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[RP]S'il vous plait de descendre dans la luxure, c'est ici !

Orian
      « Mes idées, ce sont mes catins. » [D.Diderot]


Cela faisait bientôt deux semaines qu'il était venu s'installer à Châteauroux et il devait bien avouer que la ville était des plus morte. Ce calme était à la fois reposant et contraignant. Trouver une femme avec qui partager sa couche n'était pas devenu chose facile comme à Bourges !

L'homme est comme tout être il a des besoins et s'il y a une chose qu'Orian détestait par dessus tout, c'était de voyager les bourses pleine. Il lui fallait donc se trouver une femme pour passer sa nuit à venir. Mais les berrichonnes sont farouche et il ne manquait pas d'argent. A force de passer sa journée dans les rue de Châteauroux à reluquer toute femme passant à coté de lui une idée fini par lui venir, à vrai dire c'est en discutant avec Lindor qu'elle lui vint ! Les bas-fonds de la ville devaient comporter un bordel ! C'était décidé ce soir là il irait au bordel, mais pas seul il lui fallait convaincre Nathan, lui aussi était seul, ça ne pouvait que lui faire du bien.

Décidé comme jamais et l'entre jambe des plus lourd il parti à la recherche de Nathan. Il devait surement être dans sa demeure, celle qu'il lui avait proposé d'habité. Le blond lui ayant reproposé une seconde fois le jeune Sidjéno savait parfaitement ou se trouvait cette habitation ! Monté sur son cheval il s'y rendit donc, l'endroit était loin de faire pitié ! Doucement Orian entra et confia sa monture à une jeune garçon qui avait l'air d'être là pour ça. Doucement il s'approcha du bâtiment, une fenêtre était ouverte Nathan devait être derrière à coup sur ! Plaçant ses mains en porte voix le jeune homme appela le propriétaire des lieux.


Oh Nathan ! Nathan viens voir !

Les gens travaillant ici, regardait le jeune de la Rose Noire d'un drôle d'oeil tandis qu'Orian continuait d’appeler Nathan à s'en rompre les cordes vocale.

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Nathan
« La fortune entraîne le luxe, le luxe entraîne l’ennuie, l’ennuie entraîne la routine, la routine entraîne le coup de folie et celui-ci entraîne la luxure. Qui soit disant passant manquera à toutes vos valeurs.»


Châteauroux, Manoir d’Ambrault.

Fin d’après-midi…


Le jeune blond s’était retrouvé à Châteauroux, le comment du pourquoi ? Il n’en avait même pas l’once d’une réponse. Il avait juste suivi, un effet mouton. Du moins tout cela était officiel. Mais quand nous parlons officieusement, Nathan était venu à Châteauroux, pour fuir les mondanités de la capitale, qui chaque jour un peu plus le rongeaient de l’intérieur. Il était simplement venu à Châteauroux, pour se reposer, et voir comment se portait son manoir. Car ce n’est pas le tout d’avoir des propriétés, il faut les entretenir. Le manoir d’Ambrault était un petit bijou en soi. Il avait un certain charme apaisant, relaxant bref une demeure de campagne entourée par un luxuriant jardin, où plantes, arbustes, arbres et marres se mêlaient en parfait symbiose. Nathan avait réussi à dénicher ce petit coin de paradis au cœur de la ville. C’était relativement calme du moins quand Orian n’était pas présent dans les environs.


Les domestiques vaquaient à leurs occupations ennuyantes à mourir. Nathan quant à lui après quelques jours passés dans les bras réconfortant du luxe, s’ennuyait comme jamais. Il n’y avait personne à Châteauroux. Il n’y avait aucune boutique de vêtements. Enfin Nathan de s’était qu’aventurer dans les beaux quartiers. Jamais « là où ça craint » comme il le disait si bien avec tant de snobisme. Il s’était donc retrouver lors de ce bel après-midi, à se promener dans son parc, à lire des vieux livres. A se divertir comme il le pouvait, puisqu’il ne pouvait user de ses écus comme il le désirait. Il avait terminé la fin de son après-midi dans son bureau, à écrire des rapports pour le conseil ducal, il devait bien travailler un tantinet. Il regarder la grosse pendule en acajou qui n’indiquait que dix-huit heures moins le quart. C’était tout bonnement consternant. A croire que le temps lui aussi, à son tour, se liguait contre le blond. Il avait fini sa journée, une fois son rapport terminé.


C’est alors qu’il entendit dans la cour avant des cris, d’une voix qui ne lui était nullement inconnue, c’était celle d’Orian. Qu’est-ce qu’il lui voulait ? Allez savoir ! Mais au moins ça aura le mérite d’être amusant. Orian inlassablement répétait : «
Oh Nathan ! Nathan viens voir ! ». Il voulait avant tout terminer son rapport, il le laissa brailler quelques secondes supplémentaires. Le temps de cacheter avec perfection la lettre qui était destiné au Duc de Berry. Il se présenta à la fenêtre, baissa les yeux et vit Orian en train de s’agiter. Il se fit la remarque que niveau discrétion il n’était pas le plus fort, même Clotaire, un de ses jardiniers qui est pourtant sourd, le fixait comme tous les autres domestiques. Il se gratta légèrement le sourcil puis dit d’un ton fort : « C’est bon ! Je t’ai entendu bazin ! J’arrive ! ». Une fois ces paroles prononcées tout le monde se remit au travail. A croire que c’était normal que Nathan ait ce genre de fréquentation…


