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[rp ouvert] Un bain Impérial

Asceline


Tu t'es vu quand t'as bu?


L’heure c’est l’heure. Avant l’heure c’est pas l’heure. Après l’heure c’est plus l’heure. Là, s’était l’heure du bain. Pas n’importe lequel, le bain public de son Altesse Impériale autoproclamée de l’Empire qui n’existe que dans son monde. Le bain public, épreuve imposée par Guigoux après une bataille acharnée ou chacun s’était défendu avec ferveur. A tout affrontement il faut un gagnant et un perdant, a tout combat son lot de mésaventures et à tout vaincu son lot de misères. Cela aurait pu être pire, elle aurait pu gagner et être obligée de voir Guigoux faire le tour de la ville nu sur un âne. Au lieu de cela, puisqu’elle avait perdu, elle était obligée en ce jour, d’honorer son pari et de se baigner sur la place de Chambèry.
L’angoisse. Prendre un bain. Un bain ! Avec du savon et tout et tout ! Fallait qu’elle le perde ce pari. Pire, fallait qu’elle parie et qu’elle perde…
Asceline avait fait installer une baignoire au centre de la place du village et s’était placée à côté pour ne rien rater de l’étape du remplissage. Tout était prêt. Quelques curieux s’agglutinaient tout autour de la salle de bain improvisée. La plus belle des salles de bain. Vue imprenable sur la mairie, le marché, le ciel, spacieuse –ah ça, de l’espace, elle en avait- , de l’intimité… Ah ! Ah ! La bonne blague ! Elle avait plongé une main pour mesurer la température du bain tentant de se donner le courage nécessaire au premier pas. Le premier, le plus difficile. Pour l’instant, elle se contentait de temporiser en tripatouillant la surface de l’eau, et de temporiser encore…
Guigoux


Le vainqueur est celui qui fait une faute de moins que l'adversaire.
"Citation : Philippe Bergeroo"


Ce soir là avait été épique. Gui avait manqué par deux fois le match. Mais ils avaient fini par se retrouver seuls, et le match avait pu avoir lieu. Une phrase à réciter après chaque verre. Le premier qui lâche un *hips* a perdu. Évidemment, vous vous en doutez, le winner n'allait pas prendre le bain.

Heureusement, d'ailleurs, qu'il avait gagné car se promener nu sur un âne dans Chambéry aurait été non pas humiliant. Mais certains hommes auraient eu honte, et certaines femmes se seraient évanouies à son passage.

Le plus dur dans cette histoire, c'est que la jeune Savoyarde n'avait aucune envie de se baigner en place publique. Et qu'elle avait cherché par tout les moyens à se défiler. Elle n'avait pas hésité à remettre en doute le résultat, et il avait fallu faire appel à un juge extérieur pour confirmer le résultat. Qui avait statué sur sa victoire à lui!

Mais le Juge extérieur pouvait-il être impartial? Il s'agissait tout de même de la future femme du Breton. Cette question ne s'était pas posée, puisqu'elle fut impartiale!

Le Breton arriva sur la place, tenant un paquet plié dans un de ses bras et s’approcha de son amie, lui posa un gros bisou sur la joue et lui souffla:


-Je t'ai amené un drap, très clair et fin, mais au moins, tu n'auras pas les regards vicieux et de ceux qui en voudraient plus.

Il lui sourit.
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Hellora_alwenna.
La rousse était de retour, les yeux pétillants et non elle n'avait pas vidée les caves des Sœurs, ni quoique ce soit d'autre, juste pétillant d'être de retour dans un monde normal, elle était passée à l'auberge à la recherche de Gui, pas l'ombre de Brun dans le coin, et après renseignements on lui parla d'un bain..Et un bain pas ordinaire quoique rien n'était ordinaire ces derniers temps et encore moins son allure de baleine échouée sur le bord d'une rive.


Elle tournoya dans sa tête ce que signifiait l’énigme du bain, quand la lumière fut faite, oui le pari !! Le fameux pari, Asceline contre Gui, un combat hors du commun à marquer d'une pierre blanche, dans l'ardeur des chopines vacillantes, des bulles volants l'air, et du gosier se rinçant à chaque goulées,vous nous direz mais de quoi parle cette Rousse?!? Quel combat ?!? Hé bien le combat de qui fera le premier "Hips" et finira dénudé!!


Elle avait du faire juge pour déterminer qui était le vainqueur, avait écoutée avec impartialité les arguments et Gui était le grand vainqueur, Asceline devrait se baigner en tenue d’Ève sur la Place Publique, et la voilà de son pas non pas sautillant mais tremblant rejoignant cette fameuse place, apercevant les deux compères de comptoir elle les salua d'un geste gai, en tant que membre du Jury elle se devait d'être présente après tout!!


Bonjour, Demat enfin ce que vous souhaitez!! Comment vous portez vous? Asceline prête pour le grand plongeon?

