[RP] Ducales : "Bourgogne", retour aux sources

Comment resister à l'appel de la plus charismatique Duchesse que la Bourgogne ait jamais eu à a tête. Le Baron avait abandonné la politique depuis un moment mais les derniers mandats avaient plongé son Duché au plus bas dans l'opinion de tous. Il fallait que ca change.
Dès qu'il reçut le courrier de la Princesse de la rejoindre pour la prochaine campagne, il avait répondu oui de suite. Il se rendit donc à Dijon en carrosse, son état ne lui permettant pas encore de monter à cheval. Il se présenta au bas de l'estarde canne à la main et en monta les quelques marches.

Le bonjour Votre Altesse. C'est toujours un honneur que de se tenir à vos cotés. Si ce n'est sur un champs de bataille, ce sera ce jour pour un autre combat.
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Blackhorn avait eu du culot. Il avait pris la liberté d'écrire à la Princesse Armoria, Elle lui avait fait l'honneur de lui répondre et lui avait accordé audience.
Il s'était présenté, avait répondu à toutes ses questions, exposé son envie de servir la Bourgogne et après avoir également demandé l'avis de ses Conseillers, Elle l'avait admis parmi eux.

Votre Altesse, je suis honoré d'être admis parmi ceux qui vous entourent. Vous pouvez compter sur mon travail et mon dévouement à la Bourgogne en toutes circonstances...
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"Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil"

Sans hésiter Fraize avait rejoint la Princesse dans son nouveau combat pour redoré la Bourgogne. Il en était convaincu, elle seule avait les compétences et le charisme nécessaire pour diriger et mener la Bourgogne vers une relation plus apaisée avec les institutions royales. Elle seule pourrait ressouder la Bourgogne, réconcilier le peuple et les nobles qui depuis quelques temps s'opposaient mutuellement. Les roturiers bourguignons n'avaient plus confiance en la noblesse bourguignonne, l'Assemblée semblait s'opposer au Collège et vice versa.
C'est pour cette principale raison qu'il avait rejoint sans hésiter le projet d'Armoria. Qui plus est, il partageait pas mal de convictions avec elle, et de points de vue sur la gestion du Duché malgré quelques petites divergences.

Et le Porte-parole était présent, il soutiendrait cette liste, et cela passait par la présentation aux bourguignons sur la traditionnelle estrade. Il rejoignit donc ses camarades, il salua chacun d'entre eux, la Princesse, le Baron, Emmaline, et le nouveau venu Blackhorn, sans oublier Arutha qui était dans un coin.
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Assyr arriva devant l'estrade. Il était tout de rouge vêtu comme à son habitude. Cependant, pour l'occasion il avait mis des habits tout neufs et qui sentaient bons. Il grimpa les marches, pas très confiant car il ne connaissait quasiment personne, et dans ces cas là il arborait toujours son air quelque peu hautain.

Il aperçu le Chambellan, se demandant ce qu'il faisait ici, et le salua de la tête. Il semblait ne plus être souffrant ce qui le rassura un peu ; car il l'aimait bien le blondinet, il le respectait surtout. Il salua de la même façon les autres personnes, ses colistiers, qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de croiser.

Il se dirigea directement vers la Princesse. Il déglutit en la voyant. Sa belle-soeur dégageait toujours cet impressionnant aura. Il s'inclina devant elle et lui fit un baise main dans les règles de l'art.

Votre Altesse. Quel honneur pour moi de figurer sur cette estrade à vos côtés !

La Duchesse de Saulieu et lui avait renoué il y a peu et elle lui avait demander de faire partie de la liste qu'elle menait pour les élections ducales. Il accepta sans hésiter. Il ne pouvait pas manquer cette occasion de retisser des liens avec ce qui lui restait de famille.
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Wolfar aquiessa aux dires de la Princesse puis s'appuya sur sa canne pour se lever et s'avancer vers les badauts déjà présents.

Le bonjour à vous tous. Pour ceux qui ne me connaitraient pas encore, je suis le Baron de Cudot, seigneur de Tillenay et porteur de la Toison d'Or. J'ai par le passé été plusieurs fois Capitaine de Bourgogne et ai conduit nos armées en différentes campagnes militaires, que ce soit en Franche Comté, en Berry, en Bretagne, en Anjou et dernièrement durant la guerre contre le ponant. Vous comprendrez donc que le métier des armes est ma spécialité. Si je soutiens la liste Bourgogne et par là même la Princesse Armoria c'est pour rendre tout le lustre d'antan à notre beau et grand Duché.
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Jak se leva à son tour, une partie des plus anciens ayant visiblement envie de parler en dernier...

Bonjour à tous, je suis Blackhorn de Kernow.

Les hasards de la vie m'ont fait naître à Chateauroux avant terme, au lieu de Nevers où ma mère avait choisi de s'installer. J'ai connu en Berry le fiel distillé par le Poilu et sa clique, sa haine de ses voisins et son népotisme que j'ai combattu sans relache ni compromision.

Mon engagement à la Licorne puis à la Connétablie de France m'ont fait participer à la guerre contre le Ponant pendant 6 mois et la trève m'a permis, avec l'accord du Conseil Ducal Bourguignon de l'époque, de m'installer enfin dans ce Duché où nombre de mes amis vivaient déjà.