Il descendit les escaliers, ne se précipitant pas, se demandant ce qu’il voulait. De l’argent ? Oh ben non, non, trop classique, surement autre chose à laquelle Nathan ne s’attendait sûrement pas ! Il ouvrit la large porte, suivit d’une domestique, il descendit les marches du perron et arriva face au blondinet âgé d’un an de moins que lui. Il sourit et lui dit : «
Bonjour, puis-je savoir pourquoi tu viens interrompre le calme régnant chez moi ? Tu as besoin de quelque chose ? Si c’est pour de l’argent, je te conseille de t’immoler et si tu survis, reviens me voir ! ». Il prenait un ton hautain, et pourtant, il était heureux qu’Orian soit là. Il commença à rentrer, ne voyant pas Orian le suivre il reprit : « Tu comptes faire une statue vivante dans ma cour ? Viens on va discuter à l’intérieur ! ». Il laissa sa bonne s’occuper des affaires du blondinet. Et alla s’asseoir dans un fauteuil de son salon.


Il avait le chic pour se mettre dans des aventures pas croyable. Une fois de plus celle-ci allait le confirmer. Que le sort puisse être favorable à Nathan.

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Orian
      « Le luxe n'est pas un plaisir, mais le plaisir est un luxe. »[Francis Picabia]


Le soleil commençait à taper et la nuque du jeune Castelroussin lui brulait. Cela faisait un petit bout de temps qu'il était dehors il devait avoir pris un coup de soleil, rien de bien grave, une peau bronzée sur des cheveux blonds c'est plutôt beau à voir !

« C’est bon ! Je t’ai entendu bazin ! J’arrive ! »

Une voix parti de la fenêtre et tout le petit monde se remettait au travail, Orian lui attendait patiemment en regardant les gens travailler. Un vieux jardinier passa à coté de lui, il avait l'air de peiner à transporter son matériel aussi souhaitant l'aider le jeune homme s'approcha de lui et lâcha un petit, Vous avez besoin d'aide ? Mais le vieil homme ne répondit pas, Orian s'approcha un peu plus de lui et tout en haussant le ton de la voix. Héhooo !! Vous avez besoin d'aide ?!! Mais le vieil homme ne répondit pas, alors le jeune Sidjéno haussa les épaules et regarda Nathan arriver. Il était vraiment petit seigneur ici et d'ailleurs ça s'entendait rien qu'au son de sa voix.

« Bonjour, puis-je savoir pourquoi tu viens interrompre le calme régnant chez moi ? Tu as besoin de quelque chose ? Si c’est pour de l’argent, je te conseille de t’immoler et si tu survis, reviens me voir ! ». Le ton était des plus insupportable ! Orian n'avait qu'une envie c'était de lui coller une bonne droite, mais au fond il aimait bien ce coté pédant que pouvait avoir Nathan. Un sourire en coin et d'écouter la suite de ses inepties. « Tu comptes faire une statue vivante dans ma cour ? Viens on va discuter à l’intérieur ! »

Le jeune homme suivit l'autre blond à l’intérieur, ici au moins il faisait frais ! Il sentait la chaleur de sa peau ayant souffert du soleil. Une femme d'âge mur pris ses affaires et il suivit Nathan dans le salon. Un sourire au coin des lèvres il lui fallait maintenant exposer son projet à ce bourgeois de Nathan.

Nathan !! J'ai eu une idée génial et je me doute que comme moi tu dois en avoir besoin ! Entre luxure et prise de risques ! Je te propose ce soir de montrer à plusieurs reprises que tu en a de les brais !

Sourit en coin et sent l’excitation monter, rien qu'à l'idée de descendre dans les bas fonds le jeune homme frémissait.

Ce soir toi et moi nous allons... nous allons... Nous allons aller dans un bordel dans les bas-fonds de Châteauroux !

Un grand sourire faisait place sur son visage, d'ailleurs il ne laissa pas le temps à Nathan d'approuver ou non, il se leva se saisit du bras du jeune homme et l'embarqua vers la sortie de la maison.
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Nathan
«On va là où ça craint ! »

Ils étaient donc arrivés dans le salon de Nathan, bien installé dans son fauteuil de velours rembourré. Nathan claqua des doigts pour qu’un de ses gens, lui servent un verre de Whisky tout droit importé d’Ecosse, il claqua une deuxième fois en désignant Orian. Pourquoi lui aussi n’aurait-il pas le droit à un rafraichissement ? Le salon était spacieux, grand, imposant, le bleu ciel, le blanc et le gris plume étaient de rigueur. On entendait au loin les pas des domestiques s’afférant au bon entretien de la maison. Une fois les deux protagonistes servit, Nathan regarda Orian, il n’avait pas l’air intimidé du tout. Il voyait qu’il se plaisait bien ici. Il sourit et l’écouta.