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Asceline
Souriant au bourreau, qui apportant un drap pour la couvrir se posa soudain en sauver, la jeune femme se redressa. Elle frotta sa main sur ses braies pour la sécher et fit signe à "La Teigne" pour qu'il continue à remplir la bassine. Elle attrapa le drap que lui tendais Gui et lui dit:

Oh! Te voilà bien aimable cher Gui. Tu me mets au châtiment et crains ensuite pour mon intégrité? Il fallait y penser avant d'accepter l'enjeu. Je n'aurais eu aucune pitié à ton égard si j'avais gagné... Et je n'en demande pas tant. Mais merci.
Souriant à Alwenna elle ajouta: Je suis prête maintenant... Puis se tournant vers la Teigne elle intima:C'est prêt? Entendant la réponse positive du jeune garçon, Asceline lui tendit le drap. J'aimerais que tu gardes ceci, et que tu me donnes le seau que j'ai posé là et que tu ailles me chercher du savon s'il te plait. Il n'y a pas de bain sans savon. Le jeune garçon rechigna, de toute évidence il aurait préféré ne pas quitter l'endroit et prendre le risque de manquer le spectacle. Qu'est-ce que tu attends! Vas-y!! Elle attrapa le seau que le morpion lui tendit, déboucha la bouteille de lait qu'y était plongée et la déversa dans l'eau du bain qui se teinta de blanc. Elle la tendit ensuite vers Gui et Al .
Vous pouvez me tenir ceci s'il vous plait?
Une fois débarrassée de la bouteille, elle déversa le reste du contenu du seau, des pétales de rose roses, dans l'eau blanchâtre. C'est Mini qui lui en avait donné l'idée. Sans plus de chichis, elle respira un bon coup avant d'enlever ses chausses, ses braies et sa chemise se retrouvant de la sorte en sous-vêtements en plein milieu de la place de Chambéry. Pieds nus, elle fit jouer ses orteils tout en se détachant les cheveux puis se tourna vers le bourreau:
Un pari est un pari... Tout en prononçant ses mots, elle ôta rapidement la chemisette qu'elle portait encore pour se retrouver nue. C'est en tenue d'Eve qu'elle plongea à toute vitesse dans le bain pour qu'en en vit le moins possible (même si surement on aura quasi tout vu) le moins longtemps possible. Il ne lui manqua bientôt plus que le savon que devait lui apporter le môme...
Mini.
Elle avait entendu parler de ce pari ...
Elle savait aussi qu'Asceline avait perdu ...
Elle connaissait même la sentance : Un bain en place publique !
Par contre, ce qu'elle n'avait imaginé c'est que la tavernière de l'Antre, prendrait ce fameux bain aussi nue qu'un ver !!!
La brunette en était mortifiée !
Nan qu'Asceline n'ait un corps de rêve, que du contraire justement !!

Dame Miniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! Venez viiiiiiiiiiiiiiiite !!! Damoiselle Asceline s'baigne !
Cela ne peut pas lui faire de mal, elle put le bouc !
Vous comprenez pas Dame Mini, elle s'baigne a'c du savon, des p'tales de roses toussa toussa !
Lateigne !!!! Il est interdit de faire du voyeurisme, le sais-tu ?!
Oui Dame Mini. J'sais. Mais ... Euh ....
Mais quoi ?!
Elle s'baigne au milieu d'la grand'place alors c'pas du voyeurisme ...
QUOIIIIIIIIIII ??????!!!!


Cette gamine allait la rendre dingue, des idées plus farfelues que celles de Lily ...
Pourtant, sa fille en avait un plein chapeau !
Comment ça, elle avait de qui tenir ???!!!
Oui bon ! Peut-être ...
Les émeraudes s'arrondirent comme des soucoupes puis sans plus attendre, la brunette fila vérifier les dires de Lateigne et se rendit sur la grand'place !

Lorsqu'elle arriva, Asceline barbotait, aussi nue que le jour de sa naissance, à la vue de tous et toutes, attendant son savon !
Elle allait lui en passer un de savon mais pas forcément celui que la jeune fille attendait ...

ASCELIIIIIIIIIIIIINE !!!!! Mais qu'est ce que tu fiches dans cette tenue au beau milieu de la capitale ????!!! Tu as perdu la tête ???!!!

La gamine lui jeta un regard ...
Confuse, elle en baissa le nez ...
Encore une chance que les pétales de roses la recouvrent presque intégralement !
Mini chercha un drap des yeux et une fois trouvé, elle le tint entre ses mains, l'écarta et d'une voix qui ne souffrait aucun refus, ni polémique, intima à la brunette écervelée :

Sors d'ici immédiatement et couvre-toi !

Elle avait fière allure, là tout de suite, maintenant, la Damoiselle de Compagnie de la Dame ...

Si tu étais ma fille, je ... Je t'aurais étripée sur le champs !!!

Rien n'était moins vrai mais ça, la gamine ne le savait pas !

