Ingeburge
Il prenait comme il lui avait déjà tout pris. Cela il le savait, cela il ne pouvait l'ignorer, elle le lui avait affirmé avec désespoir quand près de huit mois plus tôt, au sortir de la pénitence qui lui avait été infligée par le Pape Innocent VIII, elle était allée à lui et s'était confiée comme jamais encore elle ne s'était livrée à quelqu'un. Il y avait eu de l'incompréhension, beaucoup d'incompréhension comme présentement mais elle s'était exprimée, plus qu'elle ne l'aurait voulu et cru et, harcelée par lui, avait fini par tout déballer. Il savait, il ne pouvait l'ignorer, elle le lui avait lancé au visage...
Et après cela, il l'avait congédiée, comme il s'était imaginé pouvoir agir de même en ce jour. Oui, il avait tout pris, et voilà qu'il voulait plus encore, ce fameux néant qu'elle avait évoqué. Et elle ne comprenait pas qu'il en voulût toujours plus car les phrases qu'il lui avait jetées à la tête quand il s'était approché d'elle lui revenaient comme autant de coups d'aiguillon sur son échine frissonnante.
Il s'était retourné quand elle avait fini, le visage contracté par la fureur. Elle en avait laissé glisser les mains de ses oreilles, comprenant bien que toute façon, elle entendrait ce qu'il aurait à déclarer et que cette fois, il ne s'excuserait pas. Un frémissement l'avait pris, douloureux et délicieux, comprenant qu'en le retrouvant, elle risquait d'être blessée comme elle avait souffert chaque fois qu'il avait tenté de s'imposer à elle. Mais au moins, c'était lui, entier, complet, celui qui avait su l'émouvoir, celui qui avait accompli des prodiges, des miracles dont il semblait totalement ignorant. Aurait-elle jamais pu se tenir seule avec un homme si ce n'avait été lui? Aurait-elle pu jamais parler s'il avait été autre? Aurait-elle jamais pu laisser se fissurer la gangue de glace qui enserrait son cur s'il n'avait existé? Aurait-elle promis et honoré ses promesses s'il n'avait été? Cela, il ne le voyait pas, il ne se rendait pas compte qu'elle n'était complète que parce qu'il était et qu'elle l'avait attendu toute sa vie durant sans même en avoir conscience. Lui révéler? Elle ne le pouvait pas car il y avait le poids de la faute, cette faute dont il avait été informé aussi. Elle avait rompu ses vux de prêtrise certes, mais elle ne pouvait pas, même si la rupture résultait non des sentiments troubles qu'elle avait à son endroit mais d'un cheminement personnel entrepris avant même qu'elle ne le rencontrât.
Oui, elle demeurait frappée par ce qu'il avait jeté mesurant une nouvelle fois combien ils étaient éloignés l'un de l'autre. Alors qu'il raffermissait sa prise autour de sa taille, elle analysait ce qu'il avait lancé. De quel droit lui interdisait-elle de s'excuser? Du droit de la femme qu'il courtisait et dont il avait perturbé la tranquillité. Du droit aussi d'une femme qui n'en faisait qu'à sa tête et qui n'avait courbé la tête, l'échine que devant le Pape et le Saint-Empereur Long John Silver. Nul autre homme sur terre ne pourrait et ne saurait la faire ployer. De quel droit évoquait-elle cet amour dont il l'étouffait? Du droit d'une femme qui n'en voulait pas, ne l'avait pas provoqué et était désormais contrainte de vivre avec. Et de quel droit mettait-elle ses sentiments en doute? Les faits parlaient pour elle, ne refusait-il pas par exemple de réagir à la lassitude qu'elle évoquée elle qui répugnait à montrer ses faiblesses? Il savait à quel point les murs de la Curia Regis tremblaient dès que le roi de France et son roi d'armes se trouvaient en présence, il le savait et il ne pouvait que se douter de l'épuisement qui en découlait car se battre sans cesse contre celui auquel elle était liée par son serment de Grand Officier, son serment de pair, son serment de vassale ne pouvait qu'être porteur de fatigue.