Aujourd'hui je veux servir ce grand Duché qu'est la Bourgogne, qui est devenu le mien, en devenant l'un de ses Conseillers dévoués.

Je n'ai d'autres ambitions que celle d'être au service de toutes et tous et de faire que la Bourgogne reste une terre sûre, où l'honneur, la justice et la prospérité de ses habitants soient préservés.

Je répondrai, bien entendu à toutes questions, publiques ou privées et je reste à votre écoute.
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"Avaro omnia desunt, inopi pauca, sapienti nihil"

Le jeune vicomte arriva à son tour sur le lieu où il devait se présenter. Il n'était pas habitué aux campagnes même s'il avait accepté, avec beaucoup de déception finalement, de soutenir deux mois plus tôt le Prince de Condé dans son aventure. Il ne savait que penser des élections, cela lui était étrange. Pourquoi fallait-il se battre pour se faire élire s'il n'existait qu'une seule vérité et qu'elle émanait du Très-Haut ? Il lui fallait pourtant se prêter au jeu, car ainsi vivaient les Hommes. C'était à son tour, et il s'exprima :


Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, je ne sais si vous me connaissez, je suis Miguaël Enguerrand de Montfort et de la Louveterie. Feu ma mère a régné sur la Touraine et feu mon père sur la Bourgogne. Ce dernier m'a transmis en plus de ses terres sa passion pour la Bourgogne, sa Foi et m'a enseigné une partie de ses connaissances.
Pourquoi est-ce que je soutiens son Altesse Armoria ? Parce que même si aujourd'hui la Bourgogne n'est pas mal gérée, régner ce n'est pas que gérer.
Régner sur un Duché comme la Bourgogne ce n'est pas simplement s'assurer que les caisses ne sont pas vides et que la sécurité convient à peu près.
Régner c'est aussi porter des valeurs et des idéaux. Je soutiens Armoria parce qu'elle défend l'idée que la Bourgogne est Aristotélicienne et qu'elle n'a pas besoin d'hérétiques pour se défendre. Que la présence de ceux-ci dans les châteaux de Bourgogne est une infamie.
Je la soutiens parce qu'elle veut rendre à l'armée de Bourgogne ses lettres de noblesse. Comment peut-on raisonnablement préférer faire appel à des hérétiques se payant sur le dos de leurs victimes, quand les armées de Bourgogne sont décimées ? Pas par les armes, mais par l'inaction, par le manque d'envie, par la faiblesse d'un commandement incertain et par le manque de reconnaissance.

Ce sont ces idéaux que je défends. Bien gérer est une chose, mais j'en veux plus de mon duché. Je veux rêver. Je veux être fier d'être bourguignon.

Et le jeune garçon se retira, il était temps pour lui à présent d'écouter. Il n'avait pas l'expérience de ces moments de combat électoral, il n'avait pas l'expérience de la vie, tout simplement.
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Armoria avança de nouveau d'un pas : les questions arrivaient, et pour une première salve, c'était en quelque sorte un tir groupé...

Bien le bonjour à vous. Je m'en vais répondre dans l'ordre à celles des questions posées qui concernent directement ce dont je comptais parler par la suite - et je laisserai mes co-listiers concernés répondre aux autres.

Le soutien à Eusaias, tout d'abord... Vous avez raison de dire qu'il faut une réponse claire et directe sur ce point. De soutien, de notre part, il n'y aura point. Et cela n'a rien de personnel, ni dans un sens, ni dans l'autre - malgré les insultes et le mépris dont il m'abreuve régulièrement, je sais passer par dessus ce genre de petitesse.

Je vais vous résumer ce que j'ai dit au Conseil lorsque je suis revenue de retraite et que j'ai appris les nouvelles concernant les royales. Les royales sont ainsi faites qu'il est légal d'acheter des voix. A ce jeu, l'actuel roi-élu a gagné, et cela lui a sans doute permis d'emporter la couronne. Entre des résultats officiels et la nervosité d'un crieur qui a annoncé un résultat avant même que les urnes ne soient plus accessibles, il n'y a pas l'ombre d'un doute quant à ce qu'il faut prendre en considération. Le seul et unique résultat qui compte légalement parlant, c'est celui dont l'on prend connaissance au lendemain du dernier jour de vote, comme c'est le cas pour les ducales ou les municipales.

Partant de là, je trouve irresponsable et égoïste de seulement songer à entraîner la Bourgogne dans une lutte fratricide pour apaiser l'ego de quelqu'un qui a du mal à accepter sa défaite.

Elle se permit un sourire.

Je pense que cette réponse vous semble claire et franche ? Je passe donc à la suite. Et la suite sera l'affaire du Baron Wolfar, qui va vous toucher u mot de sa vision de l'armée, ainsi que de mon beau-frère, Assyr d'Ylfan, qui, de par sa participation active à la défense civile, répondra à votre question liée à la sécurité.

Mais avant que de leur laisser la parole, je reviens sur vos derniers mots, ce qui me permettra de développer l'idée-phare que je compte défendre lors du mandat à venir : la nécessaire réforme du Collège de la noblesse.