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Fervente militante contre la bêtise humaine ...
Lordsigfrid
au travail dans mon bureau de la mairie, j’entendis clairement dame Mini crie pour une raison inconnue, je me leva et regarda par la fenêtre et je vit la scène dame asceline dans un habit aussi simple que celui qu'elle portai était à la fois embarrassant mais aussi fort attirant pour tout homme qui verrais cela même si certain trouverais cela ne partie honteux, j'ignorais ce que je devais faire mais je descendis sur la place et regardais la scène toujours sans savoir comment réagir
Locke
Les cheveux recouverts d'une fine couche de farine, Locke allait d'un bon pas. Sortant de son moulin, il avait décidé de se rendre aux bureaux du conseil municipal. Sa brune devait s'y trouver et il voulait se tenir au courant des dernières délibérations. Marchant d'un bon pas dans les rues calmes d'une cité enveloppé dans la torpeur estivale, il souriait . Il respirait profondément l'air chaud et lourd.

Il voyait la fin de la rue qui s'achevait sur la place de la ville. les étals devaient déjà y être installés. Les rares badauds marchandant les marchandises avec entrain alors que les forains poussaient des cris de bêtes blessées en entendant les prix qu'on leur proposait dans des mises en scènes théâtrales et gourmandes à suivre. Il entendait déjà une vois puissante rugir de dé ... non, de colère ?

... Tu as perdu la tête ???!!!

... Il haussa un sourcil ... Et cette voix ... cette voix ... il l'a reconnaitrait entre mille ... Un gosier pareil ça court pas les rues hein ... Il rit en plaignant silencieusement ceux qui avaient déclenché sa colère ... Et encore, elle ne chantait pas là hein ... Mais ça vous mettait quand même la rate en court-bouillon quand sa chère et tendre montait dans les aigus ... Il secoua la tête et pouffa de rire tout seul ...

Débouchant sur la place, il fit le tour de lieux cherchant la silhouette ô combien attirante d'une tornade en furie. Un étrange attroupement lui occultait la vue mais la voix semblait venir du centre de la foule ... Son sourire disparut rapidement craignant pour sa douce ... et ... heu ... pour ceux qui voudraient la défier ... il joua des coudes , pianotant sur une large gamme de côtelettes pour se frayer un chemin et parvint enfin à sa brune qui cachait quelque chose ... quelqu'un ? ... d'un drap ... Locke zyeuta, étonné de l'étrange barrique, abreuvoir ... posé au milieu de la place comme un cheveux dans la soupe ... que dis-je une cheveux ... une tignasse tout entière hein ... Bref, le Locke était tout aussi perplexe qu'étonné ... surtout en voyant les prunelles de sa brune furibardes, alors que plus loin, il aperçut le Maire, figé, ne sachant visiblement quoi faire ... Il s'avança ... Des parfums ... des pétales de roses ... mais qu'est-ce que ça voulait dire ... Tandis que son épouse momifiait une silhouette dans son draps, lequel absorbait l'eau de la créature, plaquant l'étoffe sur son corps, déclenchant dans l'assistance quelques rires bien gras à la décence toute relative ... Curieusement, cela ressemblait à un ... bain ... deux individus restaient en retrait ... Il grommela comme sa botte marchait sur des ... chiffons ? ... linges ?... haillons ? ... Dans le doute, il fila un coup de pied pour s'en débarrasser ...

Intrigué, Il se rapprocha de sa femme et murmura :


C'est bien ta voix que j'ai entendu à l'autre bout de la ville ... se passe quoi ici ? ...


Elle projeta son menton vers la momie au visage caché sous une chevelure châtain. Il ouvrit les mirettes et reprit ...


Bah quoi ? ...

bah quoi, fais pas ton blond hein, t'vois pas qui c'est ? ...


Non il voyait pas mais crut bon de ne pas aiguiser la colère de sa brune au langage si fin et délicat ... Ce n'est que lorsque la silhouette emmaillotée releva ses cheveux qu'il la reconnue ... Son regard fusa du bain à la demoiselle, puis aux badauds et revint enfin à sa brune ...

Asceline ????

Il respira profondément et reprit en serrant les dents ...

Tu vas surement pouvoir nous expliquer ce que tu fous en tenue d'Eve, devant la moitié de la ville, à tremper dans un bain au milieu la place .....

Noter que la voix prend de l'ampleur alors que la moutarde lui titille plus fortement la narine droite ...( la gauche c'est à la demande en mariage ... suivez un peu ...) ...Et alors qu'elle allait répliquer ...

Nann je ne veux rien savoir !!!!!
(oui il sait pas tro ce qu'il veut hein ...) ... et vous tous ... filez d'ici avant que je 'n'aille expliquer à vos épouses pourquoi vous reluquez une ... demoiselle ... Aussitôt la foule s'égaya avec un certain nombre de regard soudain plus attiré par les cailloux et des raclements de gorge un tantinet gênés mais nombre de grognement de mécontentement d'un spectacle achevé avant d'avoir commencé. Grognement dûment récompensés par un certain nombre d'impression de sa botte sur le fondement des contestataires ... Non mais ... Revenant à le jeune femme :

Nan mais je rêve hein !!!! Nue comme un ver ... en public ... Tu es devenue folle ou quoi ??? (qui a dit ou quoi ??!!!) ... ça rime à quoi cette stupidité ! ... Rhabille toi ! .... Mais naaan pas ici, ça va pô non ? .... tu crois pas qu'ils se sont assez rincés l'oeil comme ça !!!! ... C'est pô croyab' ... tu as vraiment perdu la tête ... ou trop bu .... Au rouge qui teinta ces joues, il soupira .... trop bu donc ... ha ben bravo ... tavernière veut pas dire de gouter toutes les chopines hein .... regarde où ça te mène .... TU TE TAIS ... et tu suis Mini au ... Divin ? ... Il répéta devant le hochement de tête de sa moitié ... au Divin ... je vous y rejoins après avoir débarré la place de cet attirail ...

