Sashah
[Castillon... retour au point de départ]
Voilà ils étaient revenus, revenus à leur point de départ, revenu sur leur terre pour la plupart, revenu en Périgord.
Elle huma l'air comme s'il était différent de celui de la Guyenne, sentant l'herbe fraîche et un odeur de sous-bois. Malgré la fatigue, malgré les courbatures, l'angoisse et linquiétude pour Lona, elle sourit en passant la frontière.
Elle revenait pour la troisième fois !
Ici, elle l'avait rencontré, ici elle avait tout quitté pour le suivre et le printemps était passé, loin de ce lieu, sur une autre rive.
Elle se souvint, sortit plume et encrier de sa besace, s'installa au bord du chemin sur une pierre plate et écrivit :
Errance Périgourdine,
Permettez-moi de retirer mon masque,
Afin de vous révéler mon visage
Que la lumière du jour avantage
Et illumine mon regard fantasque.
Je suis une amoureuse de la vie.
Une femme de feu et de flammes,
Une poétesse qui en vers déclame,
Le grand amour qui la ramène ici.
C'est après avoir voulu me noyer
Que je plonge à présent, pour son plaisir
Et revient mabriter pleine de désir
Nue, dans ses ailes déployées.
Un jour en Périgord je métais perdue,
Là où régnaient les pleurs et le silence.
Tel un ange déchu je me condamnais à l'errance
Et il m'est apparu.
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Voilà ils étaient revenus, revenus à leur point de départ, revenu sur leur terre pour la plupart, revenu en Périgord.
Elle huma l'air comme s'il était différent de celui de la Guyenne, sentant l'herbe fraîche et un odeur de sous-bois. Malgré la fatigue, malgré les courbatures, l'angoisse et linquiétude pour Lona, elle sourit en passant la frontière.
Elle revenait pour la troisième fois !
Ici, elle l'avait rencontré, ici elle avait tout quitté pour le suivre et le printemps était passé, loin de ce lieu, sur une autre rive.
Elle se souvint, sortit plume et encrier de sa besace, s'installa au bord du chemin sur une pierre plate et écrivit :
Errance Périgourdine,
Permettez-moi de retirer mon masque,
Afin de vous révéler mon visage
Que la lumière du jour avantage
Et illumine mon regard fantasque.
Je suis une amoureuse de la vie.
Une femme de feu et de flammes,
Une poétesse qui en vers déclame,
Le grand amour qui la ramène ici.
C'est après avoir voulu me noyer
Que je plonge à présent, pour son plaisir
Et revient mabriter pleine de désir
Nue, dans ses ailes déployées.
Un jour en Périgord je métais perdue,
Là où régnaient les pleurs et le silence.
Tel un ange déchu je me condamnais à l'errance
Et il m'est apparu.
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