Quant au reste, c'était en partie pour cela qu'elle avait reculé quand il avait entamé sa progression vers elle, irradiant d'une rage qu'elle n'avait même pas soupçonnée et c'était en partie pour cela que bloquée par son siège, elle tâchait de se dégager maintenant qu'elle ne pouvait aller plus loin. Il était proche, dangereusement proche et enfin, enfin, il la tenait contre son torse, il lui offrait l'espace de ses bras, il lui offrait cette étreinte qu'il lui avait refusée au jour où elle lui avait tout révélé. Mais que de colère, que de frustration et que de reproches. Cet enlacement n'avait rien d'apaisé et de serein, il était désespéré et violent comme tout ce qu'il disait encore et qu'elle recevait au visage comme s'il l'avait frappée de ses paumes. C'est pourquoi alors qu'il resserrait son emprise, elle ne réagissait pas favorablement, se contentant au contraire de remuer doucement, tâchant de ses poings menus de le repousser. Il venait de la blesser plus qu'il ne l'avait fait auparavant. Il l'admonestait sans discernement, sans prendre garde à ce qu'elle professait, il s'attachait à des points de détail pour ne pas avoir à appréhender ce qui seul importait.
Et puis, il y avait donc la faute. Elle le lui avait dit, il représentait l'ultime épreuve, celle envoyée par le Très-Haut pour sonder sa foi et sa vertu. Certes, elle n'était plus qu'une fidèle comme les autres mais elle avait décidé de s'interdire les droits dont jouissaient ceux qui étaient liés à Lui par le baptême. De toute façon, à quoi bon? Ses rêves naïfs d'amour avaient été brisés par les aspirations mêmes de ses parents, elle s'était mariée sans aimer et son époux avait achevé de faire voler en éclats ses chimères sans compter qu'elle avait tué la femme en elle depuis bien trop longtemps pour que celle-ci pût être ressuscitée et l'avait ensuite ensevelie en prenant le voile. Rien n'avait changé et il n'avait jamais voulu l'entendre. Et bien sûr, son orgueil en plus des coups portés et de la faute expliquait pourquoi elle continuait de tenter de se dégager. Croyait-il vraiment que c'était ainsi qu'il pourrait l'amadouer? En la vexant? En la moquant? En la rabaissant? Ou en tendant ses lèvres vers les siennes? Voilà maintenant qu'il usait d'un artifice qu'il n'avait jamais sollicité, se faisant encore plus contraignant. En outre, ses mots n'étaient plus que caresses après avoir été flèches empoisonnées et elle se laissait subjuguer, comme elle avait été déjà charmée. C'était en ces moments, elle n'en avait que trop conscience, qu'elle lui donnait ce qui restait à prendre et dont il se serait de toute façon saisi. La passion, les sacrifices, voilà de quoi il parlait désormais et elle se demandait si c'était cette extrémité dans leurs sentiments qui expliquait ce nouvel affrontement.