Il pointa un doigts vers les deux quidams qui n'avaient pas tournés les talons ...

V ous deux ...ramenez vos miches ici avant que j'aille les cherchez et videz moi tout ça ...

Il se tourna vers Asceline et gronda, en colère :

T'es encore là ? ...
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Lordsigfrid
je n'avais pus faire un pas de plus sans voir Locke arrivé visage rougeoyant, énerve par la situation, je resta sur place un instant mais comme tout les badauds regardant l'Ève éphémère présent je fit demi tous jusqu’à la mairie espérant ne pas avoir été vu. De retour au bureau je ne pus retiré certain image de ma mémoire, il me fallait boire pour diluer les dites images si subtil.
Guigoux, incarné par Asceline
Message posté à la demande du joueur


Il était amusé de voir Mini débouler de cette façon, puis Locke. Il s'amusait, le Gui. Il était fier de son coup. C'était un jour chaud de fin Juin, et la place commençait à noircir de monde. Gui ne s'attendait pas à un tel engouement. Évidemment, il s'inquiétait pour Asci. C'était certes un pari, mais pas une foire des bœufs.

-Disons que cela risque d'attirer ici les voyeurs et pervers, alors qu'à la base, tu devais juste te laver, pas nous faire un nu intégral.

Il s'est tourné vers Mini et Locke.

-Elle a perdu un pari, c'est sa sentence, moi je n'y peux rien.

Puis il s'adressait encore au couple.

-Et comme un pari reste un pari, elle va prendre son bain. Je lui ai apporté un draps pour qu'elle se cache, mais ce n'est pas son intention.

Puis à Asceline:

-En même temps, je m'en moque, ce n'est pas de moi dont il est question, puisque je n'ai pas perdu.

Locke lui donnait des ordres. Gui n'apprécia pas.

-Elle a fait un pari, elle tient sa défaite. Je lui ai proposé d'alléger sa sentence, elle n'a pas voulue. Cela lui apprendra à parier. Maintenant, elle fini son bain en place publique.
Asceline
Ah !!! Qu’on est bien dans son bain !

De l’une, une eau à température idéale.
De deux, elle en oubliait presque qu’elle était en plein milieu d’une place entourée de voyeurs.
De trois, il ne lui manquait plus que le savon pour finir son bain.
De quatre, tout cela pourrait avoir meilleur gout si on lui apportait une bière…

En parlant de bière, que pouvait bien faire cet idiot de môme ? Elle avait réclamé du savon, avait-il décidé d’aller le chercher jusqu’à Marseille ? A peine le temps de cligner des yeux, qu’une voix familière, hurlait son nom comme une damnée. Sortant de sa bulle, la brunette avait ouvert un œil pour entendre un peu mieux (gné ? Même que si ça se peut !). Bien entendu, le savon avait finit par arriver, mais pas forcement le savon qu’elle attendait. Celui-ci, n’était pas doux pour la peau, encore moins pour les oreilles ; il ne sentait pas bon la lavande, il puait l’enguirlande ; Il ne faisait pas non plus de la mousse… à moins que Mini n’en ait mangé et que ça explique la crise de rage et les bulles s’échappant du coin de ses lèvres…
Toujours est-il, que la brunette l’entendant vociférer, s’était redressée à la vitesse de l’éclair, était sortie du bain sans discuter les ordres de la Dame d’Albens (qui ne semblait pas non plus très ouverte au dialogue faut l’dire !) et s’était laissée envelopper dans le drap sans protester. Momifiée de la tête aux pieds, regard baissé, les cheveux collés sur son visage elle se gardait de tout commentaire pour ne pas jeter de l’huile sur le feu, que dis-je, sur le volcan en irruption, qu’était le petit bout de femme venu à sa rencontre. Il y a des moments, où mieux valait la fermer, puis elle s’était déjà bien assez fait remarquer comme ça.
L’Asceline en question, se persuadait que ça ne pouvait pas être pire. Comment ça le pourrait il d’ailleurs ? Elle s’était montrée nue (bon d’accord, fausse bonne idée…) devant tout Chambéry (très, très mauvaise idée), et comme si cette humiliation ne suffisait pas elle s’était fait passer un savon monumental (savon qui aurait suffit à lui seul à faire briller la moitié de l’argenterie du Royaume) devant tout le monde par sa Dame … Ca pouvait difficilement être pire… La brune était morte de honte. Ca ne pouvait pas être pire, hein ? Hein ? Non ? Ben si…