Je suis opposée à l'idée de dresser noblesse et roture l'une contre l'autre : si Dieu a voulu les trois ordres, c'est que cela est bon. Cependant, je compte nous ramener à ce qui avait motivé la création du Collège, ainsi que le fait de lui bailler la responsabilité d'invalider ou non certaines candidatures. Nous étions alors animés de saines intentions, et je suis certaine qu'avec un meilleur fonctionnement, le Collège saura retrouver cet état d'esprit. Comment ? Tout simplement en rendant au Collège - comme son nom l'indique - sa collégialité. En évitant qu'un petit nombre de nobles puisse l'emporter sur la majorité de la noblesse de mérite. Cela permettra de rééquilibrer les choses, et assurément, quelqu'un qui causerait la défiance de la majorité des nobles ne saurait être un bon choix de Conseiller ducal ou de Bourgmestre. Voici, donc, la toute première idée que je défendrai, mais qui, je ne me berce guère d'illusions à ce sujet, de n'être point acceptée si jamais nous n'avons pas une confortable avance pour ces élections.

Elle recula d'un pas, invitant du regard Assyr et Wolfar à prendre la parole.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Assyr était assis. Une Bourguignonne avait interpellé la liste. Il écouta attentivement ses questions. Au même moment, un messager lui apporta une missive. Assyr la décacheta. Il blêmit et laissa tomber le parchemin. Après un cours abattement, une fureur monta en lui. Néanmoins, il réussit à la contrôler, d'autant que sa belle-soeur l'incitait à répondre à la Bourguignonne questionneuse. Le fier Tonnerrois se leva, puis s'avança sur le devant de l'estrade. Un petit signe de la tête à la Princesse, un léger rictus à l’espièglerie de Blackhorn, puis prise de parole, sur un ton pour le moment maîtrisé mais déterminé.

Bonjour... Gente dame. Je vais vous répondre quant à moi en ce qui concerne la sécurité et plus particulièrement la défense civile que je connais mieux.

Petit raclement de gorge.

Comme vous l'avez peut-être entendu lorsque je me suis présenté, je suis actuellement le responsable de la défense civile de Tonnerre.

La mâchoire se serra pour réprimer la colère qui montait en lui.

Je peux donc dire que je connais plutôt bien la question. Et comme mon colistier Blackhorn, je constate que la coordination est défaillante malgré un système qui pourrait se révéler imparable s'il était utilisé correctement et si l'on donnait plus de considération à la défense civile. J'en veux pour preuve, que moi, en tant que responsable de la défense civile, je suis toujours le dernier averti des dangers qui guettent la ville. Or, la clef, à mon sens, d'une bonne défense c'est l'anticipation. Car voyez-vous, et je pense que tout un chacun peut le comprendre, il est fort difficile de mobiliser des volontaires au dernier moment. Certes, nous disposons au conseil municipal des rapports de douanes mais ceux-ci ne sont que liste de noms et d'adresse - avec éventuellement un recensement des individus en liste rouge - sans une réelle analyse, analyse qui nous permettrait d'être beaucoup plus prévoyants et réactifs. J'en veux pour preuve la prise de Tonnerre cette nuit que l'on vient de m'annoncer.

Le ton montait progressivement, la colère commençait à le gagner.

Comment a-t-on pu libérer la défense civile alors que plusieurs individus sur liste rouge étaient présents dans la ville sans renforcer les défenses ? Comment l'État-major n'a-t-il pas été alerté par une première tentative de révolte qui a échoué peu de temps auparavant ? N'était-ce pas un signe ? N'est-ce pas la preuve que le travail des douaniers reste trop superficiel pour être exploitable correctement et garantir notre sécurité ?

Assyr respira un grand coup. Il était devenu aussi rouge que ses vêtements. Puis il reprit plus calmement.

Il faut donc que les Responsables de la défense civile aient accès aux même données que les maires, que les maires aient eux aussi le plus possible d'informations concernant la sécurité de leur ville. Il faut revoir le travail des douaniers : cela ne doit plus être un simple relevé des personnes présentes en ville, il faut que les douaniers analysent en profondeurs les données qu'ils collectent pour en tirer des informations utiles à la fois aux maires et aux responsables de la défense civile, comme à l'État-major. Certes cela demande du travail, du temps, de l'argent mais c'est à ce prix que nous assurerons la sécurité de nos villes. Je tiens d'ailleurs à rappeler que la défense civile est complètement bénévole, elle ne doit donc pas non plus se substituer à l'Ost, aux maréchaux et aux miliciens ; mais , elle doit être un complément. J'en profite pour remercier tous les volontaires de la défense civile de nos villes qui sont là dans l'ombre à protéger notre qualité de vie, sans pour autant en attendre une quelconque reconnaissance ni une quelconque rétribution.

Assyr s'arrêta, inclina la tête puis reprit sa place sur son siège. Tiens il avait le gosier sec maintenant !
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Christyl écouta les explications et vit Messire Assyr blêmir au reçu d'un courrier. Elle comprit aux paroles qu'il prononça par la suite qu'une des villes avait été prise. Elle soupira de désolation

Je suis tout à fait d'accord avec vos propos messire. Sachez qu'au niveau de la douane elle même le travail est fait en profondeur quant à l'analyse de chaque personne qui arrive en ville. Il arrive qu'on reconnaisse un ex brigand qui n'est plus en liste rouge et on alerte immédiatement le prévôt. Les assistants de ce dernier tirent les sonnettes d'alarme même au niveau de l'Etat major. Enfin je tiens toutefois à mettre un bémol car il ne faut pas oublier que les douaniers ont eu de gros problèmes d'ordre technique et qu'ils ont été très longtemps sans outil de travail. Dans ces conditions, il est dur de suivre car nous n'avons plus les renseignements relatifs aux listes rouges. En ce qui me concerne, bien que j'ai repris du service depuis plus d'un mois, je n'ai plus l'accès à l'OMCF et jusqu'à la fin de la semaine dernière je n'avais pas non plus celui au lavabo. Je ne suis pas la seule dans cette situation.

