Armoria
Armoria avança de nouveau d'un pas : les questions arrivaient, et pour une première salve, c'était en quelque sorte un tir groupé...
Bien le bonjour à vous. Je m'en vais répondre dans l'ordre à celles des questions posées qui concernent directement ce dont je comptais parler par la suite - et je laisserai mes co-listiers concernés répondre aux autres.
Le soutien à Eusaias, tout d'abord... Vous avez raison de dire qu'il faut une réponse claire et directe sur ce point. De soutien, de notre part, il n'y aura point. Et cela n'a rien de personnel, ni dans un sens, ni dans l'autre - malgré les insultes et le mépris dont il m'abreuve régulièrement, je sais passer par dessus ce genre de petitesse.
Je vais vous résumer ce que j'ai dit au Conseil lorsque je suis revenue de retraite et que j'ai appris les nouvelles concernant les royales. Les royales sont ainsi faites qu'il est légal d'acheter des voix. A ce jeu, l'actuel roi-élu a gagné, et cela lui a sans doute permis d'emporter la couronne. Entre des résultats officiels et la nervosité d'un crieur qui a annoncé un résultat avant même que les urnes ne soient plus accessibles, il n'y a pas l'ombre d'un doute quant à ce qu'il faut prendre en considération. Le seul et unique résultat qui compte légalement parlant, c'est celui dont l'on prend connaissance au lendemain du dernier jour de vote, comme c'est le cas pour les ducales ou les municipales.
Partant de là, je trouve irresponsable et égoïste de seulement songer à entraîner la Bourgogne dans une lutte fratricide pour apaiser l'ego de quelqu'un qui a du mal à accepter sa défaite.
Elle se permit un sourire.
Je pense que cette réponse vous semble claire et franche ? Je passe donc à la suite. Et la suite sera l'affaire du Baron Wolfar, qui va vous toucher u mot de sa vision de l'armée, ainsi que de mon beau-frère, Assyr d'Ylfan, qui, de par sa participation active à la défense civile, répondra à votre question liée à la sécurité.
Mais avant que de leur laisser la parole, je reviens sur vos derniers mots, ce qui me permettra de développer l'idée-phare que je compte défendre lors du mandat à venir : la nécessaire réforme du Collège de la noblesse.
Je suis opposée à l'idée de dresser noblesse et roture l'une contre l'autre : si Dieu a voulu les trois ordres, c'est que cela est bon. Cependant, je compte nous ramener à ce qui avait motivé la création du Collège, ainsi que le fait de lui bailler la responsabilité d'invalider ou non certaines candidatures. Nous étions alors animés de saines intentions, et je suis certaine qu'avec un meilleur fonctionnement, le Collège saura retrouver cet état d'esprit. Comment ? Tout simplement en rendant au Collège - comme son nom l'indique - sa collégialité. En évitant qu'un petit nombre de nobles puisse l'emporter sur la majorité de la noblesse de mérite. Cela permettra de rééquilibrer les choses, et assurément, quelqu'un qui causerait la défiance de la majorité des nobles ne saurait être un bon choix de Conseiller ducal ou de Bourgmestre. Voici, donc, la toute première idée que je défendrai, mais qui, je ne me berce guère d'illusions à ce sujet, de n'être point acceptée si jamais nous n'avons pas une confortable avance pour ces élections.
Elle recula d'un pas, invitant du regard Assyr et Wolfar à prendre la parole.
_________________
Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Bien le bonjour à vous. Je m'en vais répondre dans l'ordre à celles des questions posées qui concernent directement ce dont je comptais parler par la suite - et je laisserai mes co-listiers concernés répondre aux autres.
Le soutien à Eusaias, tout d'abord... Vous avez raison de dire qu'il faut une réponse claire et directe sur ce point. De soutien, de notre part, il n'y aura point. Et cela n'a rien de personnel, ni dans un sens, ni dans l'autre - malgré les insultes et le mépris dont il m'abreuve régulièrement, je sais passer par dessus ce genre de petitesse.
Je vais vous résumer ce que j'ai dit au Conseil lorsque je suis revenue de retraite et que j'ai appris les nouvelles concernant les royales. Les royales sont ainsi faites qu'il est légal d'acheter des voix. A ce jeu, l'actuel roi-élu a gagné, et cela lui a sans doute permis d'emporter la couronne. Entre des résultats officiels et la nervosité d'un crieur qui a annoncé un résultat avant même que les urnes ne soient plus accessibles, il n'y a pas l'ombre d'un doute quant à ce qu'il faut prendre en considération. Le seul et unique résultat qui compte légalement parlant, c'est celui dont l'on prend connaissance au lendemain du dernier jour de vote, comme c'est le cas pour les ducales ou les municipales.
Partant de là, je trouve irresponsable et égoïste de seulement songer à entraîner la Bourgogne dans une lutte fratricide pour apaiser l'ego de quelqu'un qui a du mal à accepter sa défaite.
Elle se permit un sourire.
Je pense que cette réponse vous semble claire et franche ? Je passe donc à la suite. Et la suite sera l'affaire du Baron Wolfar, qui va vous toucher u mot de sa vision de l'armée, ainsi que de mon beau-frère, Assyr d'Ylfan, qui, de par sa participation active à la défense civile, répondra à votre question liée à la sécurité.
Mais avant que de leur laisser la parole, je reviens sur vos derniers mots, ce qui me permettra de développer l'idée-phare que je compte défendre lors du mandat à venir : la nécessaire réforme du Collège de la noblesse.
Je suis opposée à l'idée de dresser noblesse et roture l'une contre l'autre : si Dieu a voulu les trois ordres, c'est que cela est bon. Cependant, je compte nous ramener à ce qui avait motivé la création du Collège, ainsi que le fait de lui bailler la responsabilité d'invalider ou non certaines candidatures. Nous étions alors animés de saines intentions, et je suis certaine qu'avec un meilleur fonctionnement, le Collège saura retrouver cet état d'esprit. Comment ? Tout simplement en rendant au Collège - comme son nom l'indique - sa collégialité. En évitant qu'un petit nombre de nobles puisse l'emporter sur la majorité de la noblesse de mérite. Cela permettra de rééquilibrer les choses, et assurément, quelqu'un qui causerait la défiance de la majorité des nobles ne saurait être un bon choix de Conseiller ducal ou de Bourgmestre. Voici, donc, la toute première idée que je défendrai, mais qui, je ne me berce guère d'illusions à ce sujet, de n'être point acceptée si jamais nous n'avons pas une confortable avance pour ces élections.
Elle recula d'un pas, invitant du regard Assyr et Wolfar à prendre la parole.
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