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[RP] La Taverne de la Harpe sans corde

Asmodee
[Pour situer ce lieu, se référer aux indications qui suivent et au cadastre : Taverne située au nord est de Bourg, prendre direction Macôn puis prendre sur votre droite au croisement. Ainsi continuez tout droit jusque dans les hauteurs et jusqu'à ce que vous ne puissiez plus avancer].




Le voyage aura été bien long depuis Paris jusqu’en Savoie… le jeune prince de la gourmandise, l’un des nombreux frères appartenant à l’Ordre des encapuchonnés aura mit bien des lunes à rejoindre cette contrée lointaine.
Là où les montagnes sont reines.

Ici, rien de semblable avec la Cour des miracles. Peu de mendiants seulement, pas de catin, rien qui ne lui rappelle son bon vieux chez lui. Même les tavernes… calmes, pleines de bonne humeur, encore une fois, rien qui ne pourrait s’apparenter à la Cour que sans doute bien peu ici connaissent…

Et pourtant il fut contraint d’avouer qu’il s’était trompé. Une jeune donzelle de la ville de Bourg était également originaire de la Cour des miracles. Elle semblait par la même occasion connaitre Succube, la délicieuse détentrice de la Rose Pourpre.

Bien des temps qu’il n’avait pas mis les pieds en cet endroit qui ne l’importait que peu en réalité. Ses vices ne s’arrêtaient pas à une simple paire de miches loin de là, Asmodée était réputée pour être l’un des meilleurs cuisiniers de tout le royaume… de Paris… bon disons simplement meilleur cuisiner de ses six autres frères.

En ce jour pour lui, premier passage en ville, dans une taverne dans laquelle il se rendit par simple hasard. C’est la soif qui le conduit dans cette bâtisse aux allures colorées. C’est ainsi qu’il fit la rencontre de quelques habitants de Savoie mais aussi d’autres voyageurs.

Silencieux comme à son habitude, il se perdit dans ses pensées car s’il était venu en cette ville, c’était dans le but de retrouver une taverne qui lui appartenait désormais. Un vieil ami à lui, mort d’une façon bien mystérieuse qui lui céda le titre de propriété.
Cet objectif qu’il gardait en tête.
Quelques détails seulement pour s’y rendre, c’est ainsi qu’il dépoussiéra sa buse avant de se mettre en marche.

Prendre la direction de l’est, direction Macôn… alors que le soleil se couche et que le sentier n’était que peu visible ah… prendre sur sa droite à un croisement et avancer vers les hauteurs.
Que diable, lui n’était pas habitué à ces routes sinueuses…
Un lac, un près remplit de porcs, quelques arbres mais aucune bâtisse, rien que de la verdure à perte de vue.
Lui n’aurait jamais imaginé ainsi le Royaume dans lequel il était né. Mais c’est ainsi, quand l’on ne quitte jamais la ville de Paris et ses bas quartiers.

Longue marche pour que finalement son pied ne rencontre un premier obstacle, chose imprévisble certes mais qui le força à rester sur ses gardes désormais. Il n’était pas à l’abris de brigands ou de simples tireurs de bourses.
Mais fort heureusement pour lui, ce qui faisait l’objet de toute sa convoitise se présenta enfin face à lui. Une bâtisse, sombre, visiblement abandonnée depuis bien des lunes, au bout de ce maigre sentier.

Pas moyen d’aller plus loin, c’était bien là, la taverne sans nom de son vieil ami… pourquoi donner un nom ou ne serait-ce qu’une simple image ou vision à un lieu dans lequel les habitués ne sont présents que pour se saouler sans cesse ?
Asmodée lui voyait là l’occasion de se mettre un peu au calme quelques temps, se reposer et surtout passer son temps à la confection de délicieux plats pour tous ceux qui le veulent.

Ainsi il reprit la route, les derniers mètres jusqu’à l’entrée de la sombre bâtisse. Extirpant de sa buse une lourde enveloppe de laquelle il retira une clé légèrement rouillée ainsi que le titre de propriété de ce bâtiment.
Clé insérée dans la fente, rotation de celle-ci et c’est ainsi que la porte s’ouvrit dans un grincement des plus terribles. L’état des lieux est vite fait. Rien à manger, pas même un mioche orphelin qui aurait voulu venir trouver refuge ici !
Des tonneaux presque vides, pas moyen de remplir ne serait-ce que la moitié d’une choppe.