Mais il y a quelques temps, nous avons effectivement reçu l'ordre de ne plus communiquer tous les renseignements aux mairies. J'espère que vous au pouvoir, effectivement, les choses puissent à nouveau revenir à cette organisation qui jusqu'à maintenant n'a jamais trouvé mieux. La faute n'en revient pas non plus à notre prévôt actuel qui se plie aux ordres qui lui sont donnés. Dieu sait que je ne suis pas partisante des membres de Boum mais je vous assure que la pauvre a fait de son mieux dans les limites de ce qu'on lui imposait. Rien ne lui aura été épargné et elle a même je dirais géré la prévôté de la meilleure façon possible vu tous les problèmes qu'elle a du traverser.

Je sais qu'en tant que prévôt il sera facile de lui faire tomber la responsabilité sur les épaules, mais c'est plus haut qu'il faut s'adresser pour cela.
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Chris vit arriver la duchesse Angelyque. Elle la salua poliment

Bonjour à vous. Si je puis me permettre, je vois que vous avez toujours la même façon de poser vos questions, comme si il n'y avait qu'une façon et la vôtre de voir les choses.

Ne voulez vous pas dire plus exactement invalider les "personnes dangeureuses pour vous mêmes et la sauvegarde de votre "super pouvoir" ?

Il me semble que la réponse qui a été donnée était déjà on ne peut plus claire. Mais bien évidemment avec votre propre tendance à écraser tous ceux qui osent se rebeller face à vous..... je comprends fort bien que vous puissiez vous faire du souci.

Pour en revenir au Duc de Bouillon je suis surprise que vous vous étonniez de l'intérêt du peuple pour ce "détail" car justement pour nous, il en va de l'avenir de la Bourgogne malgré ce que vous dites. Et ce n'est pas qu'un simple détail. Vous ne réussirez pas à endormir notre méfiance dame.
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Armoria leva les mains dans un geste d'apaisement :

Allons, allons... Ici, sur le stand de "Bourgogne", place est laissée au débat, et les interventions sont libres... D'ailleurs, bien que n'ayant reçu aucune principauté du roi Vonafred, mais de notre bon Roy Lévan, je vais, si vous le voulez bien, répondre.

Un petit paf, l'air de rien, dans un calme souriant, rien de tel pour se secouer la bonne humeur.

Duchesse, vous auriez dû écouter mes dires précédents avec un peu plus d'attention, car en ce cas, vous auriez eu la réponse à votre première question... A aucun moment, je n'ai dit qu'il fallait retirer au Collège la responsabilité des invalidations, puisque cela a été l'un des arguments de sa création. C'est une bonne chose, si elle est sainement menée, ce qui n'est plus le cas depuis quelques temps - et l'une des raisons pour lesquelles je ne m'y rends plus, me contentant de bailler mes conseils, ainsi que mon devoir l'ordonne, dans la salle de gouvernance du Duché. Il est essentiel de faire en sorte que l'on ne puisse plus jamais trouver onze voix - onze voix ! - en la main d'une seule personne : là réside le retour à la sagesse, là réside l'impossibilité d'une éviction pour des raisons personnelles. Là réside un retour au bon sens.

Quant à votre seconde question, peut-être trouverez-vous que je me berce d'illusions, mais je compte être la Duchesse de tous les Bourguignons. Si la Duchesse - étant la première d'entre eux - démontre qu'un noble se peut comporter de façon à obtenir le respect de façon naturelle, si le Collège ne ressemble plus à un nid de complots, mais à ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être, à savoir un aréopage de protecteurs, alors le peuple éprouvera de nouveau confiance et respect pour sa noblesse.

Mais de la même façon, devant à mes vassaux justice et protection, permettant critique constructive, je ne tolèrerais, si je suis désignée, aucune insulte faite à la noblesse. Tout comme je le fais, du reste, sans être Duchesse de Bourgogne : les rares fois où j'ai demandé procès contre un roturier qui avait manqué de respect envers un noble, je n'étais pas directement mise an cause, souvenez-vous - mais je crois me souvenir qu'à chaque fois, ma demande n'a pas été suivie d'effet, ce qui tend à prouver que la justice de Bourgogne ne voit pas souvent rappelée à ses devoirs envers nous...

L'actuel duc lui-même n'a en rien bronché lorsque l'hérétique falco m'a menacée... Bien qu'ayant lu la lettre où je l'étais. Un hérétique notoire, étranger à notre duché, ayant déjà brigandé, a menacé l'une de ses vassales, et malgré cela, nulle remontrance, rien... Il a continué à arborer nos couleurs. Adoncques, si vous cherchez des gens qui ne respectent pas leur devoir... Vous devriez vous adresser à votre tête de liste, je le crains.
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Un léger toussotement.

