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[RP] Salle de doléances du Castel de Montpelhier

Actarius
Le Vicomte sourit. Le sujet abordé était délicat, mais très pertinent. D'autant que désormais, les maires pouvaient effacer les ardoises.

Je trouve votre demande intéressante. Le Comté ne prélève plus d'impôts, il devrait donc en parler d'abord avec les maires pour voir ce qu'ils en pensent. Mais croyez bien que je comprends plutôt bien cette problématique pour l'avoir moi-même éprouvé lors de mes retours du front.

Je vous demanderai peut-être juste une précision. Vous pensez aux armées languedociennes uniquement ou, comme je le crois à des armées royales également,voire des armées d'autres Provinces en cas de mission spécifique, de guerre ... ?

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Alandrisse
Ah ça, la brune aussi avait tenté cette expérience douloureuse pour ses écus. Plus de six mois loin de sa province, cela devient rapidement couteux quand on ne peut payer toutes les deux semaines. Se nourrir ou payer, là était la question.

Vous croyez bien, votre Seigneurie. Je parle de toutes ses missions, si je puis dire. Ainsi, peut-être qu'il y aurait plus d'âmes acceptant d'integrer ses armées lorsqu'il y a une demande. La nourriture suffira amplement.
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[En refonte]
Actarius
Le Vicomte opina légèrement du chef, le sourire toujours accroché aux lèvres. Définitivement, cette doléance était pertinente et pourrait donner lieu à une décision changeant effectivement la situation de certains guerriers particulièrement fidèles et dévoués aux justes causes. Son esprit se tourna naturellement vers Nîmes. Souvenir... une discussion avec un certain Julios.

Je vais présenter cela au conseil. Puis-je encore vous aider ?
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Alandrisse
La jeune femme secoua la tête, une briallante idée par mois. Après on risquait de la penser intelligente.

Je n'ai pas d'autres requêtes, je vous remercie d'avoir pris la peine de m'écouter. Il est temps pour moi de retourner à mes occupations et de vous laisser la paix.

Sourire et rapide révérence avant de laisser la place. Elle avait une petite chose ou deux à faire avant de rejoindre le chef de meute.
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[En refonte]
Rackam
Le barbu se presente au chateau et demande audience aupres du comte ou d'un conseiller , au passage il salue du feutre la contesse qui quitte les lieux .

Bonjour je suis Rackam, maire de lodeve, je voudrais parler au comte ou a l' un de ses conseillers chargé de la sécurité des villes suites a l'abandon du projet d'armées citoyennes.
Actarius
Et le porte-parole prévenu de disparaître pour aller avertir le comte de l'arrivée du maire de Lodève. Un des piliers de l'idée de départ, malheureusement annihilée par une décision quasi divine, mais qui pouvait peut-être renaître sous une autre forme. Qui pouvait savoir ? A plus forte raison que le Lodévois avait de la ressource.
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Arthurcano
Le porte parole l'avait fait prévenir que Rackam maire de Lodève, mandait le com ou un membre de la sécurité...

Aussi quittant son bureau, il se rendit dans la salle des Doléances, aux deux gardes présent. Il donna ordres...


Gardes, la Porte !

Et le Com de rentrer et de s'installer... Puis montrant au maire place devant lui...

Bonser Messer Rackam,

place prenez et dites moi le sens de votre visite, le pair m'informant que parler sécurité vous vouliez ?

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Rackam
Rack faisait les cent pas dans la grande salle quand l' huissier annonce l'arrivée du Coms, le barbu s'incline a son arrivée,


Bonjorn votre Grandeur ,
voila ce qui m'amène, je sais que votre temps est précieux, aussi j'irais droit au but.

Suite à différentes dispositions et événements , il a été pris la décision par le conseil de ne pas donner suite au projet d'armées citoyennes visant à sécuriser les villes du Languedoc, ce qui nous fait retourner a la case départ sans pour cela que le problème ne soit résolu, j'en veux pour preuve l'attaque récente contre Uzes, qui malgré la présence du nombre maximum de miliciens, hé oui j'ai pris le soin de verifier au registre, a bel et bien été pillée par un petit nombre de brigands.

