Domdom
Dun regard circulaire , le grand brun balayait lassemblée , réunie en un large demi cercle , lui faisant face.
Les visages de son auditoire , cuivrés par la lumière provenant du feu de joie , qui continuait de brûler derrière lui , exprimaient un besoin de rêve et dévasion , de surprise et de perplexité, aussi ,parfois.
Le conteur était obligé de forcer sa voix , afin de couvrir le bruit du bois qui craque sous les flammes, ainsi que celui des allées et venues entre le cercle daudition et les tables du buffet.
Sans parler des retardataires, qui essayaient de sintégrer le plus silencieusement possible , comme ce grand homme blond , là bas , qui lécoutait , adossé à un tronc darbre ou bien Petra, la tavernière préférée de lencapuché.
Imperturbable, comme immergé dans sa narration , le passeur dhistoires continuait de dérouler son récit, comme la brodeuse dévide son fuseau :
Cétait une vieille femme , au visage ridé , dans lequel brillaient deux grands yeux d'un noir profond.
Le seigneur linterpella , dun ton cassant :
« Alors , misérable vieillarde , tu oses prétendre détenir le savoir et, pire encore, le transmettre ? »
La femme répondit :
« Oh non Ce que je sais n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan de toutes les connaissances »
Le baron la regarda de ses petits yeux cruels :
« Je vais te poser une question et si tu es incapable d'y répondre, je te ferai trancher la tête , comme à mon habitude ... »
« Et puis je couperai la tête de tous ces jeunes enfants à qui tu prétendais apprendre à lire et écrire »
Avec une pince, il prit une braise rougeoyante dans lâtre et la jeta dans une cruche remplie d'eau : PSSCHHHHHHHIITTTTTT !!!
« Alors , dis moi vieillarde ridicule, toi qui sais tout »
« Qui de la braise ou de l'eau a fait ce « pshittt » que tu viens d'entendre ? »
Petite respiration de Domdom , toujours à ce moment précis de lhistoire, juste pour saisir leffet sur son auditoire de ce premier coup de théâtre dans lhistoire.
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Les visages de son auditoire , cuivrés par la lumière provenant du feu de joie , qui continuait de brûler derrière lui , exprimaient un besoin de rêve et dévasion , de surprise et de perplexité, aussi ,parfois.
Le conteur était obligé de forcer sa voix , afin de couvrir le bruit du bois qui craque sous les flammes, ainsi que celui des allées et venues entre le cercle daudition et les tables du buffet.
Sans parler des retardataires, qui essayaient de sintégrer le plus silencieusement possible , comme ce grand homme blond , là bas , qui lécoutait , adossé à un tronc darbre ou bien Petra, la tavernière préférée de lencapuché.
Imperturbable, comme immergé dans sa narration , le passeur dhistoires continuait de dérouler son récit, comme la brodeuse dévide son fuseau :
Cétait une vieille femme , au visage ridé , dans lequel brillaient deux grands yeux d'un noir profond.
Le seigneur linterpella , dun ton cassant :
« Alors , misérable vieillarde , tu oses prétendre détenir le savoir et, pire encore, le transmettre ? »
La femme répondit :
« Oh non Ce que je sais n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan de toutes les connaissances »
Le baron la regarda de ses petits yeux cruels :
« Je vais te poser une question et si tu es incapable d'y répondre, je te ferai trancher la tête , comme à mon habitude ... »
« Et puis je couperai la tête de tous ces jeunes enfants à qui tu prétendais apprendre à lire et écrire »
Avec une pince, il prit une braise rougeoyante dans lâtre et la jeta dans une cruche remplie d'eau : PSSCHHHHHHHIITTTTTT !!!
« Alors , dis moi vieillarde ridicule, toi qui sais tout »
« Qui de la braise ou de l'eau a fait ce « pshittt » que tu viens d'entendre ? »
Petite respiration de Domdom , toujours à ce moment précis de lhistoire, juste pour saisir leffet sur son auditoire de ce premier coup de théâtre dans lhistoire.
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