Il était excité et il prononça en trépignant : «
Nathan !! J'ai eu une idée géniale et je me doute que comme moi tu dois en avoir besoin ! Entre luxure et prise de risques ! Je te propose ce soir de montrer à plusieurs reprises que tu en as dans les braies ! » Nathan poursuivit de regarder Orian, qui ne se sentait plus, il vivait déjà le moment. Il vivait déjà l’action ou les actions il avait l’air d’un habitué… Il l’écouta poursuivre : «Ce soir toi et moi nous allons... nous allons... Nous allons aller dans un bordel dans les bas-fonds de Châteauroux ! »Il regarda avec de grands yeux, il eut un sourire en coin, détourna son regard vers la pendule qui indiquait dix-huit heures dix passés. Puis posa de nouveau ses yeux sur Orian sérieusement il lui dit : « Oh oui, je vois que tu as eu une idée vraiment géniale. Et je pense que tu en as besoin plus que moi, vraiment beaucoup plus. Tu me proposes donc de payer des femmes pour avoir en contrepartie de l’amour ? Non désolé je n’ai pas besoin de mon argent pour séduire les femmes. Puis de toutes manières, moi ça ne sera pas avant le mariage. Et je ne suis pas un de ceux qui vont aux péripatéticiennes. Enfin pour terminer Orian. Ton histoire devait bien t’exciter… Tu as une tâche entre les braies. Juste là. A moins que ce soit le verre de Whisky que tu n’as même pas touché… ».


Il s’arrêta de parler, bu une gorgée du délicieux alcool. Regarda aux alentours. Et vit qu’il n’y avait personne. Il reprit avec amusement : «
Donc on va aller là où ça craint… Tu sais qui je suis Orian ? Tu crois vraiment… » Il le regarda, il serait bien capable d’y aller seul, Nathan se souvint alors d’une confidence d’Orian et reprit troublé : « C’est bon je viens. Mais je ne ferais que t’accompagner rien d’autre ! Tu m’as bien entendu. Et va te changer ! Je dois bien avoir des vêtements décents pour toi ! » Il claqua de nouveau les doigts et demanda à une domestique de montrer le chemin pour qu’Orian puisse trouver son bonheur vestimentaire.


Entre-temps Nathan termina de boire son verre de Whisky, il regarda son jardin qui était tout simplement magnifique. Alla dans la cuisine et prit un bout de pain pour se caler. Il avait envie de vomir, rien qu’au fait de penser qu’il devait aller dans un quartier insalubre.
Orian n'eut rien à dire, Nathan s'était convaincu seul...

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Orian
      « Ce que les hommes désirent, c'est une vierge qui soit putain. »Edward Dahlberg


Bon la chose n'avait pas l'air aussi aisée qu'il ne l'avait imaginée, Nathan n'avait non seulement pas partant mais en plus il lui inventait des réactions corporel qui n'avait pas lieux d'êt... Un regard sur ses brais... Meerde ! C'est vrai qu'il y avait une tache et que c'était humide, vrai également qu'il avait ressenti une grande joie mais... Mordioux ! Ca faisait longtemps que ses problèmes de pantalons n'avaient pas resurgit !

Voilà à présent qu'il était plus rouge que jamais. Nathan avait fini par accepter de l'accompagner et lui ordonnait d'aller se changer, ce qu'il fit. Suivant l'un des gens de maisons, il monta dans la garde robe du propriétaire, c'était de la folie ! Il n'avait jamais vu telle garde robe... Des choix de brais à n'en plus finir il y en avait même de couleur qu'il n'avait encore jamais avant. S'en était de même pour les chemises et tout ce qui peu composer une garde robe. Il avait même des pièces de tissu dont il ignorait l'utilité.

Il avait bien du rester dans cette pièce un bon quart d'heure, et lorsqu'il en sortit il était vêtue d'une paire de brais noir ornée d'une couture au fil rouge, c'était un tissu de qualité qu'il n'avait encore jamais eu l'occasion de toucher. De même pour la chemise qui était d'un blanc pure et la coupe du vêtement n'était pas des plus commune à l'époque, pendant qu'il s'était habillé le domestique s'était chargé d'entretenir les bottes du jeune Sidjéno, d'ailleurs lorsqu'il les récupéra il était certain de ne jamais les avoir vu si brillante, même le jour de leur achat. Ainsi vêtue il n'avait pas l’impression de marcher mais plutôt de flotter au dessus du sol, aussi descendit-il les escalier avec plus de classe qu'il n'en eu jamais eu. Il accorda un sourire à Nathan.


Nous pouvons y aller, je te promet de prendre soin de cette tenue que je te rendrais par la suite !

Puis les deux jeunes berrichons prirent la route vers les bas-fonds. Orian n'avait pas pris son cheval, ce n'était pas loin et il n'était pas nécessaire d'exposer de trop son argent dans pareil endroit. Il marchèrent pendant un bon quart d'heure quand enfin il arrivèrent dans les quartiers oubliés de la ville, ce n'était pas bien différent de ceux de Bourges, sombre puant et sale. Un demi sourire aux coins des lèvres il se retourna vers Nathan.

N'es ce pas l'endroit le plus répugnant que tu n'ai jamais vu ?