Mais c’est décidé qu’il se mit à la tâche. Peu à peu, les vieilles bougies reprennent vie et se mettent à danser au rythme des quelques courants d’air frais causés par les fenêtres ouvertes, ceci dans le but de remplacer cette vieille odeur par quelque chose de plus frais.

La poussière trépasse au passage de notre jeune prince de la gourmandise et ceci jusqu’à l’aube où il trouva enfin le temps de se poser quelques instants.
Prendre place sur le seul de l’entrée de la taverne, debout, l’épaule posée contre le mur et le regard scrutant au loin les toits des maisons de la ville de Bourg…

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~ Asmodée l'encapuchonné ~
Ursula, incarné par Eden_blue




Alors qu'une nouvelle taverne venait d'ouvrir, la pulpeuse et sulfureuse Ursula se déhanchait sur la route menant à Mâcon trainant ses valises bien remplies de froufrous et paillettes en tout genre. Des tenues soigneusement choisies et haute en couleur afin d'affrioler n'importe quel mâle même les plus froid.

Teste recouverte d'un haut de forme masculin baissée à moitié laissant l'une de ses mèche recouvrir la moitié de son visage aux yeux aussi perçants qu'un siamois. Sa taille de guêpe mettait encore plus en valeur son déhanché enfermé dans un corset à lacet, nœud évidemment à hauteur de sa poitrine généreuse pour mettre tous ses atouts en valeur.


Lorsqu'elle relava sèchement la teste laissant ses yeux attaqués ceux de l'homme se tenant tout prés de l'entrée.

Salut à toi ! Le fixant du regard d'un vert bleuté clair et lui souriant un court instant.

Je m'appelle Ursula... je suis pas d'ici cherche une piaule ... tu loues des chambres ? Attendant sa réponse, elle dit.. A combien tu me fais la nuit ? Gonflant sa poitrine pour la lui mettre bien en vue en mettant sa main sur sa hanche posant dans le même temps son pied sur le côté rehaussé de talon bien haut.
Asmodee
Son regard est vif, lui qui est habitué à voir au delà les simples trous d'un masque d'argile, le voici qu'il observe, le visage à découvert.
Ici, il n'a point l'obligation de porter ce même masque qui à la Cour des miracles, l'affiche comme étant l'un des sept frères encapuchonnés.

L’ouïe elle, toute aussi importante que les yeux, aidée par le vent qui remonte jusqu'à lui bien des bruits.
La poussière du sol qui s'agite, des gravas qui ne résiste pas face à l'arrivée d'une nouvelle silhouette au loin.

Sa dague n'est pas à sa portée, elle est restée accrochée à sa buse, dans une arrière salle de la taverne.
Silhouette qui peu à peu se profile... lentement... il devine une démarche onctueuse et féline, celle d'une femme qui approche.

Cette taverne ne recevait pourtant plus de visite depuis une bien trop longue période. Peut-être bien que ses lumières sont visibles depuis bien des lieux à la ronde ce qui pourrait lui porter bénéfice.
N'importe quel voyageur de passage, honnête ou non recevra le gite et le couvert en ces lieux... sauf que pour l'heure, hormis quelques paillasses pour passer la nuit, il manquait de victuailles et de breuvage.

Lui qui désirait se consacrer à cette tâche dès le lendemain matin, il devait avouer qu'il n'était pas préparé à ceci mais soit.
Elle s'approche encore, dans sa direction précise. Redresse la tête, dévoilant ainsi les traits de son visage alors qu'un premier salut tombe. Notre jeune prince lui ne dit pas un mot, se contentant de rester à l'écoute de la moindre parole qui fuse.

Une chambre désire t-elle, une nuit au chaud elle obtiendra, voici désormais le devoir d'Asmodée qui se doit de répondre à sa nouvelle tâche.
Revendre cette taverne ou lui redonner vie, son choix aura été rapide.


" Je viens de prendre possession des lieux... tu as de la chance, il n'y a pas encore de tarif à ce jour. "

Et c'est un prince généreux qui se montre alors face à cette inconnue face à laquelle il ne manquera pas de se montrer tout de même très méfiant.