La douleur dominait toujours mais la fascination sourdait, insidieuse. Tout à la fois fragilisée et hélas attirée, elle porta ses mains au visage d'Actarius et effleura du bout des doigts ses joues brunes et burinées. Ils étaient proches, si proches, elle n'aurait qu'à avancer le menton, légèrement. Mais elle ne le pouvait pas, il y avait la blessure, la faute, l'orgueil. Ses doigts finirent par s'égarer sur la nuque de son tourmenteur pour remonter à la base de son crâne, là où les premiers cheveux étaient palpables. C'était doux, chaud et tentant. Jamais encore elle ne s'était risquée à se montrer si audacieuse, il n'y avait jamais eu rien de plus que quelques étreintes chastes et vite brisées, des caresses sur le visage et de sa part à lui, un baiser sur le front. Toute leur passion avait été contenue dans ces gestes simples et d'apparence anodins mais des semaines après elle en rosissait encore comme elle rougissait maintenant qu'elle sentait le souffle de son ennemi sur ses lèvres incarnates. Un léger mouvement et... Mais elle ne pouvait pas, la blessure, la faute, l'orgueil et... la négation. Si elle était restée mutique, elle parla enfin et affligée, elle laissa échapper :
Tout ceci est proprement insensé. Vous me reprochez mon caractère, mes principes, mes valeurs; vous blâmez ce qui m'a construite; vous m'accusez de tout ce qui ne va pas entre nous que soient mes doutes ou mes réactions. Alors, que voulez-vous de moi? Qu'attendez-vous de moi? Vous me niez totalement, alors dites-moi, définissez-moi. Mais comment pouvez-vous me vouloir si vous désirez une femme que je ne suis pas et que je ne serai pas?
Un soupir s'envola et elle dit encore :
Je suis moi, sans fard, sans faux-semblant. Vous ne vous excusez pas d'être tel que vous êtes et que je retrouve enfin, pourquoi alors ne puis-je être celle que je suis? Vous rendez-vous compte de l'inanité de vos prétentions? Ou préférez-vous que je joue le rôle que vous espérez me voir endosser? Je ne suis pas différente de celle que vous avez rencontrée quand vous étiez toujours marié, quand il n'y avait donc aucune raison que vous me regardiez, quand je n'existais tout simplement pas pour vous. Pourquoi ne pas admettre que malgré tout, je suis là? Jamais rien ne sera-t-il donc suffisant à vos yeux?
A nouveau, elle se refusait à lui, restant là, les mains perdues dans ses cheveux, ses lèvres se dérobant encore. Mais au moins, elle ne le repoussait plus. Il pouvait bien s'emparer de ce qu'il voulait, il ne s'en était de toute façon jamais privé.
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MP reçus : si pas de réponse lundi soir, c'est que perdus...
- « Il a fallu que vous paraissiez, que vous soyez pour que je n'existe plus. Vous m'avez pris mon temps, mon appétit, mon sommeil. Vous m'avez pris mes pensées, mes rêves, mes cauchemars. Vous avez pris ma tranquillité, ma sérénité, mon bien-être. Vous m'avez pris tous ces derniers mois, vous me prenez mon présent et vous me prenez déjà mon avenir. Vous avez pris mon esprit, ma raison, ma force. Que me reste-il si ce n'est une vertu que finirez par saisir, de gré ou de force, quand vous êtes pris de vos coups de folie et que vous osez me regarder ainsi? Et quand il n'y aura plus rien, vous le prendrez quand même car même le néant ne pourra vous échapper. »
Et après cela, il l'avait congédiée, comme il s'était imaginé pouvoir agir de même en ce jour. Oui, il avait tout pris, et voilà qu'il voulait plus encore, ce fameux néant qu'elle avait évoqué. Et elle ne comprenait pas qu'il en voulût toujours plus car les phrases qu'il lui avait jetées à la tête quand il s'était approché d'elle lui revenaient comme autant de coups d'aiguillon sur son échine frissonnante.
Il s'était retourné quand elle avait fini, le visage contracté par la fureur. Elle en avait laissé glisser les mains de ses oreilles, comprenant bien que toute façon, elle entendrait ce qu'il aurait à déclarer et que cette fois, il ne s'excuserait pas. Un frémissement l'avait pris, douloureux et délicieux, comprenant qu'en le retrouvant, elle risquait d'être blessée comme elle avait souffert chaque fois qu'il avait tenté de s'imposer à elle. Mais au moins, c'était lui, entier, complet, celui qui avait su l'émouvoir, celui qui avait accompli des prodiges, des miracles dont il semblait totalement ignorant. Aurait-elle jamais pu se tenir seule avec un homme si ce n'avait été lui? Aurait-elle pu jamais parler s'il avait été autre? Aurait-elle jamais pu laisser se fissurer la gangue de glace qui enserrait son cur s'il n'avait existé? Aurait-elle promis et honoré ses promesses s'il n'avait été? Cela, il ne le voyait pas, il ne se rendait pas compte qu'elle n'était complète que parce qu'il était et qu'elle l'avait attendu toute sa vie durant sans même en avoir conscience. Lui révéler? Elle ne le pouvait pas car il y avait le poids de la faute, cette faute dont il avait été informé aussi. Elle avait rompu ses vux de prêtrise certes, mais elle ne pouvait pas, même si la rupture résultait non des sentiments troubles qu'elle avait à son endroit mais d'un cheminement personnel entrepris avant même qu'elle ne le rencontrât.