Ces brigands ont tout le loisir de s'enfuir avec leur butin sans être inquiétés vu la proximité de la frontière provençale. Il n'empêche que si une armée avait été présente dans la ville et les usurpateurs connus et identifiés elle aurait eu possibilité de les poutrer le soir même, s'ils tentaient comme prévisible de quitter la ville.

Je pense quant a moi que la question doit être étudiée avant de reléguer aux oubliettes l'idée d'armées citoyennes.

Et au cas ou le conseil persiste dans sa décision , qu'envisage t'il de mettre en place pour faire face a cette recrudescence de brigandage ?



il fit une pause .... puis repris ...


La question deviens urgente, je ne vous parle pas non plus de ce qui ce passe chez nos voisins toulousains chez qui après Albi et Castres, c'est le château lui même qui a été enlevé, vous devez en être informé et vous conviendrez que si pareille attaque ce produit en Languedoc , et après les dissolutions des armées du baron Bentich et de celle de Cri cri a Narbonne , ce n'est pas la seule armée du comte Celtic qui pourra a elle seule faire face.


Le barbu aurait encore bien d'autres choses à dire, cependant il attend une première réponse de son interlocuteur.
Arthurcano
Arthur le sombre écoutait attentivement chaque mot chaque parole...

Rack, ce projet nous semble bien couteux eu égard aux risques inhérents la ou nous pouvions bluffer les brigands et reprendre la ville dès le matin au réveil du chef d'armée comme ce fut le cas à Montpellier.
Ce serait maintenant plus le cas puisque une armée en défense dans la ville pourrait alors faute de bras perdre non seulement la bataille mais également son corps.

Las effectivement tu as vu que 4 miliciens étaient en poste comme moi je les ai vu, il y avait aussi du complément mais il y avait aussi vu les feux deux offres de maréchaux déposaient en complément.

Offres non prises car la faute sans doute à une volonté de dormir avec les poules ou je ne sais, dans une période comme celle-ci, il est des plus important que de communiquer dans les mairies sur la nécessité pour ceux qui le peuvent d'attendre le plus tard possible pour travailler et en cas de doutes défendre.

Toi comme moi combien de fois avons nous pris la défense plutot qu'un travail...

Enfin la n'est pas le débat... Mais il s'y rejoint... Concernant les armées, une nouvelle verra le jour et la personne qui en prendra le commandement aura ma pleine confiance, tu l'as connue un peu en la personne de Lise_.

Au niveau défense, j'envisage deux choses encore une plus grande place de la noblesse et la remise en place des guets municipaux avec leur structure, et pas uniquement des bras de volontaires toujours les mêmes qui aident sans cesse.

Ce projet de guet est abouti pour ma part et le présenterait demain soir au conseil !

Peux être as tu d'autres suggestions ce dont je ne doute pas et suis tout ouie.

Arthur écouta la suite ...
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Rackam
Rack se doutait bien que connaissant le Coms celui ci n'était pas resté inactif, il opine du chef en l' écoutant,

Vos dires messire rejoignent mes propres conclusions sur le fait qu' il est nécessaire d' agir vite.

Cependant en ce qui concerne les armées dans les villes, je reste persuadé de l' effet dissuasif qu'elles peuvent provoquer chez un groupe de brigands, car eux ils ignorent si cette armée est conséquente ou pas, couplée à un service de renseignements efficace c'est la parade idéale.

Au vu des nouvelles dispositions, l'armée resterait hors et non plus dans la ville, elle couperait ainsi toute retraite aux brigands sans avoir le risque de se voir détruire en cas de prise de la ville. Je connais le coût d'un tel dispositif, il y a cependant des villes qui possèdent la trésorerie nécessaire pour faire face au surcoût imposé par de telles dispositions, c'est un choix que l'on pourrait laisser aux conseils municipaux et aux habitants de chaque ville.

Mon avis est qu'il vaut mieux utiliser l'argent qui dors plutôt que de se le faire piller par une bande de brigands faute d'avoir pris les bonnes décisions.

En tant que maire de Lodève je demande l'autorisation de créer une armée de défense de la ville quitte a la payer de mes propres deniers, couplée à un renforcement du guet , je n'ai d'ailleurs pas attendu pour cela et ai passé une annonce de recrutement en mairie d'un maréchal ou guetteur peu importe sa dénomination.