" En revanche si tu cherches le couvert, j'ai pas encore eu l'temps d'me rendre au marché aujourd'hui. "

Au moins, la question du couvert ne risquera pas de tomber...
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~ Asmodée l'encapuchonné ~
Ursula, incarné par Eden_blue


Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres… C’était Byzance ! Il lui faisait une fleur. Ca tombait bien, elle adorait recevoir de magnifiques bouquets après ses représentations de danse… La poitrine sans nul doute…avait fait effet !

Ho ! hé bien mon mignon… secouant la têtepas grave je te prendrais comme en cas… Je peux entrer ou tu me laisses sur le pas de porte comme une cloche ? J’aime pas faire tapisserie..

Elle se mit un peu plus contre lui et lui murmura dans le creux de l’oreille avec une voix suave : Tu crois pas que je vais te laisser dormir seul ce soir…. avec une belle gueule qu’toi… puis doit faire froid dans tes pioles.. Tournant son visage de côté face au sien : j’aime pas être toute seule dans le noir...on sait jamais, les rats tout ca quoi… je préfère dormir en sûreté dans les bras d’un … Le regardant droit dans les yeux espérant qu’il avait bien compris.

Elle attendait son invitation à entrer en sondant son regard qui était en train de se perdre dans son décolleté : Hép, t’veux vraiment passer la nuit à m’réchauffer ca se sent…j’me caille l’miches…

Le laissant faire sans aucune gêne particulière, elle en profita pour scruter la salle les endroits sombres afin de voir si aucunes ombres ne bougeaient, juste par simple habitude des guet-apens et coupe gorges. Le Mignon avait l’air d’être seul mais règle numéro un : ne jamais se fier aux apparences et règle numréo 2 : ne jamais faire confiance à un homme qui ne vous fait pas payer le premier soir, ca veut dire que c’est un panier percé … oubliez la galanterie… c’est un mensonge ou une excuse afin de cacher toutes les entourloupes..

Ses prunelles revinrent sur l’homme plutôt bien gaulé… C’est qu’elle avait déjà fait le tour elle !!!

Ha par contre, Mon Mignon… ! J’aime bien avoir un copieux p’ti déj au réveil … Tu crois que ca va être possible … quand même..
Asmodee
Fille de joie sans doute, les seules que notre jeune prince avait eu le plaisir de rencontrer se trouvaient actuellement toutes actuellement à la Cour des miracles.
L'on le surnommait "prince de la gourmandise" et devait s'avouer à lui même que les plaisirs d'une femme étaient une sorte de victuaille dans laquelle il aimait se perdre pendant des heures entières.

Mais peut-être pas non plus autant que l'un de ses six autres frères dont il préfère taire le nom...

La délicieuse créature se rapproche, lui tourne autour, tel un félin qui cherche à prendre du terrain sur une de ses proies.
Seulement Asmodée n'est pas dupe, il imagine bien qu'elle finira par lui demander quelque chose en retour.

Si c'est le cas, il se contentera de... la saigner comme il se doit avant d'attendre que la vie e la quitte.
Petite pensée au passage alors qu'il se demande si la viande d'une jeune donzelle comme celle ci serait bonne à servir à des clients. Au moins, il n'y aurait plus aucune trace de son passage en ces lieux.

Sourire sur le coin des lèvres, n'écoutant qu'à peine tout ce qu'elle lui annonce, le jeune prince n'est pas du genre à s'avancer aussi vite.
Dormir auprès d'elle soit, tant que le fait de dormir avec une lame sous la gorge ne la dérange pas, il ne voit rien à redire à ce sujet.


Tant de paroles, votre voyage ne vous a t-il donc pas assoiffé ?

Une question ne nécessitant pas de réponse mais ces mots semblent être sortis tout seul.

A son tour il entre dans sa nouvelle demeure perdue sur les hauteurs avoisinants la ville de Bourg.
Suivant de très près sa nouvelle client avec qui il préféra tout de même garder ses distances. Si elle compte passer la nuit en ces lieux alors, tous deux possèdent un temps presque illimité pour faire plus ample "connaissance".