... Ceci dit, il y a quelques petites choses que vous ne savez peut-être pas... Ainsi, en parlant avec une duchesse, l'appeler par son prénom est considéré comme insultant : c'est une façon de lui dire qu'elle est roturière au lieu d'être noble, voyez-vous. Les règles de l'Hérauderie sont fort strictes, et un noble qui ne fait nul rappel de la façon dont on doit s'adresser à lui est tout aussi coupable qu'un roturier qui ne le fait point. En ce sens, vous devriez - sauf autorisation de sa part, évidemment - appeler la duchesse angelyque "votre grâce".

Elle eut un sourire.

C'est un peu compliqué, je le conçois. Parfois, un noble assouplit cette règle ; de cette façon, les Bourguignons peuvent m'appeler "Duchesse", comme surnom plus que comme un titre, quand toute autre personne se doit de me nommer "Votre Altesse" - hormis le roi de France, qui seul a un titre supérieur aux miens. Concernant la duchesse angelyque, je puis, ayant titres supérieurs, la nommer "duchesse", mais elle doit me nommer "Votre Altesse" - hormis l'exception bourguignonne dont elle bénéficie, évidemment.
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Ahem. En terme de communication, duchesse, vous savez sans doute que chaque mot peut compter... Ainsi, même si je ne suis plus allée au Collège depuis des lustres, je me tiens cependant au courant de ce qui s'y passe - voici pourquoi j'ai dit "plus jamais" lorsque j'ai parlé du cumul. Parce qu'aller dans la bonne direction est certes une chose importante, et en cela, je ne puis que me réjouir qu'enfin, le Collège soit parvenu à prendre en considération mon ancienne suggestion concernant les héritiers et le nombre de voix. Mais se maintenir dans la bonne direction, et ne surtout point l'oublier, c'est une autre paire de manches : sans cela, nous ne serions pas en train d'avoir cette conversation, puisque comme je l'ai dit tout à l'heure, historiquement, le Collège avait choisi une voie tout à fait vertueuse, qu'il avait quittée depuis.
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Voilà que le Duc se promenait également sur les stands des autres listes. Après tout il n'était pas interdit d'aller égailler les autres stands.

Votre Altesse, si vous me permettez, ce qui me gène n'est pas tant le fait que vous répondiez aux questions qui vous sont posées mais plutôt l'absence de programme ou devrais je dire le fait que pour tout programme vous disiez que parce que vous êtes bardées de titres c'est donc un gage de confiance.
Je suis vraiment désolé de ne pas vous rejoindre sur ce point, on peut être bardé de titres et n'avoir pas une once de compétence pour gérer un Duché, que vous n'ayez rien a gagner en étant Duchesse soit, je vous le concède, mais c'est bien tout.

Concrètement vous proposez quoi pour le Duché durant le prochain mandat? Attendre que d'autres viennent vous faire des propositions et sinon laisser tout à vaux l'eau?

Ce n'est pas une critique entendez le bien. Juste de savoir ou vous nous mèneriez en fait.
Vous avouerez quand même que n'avoir pas pris le temps ou ne pas avoir l'envie de discuter d'un programme peut paraitre bien léger pour quelqu'un voulant être Duchesse de Bourgogne.

Ah oui et je tenais a rajouter aussi que ce qui se dit au Conseil est confidentiel a moins que vous soyez venu me demander d'en sortir les minutes. Ce que vous n'avez pas fait visiblement parce que je ne suis pas au courant. Veuillez donc laisser au Conseil ce qui y est.
Et enfin pour en terminer sur l'épisode Falco de Cartel sachez que j'ai effectivement lu cette missive et que je n'y ai vu aucune menaces envers vous mais une demande de dialogue. Votre protection n'étant pas menacée à partir de là je n'ai pas failli à mon serment.

Le Duc attendit bien sagement que la Princesse réponde a ses attentes.
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Voyons Votre Altesse je n'ai a aucun moment insinué que vous étiez incompétente. Je rebondissais juste sur vos assertions comme quoi un noble est forcément compétent. Si vous vous êtes sentie visée je n'y peut rien.

Ah donc vous avez ramenée la lettre fort bien. J'entends même que vous nous faites lecture de certains mots choisis, et sortis du contexte de la lettre. Comme c'est arrangeant.
Hors donc revenons à la lettre de Falco de Cartel dans son ensemble.
Le ton est tout à fait cordial dans l'ensemble, il vous fait même propositions et demandes afin que vous ne vous croisiez pas, redoutant pour sa part que vous le passiez au fil de l'épée à cause de sa condition et écrivant donc que si par hasard vous faisiez ainsi il répliquerais. Je ne vois pas en quoi ce sont menaces du fait que ces moyens seraient, et j'utilise bien le conditionnel, utilisés en cas d'agression de votre part.
Nul doute que vous n'aviez aucune intention de le rencontrer, ni même le passer au fil de l'épée. J'espère même , et ce même si vous ne m'en avez pas informé, que vous avez pris contact avec lui pour lui faire connaitre les tenants et aboutissants de votre position sur ce sujet.
Dans ce cas je ne vois pas en quoi votre sécurité et votre protection a été mise en péril à aucun moment de sa présence en Bourgogne. J'en veux pour preuve qu'il n'a pas attenté à vos jours, n'est pas venu à votre rencontre ni rien de tout ceci. En ce qui me concerne donc votre protection était assurée.