Le barbu avait exprimé son point de vue, bien sur il se plierait aux décisions du conseil, mais au moins il aurait fait savoir ce qui lui semblait indispensable à la sécurité de sa ville et de ces concitoyens.
Arthurcano
Arthur écoutait Rackam avec grande intention et vu ce qui avait été discuté au conseil des choses rester à lui dire...

Rackam,
je t'écoute et à cette affirmation : "l'armée resterait hors et non plus dans la ville, elle couperait ainsi toute retraite aux brigands".

Si effectivement, il peut y avoir un côté dissuasif à la présence d'une armée aux portes de la ville, il n'en reste pas moins qu'en cas de prise de mairie, il ne peut y avoir reprise aussi facile et en cas de replis des brigands il est de coutume ancestrale qu'une armée n'attaque pas qui sort d'une ville car elle ne le voit pas sortir donc aucun pillard s'enfuyant ne peut être poutré.


Une légère pause...
En outre pour la rendre opérationnelle, il faudrait que la section de commandement comporte au moins 4 soldats ce qui a un coût et non des moindres.

Enfin, pour une armée montée par tes soins si tu es prêt à en assumer le fonctionnement et les finances. Par la confiance que j'ai en ton honneur et ton action quotidienne pour le Languedoc, je serai prêt à t'y autoriser. En liaison avec le capitaine, le seul avantage que je vois serai qu'une armée aux portes de la ville permettrait de poutrer les brigands qui arriveraient donc serait un moyen de lutte par anticipation.

A voir ce que cela pourrai donner, qu'en penses tu ?

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Lacoquelicot


    [Au-delà des portes, dehors… ]


    On l’appelait Coquelicot…

    Pour la chevelure rousse qu’elle maudissait tant et qui tranchait avec son teint pâle. Mais aussi pour la fragilité de sa silhouette que chacun de ses gestes trahissaient. Ella - c’était son prénom - était ainsi, flamboyante mais frêle. Éole lui-même aurait pu la briser d’un souffle. La veille, la môme avait quitté la maigre ferme qui l’avait vu grandir depuis son plus jeune âge pour s’installer dans la grande cité… Étant devenue plus rentable à la ville qu’aux champs, le couple qui l’avait recueillis avait finis par la mettre gentiment à la porte. « La dette familiale nécessite des sacrifices ! » avait justifié la figure paternel en la poussant vers la sortie. De gré, et surtout de force, l’oisillon avait donc prit son envol.

    Depuis, cela ne s’était pas exactement passé comme la môme l’avait imaginé… Après une route chaotique ou il avait fallu tuer un cheval juste sous ses yeux, la môme s’était vite rendu compte que la vie des bourgs n’était pas exactement comme on lui avait décrite. Empli d’espoirs et de promesse. Non. Le maigre pécule confié par le patriarche n’avait suffi qu’à lui payé une miche à la fraicheur douteuse. Rien de plus. Surtout pas un toit. A chaque entrée dans une auberge, la même moue emprunte de fausse pitié était apparue sur le visage des tenanciers ; suivit la plupart du temps d’un refus poli mais ferme, et d’une escorte vers la sortie. Aucune négociation possible.

    L’abattement et la fatigue aidant, la Coquelicot avait arrêté ses efforts au profit d’une errance sans but du côté du château. Et alors qu’un énième soupire s’échappait de la muraille de ses lèvres, un bureau ou toute sorte de gens se pressaient fit son apparition dans le décor. Des riches, des pauvres, des hommes, des femmes…à l’air soucieux. Tous se faisait happé par la grande porte à tour de rôle et en ressortait l’air plus satisfait. L’étrange manège fut contemplé un moment par la demoiselle, avant qu’elle ne décide à s’approcher d’un garde.


    Bonjorn sire. Bonjorn… Le doigt enfantin pointa la porte. Y a quoi, là.
    C’est noté là ! Le doigt de l’homme montre une plaque sur le mur.
    J’sais pas lire… s’empourpra la rousse.
    La salle du plaid ! Pour les doléances au conseil...

    Le ton était sans ambiguïté. La môme devait gêner dans le paysage sans doute. Elle aurait sans doute mieux fait de l’écouter. De courber l’échine et de disparaitre mais pourtant… Les yeux brillants, le minois se lève vers le garde. Son seul espoir.