Alors qu’elle s’imaginait presque tirée d’affaire, entrain de disparaitre à tout jamais sous un des plis de ce drap, alors que Mini rabâchait encore comme une mère le ferait avec sa fille- comme aucune mère, d’ailleurs, ne l’avait jamais fait auparavant- alors qu’elle s’imaginait mourir instantanément de honte pour mettre un terme à ses horribles souffrances, le pire arrivait… Locke.
Pourvu qu’il ne me reconnaisse pas ! Mini, ne me dénonce pas… Semblait-elle supplier du regard. Pitié ! Pitié ! Râpé… Le masque de cheveux n’avait servi à rien en tant que camouflage, il l’avait tout de même reconnue –faut dire que Mini avait un peu soufflé aussi. S’était reparti pour un tour ! Alors que le drap… blanc, collait à son corps, dévoilant à nouveau ses formes ; après qu’on lui ait passé un savon, on passait au programme rinçage, rabâchage et lavage cérébral via l’explosion intempestive de tympans afin de retirer toute trace de mousse empêchant l’intégration du message dans son entièreté.
Elle écartait les mèches de cheveux restées collées à son visage, gardant le regard bas pour ne pas croiser celui incendiaire de Locke comme l’aurait fait une enfant. Alors qu’elle ouvrait les lèvres s’apprêtant à se justifier il lui intimait de se taire, provoquant un sursaut chez la demoiselle. Elle s’était penchée pour attraper ses vêtements, qui jonchaient encore le sol, et redressée aussitôt lorsqu’il avait changé d’idées –décidément, il allait peut-être falloir qu'il apprenne à savoir ce qu’il voulait le vieux ! C’est droite comme un piquet qu’elle s’était immobilisée pour se mettre à sangloter, tenant fermement le drap entre ses mains tout en regardant Locke ranger, jusqu’à ce que :
T'es encore là ? ...
Elle s’était penchée pour ramasser ses affaires, avait jeté un regard vers Gui et Al … Gui parlait, elle aurait préféré ne pas l’entendre, était-il réellement son ami ? Préférant ne pas en entendre d’avantage et jugeant l’humiliation suffisante, elle était partie en courant, direction "le Divin Nectar" comme l’ordonnait Locke, afin de s’extirper aux regards moqueurs se posant sur elle.

[Au Divin Nectar]

Elle était montée dans l’une des chambres, et était entrain de s’habiller lorsque Mini était entré. La morve au nez, entrain de renifler, hoquetant comme une gamine, les cheveux mouillés toujours collés sur ses joues elle finissait de lacer sa chemise. Elle s’était arrêtée pour essuyer son nez sur sa manche – geste se voulant discret-, puis s’était penchée pour enfiler ses braies sans dire un seul mot. S’attendant sans aucun doute à ce que Mini poursuivre la discussion entre ses murs… Décidément, la journée allait être longue.

Un pari était un pari. Un jeu devait rester un jeu. L’impudence devait être punie, mais pas trop quand même. Comment réagir ? Attaquer de front ? Jouer profil bas ? S’excuser d’entrée ? Commencer à parler ou attendre qu’elle le fasse ? Tout ça était de sa faute à LUI ! C’est lui qui l’avait entrainée dans toute cette histoire… S’était donc ça, tout était de SA faute et uniquement de SA faute. What else ?
Mini.
Mini laissa son époux et Gui sur la Grand'place et fila rejoindre l'écervelée au Divin Nectar …
Elles devaient avoir une petite conversation toutes les deux mais, la Dame ne le ferait pas en public, cela ne regardait qu'Asceline et elle.
La brunette laissa la seconde prendre un peu d'avance, ne tenant pas à lui faire la causette alors qu'elle fut encore en tenue d'Eve …
Puis elle fit comme chez mémé (Nan ! Comme chez elle !) et entra dans la chambre où s'habillait la jeune fille, sans même frapper un coup à la porte pour se faire annoncer …

Les émeraudes étaient encore si noires qu'on ne différenciait pas la pupille de l'iris …
A cette instant, certaines paroles de sa défunte soeur, Aphrodyti, lui revinrent en mémoire …
Mini venait de comprendre pourquoi elle appréciait tant cette gosse qu'elle avait croisée, au détour d'un comptoir …
Tout simplement parce qu'Asceline lui ressemblait beaucoup dans ses jeunes années ! (Et n'allez pas croire pour autant que la brunette est une vieille bique, il n'en est rien !)
Ceci dit, cela n'excusait pas tout !
Faites ce que je dis mais pas ce que je fais (… Ou suis susceptible de faire hein !) !!!

La maîtresse des lieux enveloppa l'écervelée d'un regard bienveillant, ses traits se radoucirent à mesure que les émeraudes reprenaient leur teinte habituelle et lorsque la gamine se moucha dans sa manche :

Asceline … Quel âge as-tu, voyons ?!

De lui tendre un mouchoir, brodé des ses initiales …

Tiens, c'est ce qu'on utilise en général quand y a le trop plein … C'est mieux !

Elle attrapa une serviette dans l'armoire et entreprit de sécher la longue tignasse brune de notre chère tribun …
Il était inutile de lui faire un sermon, Mini savait la jeune fille assez fine (Dans tous les sens du terme) pour avoir compris la leçon, à savoir : On ne prend pas un bain, nue, en place publique ! Et pis c'est tout !