J'irai au marché avant votre réveil dans ce cas. Chez moi, l'on me surnomme "Prince de la Gourmandise". Ça sera une joie pour moi de vous servir un repas digne de ce nom.

Mais il voit là un intérêt en partie personnel car il a déjà hâte de pouvoir se délecter de nombreux fruits et autres morceaux de viande, le tout accompagné par une choppe de vin, tout ce qui peut faire son bonheur en somme...
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~ Asmodée l'encapuchonné ~
Asmodee
Bien des jours avaient passé depuis la venue de cette si mystérieuse donzelle aux allures de catin. Les clients étaient rares, pour la plupart, de simples voyageurs qui tiennent à rester discrets mais bien souvent, des brigands ou encore certaines têtes qui se doivent de rester dans l’ombre.
Asmodée lui néanmoins avait fait de son lieu un véritable royaume de la gourmandise d’où son surnom « prince de la gourmandise ».

Personne ne savait qui il était en réalité, l’un des sept frères encapuchonnés, vivant la plupart du temps à la Cour des miracles, dans la ville de Paris.
Cette taverne est tout ce qui lui reste d’une famille défunte dont il n’est plus que le seul héritier et il tient à la garder intact. C’est la raison pour laquelle il n’hésitera sans doute pas à étriper le premier semeur de trouble des environs.
Il l’a déjà fait par simple plaisir à la Cour et il recommencera s’il le faut, c’est certain même.

Une nouvelle journée se termine enfin, les bougies elles s’enflamment afin de guider les voyageurs égarés jusqu’à lui.
Les plats se préparent et s’ils ne sont pas mangés dans la soirée et bien il n’aura qu’à les jeter, les mendiants eux n’auront qu’à venir ripailler à même le sol s’il le faut.
La vue des pauvres et des mendiants ne le dérange même plus, tellement habitué à vivre pleinement cette sensation quand il se trouve à la Cour des miracles.

Toujours vêtu de sa buse noire, son masque n’est pas une priorité bien qu’il tient à le garder sous la main par simple précaution.
Un jour viendra où il pourra embaucher une sale trogne à tout faire afin qu’il puisse rester un peu plus dans l’ombre pour pouvoir gérer correctement ses affaires…

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~ Asmodée l'encapuchonné ~
Asmodee
Long était le temps, longues était l’attente et pourtant Asmodée n’avait à aucun moment cessé de travailler à la rénovation de ce lieu qu’il affectionne déjà tellement.
Couper, raboter, restructurer mais aussi trouver des fournisseurs directement sur le marché de Bourg, Asmodée a même été jusqu’à installer des tables de jeux dans le sous sol pour les clients les plus généreux.
Le sous sol de sa taverne représente bien entendu l’un des rares endroits en ce lieu où il peut avoir un minimum d’intimité car notre cher prince de la Gourmandise ne s’accorde que peu de visite en ville, lui préfère de loin cette forme de solitude.

Passant tout son temps libre à la confection de divers plats et merveilles pouvant émerveillés les estomacs les plus en appétit, il lui arrive quelques fois de recevoir la visite d’un ou deux voyageurs de passage qui tiennent à se faire discret.
Chacun ses raisons après tout, lui n’a rien à savoir. Et c’est à peine si lui non plus n’avait rien à se reprocher en fait mais ici à Bourg en Savoie, il tenait à rester en paix.
En revanche à Paris, aux cotés de ses sept autres frères, ce n’était pas la même histoire, loin de là même…

En ce jour, le voici de retour de la ville, portant sur son dos un sac emplit de légumes mais aussi de pain, pour le vin, il tient à se faire livrer directement à sa taverne. Le tout est bien vite rangé comme il se doit alors qu’une première volée de ragout voit le jour.
Manque plus que les clients et si ça continue ainsi, il sera sans doute le seul à pouvoir manger jusqu’à plus faim.
Mais c’est munit d’une grande patience qu’il rejoint une nouvelle fois l’extérieur de sa taverne pour s’asseoir, juste à l’entrée sur un tonneau vide depuis bien des lunes sans doute.
Le regard se balade autour de lui sur les nombreux champs où les villageois ne cessent de travailler chaque jour qui passe et aussitôt…


