un chignon plus tard, la voila prête.


Merci beaucoup !

La petite brunette se regarda dans le miroir puis fit un sourire de remerciement à Maroie et sortit de sa chambre.
Elle longea le couloir pour rejoindre celle de Charles et toqua 3 petits coups avant de passer sa tête.


Tonton t'es là ? Y'a un étranger qui veut te voir avec tonton Enzzo.
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Charles_de_raveline


Les bras croisés, la tête posée sur ceux-ci, le benjamin des Raveline essayait de ne penser à rien. Il avait essayé de dormir toute la nuit. Mais sans succès. Il se retrouvait seul. Fiorella ne lui donnait aucun signe. Elle lui manquait et cela lui faisait mal. Et comme à chaque fois, les crises d'insomnies du jeune homme reprenait. Il aurait pu en être lassé. Mais pas vraiment. C'était presque devenu une "habitude" pour lui. Il s'en était en effet accoutumé. Le plus embêtant n'était pas de ne pas pouvoir dormir, c'était surtout de ne pas savoir quoi faire lorsqu'il ne dormait pas. Et là, il essayait pourtant de dormir, affalé sur son secrétaire, n'ayant plus grand chose pour s'occuper. Il devait probablement avoir les traits tirés. De toute façon, peu lui importait, il n'avait ni l'intention de sortir aujourd'hui, et encore moins celle de recevoir.

Pourtant, c'était à croire que le destin s'acharnait contre lui. Car on frappa délicatement à la porte. Il ne bougea pas, pensant dans un premier temps que c'était Sebastian. Il ne pensa aucunement que ce pouvait être Cira. Alors quelle fut sa surprise lorsque c'est la voix de la jeune fille qu'il entendit. Il releva à ces paroles la tête, se tournant vers la bouille qui dépassait de la porte. Un sourire s'esquissa sur les lèvres du jeune bourgeois qui se leva pour aller accueillir sa nièce qu'il n'avait pas vu depuis trois longues années.


Cira! Te voilà! Depuis le temps!

Il laissa cette dernière entrée. Ce n'était plus la gamine qu'il embêtait de temps à autre. C'était devenue une jeune fille, qui avait perdu son air d'enfant renfrognée. Elle resplendissait tout simplement, elle s'était épanouie. Il ne put s'empêcher de lui dire:

Que tu es belle! Te voilà donc de retour, comment vas-tu?

Il se rendit alors compte qu'elle lui avait dit quelque chose... Mais il n'avait bien évidemment pas écouté. Cela lui était passé complètement au-dessus de la tête. La venue de sa nièce l'avait tout à fait surpris. Il dut donc demander:

Que venais-tu annoncer au fait?

Un léger sourire contrits se dessina sur le visage du jeune homme. Mais ce sourire devait être éclipser par un sourire de joie, qui ne devait pas empêcher les cernes...

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Cira
La toute jeune fille entra complètement dans la chambre et ferma la porte derrière elle sous les compliments de son tonton chéri. Oui même si elle avait grandit, ses oncles restaient toujours les plus beaux et les plus forts.

Je vais bien merci. Toi par contre tu as l'air fatigué.

La jeune fille inclina la tête sur le côté et le détailla attentivement. Lui aussi lui avait manqué. Même Sebastian lui avait manqué, pourtant c'était loin d'être le grand amour entre eux surtout après l'épisode du vol plané qu'elle avait accidentellement provoqué en faisant de la luge sur un plateau.
Finalement, elle s'approcha de lui, monta sur la pointe des pieds et embrassa tendrement sa joue.


Tu vois tu m'écoute pas.

La jeune fille lui fit un nouveau sourire et passa un bras autour de sa taille pour un petit câlin.

Je te disais qu'un homme attendait en bas. Il veut te voir avec Enzzo. Je ne sais pas pourquoi, je le connais pas. Juste croisé en rentrant mais tu sais que je fais pas rentrer les étrangers à la maison et puis j'avais dit à Genie qu'il y avait quelqu'un.
Bref faut que tu descende mon petit tonton chéri que j'aime.