Tu aurais dû garder ta tunique.

Certes, l'étoffe lui aurait collé à la peau mais au moins, était-ce plus décent …
Pas de sermon mais au moins lui faire comprendre qu'elle l'aimât suffisamment pour que son attitude l'ait blessée et surtout très contrarié …

J'avais dans l'idée de te faire une proposition … Nous, à dire vrai … Locke et moi …

Elle soupira, avant de reprendre, invitant la jeune fille à s'asseoir sur le bord du lit, s'apprêtant à lui brosser les cheveux comme elle le faisait si souvent avec Lily …

Tu m'as déçue …

Bien sûr, il n'y avait pas mort d'homme, heureusement encore !
Ou alors, ils étaient mort d'avoir trop baladé leurs yeux sur le corps de notre naïade …
Et Gui alors ?!
En gentilhomme, il aurait dû la dissuader d'ôter TOUTES ses frusques !

Encore une chance que Gui ne t'ait pas demandé de te pendre parce qu'avec le sens du pari qui est le tien, tu aurais bien été capable de le faire !

A cet instant, Mini sentit Asceline se raidir imperceptiblement …
Puis elle finit de brosser la longue tignasse et décréta :

Bien. N'en parlons plus. Je te laisse un instant, il faut que je parle à Locke. Sèche tes larmes, mouche ton nez et rejoins nous en bas, s'il te plaît.

De lui coller une bise affectueuse sur la joue comme pour lui signifier que l'incident était oublié et de la laisser réfléchir en paix …

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Fervente militante contre la bêtise humaine ...
Locke
Locke avait haussé un sourcil devant Gui qui semblait vouloir s'obstiner à ce que le jeune femme ne revienne s'exhiber sur la place publique. Un regard ombragé :

Je vais être plus clair ... le spectacle est fini et on s'attendrait d'un gentilhomme qu'il fasse preuve de mesure et de précaution afin de protéger à minima la pudeur de ses "victimes" de beuverie ...

Visiblement, le jeune homme n'avais aucunement l'intention d'aider à débarrasser le baquet. Locke s'occupa de faire venir des employés de la Maison Commune et resta sur place afin d'être certain que la place était nette. Son regard clair avait la teinte plus sombre d'un ciel d'orage et lorsqu'il les posait ici ou là sur les badauds, il n'était pas rare que ces derniers détournent les yeux. Il se tourna vers la ruelle où son épouse avait accompagné la demoiselle et soupira. Ils en avaient parlé bien sur mais ... était-ce vraiment une bonne chose . Il sourit tendrement en songeant à son épouse et se fia à son bon sens ..
. (rho ... j'ai entendu ... si, si elle en a hein ... )

Une fois place nette, il prit la direction du Divin Nectar avant de se faire bousculer au premier coin de rue par un olibrius qui manqua de peu de partir avec son épaule et son bras. Etouffant un grognement de surprise, il récupéra son équilibre et son épaule avant de se tourner furibond vers le quidam cogneur qui reprenait son souffle et levait déjà les mains :

Pardon ... messire ... heu ... dîtes .... je ... je ... elle est encore là ? ... parait qu'une drôlesse se donne en spectacle ... sur ... sur la place ... mon apprenti ... vi ...vient de me prévenir ... et d'ajouter, conspirateur ... paraitrait même qu'c'est-y not' tribun ...

Et de se redresser avec un sourire empli d'une envie malsaine et d'un regard lubrique, donnant déjà une idée des "dames" que ce triste sire fréquentait. Il n'en fallut pas plus que la narine du conseiller municipal et père ne se mette à frémir et qu'il ne voit rouge ... La mimine partit empoigner le col d'une chemise à la propreté douteuse, mélange de crasse et de sueur de quelques jours, et ramena vers lui un visage luisant de sueur après l'effort fourni pour assouvir sa perversité. La main de fer tordit le vêtement, et pressa la gorge du triste sire. Le visage de Locke se fit de marbre et ses prunelles de glace. Il eût l'amère satisfaction de voir la peur étinceler dans celles de son interlocuteur. Il fit la grimace à l'haleine mêlée d'oignons et de vinasse. Sa voix ne porta guère, tout au plus un murmure mais charrier d'un flot de colère froide et de rage contenue :

Es-tu si mauvais maître que tes apprentis n'ont rien d'autres à faire que reluquer une demoiselle et toi si peu de considération pour celle-ci qu'il te faille à ton tour assouvir une curiosité malsaine ? ... Retourne chez toi et garde pour toi ces rumeurs ... il n'y a plus rien sur la place que les marchands habituels ...

Il le repoussa violemment contre le mur avant d'agripper son épaule et d'un mouvement circulaire lui faire tourner le dos et d'entreprendre à coup de botte, de lui administrer quelques arguments frappants au fondement. L'assise endolori, l'individu glapissait comme une bête qu'on égorge, une main sur le céans en précaire protection et l'autre s'agitant en cherchant secours. Locke le laissa déguerpir et se retourna sur le chemin du divin.