N’viens pas chercher les sept, sept princes des miracles, oh non d’une claque, qu’tu mérite…

Chanson improvisée tout en repensant à ses six autres frères qui sont sans doute dans les bas quartiers de la ville de Paris, dans la Cour des miracles…
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~ Asmodée l'encapuchonné ~
Mary.
La rousse gouvernante et son Michel chevauchaient depuis Chambéry via Belley, en direction de Bourg où ils espéraient retrouver le patron, Domdom, le passeur d'histoires, afin de finir la route de retour vers Dijon avec lui.
Voilà que sur une hauteur, dans les bois surplombant Bourg, une délicieuse odeur vint chatouiller les narines de la rouquine.

Mon prince ? vous sentez ce fumet de ragoût ? J'irais bien voir par là d'où semble venir cette odeur qui me rappelle combien j'ai faim ?
Sans attendre la réponse, elle avait déjà dirigé le cheval dans le chemin qui menait à une grande bâtisse.

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Asmodee
Un peu d’eau chaude à laquelle on ajoute quelques légumes du matin, des tranches de lard fumées disposées sur un plateau d’argent sans oublier le pain tout chaud qui vient tout juste d’être rapporté par un boulanger de Bourg.
Petite routine matinale, gestes qui se répètent jour après jour. Seule différence est que les clients eux ne sont pas les même enfin, pas tout le temps.
Pour la plupart des voyageurs de passage qui ne daignent pas entrer à Bourg, pour d’autres, les raisons de leurs passages semblent beaucoup plus mystérieuses mais aux yeux D’asmodée, aucune différence ne doit être faite.

Alors il cuisine sans cesse, portant si bien son nom de « prince de la gourmandise », surnom rapporté depuis la Cour des miracles à Paris et qui lui a été attribué par ses frères.
C’est poussant une légère chansonnette qu’il prépare ainsi le service qui s’annonce bien calme en cette matinée.
Sa taverne n’est pas connue de tous mais c’est un but recherché car ici s’avère être un refuge pour tous les miséreux de passage et autres malfrats qui ont des écus quand à eux à dépenser sans compter.
Ce n’est pas un repère de roublards non plus, la seule politique de l’enseigne est qu’ici, tout le monde est accepté. Il lui arrive même de ne pas faire payer certaines consommations face aux bourses bien maigres de certains de ses clients.

Les victuailles prêtes à être servis, le voilà qu’il s’accorde enfin un semblant de pause, préférant de loin rejoindre l’entrée de la sombre bâtisse dont il laisse la porte d’entrée grande ouverte.
S’asseoir à l’extérieur sur ce même tonneau vide qui sert désormais de « décoration », le voilà enfin qu’il se perd dans ses pensées.
Ses yeux posés sur la ville de Bourg au loin, il pense à Paris, à ses frères mais aussi à son avenir qu’il se doit de prendre en mains… L’ordre des encapuchonnés qu’il ne peut plus quitter désormais, non pas par obligation, simplement qu’il tient à ses frères mais aussi à leurs habitudes…

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~ Asmodée l'encapuchonné ~
Michelkourou
Vous avez raison Mary, nous devrions nous arreter La batisse est magnifique et le fumet alléchant, peut etre en plus allons nous rencontrer d'aimables gens
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Mary.
Sitôt l'accord de son prince obtenu, elle avait relancé l'allure du cheval, et quelques minutes plus tard ils arrivaient devant la bâtisse, où un homme attendait assis sur un tonneau.
La rousse gouvernante se laissa glisser en bas de la monture et s'avança.


La bonne journée ! C'est d'chez vous que vient cette bonne odeur qui nous chatouille les narines depuis le bas de la côte ? Y'aurait moyen de faire un repas pour pas trop cher ? et p'têt même de loger pour quelques nuits ?

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Asmodee
Une nouvelle fois, la chansonnette est poussée. Des mots tout droit venu du cœur et qui en disent long sur son passé mais c’est un simple moyen de passer le temps.
Sa seule inquiétude pour l’heure est que son repas reste chaud si jamais des voyageurs arrivent jusqu’à lui et décident de se remplir l’estomac avant de reprendre leur route. Mais rien n’est jamais certain car il se peut bien évidemment que personne ne vienne.
Au loin justement, des bruits de sabots se font entendre, au nombre de deux à ce qu’il croit. Pensée confirmée face à l’apparition de deux montures. Un homme et une jeune femme qui s’approchent et c’est sans le cacher qu’il laisse sur ses lèvres un léger sourire s’afficher.

Non pas de la satisfaction, loin de là même mais juste l’espoir de pouvoir faire goûter une nouvelle fois ses plats succulents.
Quel vantard certes mais cette réputation qui le précède si bien n’est plus à refaire. Tout le monde sait que ses plats sont les meilleurs et il aime à le faire savoir.
Comment arriver à faire décrocher le palet gustatif de ses clients en une seule bouchée à peine ? C’est le résultat de nombreux voyages mais aussi de nombreux manuscrits de recettes troués dans les méandres de la Cour des miracles à Paris.

Les laisser venir à lui et attendre que cette rousse est finit de parler, temps pendant de lequel il n’aura eu de cesse de les regarder l’un après l’autre. Ils n’ont pas l’air de brigands, encore moins de malfrats… dommage car lui-même aime entendre les récits des voyages de nombreux de ses clients.
Ainsi il saute de son tonneau, posant pieds au sol alors qu’il s’incline légèrement en avant en signe de bienvenu.
Relevant enfin le haut du corps, à lui le plaisir maintenant de les inviter à entrer prendre un repas chaud.


Bienv’nu à vous en ma demeure. Je me ferais une joie de remplir vos estomacs, si les odeurs vous ont attirées, attendez de voir ce que le goût vous fera.

Sourire d’avantage affiché alors qu’il se permet de rajouter.

Vous pouvez attacher vos montures juste ici.

Dit-il tout en pointant du doigt une position située sur sa gauche et donnant accès à un espace réservé justement pour les chevaux. Non pas qu’il veut leur forcer la main mais voir des clients arriver quand il est habitué à la solitude est pour lui une réelle satisfaction.
Ainsi, il fit un pas de coté, se positionnant juste à l’entrée de sa propre taverne en attendant que ses deux éventuels clients ne se décident enfin…

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~ Asmodée l'encapuchonné ~
Mary.
C'est avec une lueur de gourmandise dans l’œil que la rousse gouvernante avait écouté l'homme leur prédire une expérience gustative à la hauteur de ce que leurs narines leur avaient fait miroiter. Ce repas chaud serait le bienvenu après ces deux jours à bride abattue pour venir de Chambéry.
Non pas que la route se fut mal passée, ils n'avaient pas eu à faire face à une bande de brigands, cette fois, pas comme sur la route entre Saint Claude et Genève.
Mais l'appétit était ouvert, et bien ouvert, par ces heures à cheval à travers les forêts ombreuses des derniers contreforts des Alpes, puis dans ces paysages de flaques et d'étangs miroitant au soleil de la région des Dombes.

Ils menèrent donc leurs montures à l'endroit que l'homme leur avait indiqué, avant de le rejoindre à l'entrée de son établissement.


Et bien, voyons ce que vous avez préparé qui embaume si loin ? P'tête un ragout des cuisses de ces grenouilles qu'on entendait chanter tout l'long du ch'min ? ça doit être intéressant de braconner, dans tous ces étangs ? entre les grenouilles, les poissons et les sarcelles, y'a d'quoi manger !
Mais p'tête ben qu'on devrait s'présenter ? Moi j'suis Mary, et puis voilà Michel. On vous suit !

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Asmodee
C’est sans se faire prier que ses deux nouveaux clients s’exécutèrent et allèrent attacher leurs montures à l’endroit indiqué par Asmodée.
Un regard posé sur la rousse juste le temps qu’elle lui tourne le dos tout en les attendant patiemment, qu’ils reviennent jusqu’à lui. Les phrases fusent à nouveau et le tenancier des lieux ne peut s’empêcher d’arborer un autre léger sourire sur ses lèvres.
Ils ne mangeront pas de grenouille ni de poisson pour ce repas mais il est certain de pouvoir captiver leur attention par ses plats si réputés en la ville de Paris. Généralement, les voyageurs de passage n’ont de cesse de le complimenter et il espère une nouvelle fois faire carton plein avec ces deux inconnus.
Les présentations faites, Asmodée en a presque oublié de présenter son domaine, son territoire, son petit bout de royaume rien qu’à lui mais c’est bien vite chose faite.


Et bien, voici la Harpe sans corde, ma taverne et je suis ravis de vous accueillir en ce jour, suivez-moi.

Pas un mot de plus et voilà qu’il s’engouffre à l’intérieur du bâtiment. Jusque là une taverne tout ce qu’il y a de plus simple. Des tables, des chaises, un comptoir, une cuisine disposée dans une arrière salle et au sous-sol, des couchettes avec des tables de jeux pour passer des nuits entières à jouer ses écus bien gagnés.
C’est sans un mot mais par un simple geste qu’il les invite à prendre place à la table la plus proche du comptoir pour enfin aller se glisser derrière celui-ci.
Les gestes, habitués sont rapides et précis avant qu’il ne revienne avec un pichet de vin et deux choppes, le tout déposé sur cette même tablée.


Je vous laisse patienter, je reviens dans peu d’temps avec votre repas.

Une nouvelle fois, il retourne à ses occupations dans l’arrière cuisines, préparant dors et déjà, deux plats bien consistants. Des tranches de lard, des légumes en pagaille et de toutes sortes, le tout baignant dans une sauce dont il garde la recette précieusement.
L’odeur se faisant de plus en plus forte, voilà qu’il revint avec les deux plats disposés devant chacun d’eux. Autre plat occupé par du pain coupé en tranches ainsi posée au centre de la table, quelques autres petits détails et enfin, ils pouvaient se remplir l’estomac à leur guise.
C’est les regardant une dernière fois, se tenant debout en face d’eux qu’il se permit d’ajouter.

Ce repas n’a pas de nom, disons simplement qu’il sort tout droit de mon imagination et je vous laisse savourer la sauce. Si vous en voulez de nouveau, n’hésitez surtout pas à me le faire savoir. Le bon appétit à vous.

Un nouveau sourire sur ses lèvres, léger regard adressé à la rousse et à la différence des autres taverniers, il n’ira pas derrière son comptoir. Les clients la plupart du temps n’aiment pas se savoir observés.
Pour sa part, il retourne se poser à l’entrée des lieux, sur le même tonneau qu’il y a quelques instants, restant tout de même à l’écoute si jamais l’un d’eux aurait besoin de quelque chose…

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~ Asmodée l'encapuchonné ~
Mary.
Après avoir présenté son établissement, mais être resté muet sur son identité, leur hôte leur avait ouvert la route, et les avaient invités d'un geste à prendre place près du comptoir, avant de disparaître en cuisine en leur promettant qu'ils n'attendraient guère, non sans leur avoir laissé de quoi se désaltérer.

L'est bien taiseux, le gars, vous n'trouvez pas, mon Michel ? J'vous sers à boire ?

Sans attendre la réponse, elle avait déjà rempli les chopes.

A notre arrivée à Bourg ! Avec un peu de chance, l'patron y pass'ra pendant qu'on est là, on pourra r'partir avec lui pour Dijon ! D'puis l'temps qu'il a promis à sa vieille amie d'rev'nir la voir ....

La pipelette fut interrompue par le maître des lieux, qui revenait les bras chargés de plats, précédé par une odeur de ragoût à faire damner un saint. Les plats disposés devant eux, le pain entre eux, à peine un mot d'explication, et il avait déjà disparu par la porte ! Ce n'était pas sur lui qu'il faudrait compter pour apprendre les derniers potins du cru, il n'avait même pas répondu à sa question sur le braconnage en Dombes !

Holà ! tavernier ! V'nez un peu vous asseoir avec nous, et prenez vous une chope, histoire qu'on partage ce vin ! V'z'allez pas nous laisser manger seuls, quand même ? Après deux jours en compagnie des seuls animaux sauvages, on a un peu envie d'causer avec nos semblables !

Elle attendit son retour, ou au moins sa réponse, en se remplissant les poumons de cette odeur délicieuse et ô combien prometteuse : elle se doutait qu'une fois qu'elle aurait goûté ce ragoût, elle ne pourrait plus articuler une parole avant d'avoir fini l'écuelle, à moins de parler la bouche pleine.

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