Domdom
La soirée avait à peine débuté.
Bourg commençait à bruire de mille sons étouffés et confus , se réveillant après une journée torride de canicule.
La ville avait respiré au ralenti toute la journée , comme un corps qui sommeille.
Et puis, une petite brise venue des montagnes , dont on pouvait encore deviner les sommets dans le lointain , avait commençé à apporter un souffle rafraichissant et bienvenu.
Un petit sourire de satisfaction aux lèvres , lencapuché observait la foule arriver , seuls ou en groupe , dans lherbage , en bordure de la rivière, choisi pour être le théâtre de la veillée aux contes organisée ce soir.
La bourgmestre avait bien fait les choses , comme dhabitude.
Un tas de bois impressionnant , destiné à être enflammé pour fêter l'arrivée de l'été ,en forme de tour pyramidale , dune hauteur dà peu près trois toises , trônait au milieu du champ.
De part et dautre du monticule de bois , avaient été dressées des tables qui acueillaient déjà jambons , pâtés en croute, poulets rôtis , ainsi que miches et brioches , mais aussi des tonnelets de vin , de bière et et dhypocras.
Déjà , des groupes se formaient autour des tables , transformant petit à petit le lieu en ruche bourdonnante.
Quelques gosses se couraient après , zigzagant entre les groupes dadultes, parfois poursuivis par des femmes , leur criant après , se tenant les jupons contre les cuisses.
Par expérience , le passeur dhistoires savait que cette foule indisciplinée deviendrait subitement silencieuse , dès que sa voix forte et chaude monterait en volutes dans la nuit savoyarde.
_________________
Bourg commençait à bruire de mille sons étouffés et confus , se réveillant après une journée torride de canicule.
La ville avait respiré au ralenti toute la journée , comme un corps qui sommeille.
Et puis, une petite brise venue des montagnes , dont on pouvait encore deviner les sommets dans le lointain , avait commençé à apporter un souffle rafraichissant et bienvenu.
Un petit sourire de satisfaction aux lèvres , lencapuché observait la foule arriver , seuls ou en groupe , dans lherbage , en bordure de la rivière, choisi pour être le théâtre de la veillée aux contes organisée ce soir.
La bourgmestre avait bien fait les choses , comme dhabitude.
Un tas de bois impressionnant , destiné à être enflammé pour fêter l'arrivée de l'été ,en forme de tour pyramidale , dune hauteur dà peu près trois toises , trônait au milieu du champ.
De part et dautre du monticule de bois , avaient été dressées des tables qui acueillaient déjà jambons , pâtés en croute, poulets rôtis , ainsi que miches et brioches , mais aussi des tonnelets de vin , de bière et et dhypocras.
Déjà , des groupes se formaient autour des tables , transformant petit à petit le lieu en ruche bourdonnante.
Quelques gosses se couraient après , zigzagant entre les groupes dadultes, parfois poursuivis par des femmes , leur criant après , se tenant les jupons contre les cuisses.
Par expérience , le passeur dhistoires savait que cette foule indisciplinée deviendrait subitement silencieuse , dès que sa voix forte et chaude monterait en volutes dans la nuit savoyarde.
_________________