Il en poussa la porte de méchante humeur que la présence de sa brune, installée à une table adoucit aussitôt ... Il lui sourit et déposant sa besace sur le comptoir vint à ses lèvres un baiser qui éteignit tout à fait sa colère. Il s'installa en face d'elle et se laissa un instant pour la contempler avant de sourire, devinant sa question silencieuse :

J'ai fait vider le baquet et nettoyer la place ... Il secoue la tête ... mais encore un peu et ils auraient vendu des billets hein ... Et de rire jaune avant de reprendre ... Non mais qu'est-ce qui a pu lui passer par la tête ...

Il se redressa, prit ses mains dans les siennes et plongea dans ses prunelles émeraudes :


Tu es encore d'accord ? ... pour lui proposer ? ...

Il regarde autour de lui ...

Elle est où là d'ailleurs ? ...


Il hocha la tête quand sa moitié indiqua l'étage. Il se releva et alla leur remplir deux choppes et quelques victuailles à grignoter en attendant le retour de la sirène ...
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Asceline
« Elle est où ? » Là était la question ! Pas loin, pour sûr, à l’étage du dessus. Elle regardait la porte qui Mini venait de claquer en se frottant la joue. Elle lui avait fait un bisou ? Naaaaaaaan ! Si ? Après la honte qu’elle lui avait et qu’elle s’était elle même infligée Mini n’avait rien trouvé de mieux à faire que de lui faire sécher amoureusement les cheveux, de la coiffer et de partir en lui claquant un bisou.

Revenons quelques instants plus tôt. Instants durant lesquels la gamine se jura de répondre à toute attaque venant de la Dame. Grrrr ! Prête à en découdre, prête à montrer qu’elle n’avait aucunement l’intention de se laisser faire. Toutes griffes dehors, elle était prête à bondir sur son assaillante à la moindre attaque, prête à se défendre, prête à attaquer s’il le fallait. Hoooooooou ! Elle était remontée comme une pendule ! Hum… Bref, vous avez compris… Sauf qu’avec Mini, rien ne se passait jamais comme Asceline l’avait prévu. Point de cris, point de hurlements, point de geste agressif, point de raison pour se défendre, mais un mouchoir tendu… Ouais. Oui. Si la demoiselle s’était sentie bête jusqu’ici, là c’était le pompon ! La cerise sur le gâteau ! La cerise sur le soufflé qui s’essouffle parce qu’on a ouvert le four trop tôt. Désarçonnée, désarmée face à tant de douceur et au mot « déçu ». Elle s’était laissé apaiser par les gestes et la douceur de la voix de la brune, obéissant sans même s’en rendre compte.
… Regardant la porte, elle se demandait ce que Mini et Locke pouvaient avoir à lui proposer. LOCKE ! Le rappel de ce nom l’avait faite sursauter. Hum si Mini avait su lui pardonner et passer l’éponge, il n’allait pas en être aussi simple pour lui. Et Tagada pouet, pouet ! Asceline s’était levée d’un bon et avait terminé de se préparer. Quelques minutes lui avaient suffit pour quitter la chambre et descendre les quelques volés d’escaliers qui la séparaient de la salle du Divin Nectar.

Au rez-de-chaussée, Locke et Mini prenaient un verre en discutant à voix basse. Asceline, s’était quand à elle arrêtée sur la dernière marche et se contentait de les regarder en silence. Nul besoin était de s’annoncer d’autant plus que, peut-être, avec un peu de chance, elle pourrait entendre des bribes lui permettant de comprendre et surtout de se préparer à ce qu’ils avaient à lui annoncer. Peut-être que Locke avait finalement décidé de la fiche dehors ! Haaan ! Le vieux crouton ! Il n’oserait pas ! Pas pour si peu quand même. A coup sur qu’il n’avait jamais été jeune lui ! Et la brunette de se mordre la lèvre, rongée par la curiosité... Ben oui, ce n’était pas une nouveauté, la gamine adorait écouter aux portes. Elle s’en était d’ailleurs fait une spécialité, car si l’on pouvait donner un nom aux oreilles que peuvent avoir les murs, elles pourraient s’appeler : Asceline. En même temps, la discrétion n’étant pas son fort, il était fort à parier qu’ils n’ignoraient pas sa présence. Elle avait attrapé une mèche de ses cheveux qu’elle avait gardés lâchés et la faisait glisser entre ses doigts comme une petite fille en les regardant.
Pour rien au monde elle n’avait envie de les quitter, pour rien au monde elle n’échangerait cette place de Dame de Compagnie, cette chance que le destin lui avait offerte ce jour là… En réalité, elle n’avait que trop rarement accomplit ses tâches et sans doutes avait-elle, ce jour là, pris le bain qui avait fait déborder le vase ! Faut dire qu’ils l’avaient tellement gavée avec le fait qu’à ses débuts elle ne se lavait pas aussi souvent qu’ils l’auraient voulu, que voilà… C’était un peu de leur faute aussi. Non, bien sur que ça ne l’était pas, et alors ? Là n’est pas la question débattue ici. Nous disions donc, que la brunette, se trouvait bien avec eux, qu’elle s’y était plu, qu’elle s’y sentait bien… Malgré les efforts incontestables qu’elle devait consentir pour gouter ses plats. (Haoum! Haoum!) Elle s’apprêtait à descendre la dernière marche pour aller les rejoindre...
Guigoux, incarné par Asceline
Posté à la demande du joueur.