Mais revenons donc à votre participation a ces ducales. Donc vous avez des idées concernant votre vision de la Bourgogne pour ces deux prochains. J'avoue que j'aimerais grandement les connaître. Personne ne peut vous reprocher de ne pas avoir établie de programme c'est un fait. Et vous semblez donc avoir votre avis sur ce que devrait être la Bourgogne si vous êtes élue Duchesse une énième fois. J'ai effectivement entendu quelques bribes de réponses par ci par là, et ce uniquement parce des personnes sont venues vous poser des questions. Je vais donc vous poser la mienne, il n'y en aura qu'une, après je me retirerais.
Quelles seront vos propositions durant ces deux prochains mois?
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Voyons Votre Altesse, voyons, a quel moment vous ai je dit comment tenir votre campagne? Jamais, en fait, je vous ai simplement posé une question. A savoir quelles seront vos propositions ... Que vous en vouliez pas y répondre ou bien que vous le vouliez ne tiens qu'a vous , je ne vous y ai pas forcé, c'est votre choix.
Et donc si je vous ai mal compris veuillez m'en excuser, donc alors je vais reprendre selon vos propres termes, quelqu'un étant ni avide de titres ni de gloire parce qu'ils en sont bien pourvus en fait selon vous quelqu'un de compétent? Ah et avant que vous ne disiez que je parle de vous, ce n'est pas le cas, je reprends l'exemple général.

Ah oui et si vous vous êtes rendue sur Chalon, ce n'est nullement pour vous interdire de vous rendre à Cosne mais bien pour la sécurité du Duché. Il ne faut pas tout mélanger. Vous n'avez pas été à Chalon pour vous éviter de vous rendre à Cosne.
Mais par le Très Haut je vous assure que si j'avais pensé une seule seconde que vous étiez en danger à n'importe quel moment de ce mandat autre que les dangers inhérents à être le chef d'une fière armée bourguignonne croyez bien que j'aurais pris très au sérieux ceci et que je vous aurait instamment demandée de venir au Palais où un appartement vous y aurait été allouée avec toute la garde si il avait fallu. Même mes propres gardes !!
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Le jeune garçon espérait que l'explication entre la Duchesse de Saulieu et son suzerain était terminée. Il embraya :

Monsieur le Duc, pardonnez-moi de ne pas être un pur produit des élections et du système électoral. Pardonnez-moi parce que je ne comprends pas l'intérêt de mesurer la pertinence d'une liste à la somme de ses propositions.
S'il vous paraît cohérent d'annoncer que nous allons continuer à faire prospérer le Duché, que nous empêcherons les mairies de tomber et que nous ferons le travail qui doit être fait chaque jour, je ne vois pas l'intérêt.
Pensez-vous qu'il y ait tant de choses à changer dans la gestion du Duché ?
Moi qui suis bien jeune sur cette scène, je n'en vois que peu. Je vois que l'armée est mal en point à l'aune de votre propension à faire entrer des brigands hérétiques en Bourgogne pour faire la chasse aux brigands non déclarés comme hérétiques...
L'armée va devoir subir un véritable audit. Et j'ai une totale confiance en le Baron Wolfar qui va très certainement vous expliquer ce qu'il en pense sous peu, pour rendre un peu de couleurs à notre armée.
Mais est-il utile pour notre armée de lui faire une énième réforme ? Ne faut-il pas lui rendre sa fierté ? Des chefs charismatiques que l'on a envie de suivre ?
Ce qu'il lui faut à cette armée, ce sont les bonnes décisions prises au bon moment.

Que voulons-nous changer alors ? Eh bien, pas fondamentalement les institutions ni les méthodes. Toutes les méthodes qui fonctionnent pour les sciences exactes comme l'économie ont été trouvées. Il faut des gens compétents aux bons postes, est-ce étonnant ?
Non, ce que nous souhaitons changer, c'est l'esprit du règne. Son Altesse Armoria refusera que les hérétiques entrent en Bourgogne, elle affirma que la Bourgogne est Aristotélicienne et que toute personne ne l'étant pas n'y est pas la bienvenue.
Elle assumera pleinement son rôle de Duchesse, elle protégera ses vassaux mais s'assurera qu'ils respectent leurs devoirs, elle en fera de même pour ses sujets.

Si je puis vous dire ce que je pense vraiment, c'est que votre équipe n'est pas mauvaise en ce qui concerne la gestion des affaires courantes, mais que je n'aime pas les valeurs que vous avez véhiculées, que je ne vois ni de vision globale ni d'espoir.
La Bourgogne s'endort, la Bourgogne ne rêve plus, la Bourgogne perd sa Foi. Voilà pourquoi je crois en Armoria et en la liste que nous composons et pourquoi les Bourguignons doivent croire en nous.
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De façon calme et posée la duchesse du Charolais regardait la princesse esquiver les questions et tentait encore de ramener le sujet à la seule chose qui l'interessait: elle même. laissant le soin à ses coéquipiers de faire de se vanter, alors que tous avaient été vus à l'oeuvre il n'y a pas si longtemps, avec le résultat qu'on connaissait.