Oui, elle demeurait frappée par ce qu'il avait jeté mesurant une nouvelle fois combien ils étaient éloignés l'un de l'autre. Alors qu'il raffermissait sa prise autour de sa taille, elle analysait ce qu'il avait lancé. De quel droit lui interdisait-elle de s'excuser? Du droit de la femme qu'il courtisait et dont il avait perturbé la tranquillité. Du droit aussi d'une femme qui n'en faisait qu'à sa tête et qui n'avait courbé la tête, l'échine que devant le Pape et le Saint-Empereur Long John Silver. Nul autre homme sur terre ne pourrait et ne saurait la faire ployer. De quel droit évoquait-elle cet amour dont il l'étouffait? Du droit d'une femme qui n'en voulait pas, ne l'avait pas provoqué et était désormais contrainte de vivre avec. Et de quel droit mettait-elle ses sentiments en doute? Les faits parlaient pour elle, ne refusait-il pas par exemple de réagir à la lassitude qu'elle évoquée elle qui répugnait à montrer ses faiblesses? Il savait à quel point les murs de la Curia Regis tremblaient dès que le roi de France et son roi d'armes se trouvaient en présence, il le savait et il ne pouvait que se douter de l'épuisement qui en découlait car se battre sans cesse contre celui auquel elle était liée par son serment de Grand Officier, son serment de pair, son serment de vassale ne pouvait qu'être porteur de fatigue.
Quant au reste, c'était en partie pour cela qu'elle avait reculé quand il avait entamé sa progression vers elle, irradiant d'une rage qu'elle n'avait même pas soupçonnée et c'était en partie pour cela que bloquée par son siège, elle tâchait de se dégager maintenant qu'elle ne pouvait aller plus loin. Il était proche, dangereusement proche et enfin, enfin, il la tenait contre son torse, il lui offrait l'espace de ses bras, il lui offrait cette étreinte qu'il lui avait refusée au jour où elle lui avait tout révélé. Mais que de colère, que de frustration et que de reproches. Cet enlacement n'avait rien d'apaisé et de serein, il était désespéré et violent comme tout ce qu'il disait encore et qu'elle recevait au visage comme s'il l'avait frappée de ses paumes. C'est pourquoi alors qu'il resserrait son emprise, elle ne réagissait pas favorablement, se contentant au contraire de remuer doucement, tâchant de ses poings menus de le repousser. Il venait de la blesser plus qu'il ne l'avait fait auparavant. Il l'admonestait sans discernement, sans prendre garde à ce qu'elle professait, il s'attachait à des points de détail pour ne pas avoir à appréhender ce qui seul importait.