    J’veux voir quelqu’un, s’vous plait. J’ai une doléance ! Se vos plai.
    Un responsable, peu importe qui. Pitié.

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Un point de confiance, siouplé!
Actarius
Jamais très loin de cette salle où grande discussion était menée entre le Comte et le maire de Lodève, toujours dans l'ombre, le Vicomte, nonchalamment appuyé sur une colonnade, observait d'un oeil distrait un parchemin. Sans doute perdu dans d'insondables réflexions, le Mendois fut interrompu par un page qui le prévint d'une nouvelle arrivée. Un regard en direction du régnant suffit à lui faire comprendre que le débat venait à peine de commencer. Son dos quitta ainsi son appui et l'Euphor suivit le page jusqu'au dehors de la salle. Ce fut dans le couloir que son regard d'ocre brûlé se posa sur une flamboyante demoiselle.

Un sourire amène, un élan cordial qui tranchait avec la carrure pour le moins imposante du Pair de France.
Demoiselle ? Puis-je vous aider ? La voix douce et grave avait jailli avec sérénité tandis que le Porte-Parole approchait de la rousse jeune fille.
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Lacoquelicot


    À sa plus grande surprise, l’attente n’en fut pas tellement une. Un page à peine plus âgé qu’elle, s’enfonça dans l’obscure salle pour en ressortir quelques instants plus tard accompagné d’un homme à la stature imposante. Il était vêtu de riches vêtements et avait une démarche rempli d’assurance. La Coquelicot en était fortement impressionné mais décida de ne pas se démonter et d’aller au bout de sa démarche. Elle n’avait rien à perdre.

    L’échine de la gueuse se courba aussitôt devant la noble condition de son interlocuteur.
    Bonjorn, mon seigneur, mon riche seigneur. Sans doute ma demande n’est pas la bonne icelieu, mais j’avais que ça comme solution. Pardonnez-moi.

    D’instinct, la main blanche de la jeune fille attrape celle du satrape pour quémander son attention. La Coquelicot savait parfaitement que ce dont elle avait besoin, le conseil ducal n’était pas en mesure de lui offrir. Mais lui. Cet hobereau inconnu avec son beau plumage… Il le pouvait certainement, lui. Dans ces douces paroles, le «demoiselle» et le vouvoiement l’avait encouragé a se lancer.

    J’ai besoin d’un travail, s’il vous plait. Je suis jeune certes et j’sais pas lire, ni écrire, mais j’suis dure au mal, mon seigneur. J’peux travailler quand même vous savez. Le Conseil ne pourra peut-être rien pour moi, mais vous, mon beau seigneur, ou l’un de vos riches amis, a peut-être besoin d’une servante. J’peux faire le linge, la cuisine, le ménage. J’peux m’occuper de vos chevaux aussi, si on m’apprend. Ça doit être comme une vache, non ?

    Les genoux osseux rencontrèrent alors la pierre froide du corridor, et le regard se fit plus suppliant. Ella n’était pas très éduquée mais elle savait parfaitement ce qui arrivait aux jeunes filles qui dormaient dans les rues. Et elle ne voulait pas cela pour elle, alors tant qu’il restait une chance…

    Pitié, j’veux pas dormir dehors. J’mange peu et me contenterais d’un peu paille pour dormir s’il le faut. J’vous dérangerai pas !

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Un point de confiance, siouplé!
Actarius
L'Euphor fut pris de court par la scène qui se joua sous ses yeux surpris. La coutume voulait qu'on vînt se plaindre en ce lieu et ce que lui offrait la malheureuse désoeuvrée n'avait rien d'une banale doléance. A la lueur d'une désespérance, se disputaient tant la supplique qu'une forme d'instinct de survie à la fois pitoyable et magnifique. La main ferme tantôt indolente se referma sur la frêle menotte qui l'avait saisie et la tira avec douceur vers le haut.

Relevatz-vos*, glissa-t-il dans sa langue d'oc avant de laisser échapper un petit sourire. Et dites-moi comment vous vous appelez, où vous vivez, poursuivit-il dans un françoys teinté de son soleil du sud. Je ne saurais dire oui à une parfaite inconnue. Mesuré le Vicomte ? Non, il avait été ému et sa décision était déjà arrêtée. Il fallait bien cependant s'enquérir plus avant de cette jeune demoiselle.



* Relevez-vous

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