Tout en continuant d'avancer il cherchait le bordel dont on lui avait parlé des yeux, il fallait qu'il demande à voir une certaine Ar.. Arn ? Ar quelque chose... Si Lindor ne s'était pas jouée de lui il ne regretterais pas de donner son argent pour cette femme...
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Nathan
« Un homme qui a connu une très grande période de prospérité est sujet à toutes sortes de catastrophes. Le succès ne sait se fixer en soi et toutes les fois où la prospérité ne peut aller en avant, elle fait marche arrière. »


Nathan patienta plusieurs minutes, avant de voir Orian descendre qui arborait non sans avec un sourire les vêtements qu’il lui avait gracieusement prêté. A croire qu’ils lui allaient aussi bien qu’à Nathan. Ce dernier se frotta les yeux, il n’y croyait pas. C’était pourtant du sur mesure importé tout droit d’atelier venant d’Italie malgré le nombre non la collection importante de vêtements, il savait exactement la provenance et le prix de chacun d’entre eux. Orian eu le malheur du lui dire : « Nous pouvons y aller, je te promets de prendre soin de cette tenue que je te rendrais par la suite ! » Nathan répondit directement : « Chemise à trois cent cinquante écus, braies à cent soixante-treize écus, ceinture quatre-vingt écus. Bref tu as sur toi une tenue qui vaut six cent trois écus. Donc nous pouvons déjà dire que j’ai perdu cet argent. Cette soirée va me coûter cher je le sens. » Au moins comme ça c’était fixé. Nathan savait pertinemment qu’il ne reverrait jamais ces vêtements. Orian était trop peu soigneux. Peut-être allait-il le surprendre, mais ça il en doutait fortement.


Les deux protagonistes, quittèrent la demeure. Nathan indiqua quelques directives à ses employés. Il n’était pas prêt de rentrer, c’était assuré. Ils commencèrent donc à marcher, au début, tout allait bien, les beaux quartiers, l’élément vital de Nathan. Rue pavée, rare pour l’époque, propre, bien entretenue, c’était le rêve en somme. Mais Nathan avait envie de folie. Il ne supportait plus cette vie monotone où il avait tout ce qu’il voulait. Certes ça lui plaisait, mais ça n’allait pas, ça n’allait plus depuis plusieurs mois. Depuis qu’il était de nouveau seul. Après les quartiers chics, ils passèrent dans le centre, le cœur de la ville de Châteauroux, avec les belles échoppes où Nathan avait déjà dépensé des fortunes. Mais il n’était pas là pour ça. Au fil de leur marche, les grandes rues se transformèrent en rue, en passage, en ruelle en venelle. Les pavés laissèrent place à la boue, aux flaques d’eaux croupis et aux amas de déchets en tout genre. Les demeures luxueuses quant à elles, laissèrent places aux immeubles Bourgeois bien entretenu et aux échoppes de luxe puis aux immeubles grisâtres la pierre n’était plus d’albâtre, elle était ternie. Les immeubles grisâtres laissèrent place aux taudis imbriqués les uns avec les autres et qui eux donnèrent place en bifurquant de droite à gauche dans les bas-étages de la ville de Châteauroux. Ils étaient là, Nathan ne bougeait plus, bouche entre-ouverte, choqué il écouta Orian qui avait un vilain sourire en coin : « N'est-ce pas l'endroit le plus répugnant que tu n'aies jamais vu ? ».


Les bas-fonds. Endroits où pullule la racaille. Les odeurs y sont abominables, un mélange de poisson pourrit, d’urine, de déjections, de sueur de tout ce qu’il y a de plus horrible. Les bas-fonds sont aussi un amassement de tripots de taverne de ou la bagarre et l’alcool se faisait sentir. Ici aussi ? Etonnant. Tout ce que la nature humaine à de mauvais se trouvait ici. Des prostitués interpellaient les deux Blonds surement intéressé par leurs gueules d’anges qui leur faisaient défaut montrant d’où ils venaient. Du bruit. Il y avait du bruit partout. Il les encercla très rapidement. Le calme et la volupté des beaux quartiers faisaient cruellement défaut.



Nathan essayait d’éviter tout ce qui pouvait le toucher. C’était mission impossible. Il suivit Orian, il n’avait pas autres choses à faire. Sinon il se perdait dans ce dédalle. Il dit à Orian sans baisser le ton : « On peut partir ? Si ce n’est que ça je t’en paierais il n’y a pas de soucis. J’ai l’argent pour ! Mais ici c’est tout bonnement insupportable. Je veux rentrer à mon manoir. » La discrétion ? Il ne connaissait pas. Des misérables des bandits, des racailles, des brutes les regardaient désormais. Nathan dit : « Avant que je me la ferme pour de bon, pourquoi ils nous regardent tous ? Et pourquoi ils s’approchent ? Orian ? » Les dés sont jetés. Rien ne va plus.
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A.rn

Arn ne rêve pas d'une vie meilleure. Arn ne rêve plus du tout d'ailleurs. Peut-être aussi parce que l'enfant n'a rien connu d'autre : pas d'ailleurs, pas d'aperçu. C’est les mêmes endroits, les mêmes attaches, les mêmes voix. Arn n'envie rien ni personne, elle s'est faite à son quotidien, et, quand celui-ci devient trop dur, alors seulement s'envole-t-elle vers d'autres cieux. Mais l'oisillon est sage, ainsi revient-il toujours au bercail. Voilà le refrain cacophonique d'une vie illusoire. D'une vie de baisers et de visages, de violence et de boue, d'une vie de putain.

Arn a une quinzaine d’années, une tignasse blonde et des pommettes saillantes sur une peau particulièrement pâle. Ses traits sont fins, ses jambes sont grandes. Ses hanches sont larges, son visage est gai ; sa piété et sa naïveté sûrement lui permettent encore de sourire. Assurément, Arn n’est qu’une enfant.