Et puis, il y avait donc la faute. Elle le lui avait dit, il représentait l'ultime épreuve, celle envoyée par le Très-Haut pour sonder sa foi et sa vertu. Certes, elle n'était plus qu'une fidèle comme les autres mais elle avait décidé de s'interdire les droits dont jouissaient ceux qui étaient liés à Lui par le baptême. De toute façon, à quoi bon? Ses rêves naïfs d'amour avaient été brisés par les aspirations mêmes de ses parents, elle s'était mariée sans aimer et son époux avait achevé de faire voler en éclats ses chimères sans compter qu'elle avait tué la femme en elle depuis bien trop longtemps pour que celle-ci pût être ressuscitée et l'avait ensuite ensevelie en prenant le voile. Rien n'avait changé et il n'avait jamais voulu l'entendre. Et bien sûr, son orgueil en plus des coups portés et de la faute expliquait pourquoi elle continuait de tenter de se dégager. Croyait-il vraiment que c'était ainsi qu'il pourrait l'amadouer? En la vexant? En la moquant? En la rabaissant? Ou en tendant ses lèvres vers les siennes? Voilà maintenant qu'il usait d'un artifice qu'il n'avait jamais sollicité, se faisant encore plus contraignant. En outre, ses mots n'étaient plus que caresses après avoir été flèches empoisonnées et elle se laissait subjuguer, comme elle avait été déjà charmée. C'était en ces moments, elle n'en avait que trop conscience, qu'elle lui donnait ce qui restait à prendre et dont il se serait de toute façon saisi. La passion, les sacrifices, voilà de quoi il parlait désormais et elle se demandait si c'était cette extrémité dans leurs sentiments qui expliquait ce nouvel affrontement.
La douleur dominait toujours mais la fascination sourdait, insidieuse. Tout à la fois fragilisée et hélas attirée, elle porta ses mains au visage d'Actarius et effleura du bout des doigts ses joues brunes et burinées. Ils étaient proches, si proches, elle n'aurait qu'à avancer le menton, légèrement. Mais elle ne le pouvait pas, il y avait la blessure, la faute, l'orgueil. Ses doigts finirent par s'égarer sur la nuque de son tourmenteur pour remonter à la base de son crâne, là où les premiers cheveux étaient palpables. C'était doux, chaud et tentant. Jamais encore elle ne s'était risquée à se montrer si audacieuse, il n'y avait jamais eu rien de plus que quelques étreintes chastes et vite brisées, des caresses sur le visage et de sa part à lui, un baiser sur le front. Toute leur passion avait été contenue dans ces gestes simples et d'apparence anodins mais des semaines après elle en rosissait encore comme elle rougissait maintenant qu'elle sentait le souffle de son ennemi sur ses lèvres incarnates. Un léger mouvement et... Mais elle ne pouvait pas, la blessure, la faute, l'orgueil et... la négation. Si elle était restée mutique, elle parla enfin et affligée, elle laissa échapper :
Tout ceci est proprement insensé. Vous me reprochez mon caractère, mes principes, mes valeurs; vous blâmez ce qui m'a construite; vous m'accusez de tout ce qui ne va pas entre nous que soient mes doutes ou mes réactions. Alors, que voulez-vous de moi? Qu'attendez-vous de moi? Vous me niez totalement, alors dites-moi, définissez-moi. Mais comment pouvez-vous me vouloir si vous désirez une femme que je ne suis pas et que je ne serai pas?
Un soupir s'envola et elle dit encore :
Je suis moi, sans fard, sans faux-semblant. Vous ne vous excusez pas d'être tel que vous êtes et que je retrouve enfin, pourquoi alors ne puis-je être celle que je suis? Vous rendez-vous compte de l'inanité de vos prétentions? Ou préférez-vous que je joue le rôle que vous espérez me voir endosser? Je ne suis pas différente de celle que vous avez rencontrée quand vous étiez toujours marié, quand il n'y avait donc aucune raison que vous me regardiez, quand je n'existais tout simplement pas pour vous. Pourquoi ne pas admettre que malgré tout, je suis là? Jamais rien ne sera-t-il donc suffisant à vos yeux?
A nouveau, elle se refusait à lui, restant là, les mains perdues dans ses cheveux, ses lèvres se dérobant encore. Mais au moins, elle ne le repoussait plus. Il pouvait bien s'emparer de ce qu'il voulait, il ne s'en était de toute façon jamais privé.
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MP reçus : si pas de réponse lundi soir, c'est que perdus...