Donc en gros, ce que vous promettez aux bourguignons, c'est de faire ce qui a déjà été fait, collégialement je le rappelle.....vous êtes tellement peu interessée par la question que vous ne savez même pas de quelle façon se déroulent les votes depuis un petit moment. Vous promettez de plus quelque chose sur lequel vous n'aurez aucun pouvoir, de plus que vous n'avez maintenant, et je précise qu'il en est de même de moi.

Comptez vous également rendre publique la Charte qui régit notre Collège? car je ne vois pas sinon de quelle façon vous pourrez informer vos électeurs de vos avancées.

Je crois donc qu'encore une fois vous ne vendez que du vent.

Vous avez été duchesse il y a quelques mois, avec le Baron Wolfar comme Capitaine de nos armées.

Nos soldats ont tourné en rond en Bourgogne durant plusieurs semaines avant de partir en guerre, sans vivres.....de façon totalement désarticulée....je crois même si mes souvenirs sont bons que vous avez bougé le jour où feu sa majesté avaient demandé aux armées de ne plus bouger....et avez poutré de façon malheureuse la duchesse du BA qui circulait avec son époux...

Vous avez toujours de grandes idées -dont vous ne parlez pas vraiment-, mais pour le reste on ne vous voit quasiment jamais à part pour vous plaindre ou pour parler de vous.

Donc maintenant j'ai une question très claire à vous poser.

Si vous devenez Duchesse de Bourgogne à nouveau et qu'un conflit éclate.

Livrerez vous votre vassal à qui réclamera sa tête? vassal à qui vous devrez protection je le rappelle. Vassal qui a toujours servi la Bourgogne, ce n'est pas à vous que je dois l'apprendre.

Quand des gueuses du genre de celle-ci....
Montre Chrystyl du menton.

....viendront vous lecher les bottes....ce genre de gueuse savez vous qui ne sait même pas quel prince est tombé par bétise, inconséquence...voir pire..de sa fille...

Que ferez vous?

Vos promesses s'apparrentent un peu à celles de la dernière duchesse on dirait. Chercher la voix du peuple qui gronde contre la noblesse. Faire croire que vous êtes mieux que les autres alors que nous savons qu'il n'en est rien. Il n'y a pas si longtemps d'ailleurs n'avez vous pas réclamé l'innéligibilité de quelqu'un?

Bref, continuerez vous longtemps à prendre les bourguignons pour des bênets? vous qui avez de si hautes fonctions?

Protegerez vous vos miches ou vos vassaux?
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Du coin de l'oeil, la Charolaise observa d'un oeil amusé la fille venir soutenir la mère dans le concours du léchage de bottes, et boire les paroles de la princesse qui pourrait ainsi leur assurer la protection que l'ancienne duchesse leur avait accordé.
Il etait fort facile de rejeter la faute sur les autres pour cacher leurs propres erreurs et pouvoir ainsi distiller leur venin.
A cause de ses aneries, la Bourgogne avait perdu une de ses armées et un vassal de Bourgogne, fils d'un ancien duc, un prince vassal du Roy était tombé, victime innocente de la bêtise de certains ne pensant qu'à leur petite gloire éphémère.

Un petit sourire étira les lèvres de la duchesse, les bourguignons commençaient à voir clair, et ce n'était pas plus mal. Elle plaignait la Guyenne qui allait récupérer ce genre de personnes aux dents longues et aiguisées. Elle même resterait en Bourgogne, toujours, et continuerait de se battre pour elle et rien que pour elle.
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Hausse les épaules après les dires d'Eusaias et lui répond :

Eh bien monsieur le Duc, nous en avons déjà débattu en d'autres lieux et je vous donnerai la même réponse. Celle-ci n'engage que moi.

Oui la Bourgogne a le droit se doter de ses propres institutions. Pour autant elle n'y est pas encore prête. Comme j'ai le droit de jouir de mes droits de noble mais je n'en ai pas encore la capacité, car je suis mineur.
Un jour je l'espère les nobles bourguignons seront en capacité de prendre en main ce qui leur revient, à savoir la gestion des terres de Bourgogne. Mais aujourd'hui ils n'y sont pas prêts. Et je vous donnerai les mêmes raisons qu'à chaque fois que nous en discutons : les décisions prises au Collège de la Noblesse sont très souvent fondées uniquement sur des considérations hors de propos, plusieurs ne sont explicables à mon sens qu'à l'aune des querelles personnelles et des envies de pouvoir.
Et même dernièrement, j'ai vu que la moitié des châteaux de Bourgogne étaient ouverts aux hérétiques. Je n'aurai pas confiance en de tels nobles pour avoir davantage de pouvoirs. Voyez-vous, bientôt certains seraient capables de vouloir donner titre de noblesse et fief à des soudards hérétiques patentés... Y croyez-vous Monsieur le Duc ?

En ce qui concerne votre cas personnel. C'est vous qui voulez mettre la Bourgogne à feu et à sang pour devenir Roi de France, c'est vous qui allez mettre la Bourgogne en péril, n'allez donc pas accuser le futur Duc de Bourgogne de cela.
Si vous prenez les armes contre son commandement, vous trahissez votre serment de fidélité et vous vous exposez à des représailles.
Mon seul soucis est la Bourgogne, le vôtre est la Gloire et pour cela vous souhaitez devenir roi de france. Le titre de Duc de Bourgogne revêt beaucoup plus de gloire à mes yeux, mais nous ne sommes pas faits du même bois.
Je me battrai moi contre ceux qui veulent du mal à la Bourgogne, et aussi contre les hérétiques et ceux qui les protègent. Et ainsi seulement je respecterai les serments que je fais à l'endroit du Très-Haut et du Duc de Bourgogne.
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Il ne comprenait décidément pas Eusaias.