D’ordinaire l’adolescente reste au tripot, bien au chaud derrière un verre. D’ordinaire elle n’est pas chasseur, elle est proie. Mais ce soir est un tout autre soir. Ce soir, Arn guette, cherche et capture. Ce soir, Arn s’amuse.
    Bonjour mes bons seigneurs.
L’enfant susurre aux creux des esgourdes. Pas de doute, ce sont eux.
    N'allez pas rester là, faudrait pas qu'mes seigneurs attrapent froid !
A l'enfant légère d'offrir un rire agile. Arn se saisit des mains et réquisitionne ses prisonniers jusqu'au bordel. Joyeux tripot que celui-ci ; ça se bouscule et s’entretue, ça se saoule et ça s’enlace. Petite Arn les emmène au comptoir où elle commande à boire. Sur leur chemin, ses amies gloussent.
    Je m'appelle Arn, mais vous pouvez m'héler comme vous l'voulez ! J'accepte tous les surnoms, surtout les plus coquins.
Arn s’est forgée son propre avis sur ces amis-ci, mais qu'importe. A quoi bon gâcher une nuit à parlementer ? L’enfant connaît son rôle et ses limites, ses règles et ses griseries. Et cette nuit sera une nuit d'ivresse, c'est promis.

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Zelgius
Châteauroux. Vu de l'extérieur cette ville pouvait paraître vide, possédant plus de fantômes que de vivants. Pas que le Champlecy aimait particulièrement cette ville, mais il devait quelques fois s'y rendre pour les affaires. Celles qui se déroulaient dans les bas quartiers de la ville, l'endroit le plus animé, pour sûr. Il avait méticuleusement repris chacune des affaires de Mordaunt, vendeur d'enfants, de chair et de tellement d'autres choses, légalisant la plupart d'entre-elles et dirigeant les autres vers un quelque chose de plus discret et d'externe au Berry... bien souvent.
Ce jour-là, il y était... Obligé par celui qu'il avait mit à la tête de l'entreprise castelrousinne, le brun avait dû se rendre sur les lieux. L'une des filles avaient été retrouvé morte et l'argent disparaissait plus vite qu'il n'entrait. Le brun connaissait assez les quartiers de mauvaises réputations de chaque ville pour savoir que violeurs et assassins s'y trouvaient en masse. L'objectif principal du gérant n'était pas de retrouver et de tuer celui qui avait réussi à le voler. Non, il comptait l'engager, lui faire payer sa dette, et ensuite seulement le tuer. Dans le bureau situé près de l'entrée, il voyait obligatoirement qui entrait et qui sortait du lieu lorsque la porte était ouverte. Mais elle ne l'était pas à ce moment précis, les discussions entre lui et Bastien étant trop privées pour que chaque oreilles ne les entendent.


... pour qu'elles puissent travailler en sécurité. Et ce n'est pas une question Bastien, il faut des gardes.
Tu sais que ça nous ferra perdre de l'argent, et on en manque déjà ici !
Je m'occupe de l'or, occupes-toi de la sécurité.

Des gloussements provenant de l'autre côté de la porte. Les filles étaient rentrées de la chasse...

Vas voir qui elles nous ont ramené, et prends leurs armes s'ils en ont. Je ne veux plus un seul mort ici sans mon consentement. Et trouves-toi de nouveaux habits itou, on dirait un gueux !

Et c'était vrai... En regardant Bastien plus précisément le Champlecy ne voyait qu'un énième gueux vêtu de haillons noirs raccommodés de part en part... Sa couleur de cheveux le remontait quelques peu dans l'estime Zelgiusienne.
Bastien s'était levé et ouvrait déjà la porte vers le comptoir, laissant voir le temps de quelques secondes deux tignasses blondes que le brun ne connaissant que trop... Un sourire se dessina doucement sur son visage, pourquoi n'était-il pas si étonné que cela de les voir ici ?


Peut-être devrais-tu leur faire un prix ?
Et quoi encore ? Qu'ils s'amusent ici... Ils me payeront ce qu'ils doivent ensuite... Surement plus même... Nathan est riche.

La brune avait prit la place de Bastien dans la pièce. Il sortit une bouteille d'alcool de poire et deux verres, remplissant les deux rapidement, Zelgius posa le premier devant elle, leva le sien et trinqua avec celle que personne ne voyait avant de vider son verre.

Ce soir, nous... Non. Je serais riche.
N'oublies pas Bourges, il y a des problèmes là-bas itou.
Je sais, je sais... J'y viens.
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Bastien.
Je me trouvais depuis quelques jours dans le plus grand déficit que j'avais connu avec le Champlecy à notre tête. Une fille avait été tué, de l'or avait disparu et tout ce qu'il me proposait était d'augmenter la surveillance ! Targuant pouvoir trouver l'argent manquant. J'entendis ensuite la porte de l'entrée se refermer sur les voix d'Arn et de quelques autres filles. Zelgius conclu alors l'entretien en me demandant d'aller au bar pour abreuver les convives. Je me levai donc pour m'y rendre, fermant rapidement la porte derrière moi, j'entendais la voix du brun alors que je le savais seul dans la pièce. Apparemment son souci ne disparaitrait pas avec le temps comme il me l'avait assuré lors de notre rencontre... J'avisai donc Marie, seule prêt du bar. M'approchant d'elle d'un pas vif, je profitai pour toiser les deux hommes ramenés. Deux blonds.