Après un nouveau bisou, elle finit par le lacher. Oui le bon bain chaud l'avait mise de bonne humeur, comme si tout ce qui s'était passé ces derniers jours avaient été lavés en même temps qu'elle.

Allez hop on y va, je veux savoir ce qu'il en est moi aussi et promis je serais sage, même je me cache si tu veux.

Cira arrangea la tenue de son oncle pour qu'il soit le plus beau puis lui attrapa la main et l'entraina vers le salon.
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Charles_de_raveline


Charles serra sa nièce contre lui, avant de lui déposer un bisou sur le front. Elle lui avait vraiment manqué. Comme beaucoup de personnes ces derniers temps, il fallait l'avouer.
Puis, ces marques d'affection données, il l'écouta. Une personne attendait donc les deux frères Raveline dans le salon. C'était surprenant. Qu'est-ce que cet homme pouvait attendre d'eux? Lorrenzzo n'était pas l'héritier malgré son droit d'aînesse et sa masculinité, et Charles était le benjamin de la famille, même s'il tenait la bourse de la demeure... Car au final, c'était Baylina qui dirigeait la petite demeure et la famille. Alors que ce soit elle qu'on demande, cela aurait été normal... mais les deux frères... il ne voyait pas.

Et il ne put réfléchir plus longtemps, car Cira, après quelques compliments flatteurs envers son oncle, l'emmenait déjà vers le salon. Charles ne put que jeter un regard désespérer vers son majordome qu'il croisa en descendant l'escalier. Mais aucunes paroles ne furent partagées, parce que déjà, le jeune bourgeois se retrouvait dans le salon, devant une personne, dont il ne savait aucunement le nom, et en présence de sa nièce, et de son frère. Sans oublier Sebastian qui essaya de se faire discret en entrant dans la pièce. En gros... et bien rien de logique.

Le jeune Raveline essaya donc de se dépatouiller de cela comme il le pouvait.


Salutations, je suis Charles de Raveline. J'ai cru comprendre que vous m'avez mandé, en présence de mon aîné.

Charles se passa les mains dans les cheveux, essayant de se recoiffer. Il ne devait pas avoir l'air de grand chose. Entre les cernes et les cheveux en bataille... Heureusement, Cira avait eu la présence d'esprit de remettre bien les vêtements du jeune homme. C'était déjà cela de gagner. Il alla donc s'asseoir dans un fauteuil, en face de l'inconnu. Sebastian, comme son ombre, vint se placer derrière lui.

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Dalian
Là au moins, on lui répondit. Et de façons claires. Il fut assez surpris d’en avoir un face à lui. En effet, non pas que la vue du jeune homme lui dérangeait mais seulement que bah… Il ne s’y attendait pas ! Alors il inclina sa tête, ne savait pas vraiment qui lui faisait face, d’ailleurs, il n’avait que difficilement retenu les noms. Sa mémoire lui faisait défaut, malheur à lui ! Si son affaire est urgente ? Disons qu’il avait envie qu’elle commence ou se poursuit assez rapidement. Pas que le jeune homme était pressé et souhaitait à tout prix foncer dans le mur mais… Seulement qu’il avait envie de pousser les choses un peu plus loin avec la belle enfant… Courtiser, il n’en avait guère l’habitude. Rencontrer les familles, encore moins, cependant, aux vues de son éducation, il trouvait cela normal. Mais parler à un père aurait sans doute été préférable.

Car là, il semblerait qu’il ait affaire à trois pères plutôt qu’un ! Et souvent, on dit que les frères sont… Pires. Donc une chose était sûre, c’est qu’il ne voyait pas l’affaire gagnante mais il ne se voyait pas vaincu pour autant. Aucune femme n’avait tapé dans l’œil de notre brun jusqu’à maintenant. Et celle-ci, il n’allait pas la laisser s’échapper si vite. Oh que non.


    « Je ne souhaite en aucun cas vous déranger.
    Surtout si vous rentrez d’un voyage éreintant mais…
    Je ne vous cache pas que maintenant que je suis ici et ai le plaisir de rencontrer ces frères, je préfère qualifier mon affaire d’urgente en effet.»