Locke continuait, et il est parti. Le rouge était monté aux joues du Gui. Il délaissa sa compagne d'un baiser tendre avant d'emboîter le pas à Locke. Et d'entrer à son tour dans la taverne:

-Locke d'Alaya!

Il ferma et s'appuya à la porte:

-Elle a décidé seule! Que veux-tu que j'y fasse? Et qui es-tu pour aller contre ces choses? Son père?

Il avait froncé les sourcils:

-Cette femme est majeure! Elle fait ce qu'elle veut! N'aurais-tu pas eu dans l'idée que je l'aurais interrompu?

Il était très en colère contre Locke et sa façon de parler.

-Ne rêvons pas! Elle a perdu, mais je ne suis pas encore suffisamment stupide pour faire aller jusqu'au bout! Je peux savoir en quoi cela vous regarde? Elle prend un grosse leçon, et vous?

Il a surprit le regard très noir de Locke, et n'en démordait pas moins.

-Je crois que nous allons devoir parler tous ensemble. Je ne sais pas ce que vous foutez, mais cela ne me plait pas! J'attends des explications.

Comme ils en attendraient de lui, et il le savait.
Mini.
Elle était redescendue dans la grande salle, laissant Asceline méditer ses paroles …
Enfin méditer, ça, c'est ce qu'elle espérait en tout cas !
Chez elle, elle retrouvait ce plaisir de croquer la vie à pleine dent, de faire ce qu'elle voulait quand elle le voulait, surtout tout et … Faut bien le dire : N'importe quoi !
Mais ce n'est pas pour autant qu'il fallait tout lui laisser passer et surtout pas le solde de ce pari débile !
Un bain en place publique et puis ce sera quoi après hein ?! Bref …

Son adorable époux passa le seuil du Divin Nectar et ses interrogations cessèrent instantanément puisant en lui, une énergie nouvelle …
Il avait fait le nécessaire sur la Grand'place, laissant Gui en plan, sûrement furibard tel qu'elle le connaissait …
C'est qu'ils ont le sang chaud ces bretons, mine de rien !
Locke prit ses mains entre les siennes et elle s'abîma dans ses prunelles lorsqu'il la ramena à la réalité :

Tu es encore d'accord ? ... pour lui proposer ? ...
Evidemment mon Ange, plus que jamais ! Si nous ne « sauvons » pas cette petite, qui le fera ?!
Elle est où là d'ailleurs ? ...
A l'étage. Elle se rend … Présentable !


Alors qu'il se levait, s'apprêtant à aller leur servir de quoi se rafraîchir (parce qu'ils n'avaient pas pris un bain, eux !!), Gui entra, comme elle s'en doutait, relativement furax, invectivant son époux !
Alors ça, c'était de trop !!
Pas touche à mon namoureux aurait-elle pu dire, au risque d'égratigner la fierté dudit namoureux …
Les émeraudes s'obscurcirent et, sans s'en apercevoir, Mini se leva machinalement, allant à la rencontre du nouvel arrivant …
Elle le laissa parler et quand il eut dit le mot de trop (ou plutôt la phrase), elle frappa un grand coup (dans tous les sens du terme !) …
Une gifle ! Sèche, propre, nette …
De celles qui laissent un beau steak à cinq branches imprimé sur votre joue !
Elle était comme ça, la brunette, d'abord elle frappait et après, elle causait …
Des explications ?! Pour qui se prenait-il le Breton ?! On était en Savoie ici, pas au bord de l'Océan !!
Mini secoua sa main, c'est qu'il avait la peau dure le Gui quand même hein !!
Puis d'une voix qu'elle ne se connaissait plus, elle rétorqua …

Oui, c'est son père ! Ça te pose un problème ?!

Enfin ça, c'était ce qu'ils souhaitaient tous deux proposer à la fouineuse planquée dans les escaliers mais ils n'avaient, hélas, pas encore eu le temps de lui en parler …

Elle est majeure, certes mais ce n'est pas pour autant qu'elle doit se donner en spectacle devant les trois quarts de la ville !! Elle ne fait pas ce qu'elle veut, nan !!!

« Elle prend une grosse leçon … »
Oui oui oui …
De quoi au juste ?!

Une leçon de quoi au juste ?! Apprendre à barboter en place publique ?! Je ne savais pas que cette leçon se trouvait dans le manuel de bienséance !! dit-elle très ironiquement …

L'escalier grinça imperceptiblement et la maîtresse des lieux en avait tellement l'habitude, qu'elle venait de l'entendre …

Ce n'est pas poli d'écouter aux portes (surtout quand y en pas hein !) ! Viens donc par ici jeune fille, nous avons, effectivement, deux mots à te dire …

La brunette ne savait pas exactement depuis quand Asceline se trouvait là et ce qu'elle avait pu entendre de la conversation, peut-être l'effet de surprise était-il gâché mais peu importe …

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Fervente militante contre la bêtise humaine ...
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