Marie, vas le voir, je n'aime pas le savoir seul dans ce bureau.

Puis, je me tournai vers le groupe.

Mes seigneurs nous feront-ils le grand honneur d'offrir à boire à toutes ses jolies créatures !? Les filles, vous entendez ça, ils vous offrent de tout ! Profitez, c'est pas tous les jours qu'vous pourrez profiter d'ce genre de chose !

Je reportais ensuite mon regard sur les deux hommes, en affichant un grand sourire.

Bien'vnu ici ! Les chambres sont à l'étage. Arn, je te laisse leur montrer ?

Pendant que je parlais, je remplissais déjà de nombreux verres alignés sur le comptoir. Le sourire toujours collé au visage, mon regard cherchait d'éventuelles armes présentes sur les deux hommes blonds.
--Labellemarie


J'étais près du bar, je regardais les gens passer et repasser, mais je n'avais nulle envie d'aller avec un des hommes que les autres filles ramenaient. Oui, j'étais une catin, mais une catin capricieuse et je n'ouvrais pas mes belles cuisses à n'importe qui. J'aimais les hommes, beaux, bien bâtis et riches. Soupirant pour la centième fois, je fus interrompu par Bastien. Mes yeux allèrent vers les siens et me retenant de pousser un soupire lorsque je le vis ouvrir la bouche pour me demander quelque chose, je préférais l'écouter avant.

Aller voir le patron...bien. Je le trouvais bizarre très bizarre, mais il n'était pas déplaisant de le regarder, je dirais même, que pour lui j'écarterais volontiers les cuisses, mais bon c'était le patron et il me faisait parfois peur. De toute façon, je me voyais mal lui faire des avances ouvertement et puis s'il pensait que je voulais des trucs en échanges...pff. Fin bref, bougeant de mon siège, me levant pour prendre la direction du bureau, je jetais un dernier coup d'oeil à Bastien en hochant la tête pour lui signaler mon intention de faire ce qu'il me disait.

Longeant le couloir qui menait jusqu'à la pièce, je m'arrêtais devant la porte, collant une de mes oreilles pour entendre quelques choses. Rien. J'avais une main qui surélevait légèrement la robe que je portais, fine, laissant entrevoir mes formes. De couleur blanche, lorsquelle était mouillée, on pouvait voir à travers, j'aimais beaucoup.

Ramenant la main qui était libre sur la porte, je cognais et j'ouvris la porte. Je me retrouvais alors, devant lui, le regardant droit dans les yeux. Je sentis à ce moment-là, que mes joues devenaient brûlantes, que la cascade entre mes cuisses étaient sur le point de céder et enfin, que les petits boutons des monts du plaisir se durcissaient sans que je puisse comprendre pourquoi j'étais dans cet état. Entre ouvrant ma bouche comme avait pu le faire Bastien juste avant, je cherchais les mots à dire. Je n'allais pas lui dire que Bastien m'avait demandé de venir, non il me fallait une excuse.


Je...

Voilà, c'était tout, non je n'arrivais pas à dire autre chose, je ne parlais pas trop, j'étais venue en Berry à cause de la guerre et même avant je n'aimais pas parler, c'était dans mon caractère. Alors, voyant un siège vide, je me mis dessus, me repliant dessus tout en entourant mes bras autour de mes jambes, posant ma belle tête sur mes genoux et le regardant toujours.
Zelgius
Comment faire remonter des finances sans piocher dans son propre panier ? Certains prétendent cela impossible... Et pourtant, le brun connaissait la réponse : le ramponneau. Mais pas n'importe lequel, pas celui qui se joue autour d'une table dans une bonne taverne de quartier. Non, celui des bas-fonds, celui dans lequel la mise minimale est de mille pièces d'or. Et le Champlecy avait un don pour ce jeu. Sans tricher, bien que la plupart des perdants le prétendaient... Il organiserait une partie dans la soirée. Jamais trop à l'avance, c'était la seule règle du brun.
Quelques coups à la porte tirèrent le brun de ses missives d'invitation à jouer. Il n'eut pas besoin de répondre que déjà la porte s'ouvrait sur l'une des magnifiques créatures de l'établissement. Son regard se déportant d'abord sur les formes de celle qui venait de pousser la porte. Le choix des gazoutes peuplant le lieu était vraiment parfait. Le regard continuait de monter, suivant les courbes du corps s'arrêtant quelques secondes sur la poitrine qui repoussait quelque peu plus le tissu de la tenue blanche. Un sourire se dessina aux coins des lèvres du Champlecy tandis que le regard continuait à monter et que la plume venait s'échouer sur le parchemin. Les regards se croisèrent et ne se quitteraient plus le temps de l'installation de la prostituée sur le fauteuil en face de lui.


Je...

Impressionnait-il à ce point que même ses "employées" ne savait que lui dire ? Quel était son nom déjà... ? Marle ? Non. Lynn ? Non plus. Arn ? Non, Arn n'était pas brune... Marie ! Oui, voilà son nom...

Marie.