Non, je considère que vous n'avez pas le droit de créer votre propre hérauderie comme vous le dîtes. La terre dont vous avez la charge appartient au Duc de Bourgogne, et il vous la confie. Là est la différence car je suis convaincu que la Bourgogne n'appartient pas au roi de france et que par conséquent il ne devrait pas y avoir de lien de vassalité plein, mais bien un hommage que prêterait le Duc de Bourgogne pour la terre qu'il possède et qui fait intégrer à la Bourgogne le royaume de France pour sa cohésion. A moins de dire que la Bourgogne appartienne au roi de France et que par conséquent elle est domaine royal. Bref, ce n'est pas le débat et je sais que ma conviction n'est pas partagée par les autres membres de ma liste et qu'elle n'est que le fruit de ma réflexion.
Quoiqu'il en soit, je ne juge pas opportun que les nobles de Bourgogne prennent en main la gestion des terres car je ne les crois pas prêts, et j'en fais partie. Que vous preniez un hérétique comme vassal me concerne, non pas en tant que noble, mais en tant qu'aristotélicien. Et si d'aventure que vous le faisiez, je demanderai que l'on vous retire vos titres pour dérogeance. Un noble est aristotélicien, par essence même de la noblesse comme ordre créé par le Très-Haut.

Quant à toutes les menaces dont vous affublez la Bourgogne, je pense que des preuves seraient les bienvenues. Mais je placerai la suite de mon raisonnement dans un contexte plus global.
Tout hérétique est, par essence même, une âme perdue qu'il faut sauver. Qu'il soit pour le roi, pour la Bourgogne, pour le Ponant, pour vous ou pour ma sœur, il est une âme à sauver avant tout. Et je ne ferai aucune alliance avec un hérétique, quel qu’il soit et en quelque circonstance que ce soit. Je préfère mourir en Aristotélicien et avec ma Foi intègre que compromettre mon âme, sûrement est-ce là que nous divergeons fondamentalement.
Et c'est à ce titre que j'ai confiance en Armoria, jamais elle ne s'alliera avec un hérétique.
Et je défendrai la Bourgogne contre toute agression, mais en réfléchissant quelques secondes, je me dis que toutes les armées dont vous parlez n'en veulent pas à la Bourgogne, mais à vous qui contestez le pouvoir du roi de France. Elles ne cherchent qu'à détruire la menace que vous faîtes peser sur eux. Et vous souhaitez entraîner la Bourgogne dans ce conflit qui ne porte que sur votre personne.
Vous savez, ce qui se passe à l'extérieur des frontières de la Bourgogne ne m'intéresse que moyennement, si certains veulent se battre pour Paris, qu'ils le fassent.
Je me bats pour Dijon, et la Bourgogne, exclusivement.
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Le regard abyssal, où seul néant se reflète, un regard bouffe monde, qui vous dévore jusqu'à vos plus petites parcelles d'intimité.

-Tiens, Bouillon! Salut, on sait, on sait que ta un sacré bouillon de culture, malheureusement tu sais pas vraiment l'utiliser correctement, tu manques d'efficience. Surtout en matière de prévision et commander c'est prévoir. Bon je te coupe, mon calendrier est chronométré et j'ai pas vraiment le temps d'expliquer comment ça marche un cerveau. On ne t'a jamais dit qu'instruire les ânes c'est inutile et qu'on ne donne pas de la brioche à des cochons.

Il regarde la gueuse qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter, Athéna doit bien rigoler.

-L'Armoria, je vais pas de définir la sémantique ou autre truc, déjà qu'il n'y pas grand chose dans ton esprit, ça pourrait faire masse dans tes pauvres circonvolutions.

Toujours commencer par donner un peu de chaleur à ses sujets, ça fait circuler le sang, dilate les artères et quand les voies de circulations sont plus large, ça circule mieux.

-Bon déjà, je te signale que tu n'a rien compris à mon exposé sur les mines, ce n'est pas dans tes capacités, en deux l'économie n'est pas une science exacte, la mathématique n'a rien d'une science exacte, par contre la grammaire oui, c'est précis, net et propre, quand on sait sen servir. Pour résumer, votre politique c'est une pollution et ne t'inquiète pas, tu n'es pas seule, tous les autres sont aussi nulissime que toi.


Au suivant...Misère comment pouvait-on être aussi étriqué, c'était croc mignon.

Au lendemain des élections : (*)

C'est souriante et détendue que la blonde altesse retrouva le stand qui serait démonté dans la journée. Sa prise de parole serait brève - pas besoin de longs discours, en l'occurrence.

Bourguignonnes, Bourguignons, merci de nous avoir une fois de plus accordé votre confiance - ceux qui nous ont baillé leur voix, évidemment.

Léger sourire.

Et surtout, félicitations à la liste BN, qui a créé la surprise et parfaitement mené sa première ducale. Vive la Bourgogne !

Ah, oui... Nous avons fait ramener du vin : profitez-en !
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique