Asmodee
[Pour situer ce lieu, se référer aux indications qui suivent et au cadastre : Taverne située au nord est de Bourg, prendre direction Macôn puis prendre sur votre droite au croisement. Ainsi continuez tout droit jusque dans les hauteurs et jusqu'à ce que vous ne puissiez plus avancer].
Le voyage aura été bien long depuis Paris jusquen Savoie le jeune prince de la gourmandise, lun des nombreux frères appartenant à lOrdre des encapuchonnés aura mit bien des lunes à rejoindre cette contrée lointaine.
Là où les montagnes sont reines.
Ici, rien de semblable avec la Cour des miracles. Peu de mendiants seulement, pas de catin, rien qui ne lui rappelle son bon vieux chez lui. Même les tavernes calmes, pleines de bonne humeur, encore une fois, rien qui ne pourrait sapparenter à la Cour que sans doute bien peu ici connaissent
Et pourtant il fut contraint davouer quil sétait trompé. Une jeune donzelle de la ville de Bourg était également originaire de la Cour des miracles. Elle semblait par la même occasion connaitre Succube, la délicieuse détentrice de la Rose Pourpre.
Bien des temps quil navait pas mis les pieds en cet endroit qui ne limportait que peu en réalité. Ses vices ne sarrêtaient pas à une simple paire de miches loin de là, Asmodée était réputée pour être lun des meilleurs cuisiniers de tout le royaume de Paris bon disons simplement meilleur cuisiner de ses six autres frères.
En ce jour pour lui, premier passage en ville, dans une taverne dans laquelle il se rendit par simple hasard. Cest la soif qui le conduit dans cette bâtisse aux allures colorées. Cest ainsi quil fit la rencontre de quelques habitants de Savoie mais aussi dautres voyageurs.
Silencieux comme à son habitude, il se perdit dans ses pensées car sil était venu en cette ville, cétait dans le but de retrouver une taverne qui lui appartenait désormais. Un vieil ami à lui, mort dune façon bien mystérieuse qui lui céda le titre de propriété.
Cet objectif quil gardait en tête.
Quelques détails seulement pour sy rendre, cest ainsi quil dépoussiéra sa buse avant de se mettre en marche.
Prendre la direction de lest, direction Macôn alors que le soleil se couche et que le sentier nétait que peu visible ah prendre sur sa droite à un croisement et avancer vers les hauteurs.
Que diable, lui nétait pas habitué à ces routes sinueuses
Un lac, un près remplit de porcs, quelques arbres mais aucune bâtisse, rien que de la verdure à perte de vue.
Lui naurait jamais imaginé ainsi le Royaume dans lequel il était né. Mais cest ainsi, quand lon ne quitte jamais la ville de Paris et ses bas quartiers.
Longue marche pour que finalement son pied ne rencontre un premier obstacle, chose imprévisble certes mais qui le força à rester sur ses gardes désormais. Il nétait pas à labris de brigands ou de simples tireurs de bourses.
Mais fort heureusement pour lui, ce qui faisait lobjet de toute sa convoitise se présenta enfin face à lui. Une bâtisse, sombre, visiblement abandonnée depuis bien des lunes, au bout de ce maigre sentier.
Pas moyen daller plus loin, cétait bien là, la taverne sans nom de son vieil ami pourquoi donner un nom ou ne serait-ce quune simple image ou vision à un lieu dans lequel les habitués ne sont présents que pour se saouler sans cesse ?
Asmodée lui voyait là loccasion de se mettre un peu au calme quelques temps, se reposer et surtout passer son temps à la confection de délicieux plats pour tous ceux qui le veulent.
Ainsi il reprit la route, les derniers mètres jusquà lentrée de la sombre bâtisse. Extirpant de sa buse une lourde enveloppe de laquelle il retira une clé légèrement rouillée ainsi que le titre de propriété de ce bâtiment.
Clé insérée dans la fente, rotation de celle-ci et cest ainsi que la porte souvrit dans un grincement des plus terribles. Létat des lieux est vite fait. Rien à manger, pas même un mioche orphelin qui aurait voulu venir trouver refuge ici !
Des tonneaux presque vides, pas moyen de remplir ne serait-ce que la moitié dune choppe.
Mais cest décidé quil se mit à la tâche. Peu à peu, les vieilles bougies reprennent vie et se mettent à danser au rythme des quelques courants dair frais causés par les fenêtres ouvertes, ceci dans le but de remplacer cette vieille odeur par quelque chose de plus frais.
La poussière trépasse au passage de notre jeune prince de la gourmandise et ceci jusquà laube où il trouva enfin le temps de se poser quelques instants.
Prendre place sur le seul de lentrée de la taverne, debout, lépaule posée contre le mur et le regard scrutant au loin les toits des maisons de la ville de Bourg
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~ Asmodée l'encapuchonné ~
Le voyage aura été bien long depuis Paris jusquen Savoie le jeune prince de la gourmandise, lun des nombreux frères appartenant à lOrdre des encapuchonnés aura mit bien des lunes à rejoindre cette contrée lointaine.
Là où les montagnes sont reines.
Ici, rien de semblable avec la Cour des miracles. Peu de mendiants seulement, pas de catin, rien qui ne lui rappelle son bon vieux chez lui. Même les tavernes calmes, pleines de bonne humeur, encore une fois, rien qui ne pourrait sapparenter à la Cour que sans doute bien peu ici connaissent
Et pourtant il fut contraint davouer quil sétait trompé. Une jeune donzelle de la ville de Bourg était également originaire de la Cour des miracles. Elle semblait par la même occasion connaitre Succube, la délicieuse détentrice de la Rose Pourpre.
Bien des temps quil navait pas mis les pieds en cet endroit qui ne limportait que peu en réalité. Ses vices ne sarrêtaient pas à une simple paire de miches loin de là, Asmodée était réputée pour être lun des meilleurs cuisiniers de tout le royaume de Paris bon disons simplement meilleur cuisiner de ses six autres frères.
En ce jour pour lui, premier passage en ville, dans une taverne dans laquelle il se rendit par simple hasard. Cest la soif qui le conduit dans cette bâtisse aux allures colorées. Cest ainsi quil fit la rencontre de quelques habitants de Savoie mais aussi dautres voyageurs.
Silencieux comme à son habitude, il se perdit dans ses pensées car sil était venu en cette ville, cétait dans le but de retrouver une taverne qui lui appartenait désormais. Un vieil ami à lui, mort dune façon bien mystérieuse qui lui céda le titre de propriété.
Cet objectif quil gardait en tête.
Quelques détails seulement pour sy rendre, cest ainsi quil dépoussiéra sa buse avant de se mettre en marche.
Prendre la direction de lest, direction Macôn alors que le soleil se couche et que le sentier nétait que peu visible ah prendre sur sa droite à un croisement et avancer vers les hauteurs.
Que diable, lui nétait pas habitué à ces routes sinueuses
Un lac, un près remplit de porcs, quelques arbres mais aucune bâtisse, rien que de la verdure à perte de vue.
Lui naurait jamais imaginé ainsi le Royaume dans lequel il était né. Mais cest ainsi, quand lon ne quitte jamais la ville de Paris et ses bas quartiers.
Longue marche pour que finalement son pied ne rencontre un premier obstacle, chose imprévisble certes mais qui le força à rester sur ses gardes désormais. Il nétait pas à labris de brigands ou de simples tireurs de bourses.
Mais fort heureusement pour lui, ce qui faisait lobjet de toute sa convoitise se présenta enfin face à lui. Une bâtisse, sombre, visiblement abandonnée depuis bien des lunes, au bout de ce maigre sentier.
Pas moyen daller plus loin, cétait bien là, la taverne sans nom de son vieil ami pourquoi donner un nom ou ne serait-ce quune simple image ou vision à un lieu dans lequel les habitués ne sont présents que pour se saouler sans cesse ?
Asmodée lui voyait là loccasion de se mettre un peu au calme quelques temps, se reposer et surtout passer son temps à la confection de délicieux plats pour tous ceux qui le veulent.
Ainsi il reprit la route, les derniers mètres jusquà lentrée de la sombre bâtisse. Extirpant de sa buse une lourde enveloppe de laquelle il retira une clé légèrement rouillée ainsi que le titre de propriété de ce bâtiment.
Clé insérée dans la fente, rotation de celle-ci et cest ainsi que la porte souvrit dans un grincement des plus terribles. Létat des lieux est vite fait. Rien à manger, pas même un mioche orphelin qui aurait voulu venir trouver refuge ici !
Des tonneaux presque vides, pas moyen de remplir ne serait-ce que la moitié dune choppe.
Mais cest décidé quil se mit à la tâche. Peu à peu, les vieilles bougies reprennent vie et se mettent à danser au rythme des quelques courants dair frais causés par les fenêtres ouvertes, ceci dans le but de remplacer cette vieille odeur par quelque chose de plus frais.
La poussière trépasse au passage de notre jeune prince de la gourmandise et ceci jusquà laube où il trouva enfin le temps de se poser quelques instants.
Prendre place sur le seul de lentrée de la taverne, debout, lépaule posée contre le mur et le regard scrutant au loin les toits des maisons de la ville de Bourg
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~ Asmodée l'encapuchonné ~