Le ton était à l'affirmation, bien qu'il doutait toujours un minimum du nom. Il aurait la réponse dans quelques secondes... Il allait se lever pour prendre une nouvelle bouteille de poire au moment où il sentit un gonflement dans ses braies. Continuant le mouvement, il ne se gêna pas, la fille étant sûrement habitué à ce genre de réaction du corps masculin en la voyant. Le brun prit donc l'une des bouteilles de poire disposées sur l'étagère et remplit les deux verres présents sur le bureau. Il se posa par la suite non pas dans son fauteuil mais dans celui présent à côté de Marie. Il replongea le regard dans le sien non sans avoir au préalable refait une petite inspection visuelle du corps féminin.

Que me vaut le plaisir de ta visite ?
_________________
--Labellemarie


Du fond de mon siège, je fis de mon mieux pour ne pas détourner mes yeux de son gonflement, lorsqu'il s'était levé, cela avait attiré mon regard. Retenant un commentaire au fond de ma gorge, je fis comme-ci cela ne me dérangeait pas. J'avais beau être une catin, j'étais une jeune catin. J'avais eu quelques expériences par-ci, par là. Néanmoins, je choisissais toujours mes partenaires avec soin, faisant toujours en sorte qu'un homme puisse me prendre sous sa protection, devenant ainsi la maitresse durant quelques mois. Puis la guerre venant, les amants partants, me demandant de partir également, j'avais pris mon argent, mes bagages et j'avais fini ma course ici. J'étais belle, je le savais et je m'en servais. Même ici, je n'avais pas encore dit oui. Bien sûr, tôt ou tard il le faudrait bien, je me doutais qu'ils ne me garderaient pas ici simplement pour mes beaux yeux.

Mes beaux yeux...d'ailleurs, j'avais fini par les détourner de son gonflement, le laissant faire et le regardant prendre place à mes côtés. Il me parlait, j'observais sa bouche, sa bouche qui me semblait d'ici si délicieuse. Le plaisir de ma visite...s'il savait, mais non, il ne devait pas savoir. Poussant alors, un soupire qu'il pouvait très bien entendre, dans cette pièce où nous étions seuls. Je fis redescendre mes jambes, longues elles étaient sans imperfection. J'avais même les pieds nus, les posant sur le sol, je me levais alors, m'approchant de lui afin de lui faire face. Je ne connaîtrais jamais la vie d'un foyer et d'une famille, j'avais abandonnée l'idée très jeune, lorsque j'avais dû apprendre la vie seule. Il ne me restait que le plaisir de la chair, car oui, j'aimais ce plaisir. C'est d'ailleurs pour cela, que je n'écartais pas mes magnifiques cuisses pour le premier venu et surtout pour les crasseux, rien que l'idée me faisait horreur.

Ainsi, franchissant les quelques centimètres qui me séparaient de lui, je restais planter devant et puis je lui fis voir la marchandise. Faisant lentement glisser la robe à terre, celle-ci dévoila en premier lieu les épaules....puis tout doucement, elle glissait pour finir sa course au sol. Ainsi nu, il pouvait m'observer à loisir, car oui, j'avais vu son regard sur moi, son désir en lui et son envie. Il était beau, il était attirant et la peur que je ressentais en étant près de lui m'excitait.
Nathan
« Le luxe, c’est un vaste ensemble de faste et de luxure, où les individus font en sorte d’étaler leurs richesses afin de montrer leur appartenance à une catégorie sociale précise. Cependant lorsque l’endroit est en différence de la catégorie, ça mène à la perte du plus haut. Soit par assassinat financier ou vital, soit par disgrâce. »

Ne Sachant Comment, Il Vaut Mieux Poursuivre Que De Se Remémorer.


On ferme les yeux, on inspire et on expire, puis délicatement, on rouvre nos paupières, et on voit la décadence humaine. Parmi toutes ces vénus des carrefours, l’alcool coulait à flot. Pour le compte de Nathan. Normal… Quoi normal ? Non ! Comment pouvait-il payer à boire pour toutes ces filles de joies, pour lesquelles il ne prêtait aucun regard. Le semblant de tavernier en pièces raccommodés, sûrement des vêtements de deuxième main, enfin pour l’état actuel nous aurions pu dire allégrement de sixième main. Il inspirait la pitié de Nathan, profitant de quelqu’un de riche, surement la plus riche de l’endroit. Du moins pour le moment, il laissa passer quelques instants, du moins quelques secondes. Regardant la scène hautainement, se présentant comme au-dessus de tout ce cirque de pauvres. Mais à un moment même l’enfant le mieux éduqué du Berry, devait se défendre, et ici les mots n’étaient point de rigueur. Les actes de violences eux l’étaient. Nathan n’allait pas se faire avoir, malgré les apparences, il savait comment fonctionnait ces lieux, il n’y a jamais été client, et ne le sera jamais, mais il savait. Il regarda le tavernier, qui le toiser, et cacha avec finesse son épée.