Puis le jeune homme entra sous la directive du premier frère, dont il ne savait le nom. Hum, il l’apprendrait surement plus tard. Pas très à l’aise, il prend place sur un fauteuil, bien qu’il aurait préféré attendre debout. La salle était bien décorée, assez richement et très agréable. Puis soudain, du bruit se fit entendre. Alors le jeune homme se redressa vivement, puis se leva. Un frère donc, qui se présenta d’ailleurs. Au moins il commença à mettre des noms sur des visages.

    « Bonjour Messire Charles de Raveline.
    Je vous remercie de m’avoir reçu si rapidement.
    Je me nomme Dalian Von Zieger, je souhaite vous entretenir à propos de votre sœur….»

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Charles_de_raveline


Charles écouta ce que l'homme avait à dire. Peu de choses, car ce qui fut dit n'avança pas vraiment le jeune homme. Il suffisait de prendre les affaires point par point pour le démontrer.

Tout d'abord, bon après une salutations qui n'était que formalité, le dénommé Dalian remerciait Charles de l'avoir reçu si rapidement. Il fallait dire qu'il n'avait eu d'autres choix. Il s'était fait mené au salon par la poigne de sa nièce. Si cela n'avait tenu qu'à lui, ce sieur aurait pu attendre une bonne heure... voir deux pourquoi pas... Et les raisons de cette attente auraient été nombreux. La première excuse était qu'il n'avait pas fait prévenir de sa venue. En conséquence, Charles n'était aucunement prêt à le recevoir, et ce n'était toujours pas le cas. Il aurait préféré avoir eu le temps d'enlever la teinture, et de trouver un artifice pour faire disparaître les cernes qu'il sentait sous les yeux. Il avait l'impression qu'il avait la peau sous les yeux, bien sensible.
Enfin en gros, ce n'était pas lui qui avait décidé de recevoir si rapidement...

Second point, le nom. Dalian Von Zieger. Cela sonnait bien hollandais, quelque chose du genre. Mais que pouvait-il vouloir aux Raveline, et notamment à Baylina? Il fallait avouer que le benjamin de la famille n'en avait aucune idée... Il ne connaissait aucun Von Zieger, même de nom... Donc s'entretenir sur Baylina, pourquoi pas. Mais il fallait développer, sinon la conversation n'irait pas loin. Et lui ne pourrait deviner ce qui n'était pas dis... Il dut donc demander:


Peut-être pourriez-vous développez? Parlez de ma sœur si vous le souhaitez, mais ne tournons autour du pot trois-quart d'heure.

Charles était resté calme. Il n'avait aucunement monté la voix, même si ses paroles pouvait le laisser penser. Et puis ce n'était pas comme s'il avait que ça à faire! Enfin malheureusement c'était le cas. Il n'avait pas vraiment de projets pour la journée.

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Lorrenzzo


Enzzo était là sans y être vraiment, ses pensées divaguaient dans bien d'autres lieux plus secrets. Il avait rejoint la table ou les discussion avaient bien du mal à commencer, le jeune homme visiblement pas très à son aise, venu parler de Bay.

Première réflexion, de l'ainé de Raveline, s'il fallait parlé de Bay pourquoi le faire dans son dos? Mais il n'en dit rien, Charles prenait les choses en main à sa manière, froid et direct, il voulait aller directement au but.

Enzzo le laissa faire plutôt heureux qu'il en fasse son affaire, il n'avait aucune envie d'être là assit à cette table, il voulait sortir, fuir avec Cira, lui offrir son nouveau cheval, et surtout ne pas parler, ne pas avoir à sortir un mot.

Seule Cira avait jusque là accepté ça, elle savait tout de lui, ses silences ses secrets, ses non dits, mais ne forçait jamais rien, juste elle était là pour lui, tout comme il était là pour elle, qu'était devenu le centre de sa vie.

Faisant semblant de s'intéresser à son "affaire urgente" il fit un acquiescement de la tête sans savoir à quoi il acquiesçait vraiment.