La colère grimpa en Nathan, et c’est ainsi, personne ne sachant pourquoi, Nathan sortit son épée, et frappa sur le comptoir, marquant ainsi ce-dernier de l’entaille Nathanesque. Orian quant à lui s’évader dans ses rêves en compagnie de jeunes filles toutes autour de lui, surement en essayant de lui soutirer de l’argent. Son geste était passé inaperçu dans ce brouhaha perpétuel. En se penchant vers le tavernier, les pupilles d’une noirceur digne du sans-nom, il expliqua avec une voix terrifiante : «
Il suffit de rigoler. Je peux très vite perdre patience, alors vous allez tout de suite payer de votre poche les verres servis, je ne paie pas des boissons à de pauvres merdes. Vous comprenez ? Vous pensiez de moi un pigeon ? Vous vous trompez ! Je connais ce genre d’endroit, et je sais comment ça fonctionne. Si vous croyez que je suis si riche, vous auriez du très vite vous douter, que je ne suis pas blanc comme la neige hivernale. Alors maintenant vous vous la fermez, et vous allez me chercher votre patron, sinon c’est moi-même qui irais le voir. Des salutations distinguées s’imposent. Et par la même occasion je lui donnerais quelques écus, pour qu’ils puissent vous payer une tenue décente, bazin ! Dépêchez ! » Nathan ne se doutait pas à cet instant qu’une tragédie sans équivalence allait s’abattre sur lui. Son arrogance allait se jouer de lui, sa chance et tout ce qui faisait de lui un être non commun, allait s’effondrer. Par la rencontre avec un brun entaillé, ne pensant qu’au luxe tout comme Nathan mais sous un angle et une vision totalement différente et donc opposée.


Nathan futur auteur de « S’il vous plait de descendre dans la luxure, c’est ici ! » prononça, ces mêmes mots avec distinction et dédain.

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Orian


Ils nous regardent par ce que tu as dit tout haut que tu as de l'argent ! On ne dit pas des choses pareils ici bazin !

Il prit la main de son acolyte et l'emmena plus loin après avoir lancé un regard noir à ceux qui s'approchaient en faisant briller la lame de sa dague. Il n'eut pas le temps de souffler qu'une fille d'à peu près son âge les pris par la main et les emmena dans une sorte d'auberge étrange, sur le coup il voulait résister et chercher l'endroit qu'on lui avait conseillé, mais après avoir levé les yeux sur la devanture de l'endroit il put lire ces trois mots "Au Poney Fringuant !"
L’intérieur se voulait être somptueux au milieux de ses rues crasseuse mais les nippes du tavernier ne faisait pas honneur au reste; Ce dernier annonçait aux filles que les deux arrivants leurs offraient à boire sur le coup il n'y vit pas d'objection mais lorsqu'il vit le nombre de filles ses yeux s'agrandirent. D'ailleurs il n'eut pas le temps de protester que déjà la blonde qui l'avait amené ici revint vers lui.


Arn ? C'est ainsi que vous vous appelez ? On m'as parlé de vous, vous voulez boire quelque chose ?

Tout en faisant un geste au tavernier pour avoir de quoi boire comme du vin par exemple, il regardait les formes de la blondine. Une petite sensation dans le ventre et un sourire incontrôlable se dessina sur ses lèvres. Il était dommage de payer pour faire se genre de chose, mais il fallait avouer que la marchandise était de qualité. Il invita la gazoute à s'asseoir et posa timidement une main sur sa cuisse.

Moi c'est Orian.

Il remercia la personne qui amena le vin et tendit un verre à Arn avant de s'en prendre un pour lui. Devant telle beauté il ne calculait plus vraiment ce qui pouvait se passer autour de lui comme Nathan qui s'énerve ou les femmes qui gloussent.
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Zelgius
Le brun était parti pour boire quelques verres afin de faire descendre le rouge des joues de Marie plus bas. Il n'en eut apparemment pas la nécessité. Il ne fallut qu'une infime minute à la belle créature pour se lever, se poster en face de lui et... s'offrir ? Oh bien sûr, le brun avait déjà vu moult corps féminin. Profitant des unes, tuant certaines... Il en revenait toujours en revanche à la même conclusion : il aimait les femmes. Bien que jamais il ne puisse aimer une femme en particulier. Un manque affectif de la part du fou du Berry. Il y remédiait de la plus simple des manières. Le verre fut vidé en une gorgée et alla s'écraser au sol tandis que le Champlecy se levait à son tour pour aller caresser la peau nue d'une main gauche des plus baladeuse. Suivant les courbes du corps offert, le sourire se dessina sur le visage du brun. Il ne voyait ni ne sentait d'imperfections...

Doucement, il plongea la tête dans le cou de la gazoute, sentant son parfum, y déposant ses lèvres. La main finit sa course entre les cuisses de Marie y jouant avec délice et plaisir. Certainement aurait-il mieux fait de rester assis à la regarder, mais Zelgius était un homme proche de son plaisir. Il se plaisait à jouer des femmes qui s'offrait à lui sans même qu'il ne bouge un doigt pour ensuite les laisser désillusionnée de sa nature. Il ne fallut guère plus de choses pour que le brun ne profite de la prostituée.
Les missives concernant la partie de ramponneau à organiser ne serait terminée que plus tard. Parchemins, plume et encre s'échouant au sol au profit du plaisir qui doucement prenait place dans la pièce. La bouteille de poire s'écraserait au sol, laissant son contenu se répandre au sol et échapper ainsi au sort de toutes les autres. Chance que n'aurait pas Marie à cet instant... Mais le plaisir serait, heureusement, des deux côtés. À mesure que le temps défilé, la folie du Champlecy empiétait ici aussi. Il ne voyait plus le visage de Marie, sachant pourtant pertinemment à quelle chair il goutait. L’Artésienne... C'était son visage qu'il voyait. Il l'embrassa. Laissant libre court à l'imagination de la catin. Lui plongeait dans la folie à mesure qu'il plongeait dans son regard...

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