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Toujours prêt pour un RP, MP moi
Dalian
Sans trop savoir pourquoi, le jeune homme semblait déranger toutes les personnes présentes.
Pourtant, il ne se sentit en aucun cas coupable de quoique ce soit, lui avait toujours su où était sa place.
Si certain ne supportait pas l’entretien bref avec une tierce personne et bien soit.
Mais, il resta bien sur le fait que ceci n’était qu’une impression. Et bien qu’il reste assez étonné du silence du premier homme.
En effet, ce dernier était certainement doté d’une très grande timidité ou avait peut-être la tête ailleurs.
L’autre jeune homme lui, semblait mener les autres. Ce devait être lui le chef de famille, ou du moins, il en avait l’étoffe malgré son apparence assez… Juvénile.
Il voulait conclure rapidement, cela tombait bien, Dalian aussi.

« Je viens ici lieu vous demander la permission de pouvoir courtiser votre soeur.»

C’était le bon mot ? Courtiser ? Et puis, c’était gênant de parler de ça devait ses deux frères.


« Ne vous inquiétez guère, je ne déshonorerais en aucun cas votre famille.»

Pas besoin de s’appesantir sur la chose non ? ça devait être compris !

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Charles_de_raveline


Il n'aurait pas été assis, Charles serait tombé par terre. L'information le surprit, il ne s'attendait aucunement à ça. Il fallait dire, que cela dit, Charles était complètement en alerte. Il analysait toute la chose. Cherchant la moindre faille qu'il y aurait pu y avoir, la moindre information qu'il aurait pu oublier. Comme s'il était devant un contrat commercial ou un texte de loi. Finalement... courtiser et tout le reste, c'était un peu le mélange du tout non?

Déjà, une foule de question se pressait dans la tête du jeune homme. Il ne pouvait toute les poser d'un coup... Cela aurait été un cauchemar pour l'inconnu d'ailleurs... Il se retint donc, il tenait la bride comme il pouvait. Il fit d'ailleurs le tri dans les premières questions à poser. Il fallait commencer par les questions les plus pertinentes, les plus importantes.


Depuis quand connaissez-vous Baylina?

Bien évidemment, c'était une question importante! S'il ne la connaissait que depuis une journée... ben ça faisait juste pas beaucoup... et sur le coup, il serait pas autorisé à tout. Il faudrait mettre des restrictions. Il paraît que dans certaines familles... lorsque de telles choses arrivait, la courtisée étaient enfermée en la demeure familiale, et le courtisan ne pouvait venir qu'en certaines heures... en présence d'au moins un membre de la famille! Bon, certes, il serait dur d'obliger Baylina à cela... Mais l'idée lui avait quand même traversé l'esprit.

Et vous pensez pouvoir la rendre heureuse?

Ah oui la question piège... Il ne fallait pas l'oublier celle-là. Cette simple question lui permettrait de cerner le personnage qu'il avait devant lui. Charlatan, pessimiste, optimiste, sûr de lui... etc. Quelle que soit la réponse, Charles pourrait mettre une étiquette sur ce... Comment il avait dit qu'il s'appelait? Il en perdait son latin ma parole!

En passant, qui êtes vous? Un nom c'est bien, mais ce n'est rien au final.

Déjà, cela lui permettrait, encore mieux de cerner la personne qu'il avait devant lui... Et puis, le benjamin de la famille pourrait approfondir ensuite selon les réponses qui lui étaient données...

Et vous avez tout ce qu'il faut où il faut comme il faut?

Si ce n'était pas la plus importante des questions, elle n'en était pas loin. En effet, il voulait s'assurer... bah que celui en face de lui était normal! C'était une question des plus logique. Bon, à priori, ce n'était pas un nain qu'il avait devant lui... Mais bon, qui sait. Il pouvait avoir une jambe de bois... il ne l'avait pas vu debout... Et puis il fallait penser aussi à la descendance, même si le nom ne serait pas Raveline mais bon... c'était comme si... D'ailleurs, est-ce qu'il avait ce qu'il faut pour la descendance? Ah ça... il fallait en être sûr...

En tout cas, le jeune homme venait de lancer une avalanche de question. Il en avait bien d'autres en réserve, mais il se réfréna, pour déjà avoir les réponses à ses premières questions...

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